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Vingt six pages.

par L’iena rabbioso

Publie le dimanche 24 juin 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Téléphone.

Je ne sais pas vous, mais j’ai juré que plus jamais je ne demanderai un crédit.
En effet, la dernière fois que cela m’était arrivé, il a fallu que mes parents paient, parce que en page 17 c’était clairement stipulé : En cas de défaut de paiement, c’est aux papa maman cousins concubin de payer l’ardoise.

Demander un prêt à une banque, c’est comme négocier un bout de viande avec un loup.
Vous pouvez être un berger allemand, un caniche, ou bien ce type de mini chien qui fait pitié tellement il est plus petit qu’un chat.
D’ailleurs, la mamy le tient court pour éviter qu’il ne lui arrive un accident idiot, style tomber dans un caniveau.

Mais je m’égare, et m’éloigne du sujet.

Donc vous avez besoin de pognon.
C’est assez urgent car le problème est que vous avez besoin de pognon rapidement.
Sinon une bricole pourrait vous arriver.
Comme tomber dans un caniveau géant.

Donc voilà, il me fallait choisir : ruiné ou endetté.
J’attendis qu’un Indien me fasse fumer une pipe hallucinogène pour résoudre mon problème.
Mais les Indiens refusent de figurer dans les articles stupides.

Alors je fis un clic gauche pour imprimer le contrat à envoyer.
26 Pages !

Vous imaginez, 26 pages juste pour dire : je veux du pognon, et je jure la tête de la mère de quelqu’un que je rembourserai.

26 pages.
Il y a comme un paradoxe.
Soit lire tout et s’endormir à la page 13, soit signer sans réféchir.

J’admets que j’ai choisi la solution deux.

Comme ça, en cas de chute mortelle dans un caniveau, mes frangins devront se démerder avec mon problème de fric posthume.

Pourquoi le fric est-il si difficile à obtenir ?

Les organisations mondiales ont des milliards dont ils ne savent quoi faire à part une page de publicité dans les journaux.

Si les crétins de libéraux avaient un petit peu de bon sens, ils se rendraient compte que rendre l’argent cher pour les pauvres nuit au commerce.

J’ai une idée : La subvention pauvre.
Tout citoyen, au nom de la liberté et l’égalité, pourra créer son organisme mondial de sa pomme, et obtenir une somme de plusieurs patates.
En retour, le citoyen s’engage à montrer sa gueule dans tous les médias, pour démontrer le bien fondé de sa démarche de « putain merde je serais à moins 500 Euro le 15 du mois »

Bon, revenons sur terre.
Maintenant il y a les doggy-bag dans les restaurants branchés.

Un chien de race coûte plus cher qu’une tonne de spaghettis.

Je vais éviter les caniveaux.

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