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Que serais-je si j’étais Juif ?

par L’iena rabbioso

Publie le lundi 23 avril 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
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« une épuration ethnique à bas bruit »

Que cela veut-il dire ?

Qu’en Birmanie, par exemple, des hauts parleurs hurlent « épuration ethnique en cours ».

Ou bien, est-ce que cela veut dire qu’en 1942, les journaux français ne parlaient que des camps de concentrations en Pologne ou en France (dans le sud-ouest, à Rivesaltes par exemple).

Cette question me paraît essentielle, et je pense que dès le départ j’ai posé la question dans le mauvais sens.

La question ne devrait pas être : Pourquoi les juifs sont-ils la cible d’agressions du simple fait qu’ils ont un patronyme du style Cohen.

La bonne question, c’est que ferais-je, que penserais-je si j’étais Juif.

D’abords, cela veut dire quoi ?

Par exemple, suis-je Chrétien ?

Est-ce que j’ai le choix d’être désigné ou non comme chrétien ?

Et donc, d’une autre manière, si j’étais juif, aurais-je le droit de ne pas l’être ?

C’est à dire de refuser d’être autre chose que moi même, et d’être juste un chrétien (ou un juif).

Vous me direz que le massacre de chrétiens n’est plus tellement à la mode, et que l’inquisition catholique a permit d’inverser la tendance.

Je me repose la question : Que ferais-je, que penserais-je si j’étais un Juif avec juste 4000 Euros en tout sur mon compte ?

Est-ce qu’en lisant le crime d’une vielle dame, qui est chrétienne comme moi (ou juive comme moi), et que le motif était que les chrétiens sont souvent plus riches qu’ils ne le prétendent (ou que le motif est que tous les juifs sont des banquiers), je me dirais que je suis en danger de mort ?

Je ne sais pas.

Par contre je saurais qu’il est très dangereux de posséder une boite de nuit, et qu’il est assez risqué de ce promener dans des champs de chênes à truffe.

Si j’étais juif, serais-je juif ?

Impossible de répondre quand on a le mot « chrétien » sur le front.

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  • Je pourrais tout simplement décider de n’être ni l’un ni l’autre -bien qu’on puisse toujours décider de mon être et donc de ma mort à ma place- . Et contre cela, je ne puis rien sinon rappeler que le judaîsme est la source éternelle de notre spiritualité juive, chrétienne ou arabo-musulmane et que ceux qui s’en prennent à l’une quelconque de ces trois pensées sont des barbares comme l’étaient les nazis, donc des crapules à combattre que nous vaincrons.