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D’une manière certaine

par L’iena rabbioso

Publie le lundi 25 septembre 2017 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Sur de nombreux points, jean-claude Mailly a raison.

Grâce à l’intervention tardive des américains en 1944, le régime Nazi qui occupait la France a été libéré.

D’une autre manière, cela n’aurait pas été possible sans la stupéfiante résistance de l’armée rouge qui a combattu Hitler dès 1942.

Le Pacte d’acier entre Hitler et Staline a permis à Hitler une rapide invasion de invasion de l’Europe de l’ouest.

Il ne faut pas occulter ce fait, Staline d’une part savait que son armée n’était pas prête, et d’autre part n’avait que peu d’intérêt pour les régimes bourgeois de la lointaine Europe de l’ouest.

En 1943, les hautes sphères allemandes savaient déjà que la guerre était perdue.

Les résistants étaient des gens de la rue, la question étant de savoir si la victoire américaine en France aurait été différée sans cela.

Les USA, paniqués par l’avancée de l’armée Rouge, on décidé de contourner Paris pour aller le plus vite possible vers l’Allemagne.

C’est pour cela que historiquement, Paris a été libéré par la résistance et non par les alliés.

Il y a une Histoire est des histoires.

Par exemple, la destruction totale de Dresde était-elle nécessaire ?

Et encore aussi, les bombardement des villes françaises du nord ont-elles eu un impact sur la défaite du 3eme Reich ?

En tout cas, d’une manière certaine, jamais la rue n’a subi une telle détresse à cause de la guerre, côté Français, Anglais, et Allemand.

Sans parler du côté Russe, dont la stratégie de guerre d’usure à fait tellement de morts qu’on devrait se rappeler de cela avant de critiquer l’homme de la rue de l’ex URSS.

La rue a-t-elle fait Poutine ?

La rue a-t-elle fait Hitler ?

En tout cas, la rue, syndicalistes de FO , n’a pas fait Pétain.

Les députés lui ont donné tout pouvoir, pas la Rue.

Adolf Hitler, d’une manière certaine, a raté son coup lors de sa tentative de coup d ’état avec ses militants dans la rue en 1923.

Il a fallu attendre 1933 pour que la bourgeoisie le nomme Chancelier.
Et non la Rue, Monsieur Mailly.

Plutôt Hitler que Staline, était la rengaine des industriels Allemands et Américains de l’époque.

Alors d’une manière très certaine , la Rue a toujours tort.

Elle ne décide pas de l’arrivée au pouvoir d’un dictateur, mais elle a le tort d’avoir peur des représailles s’ils ne font pas Sieg Heil.

La Rue a encore tort quand des bombes détruisent leurs maisons.

Mais Monsieur Mailly, d’une très certaine manière, vous avez absolument raison :

Pour réussir sa carrière, il ne faut pas être du côté de la Rue.

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