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Racistes des années 80, mais racistes vraiment très crétins.

par L’iena rabbioso

Publie le jeudi 18 janvier 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Ce film ne passe plus à TF1

Alors que nos jours il semble normal que des camps de concentrations existent dans le nord en France alors que la vraie interrogation semble être : il y a oui ou non assez de flics pour nous protéger du terrorisme.

Alors, je décide de faire un retour arrière pour m’expliquer que tout cela en fait est logique.

Vous me pardonnerez, j’espère, de ne faire référence qu’à des souvenirs personnels, mais je fais cela uniquement pour être sûr de ne pas faire autre chose que de montrer la société française telle que je l’ai vue depuis que j’ai eu 10 ans.

Racisme anti pauvre.

C’était au milieu des années 80, mais avant 1986.
Un cinéma dans un quartier assez chic de Paris.
Mes parents s’offraient un cinéma dans le Paris chic pour le nouvel an.

Il y a une queue, et un nouveau pauvre (SDF, c’est un terme qui est apparu après) demandait une pièce s’il vous plaît, dans l’indifférence générale qui déjà caractérisait la société Française.

Alors, là, un type habillé impeccablement, genre Fillion ou Wauquiez, a sorti de sa poche des pièces jaunes (à l’époque, des pièces de 10 ou 20 centimes qui ne valaient rien), et il les jeter sur le trottoir avec le sourire je ne sais pas comment le décrire, le sourire de celui qui dit sale merde voilà ce que tu mérites.
Mais heureusement, il y a eu une réaction, et une personne a ramassé une pièce pour le donner au clochard.
Ensuite, moi et quelques autres ont ramassé les pièces, pour rendre la dignité à ce type.
Je me rappelle très bien avoir chercher du regard le sale con.
Mais il avait cette superbe qui caractérise les gens d’en haut qui fait que cracher à la gueule des gens est pour eux un amusement.

Racisme anti noir.

Là ont est au début des années 90.
Dans le métro, des stickers des jeunesses de droites affichent « Marx Attack », une allusion très subtile au film de science fiction.
Uh uh uh très drôle, l’humeur de droite à je ne sais quoi de directement visible qu’on se demande s’ils font exprès ou si c’est vraiment eux.

Alors voilà, un couple de Parisien à la station Châtelet (métro de Paris).
Le wagon est blindé, comme d’habitude à 08h30.
Un noir tente de rentrer dans le wagon avant le « tuuuttt » fatal.

Et le type au beau costard attend un moment, pour être sûr de son coup, et au moment du « tuuuut », il pousse le noir sur le quai.
Je me rappellerai toujours le regard incrédule du noir.
Je me rappellerai aussi toujours que je n’ai rien fait.
Je me rappellerai toujours que le type au beau costard avait dit à sa pouffiasse : « Ils se frottent contre ton cul et ils veulent qu’on fassent rien ».
Je me rappelle que j’aurais dû les expulser du métro, mais voilà, je ne suis pas un héro de gauche.

Le racisme d’état.

Ici, c’est clairement en hivers 1995, après l’attentat de juillet.
Le type est de type Arabe et refuse de donner ses papiers aux CRS (encore station châtelet les Halles, mais c’est normal pour un banlieusard), et à un moment donné, il crache sur l’uniforme d’un des trois CRS qu’il l’encerclaient.

Et j’ai vu alors comment on pouvait, en France, plaquer au sol un citoyen, dans l’indifférence totale de la population.
Ensuite, les talons sur la nuque.
Le type est calmé.
Et moi est-ce que je hurle au contrôle au faciès ?
Non car le terme n’existait pas.

Avant ces événements qui ont vraiment eu lieu, les femmes en tenue noires étaient très rares.

Alors que personne ne vienne me dire que cela n’a rien à voir, que c’est de l’angélisme de dire que Arabe ou Noir est un risque un peu partout en France.

Et là où je suis désespéré, c’est quand je vois que le terrorisme dit « Islamiste » est en fin de compte une continuité du fascisme, que ces jeunes qui crachent à la gueule des valeurs de tolérance au nom d’un « respect » , sont les nouveaux dupond la joie.

Contents de détester, contents d’être cons.

Heureusement il n’y a que peu d’Arabes « de souche » dans cette engeance.

Dans le marché de Mercredi, il n’y a dans leurs yeux que le plaisir de vous vendre la meilleure tomate du monde.

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