Chimie sociale / C’est l’heure de l’mettre

CE MERCREDI 4 OCTOBRE 2017 à 18H30

Les chiens de garde feignent de respirer, face à des mobilisations au niveau inégal, et en tout cas pas à la hauteur des attaques.
Ils comptent les manifestants, recensent grèves et blocages, et leurs soupirs de soulagement viennent embuer les écrans dressés entre eux et nous.

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Mais ils ne crient pas victoire. C’est que, dans les flux et reflux de la lutte de classe, il est des reculs apparents qui ne promettent que de mieux sauter.

Ils le craignent plus qu’ils ne le savent, car dans ces milieux d’aboyeurs mondains, la répétition du même, conséquence d’un dressage savant, empêche toute analyse sérieuse du danger.
Ne reste derrière les muselières, que l’instinct de classe.

Dès lors, face à la maturation du camp d’en face – le nôtre, il n’y a que la haine, la trouille et la rage.
Seules une étude approfondie du moment, une observation rigoureuse des réactions produites par la chimie sociale de celui-ci, peuvent laisser envisager des lendemains qui feront déchanter ce petit monde.

Peu à peu, le couvercle se lève, et donne à humer la tambouille imbuvable que les apprentis sorciers de la haute nous ont concoctés.
De partout, et souvent sans faire de bruit, la colère monte, et il n’est pas exclu que l’avant-garde voie affluer dans la lutte des grognards en nombre.

Nous nous attellerons ce mercredi à l’étude, souvent ingrate, de cette chimie sociale, vue d’en bas. C’est l’heure de l’mettre !

(Avec la Semaine à Cuba et quelques paroles enregistrées à la Fête de l’Huma, nous complèterons notre étude, de cette touche d’internationalisme indispensable à toute bonne analyse du moment).

« L’heure de l’mettre »
Les éphémérides de l’Heure de l’mettre sont sur ArteRadio, Ce Mercredi, c’était la Saint Abou Lbar Ameriki. Le lien