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Etat espagnol. Les socialistes gouvernent, la fortune de la Couronne reste intouchable !

par Antoine (Montpellier)

Publie le jeudi 26 juillet 2018 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
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Rajoy n’est plus là, Pedro Sánchez lui a succédé, le régime affairiste, austéritaire et liberticide continue...

La démocratie espagnole de Pedro Sánchez sous le signe guerrier de saint Jacques ...

L’Espagne ne parvient pas à se dépêtrer de l’esprit d’une Transition démocratique qui ne donne plus le change d’une crise de confiance, sans vrai débouché politique encore, dans un régime monarchique gangréné par la corruption et un autoritarisme que l’avènement du gouvernement socialiste n’a pas les moyens (ni la volonté) de circonscrire.

L’Espagne compte depuis peu un gouvernement inattendu, socialiste, après 7 ans de domination, certes déstabilisée, du Parti Populaire à la tête de l’Etat. Il aura fallu que la Justice se décide enfin (lire Espagne. Gouvernement, PP... les corrompus condamnés ...) à mettre les points sur les i judiciaires, de fait politiques, et à incriminer ce que tout le monde savait depuis longtemps, le parti de Mariano Rajoy est corrompu jusqu’à la moelle, pour qu’enfin il laisse la place politique libre.

Donc revoilà le PSOE au gouvernement mais son chef n’a pas de majorité au Congrès des députés hors une convergence hétéroclite qui va de Unidos Podemos aux nationalistes basques et... catalans. Ceux-ci sont en effet devenus soudainement fréquentables, alors que Pedro Sánchez n’avait pas de mots assez durs pour, en coïncidence quasi totale avec le PP, dénoncer leur séparatisme et appeler à la répression la plus sévère... L’imbroglio politique est donc au rendez-vous au lendemain d’une passation de pouvoir qui confirme que le régime ne s’est pas remis de l’ébranlement de la révolte indignée de 2011. Finie l’ère des majorités stables par rotation des deux partis d’’alternance agréés, depuis 1978, par le système mais aussi, tant bien que mal, par le vote des Espagnols. Le PP hier, le PSOE aujourd’hui, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes et se retrouvent ballottés par les aléas de la conjoncture avec, cerise sur le mauvais gâteau, une crise catalane qui n’a pas dit son dernier mot et, en lien plus ou moins direct avec elle, la crise d’image de ce qui avait servi de "cohésionneur" idéologique du système, la monarchie. Cliquer ici

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