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Assez de parlotes à Matignon, tous ensemble et en même temps dans l’action !

par jodez

Publie le mercredi 19 septembre 2018 par jodez - Open-Publishing
2 commentaires

De Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF

Le 29 août 2018, une délégation de la CGT a rencontré le Premier ministre, la ministre du Travail et de la santé sur les questions de l’assurance chômage, de la santé au travail et des indemnités journalières.

Comme nous l’écrivions dans l’info luttes n° 34, c’est bien un simulacre de rencontre à laquelle s’est prêtée la CGT et vont se prêter les autres organisations syndicales.

Tout d’abord, la CGT a dénoncé « le fait que le gouvernement n’a aucune volonté de prendre en compte les aspirations des salariés, qu’à toutes les questions posées par la délégation il n’y a eu aucune réponse du gouvernement et que seul un calendrier de négociation interprofessionnelle est avancé entre octobre et janvier. Peu d’éléments ont été apportés sur les différents sujets abordés ».

Alors, pourquoi aller bavarder dans un bureau feutré de Matignon, plutôt que d’aller sur le terrain pour mobiliser les travailleurs ! Nous avons vu que les grèves et manifestations qui se sont déroulées depuis le début de l’année n’ont pas fait reculer Macron dans sa volonté de casser toutes les protections des travailleurs et en finir avec les conquis sociaux acquis de haute lutte en 1936, 1945, 1968.

Ce que recherche Macron et son gouvernement avec ces réunions au sommet, c’est enfumer les syndicats pour mieux exploiter les travailleurs. Eh bien non ! La seule réponse à donner à ces invitations de soi-disant « dialogue social », c’est participer à ces réunions accompagnés par des milliers de travailleurs et non une simple délégation de trois responsables syndicaux comme vient de le faire la CGT.

Nous, militants révolutionnaires du PRCF, nous savons que ce n’est pas à l’Élysée, ce n’est pas à Matignon, ce n’est pas dans les salons que les travailleurs auront satisfaction ! C’est en effet dans la rue, dans les entreprises, que se trouve le terrain de lutte du monde du travail contre le capital. Depuis des décennies, les organisations syndicales ont négocié et cela a abouti à un recul qui a réduit les droits, les acquis sociaux, la législation du travail encore aujourd’hui en vigueur. Continuer à négocier, c’est accepter d’avance de nouvelles défaites.
Pour gagner et non plus reculer, il est nécessaire de s’attaquer au grand capital en bloquant l’économie du pays par une grande grève nationale puissante et dans la durée. En finir avec les grèves saute-mouton et sans lendemain.

Pour que les choses changent véritablement, il faut sortir de l’Union européenne et de l’euro en organisant un référendum pour un FREXIT progressiste. Il faut également sortir de l’OTAN machine de guerre contre les peuples et revenir à une véritable défense nationale par une armée au service de la nation et non au service des États-Unis d’Amérique. 

Pour sa part le PRCF, comme l’ont fait en leur temps les dirigeants de la CGT, Benoît Frachon et Henri Krazucki qui considéraient que l’Union européenne était une machine à exploiter les travailleurs, appelle à une abstention citoyenne lors des élections européennes de 2019.

Messages

  • La négociation, c’est apporter chacun ses revendications et les discuter pour en sortir un compromis.
    Depuis des années, on discute des propositions du gouvernement sans mettre les nôtres sur la table. C’est à sens unique.
    c’est pour ça qu’on n’arrête pas de reculer et de perdre.
    On nous dira que la mobilisation n’est pas à la hauteur ! Mais qui mobilise ? Qui donne les mots d’ordres ? Qui propose des intersyndicales interprofessionnelles ?
    Qui mobilise un jour ou tous peuvent participer(le samedi ou dimanche par exemple) ?
    Qui plante sa Queshua devant l’Assemblée lors des débats régressifs ?

  • Tous ensemble, ces mots qui retentissent depuis des années sans jamais se concrétiser ! Je crois qu’il est grand temps pour en finir avec le macronisme à mettre au rancart les querelles de Chapelles ! Et que les formations de la Gauche Progressiste pensent enfin au programme commun à présenter aux électeurs ! Parce que sûr, tout ne pourra pâs satisfaire à 100% ces organisations mais il faudra bien composer avec tout ce qui pourra être accepté par les composants de la gauche ! Alors ce que je crois pour la réussite de ce pas en avant il faudra prévoir un garde-fou pour ne plus revenir sur les deux pas en arrière des années passées. Pour ce faire le référendum pourrait être incorporé dans la Constitution avec obligation d’utilisation possible au moins une fois l’an . Il me paraît que ainsi le cadenas serait placé pour une possibilité de rognier sur les avantages sociaux obtenus ! Bon , à méditer sans doute .