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TAZ - ZONE AUTONOME TEMPORAIRE

par Ernest London

Publie le jeudi 5 juillet 2018 par Ernest London - Open-Publishing
2 commentaires

Considérant que la Révolution ne viendra plus ou qu’elle sera, comme à chaque fois, trop vite rattrapée par la réaction, Hakim Bey propose des soulèvements immédiats permettant d’instaurer ce qu’il nomme des « zones autonomes temporaires » (en abrégé TAZ). Refusant de définir ce concept, il va tout de même l’explorer et l’expliciter puis l’illustrer par des précédents historiques.

« Un choc frontal avec l’État terminal, l’État de l’information méga-entrepreneurial, l’empire du Spectacle et de la Simulation, ne produira absolument rien, si ce n’est quelques martyres futiles. » C’est pourquoi il propose « une insurrection sans engagement direct contre l’État, une opération de guérilla qui libère une zone (de terrain, de temps ou d’imagination) puis se dissout, avant que l’État ne l’écrase, pour se reformer ailleurs dans le temps ou l’espace ».

Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 : https://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2018/07/taz-zone-autonome-temporaire.html#more

TAZ - ZONE AUTONOME TEMPORAIRE
Hakim Bey
Traduit de l’anglais par Christine Tréguier
90 pages – 11 euros
Éditions de L’Éclat – Collection « Premiers secours » – Paris – Mai 1997

Portfolio

Messages

  • C’est une arnaque fabriquée par des cognitivistes au service de l’ordre établi . Le plus crétin des garagistes vous expliquera ce qu’est une soupape de sécurité ... Si vous êtes un pauvre piéton sans lien "garage" vous pouvez observer comment on fait baisser la pression dans une cocote minute...
    NB : cognitivistes au service de l’ordre établi est un pléonasme que j’ai commis volontairement car beaucoup de naïfs ne savent pas que 95 % des cognitivistes sont au service de l’ordre établi.
    On peut quand même envisager " TAZ " comme une tactique parmi d’autres mais ce n’est en aucun cas une stratégie efficace pour changer la société , ni pour obtenir quoi que ce soit !

  • Ca me rappelle la défunte théorie de la GP en fin de vie (Cahiers Prolétariens n°2) dite des "Zones Libérées". Rien de nouveau donc, sinon une resucée sans projet politique précis comme le projet communiste et donc une stratégie pour y parvenir et une acceptation d’un affrontement révolutionnaire avec la bourgeoisie. Car la bourgeoisie et le Capitalisme sont prêts à tout quand il y a danger.
    Ce qui ne risque pas d’arriver avec la tactique préconisée c’est un dire un abandon de la zone quand il y a risque d’affrontement. On abandonne sans construite définitivement car on ne veut pas se poser la question de cet affrontement auquel on ne peut pas échapper si on est conséquent avec le projet que l’on défend.
    Bref, des ploums-ploums en goguette, comme on disait à l’époque et ça ne construit rien de réellement nouveau, tout juste un réformisme radical et individualiste du capitalisme, sans remis en cause profonde et radicale.