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SYRIE : Enfin des preuves de soutien de l’OTAN au terrorisme !

par JO

Publie le lundi 12 mars 2018 par JO - Open-Publishing

Des armes de fabrication française auraient été découvertes dans la Ghouta orientale

© AFP 2018 Ammar SULEIMAN

NDLR : Enfin les forces de l’OTAN piégées !

Un important entrepôt d’armes appartenant aux terroristes et contenant des armements de fabrication française aurait été découvert dans une région de la Ghouta orientale récemment libérée par les troupes gouvernementales syriennes, annonce ce lundi l’agence iranienne Fars

Se référant à ses sources, l’agence iranienne Fars rapporte ce lundi qu’un important volume d’armes et de munitions, dont certaines de fabrication française, a été découvert par l’armée syrienne lors d’une opération de nettoyage lancée à Modira et Mesraba, dans la Ghouta orientale.

« Dimanche, l’armée de l’air syrienne a mené de nouveaux raids contre des bastions de terroristes dans la Ghouta orientale, détruisant un entrepôt d’armes du Front Al-Nosra* et ce avant le début de la trêve [humanitaire] quotidienne [instaurée] dans la région », précise en outre l’agence.

L’aviation syrienne a bombardé des positions d’Al-Nosra* dans la ville de Jesrine et en a détruit plusieurs, est-il encore indiqué.

Dans le même temps, des troupes terrestres ont été engagées dans de nouveaux affrontements avec des terroristes dans le sud de la Ghouta orientale, cette banlieue est de la capitale syrienne, instaurant leur contrôle sur une série de localités.

* Le Front al-Nosra est une organisation terroriste interdite en Russie.

L’armée syrienne découvre dans la Ghouta un atelier de production de munitions chimiques

Les djihadistes ont tenté de produire des armes chimiques dans la localité d’Aftris, dans la Ghouta orientale, a affirmé l’armée syrienne après la découverte d’un atelier équipé pour cette activité.

Un atelier de production d’armes chimiques a été localisé dans la Ghouta orientale, a annoncé lundi le colonel de l’armée syrienne Ferraz Ibrahim.

La découverte a été faite par les troupes syriennes lors d’une opération de nettoyage dans la localité d’Aftris.

« La charge des munitions en question aurait pu être destinée à préparer une provocation en vue d’accuser les troupes gouvernementales d’utiliser des armes chimiques », a-t-il indiqué.

Ghouta
© REUTERS/ Bassam Khabieh
Damas : les radicaux veulent mettre en scène une attaque chimique le 11 mars dans la Ghouta
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faysal Mikdad a annoncé dimanche que les djihadistes cherchaient à mettre en scène une attaque chimique dans la Ghouta orientale pour en rejeter la responsabilité sur les forces gouvernementales syriennes.
Il a également affirmé que les organisations internationales qui menaient des enquêtes pour faire la lumière sur l’utilisation des armes chimiques dans le pays étaient toujours les bienvenues en Syrie.

Vouloir lutter contre les fake news et ne pas voir ce qui se passe sous son nez
© Sputnik. Alexei Vitvitsky
France NDLR : Qui se sent morveux se mouche : comme il peut !

Alors que le gouvernement français travaille à un projet de loi pour lutter contre les fake news, l’ancienne porte-parole d’Emmanuel Macron, Laurence Haïm, a diffusé une fausse information sur la Syrie sur son compte Twitter avant de s’excuser de sa bévue.

Le sénateur russe Alexeï Pouchkov
© Sputnik. Vladimir Fedorenko
Projet de Macron contre des fake news : un sénateur russe en explique les motifs
L’ancienne porte-parole d’Emmanuel Macron, Laurence Haïm, a relayé le 11 mars 2018 une information erronée sur la situation en Syrie datant de l’année 2014. Cet incident intervient au moment où le gouvernement français prépare à la demande du chef de l’Etat un projet de loi visant à lutter contre la diffusion des fake news.
Mme Haïm a notamment retweeté une photo sur laquelle figurent un enfant et des bénévoles humanitaires. Ce cliché était accompagné de ces quelques lignes :

« Photo de la semaine circulant dans notre monde sur les réseaux. 4 mars. Un enfant migrant de 4 ans entre la Syrie et la Jordanie croise une équipe d’UNHCR. Il a dans son petit sac les vêtements de sa mère et sœur tuées en Syrie. »

Il s’est avéré pourtant que la photo avait été déjà relayée par des journalistes dans le quotidien The Guardian en 2014. À l’époque le média britannique avait précisé que l’enfant n’avait pas traversé le désert tout seul et qu’il se trouvait parmi un groupe de personnes visibles sur un autre cliché.

De nombreux internautes ont mis en évidence que Mme Haïm avait commis une erreur et lui ont demandé de retirer cette publication.