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Economie solidaire pour des biens communs !

par le bris rene

Publie le dimanche 21 janvier 2018 par le bris rene - Open-Publishing

LETTRE HEBDO DE RENE N° 87

une économie solidaire pour des biens communs !

« Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-outil, une imprimante – ou immatérielle – une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal –.
Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité.
Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. »

Principes de l’économie sociale[
L’économie sociale se compose des activités économiques exercées par des sociétés, principalement des coopératives et des mutuelles, ainsi que par des associations. Elle a sa propre éthique, qui se traduit par les principes suivants :
un statut privé,
la primauté de l’homme sur le capital,
un secteur économique à part entière qui œuvre sur le marché mais avec ses principes propres,
l’indivisibilité des réserves : patrimoine collectif et impartageable,
une finalité explicite au service de la collectivité : intérêt général et utilité sociale,
un ancrage territorial des entreprises,
l’indépendance politique.

Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l’inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d’échange et à l’appropriation de ceux-ci par la collectivité.

Qu’est-ce que le socialisme de marché ?

Dans cette théorie, les moyens de production sont détenus par l’État mais les entreprises restent indépendantes dans leurs prises de décisions ce qui donne une flexibilité importante.
L’État est alors détenteur des moyens de production et une autorité détermine les prix empiriquement. Si un surplus apparait, alors les prix baisseront selon le principe de l’offre et de la demande.
Les entreprises sont cependant libres et prennent les décisions de gestion comme elles le souhaitent.
On a donc deux systèmes qui cohabitent ensemble. D’un côté, nous avons l’État qui est propriétaire des moyens de production tout en bénéficiant de l’efficacité des mécanismes rationnels du marché et d’un autre côté, une gestion par des administrateurs indépendants.

Voilà quelques définitions qui mettent au coeur de nos réflexions LA CREDIBILITE d’une alternative socialiste. Comment éviter la fameuse alternance chère aux sociaux-démocrates
et comment concevoir d’autres rapports internationaux dans un contexte de mondialisation et de dominante financiarisation avec son corollaire LE DOLLAR !

Un récent reportage sur Arte a démontré la puissance d’une banque comme HSBC !
Une sénatrice au congrès des Etats Unis a comparé justement le traitement différent des responsables de la Banque , au service de la fraude et du crime, qui ne connaissent pas les menottes et la prison alors qu’un toxicomane va en faire et même à perpétuité en cas de
récidive ! Excuses des responsables de l’économie et des journalistes accrédités, HSBC est un Etat à elle toute seule par sa puissance financière !!! Sans doute veulent-ils dire que cette banque maffiateuse est protégée par les relations diplomatiques classiques !

Mais il n’y a pas que les banques qui posent problèmes pour une vraie alternative !
Un débat sur LCI ou autres chaînes aux mêmes experts patentés à propos des
négociations sur les conséquences du maintien de l’Aéroport de Nantes, pas de
problèmes pour Vinci, outre l’agrandissement, cette multinationale imposera à l’Etat sa présence lors de la privatisation des aéroports de Paris et pour de futures autoroutes comme compensation ! Les affaires sont les affaires !

Enfin quel triste spectacle de voir la paralysie et l’inneficacité d’un ministre de
l’agriculture face au PDG de Lactalis !!!

Et que dire de l’attitude du magistrat Olivier GERON sur les non-lieu de Guy et Alex WILDENSTEIN, milliardaires, qui devraient être condamnés pour Fraude fiscale !!!

Oui, les riches ne craignent pas grand chose au pays du macronisme !

LES P.T.T. , EDF, la SNCF, les collectivités locales étaient des exemples concrets
d’entreprises performantes ( Minitel, automisation des centres de tri postaux,
TGV, entretien du réseau électrique ) sans que cela nuise à des relations de
coopérations internationales !

Donc en France, pour une véritable alternative économique, outre la reprise
du contrôle de la Banque de France en rapport avec la Banque européenne,
la renationalisation des multinationales et le retour de la dominante
éconmique du secteur public s’imposent ! C’est ainsi que la pérénité pourra
être assurée pour l’économie sociale et solidaire au niveau local voire
régional !!!

Pour une raison simple, il n’est pas possible de faire de la qualité sans
une planification budgétaire au niveau national qui équilibre sur le territoire
les régions plus industrialisées que les autres. Cela est également valable
pour l’agriculture !

