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VENEZUELA : A contre-courant de la gérance audio-visuelle capitaliste !

par JO

Publie le mardi 4 septembre 2018 par JO - Open-Publishing
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Source : Bolivar Infos

Venezuela : Les Vénézuéliens rapatriés du Pérou remercient le Gouvernement
Une partie des 89 Vénézuéliens qui sont rentrés au pays dans la matinée du mardi 28 août en provenance du Pérou ont remercié le Président du Venezuela, Nicolás Maduro et le Gouvernement Bolivarien pour avoir facilité leur retour en payant intégralement leur vol.

C’est ce qu’a constaté le chancelier Jorge Arreaza sur son compte personnel sur Twitter. Il a publié une vidéo sur laquelle on voit les témoignages de certains des bénéficiaires du plan Retour dans la Patrie.

« Nous partageons les témoignages des compatriotes qui sont rentrés dans la Patrie. Ils ont subi la xénophobie, la discrimination et l’exploitation dans le travail. Victimes de la campagne régionale et internationale qu’a organisée la migration induite pour attaquer le Venezuela : https://t.co/0Qde0DK72e

Jorge Arreaza M ( HLy jaarreaza) 1° septembre 2018

L’une des personnes qui sont rentrées a commenté qu’elle s’est rendue à l’ambassade du Venezuela au Pérou pour demander de l’aide : « Grace à Dieu, ils nous ont apporté leur soutien. Les fonctionnaires qui travaillent avec le consul sont de très bonnes personnes, tous, ils se sont très bien occupés de nous, » a-t-elle assuré.

« Ils se sont très bien occupés de moi, ils m’ont entendu, la consul m’a entendu et m’a apporté son aide, » a dit un autre des bénéficiaires.

« Je sais que le Président va s’occuper de nous tous, » dit sur la vidéo une jeune mère : « Nous, les Vénézuéliens, ils ne vont pas nous laisser seuls, beaucoup de gens qui viennent sans ressources, » a-t-elle ajouté.

2.Non seulement au Pérou, ils continuent à faire la traite des personnes « ils nous ont dépeint quelque chose et en arrivant ici, c’est autre chose... On travaille 12 heures, c’est de l’esclavage et c’est fini depuis longtemps au Venezuela »... J’ai vendu tout ce que j’avais et ils nous ont renvoyés pour repartir à 0 , peu importe, »pic.twitter.com/GiFmh7Nt6c

Madelein Garcia ( HLy madeleintlSUR) 28 août 2018

Dans la vidéo sont aussi dénoncées les souffrances des compatriotes qui ont décidé de rentrer : « Ils m’ont fermé les portes de tous es côtés parce que je suis Vénézuélien, s’il y a un vol, c’est un Vénézuélien, tout le mal vient d’un Vénézuélien, » déclare l’un de ceux qui a été pris en charge.

Mardi 28 août, 89 Vénézuéliens qui s’étaient rendus au Pérou à la recherche de nouvelles opportunités sont rentrés au Venezuela grâce au plan Retour dans la Patrie qui recevra rapidement d’autres demandes de compatriotes qui souhaitent rentrer au pays. Parmi les premiers bénéficiaires de cette mesure mise en place par le Président Nicolás Maduro, il y avait environ 20 enfants et adolescents.

Venezuela : L’Italie, le Venezuela et la matrice d’opinion
3 Septembre 2018, 14:32pm | Publié par Bolivar Infos

Par Geraldina Colotti

La vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodríguez a dénoncé le fait qu’on est en train de construire une matrice d’opinion contre son pays : celle de la « crise humanitaire. » Un prétexte pour « justifier » l’intervention militaire des Etats-Unis avec l’approbation de la « communauté internationale. » De quel droit ? Du droit de l’arrogance impérialiste avec laquelle ont été démembrés et dévastés des pays entiers. Si le Venezuela doit être envahi parce qu’il est en « crise humanitaire, » a ajouté Rodríguez, nous devrions envahir « tout le monde capitaliste » parce qu’il provoque de vraies catastrophes humanitaires et des millions de réfugiés.

