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AVEC LE 10 OCTOBRE L’UNITÉ PROGRESSE FAISONS LA GRANDIR ENCORE !

par Sept Jours Début

Publie le mardi 10 octobre 2017 par Sept Jours Début - Open-Publishing

Le 10 octobre, organisé par l’unité de tous les syndicats de fonctionnaires, est devenu le lieu d’expression des résistants aux ordonnances et à toute la politique libérale de Macron. Une bonne trentaine d’Unions départementales CGT, c’est-à-dire les poids lourds de l’interprofessionnelle, avec des fédérations CGT du privé, les syndicats Solidaires, et tant d’autres…

Voilà qui métamorphose le 10 en journée d’action interprofessionnelle de fait. Ce qui assure au mardi 10 un succès unitaire et intersyndical, par delà la longueur des cortèges, parce qu’il rassemble et que ce rendez-vous du tous ensemble porte l’exigence des suites du mouvement à construire.

Macron a passé son été à diviser, mais il est pris au dépourvu quand l’automne fut venu. Ses contradictions éclatent : les ordonnances vont beaucoup plus loin que son programme l’annonçait. La volonté de chasser le syndicalisme de l’entreprise apparaît au grand jour, et même Berger et Mailly, hier tant complaisants, semblent basculer dans l’opposition.

Macron, élu produit de l’année libérale par une gauche de gouvernement post mortem, est bien ce nettoyeur missionné par l’Union européenne. La réalité Macron dépasse sa propre fiction électorale : la fiscalité tournée vers le service des riches devient une obscénité, bien plus vulgaire que les propos méprisants du président à l’égard d’un peuple qui l’a mal élu.

D’autant que la violence centralisatrice du président heurte de front tant les services publics que les collectivités locales, les retraités que les jeunes, les indemnités des chômeurs que les salaires. Le tout sur font de grande braderie, STX, Alsthom, etc.

Alors cette unité, qui est à notre portée, doit servir au mouvement, à sa progression, à favoriser les assemblées générales, les actes de résistances, les actions de grève. Nous avons appris de 2010 et 2016, de ces unités qui ont envoyé nos mouvements dans la mauvaise direction. Nous voulons une unité de combat, pour gagner contre Macron, pas pour ordonner des cortèges éphémères.

Voilà pourquoi nous regardons la réunion du 9 au soir avec l’exigence des celles et ceux qui en ont assez de ce paradoxe : nous sommes majoritaires dans l’opinion, mais à la fin nous perdons quand même.

Ouvrons, avec l’unité, la boite à gagner !

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