Le critère différent, c’est que notre gouvernement ne sera plus au service
de la finance et des gros actionnaires, mais au service des besoins et des
choix des populations : nouvelle monarchie ou démocratie républicaine,
il faut choisir. Grandes métropoles pour collecter les finances au profit
des multinationales ou choix citoyen(ne) des collectivités locales en
fonction d’une conception solidaire, respectueux de la nature, et surtout
avec une transparence totale sur les choix économiques !

bien sûr de telles orientations alternatives verront une opposition farouche
de la droite et de la social démocratie. L’union du Peuple, ce sont des réformes
radicales comme zéro chômeur, une réduction massive du temps de travail,
une réforme des modes de transport, une sécurité sociale interprofessionnelle
comme le réclame la CGT, la multiplication des possibilités d’échanges
directs entre producteurs et consommateurs pour l’agriculture, remettre en
premier plan les inspections et la médecine au travai, permettre aux salariés
d’un droit de veto au sein des entreprises, humaniser les conditions de vie
des retraités avec des lieux d’accueil abordables financièrement pour tous !

Impossible ! La France est la 5éme ou 6éme puissance du monde ! Les petites
modifications économiques au Portugal montrent ce qu’il est possible de
faire ! A contrario, la Grèce devenue le bon élève de l’austérité est dépécée
par les requins capitalistes avec la menace à terme de l’arrivée de
l’extrème droite !

L’anarchie n’est pas du côté des salariés ou des paysans, loin de là !
Quand le peuple sent une volonté politique réelle de s’attaquer aux
injustices sociales, alors l’abstention ne sera plus le modèle d’expression
démocratique dominante ! L’ordre économique sera respecté et défendu
face aux tentatives de sabotage des forces capitalistes tant sur le plan
national qu’international !

Bien sûr, certains(nes) diront que ce sont des éculubrations d’un ego
surdimentionné ! Et pourtant, les programme des Insoumis et du PCF
élaborés sans compromissions d’alliances partidaires vont bien dans
ce sens.

La bataille politique aux prochaines élections européennes sera
l’occasion d’affirmer cette volonté de rupture avec la domination
libérale ! C’est la seule voie efficace contre la montée des nationalismes
voire du fascisme dans de nombreux pays !

Des luttes communes au delà des frontières s’imposeront associant
les forces de gauche radicale, des syndicats de classe et des associations
combattives voulant rompre avec le système capitaliste ! Le chemin
n’est pas à des compromis foireux qui ont montré en France leur
nuisance !

Le chemin est à la socialisation de l’économie !

Fin 2002, l’État contrôlait 1600 entreprises publiques employant environ 1,1 million de salariés. Ce secteur s’est fortement contracté du fait des deux vagues de privatisations en France intervenues en 1986-1988 et 1993-2000. Au total, près de 3 000 entreprises et 1,3 million de salariés sont sortis du secteur public. L’État s’est retiré notamment du secteur industriel qui avait été nationalisé en 1982. Les principales activités industrielles publiques sont aujourd’hui les explosifs avec laSNPE et le nucléaire avec le CEA. Il reste très présent dans les activités de réseau : chemin de fer, poste, électricité, gaz,télécommunications.

Une entreprise publique est une entreprise qui appartient en totalité ou en majorité à l’Etat ou à des collectivités territoriales et sur laquelle ils peuvent exercer une influence prépondérante. C’est notamment le cas lorsque les pouvoirs publics : détiennent la majorité du capital, dispose de la majorité des voix dans les organes de décision, peuvent désigner plus de la moitié des membres de l’organe de direction, d’administration ou de surveillance de l’entreprise.

Dans le droit communautaire une entreprise publique est une "entreprise sur laquelle les pouvoirs publics peuvent exercer directement ou indirectement une influence dominante, du fait de la propriété, de la participation financière, ou des règles qui la régissent" (directive de la Commission européenne du 25 juin 1980).

En France, il n’existe pas de définition précise, ni de statut unique. Mais on admet cependant que pour être une entreprise publique, celle-ci doit disposer d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Elle doit aussi faire partie du secteur public et exercer une activité industrielle ou commerciale.

On distingue :
les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) qui sont dedroit public et n’ont pas de capital,
les sociétés nationales qui sont de droit privé, avec un capital appartenant entièrement à l’Etat,
les sociétés d’économie mixte, dont le capital est détenu en majorité par une ou plusieurs personnes publiques (Etat, collectivité territoriale, autre établissement public).

Les participations publiques sont gérées par l’Agence des participations de l’Etat (APE).

Exemples d’entreprises publiques françaises :
entreprises cotées en bourse : Areva, EDF, Aéroports de Paris, GDF SUEZ,...
entreprises non cotées : La Poste, La Banque postale, Nexter (ex GIAT Industrie), La Française des jeux, Marché international de Rungis (Semmaris),...
autres entreprises publiques, généralement des EPIC : Caisse des dépôts et consignations, France Télévisions, Arte France, Radio France, RFF, SNCF, RATP,...
Voilà donc les priorités d’un futur gouvernement de gauche !
Remettre sur pied la santé et l’éducation nationale, avoir des actions concrètes
pour une culture de la paix et pour le respect de la laïcité, les citoyens(nes)
verront alors une véritable volonté de changement !
Pour le bien commun de tous !
René LE BRIS - Canal Blog ! 21/01/2018