Comment se construit une matrice d’opinion ? Il suffit de regarder l’Italie, où l’un des journaux les plus légitimes pour la bourgeoisie a fait une interview très « obéissante » du fuyard Antonio Ledezma, simplement appelé « ex-maire de Caracas. » Pas un mot sur son passé de shérif sous la IV° République, sur la façon dont il a fini en prison (pour un temps très bref après avoir été sous arrêt domiciliaire à cause d’une maladie et comment il a fui immédiatement vers l’Espagne de ses parrains), sur la violence ou les morts qu’il a causées, que ce soit sous la IV° République ou contre le Gouvernement de Maduro.

Pire. On a permis au fuyard de faire des éloges de l’attaque qui aurait tué le Président vénézuélien avec des drones explosifs et aurait pu faire un massacre qui a été déjouée.

L’image putride qu’on a donnée aux Italiens, c’est celle du « démocrate sincère » légitime pour tuer le « tyran. » Comme si ce n’était pas suffisant, le « journaliste » a aussi permis en question l’authenticité de cette attaque, ressuscitant une autre des thèses préférées des valets de Washington : celle de l’auto-attaque.

Ces perles peuvent être lues ou entendues tous les jours en Italie et en Europe. Pendant ce temps, comme une infection, la droite vénézuélienne a étendu ses ramifications dans les endroits qui comptent et pu profiter de solides complices aussi bien dans son camp que dans celui de l’ancienne gauche qui a préféré s’aplatir en donnant l’accolade au grand capital. L’opposition vénézuélienne la plus extrémiste s’impose dans les médias, les universités, les institutions. Le Gouvernement précédent lui a ouvert toutes les portes et le Gouvernement actuel ne semble pas vouloir les fermer si peu que ce soit.

Par conséquent, à l’approche de la réunion entre le Pape Bergoglio et la Conférence Episcopale Vénézuélienne enragée, on prépare le terrain pour renforcer cette matrice d’opinion.

En Emilie Romagne – qui étant une « région rouge, » avait l’habitude de faire la distinction entre les exploités et les exploiteurs – la présidente du Conseil Régional (du Parti Démocrate, PD) patronne une exposition au siège de cette institution. Pas seulement une exposition-spectacle mais une partie de ce “show Hollywoodien” dont le président de l’Assemblée Nationale Constituante, Diosdado Cabello, a parlé pour définir la propagande de guerre construite autour du « grand exode » des migrants vénézuéliens.

Cette exhibition s’appelle « Venezuela, le droit à la santé. »

Il y a des photos de « jeunes malades qui attendent des médicaments, de femmes désespérées et de la colère de leurs maris. » Et il y a un film dramatique comme accompagnement. Cette exposition durera presque 1 mois : le temps que l’Association Des Ailes pour le Venezuela, Caritas et les « volontaires » du Programme aide Humanitaire pour le Venezuela puissent mener à bien leur propagande et « collecter des médicaments. »

On ne verra certainement pas sur ces photos le corps en flammes du pauvre Figuera, les travailleurs assassinés par les pièges que l’opposition a mis en place, la police et les étudiants assassinés, les bombes et tout le reste. On ne racontera certainement pas que les biens volés, les prix élevés malgré les lois, leurs bénéfices sales sur le dos des gens.

Ce sera un hymne à « l’humanitaire, » demander à Mr. Trump, un défenseur bien connu des « droits de l’homme » intervienne dans leur pays.

En Italie, d’où ils construisent leurs propres proclamations pleines de mensonges pour justifier l’assassinat de Maduro, cette invasion a déjà commencé. Et nous avons vu cette sorte de « volontaires » derrière les “guarimbas”.

