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Université de Toulouse c’est plus de 2000 personnes qui s’y réunissent régulièrement en AG

Publie le mercredi 21 mars 2018 par Open-Publishing
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L’université de Toulouse est bloquée depuis trois semaines contre la loi ORE et un projet de fusion qui s’inscrit dans la tendance à privatiser les universités (un projet similaire de fusion avec l’École Centrale est en construction à Nantes).

C’est plus de 2000 personnes qui s’y réunissent régulièrement en AG et tout un étage d’un bâtiment qui y est occupé depuis près d’un mois et demi. Face à cette contestation, la ministre Vidal a ordonné hier la dissolution des conseils de l’université et sa mise sous tutelle afin que l’État puisse y faire intervenir les forces de l’ordre, déclarant l’université du Mirail "ingouvernable".

Face à cette menace d’une intervention violente pour casser la grève, la fac de Nantes est bloquée aujourd’hui en soutien, pour qu’il ne soit pas possible pour l’État de casser en force une mobilisation ;

N’hésitez pas à nous rejoindre toute la journée, la fac est bloquée mais pas fermée !

Au programme de la journée :

 8h : Jeu de Loi
 9h : Réunion sur les inégalités scolaires
 10h : Comité de mob’
 12h : Formation : "De windows à Linux, protège-toi !" (amène ton PC)
 14h : Présentation d’une école alternative, le lycée expé’
 16h : "Regard sociologique sur les inégalités scolaires" et atelier d’autodéfense en manif’
 18h : AG étudiante et lycéenne
 22h : Projection de film !

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Messages

  • Je suis à moins de dix ans de la retraite (sauf au cas où une nouvelle réforme de ces mêmes retraites passerait en force), mais que cela ne m’empêche pas d’exprimer toute ma solidarité avec les étudiantes et étudiants grévistes, que ce soit à Toulouse, à Nantes, ou partout ailleurs. Nos impôts devraient servir à ouvrir des écoles et des facs, afin de fermer des prisons, pour paraphraser des écris attribués (à tort ou à raison ?) à Victor Hugo. Je reprends le moral quand j’apprends que des étudiants se soulèvent contre cette privatisation des facs assistée par une répression aux frais du contribuable, qui aurait pourtant droit à des services publics de bien meilleure qualité. Ces étudiantes, étudiants en lutte commencent à prendre la mesure de la manipulation qu’exercent ce gouvernement et tous ces médias "voix de son maître".
    Mais ce détournement de la contribution publique va bien au-delà de la capture par les firmes privées de l’impôt, avec le concours d’une frange de la police sournoisement transformée en milice d’état. Cela va plus loin que çà : en effet, nous sommes aujourd’hui, contribuables, contraints de financer de nouvelles armes nucléaires, dans un contexte de relance de la course aux armements, à une époque où les guerres au proche et au moyen orient s’étendent aux portes de l’Europe, au même moment où l’extrême droite reconquiert l’Europe...
    j’ai bien peur que les étudiantes et étudiants doivent, comme une génération précédente l’avait fait entre 1940 et 1945, de nouveau rentrer en Résistance. Il faut s’y entraîner dès maintenant pour rester dans un monde libre.