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"Remaniement ministériel : provocation à l’égard de la souveraineté populaire " (M-G Buffet PCF)

Publie le jeudi 2 juin 2005 par Open-Publishing
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COMMUNIQUE DE PRESSE

Remaniement ministériel :
provocation à l’égard de la souveraineté populaire

La Constitution d’un gouvernement de Villepin co-dirigé par Nicolas Sarkozy est une provocation à l’égard de la souveraineté populaire.

Le premier a été l’un des plus zélés défenseurs du traité constitutionnel. Le second est l’homme de pointe des politique ultra-libérales en France et en Europe qui ont été massivement condamnées dimanche.

Le Président de la République décide donc de prendre les mêmes et de recommencer pour aller plus loin encore dans le sens du libéralisme. Il ne veut pas entendre le message des françaises des français. Ca suffit ! La parole doit être rendue au peuple : il faut dissoudre l’Assemblée nationale.

Le Parti communiste appelle les femmes, les hommes, les organisations de progrès à se rassembler pour porter dans la rue et dans les urnes les exigences que notre peuple vient d’exprimer : la renégociation du traité ; l’abandon des politiques libérales en France et en Europe ; une politique résolue de développement de l’emploi et de la formation ; de
croissance des salaires et du pouvoir d’achat ; le développement des services publics, de la protection sociale, des droits des salariés et des citoyens français et étrangers.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 31 mai 2005

Messages

  • La représentation nationale, sénat et chambre des députés reunies à Veasaille le 2 février 2005 a approuvée ( indirectement ) la constitition eutopéenne par 630 voix contre 66,soit 90% des sufrages pour le oui alors que le pays réel, le 29 mai l’a refusée par 59% des votants.

    Il est clair que ces deux assemblées n’ont aucune légitimités pour représenter l’opignon des citoyens et qu’il faut donc les dissoudre.

    Mais il est également évident que cette rupture entre les électeurs et leur élus est la conséquence directe du systeme électoral anti démocratique issu de la cinquième république.

    Il est donc évident que nous ne devons en aucun cas accepter de revenir aux urnes dans ces conditions, qui ne ferait que reproduire la situation présente.

    Tous ensembles, dans la fraternité retrouvé depuis la campagne du NON, nous devons continuer le combat pour exiger, avans toutes élections, un changement radical du scrutin

    Bon courage Raymond 30