Et le pire, c’est qu’ici, les gens avalent ces histoires, même la gauche. Un peu de logique serait suffisante.. si la droite veut le bien du pays, pas seulement celui de leur portefeuille, elle devrait être heureuse qu’il y ait un rétablissement de l’économie. Mais non : parce que la récupération, avant tout, favorise les secteurs populaires alors, ces « manifestants pacifiques » veulent abolir la Constitution pour remettre le pays aux mains des maîtres habituels.

Le vice-président exécutif pour l’Economie, Tareck El Aissami, a dit clairement : « Tous les bénéfices seront investis dans des dépenses sociales. Nous démontrons que nous pouvons faire une politique alternative au capitalisme. »

Un chemin différent de celui qui a obligé la Grèce à se mettre à genoux et qui revient pour faire sombrer l’Argentina. Différent de celui qui prévaut en Colombie où ceux qui s’opposent sont simplement éliminés et où la seule paix à laquelle elle a droit est celle de la tombe. Un chemin différent du jeu sale qui se joue au Brésil où, pour éviter que Lula gagne les élections, on le met en prison.

Un chemin qui, au Venezuela, fait confiance à l’organisation du pouvoir populaire : sans déléguer les résultats aux cours et aux nominations de la « démocratie procédurière » comme au Brésil et comme ça s’est passé pendant le « procès politique » contre Dilma Rousseff.

Le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), le plus important d’Amérique Latine, a réagi à la défaite électorale , de 2015, à la guerre économique, aux défauts internes en se basant sur des idéaux, des principes ; une conscience politique. Cela s’est vu au cours de ce IV° Congrès qui accompagne les mesures économiques lancées par le Gouvernement.

Maintenant, il dépend du JPSUV, la jeunesse de la fête, de faire son propre congrès. L’un des changements les plus importants, c’est l’obligation d’élire pour chaque poste un jeune homme et une jeune femme ayant entre 15 et 30 ans pour être en conformité avec la loi qui établit l’égalité de genre en politique. Après 10 ans de vie du parti et presque 20 de chavisme au Gouvernement, la chose la plus évidente est la participation des jeunes à la vie politique. Sur les 20 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales, 7,5 millions sont des jeunes. Ils votent, ils participent et s’organisent dans le parti. Beaucoup de délégués sont très jeunes, ils n’ont pas encore l’âge de voter. Ce qui aura lieu entre le 10 et le 12 septembre, c’est le troisième congrès de la JPSUV. On attend plus de 2 millions de membres du parti.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Messages

  • Venezuela : Des Vénézuéliens en provenance d’Argentine, de l’Equateur et du Pérou rentrent au pays

    5 Septembre 2018 -

    Publié par Bolivar Infos - NDLR. : Ce qui confirme les honteux mensonges et mutismes des médias aux ordres des gérants du capitalisme !

    Mercredi arrivera au pays un groupe de Vénézuéliens rapatriés de l’Equateur et samedi, un groupe du Pérou rentrera au pays dans le cadre du Plan Retour dans la Patrie. C’est ce qu’a fait savoir le vice-président pour la Communication, la Culture et le Tourisme, Jorge Rodríguez, qui a fait un bilan du Conseil des Ministres numéro 368.

    Rodríguez a aussi révélé que lundi prochain, un avion partira pour l’Argentine pour ramener des Vénézuéliens.

    « Des frères et des sœurs viennent du Pérou où ils ont subi l’exploitation, le travail d’esclave, la xénophobie, les délits de haine. » Il a rappelé que le chef de l’Etat, Nicolás Maduro, a donné l’ordre d’établir un pont aérien avec le pays pour que la semaine prochaine, il y ait de nouveaux vols « pour ramener tous ceux qui veulent venir et les inclure dans ce programme de rétablissement de l’économie. »

    Il a dit que mardi, il y a eu des queues de Vénézuéliens à l’ambassade à Lima pour être rapatriés.

    traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos