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L’Etat policier était donc bien prévu dans l’ambitieux projet du monarque "En marche "

par JO

Publie le mardi 15 janvier 2019 par JO - Open-Publishing
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Le gouvernement français prend des mesures pour imposer un État policier en réponse aux Gilets Jaunes
204 vues 15 janvier 2019 11 commentaires Injustice - Source : Droit de l’Homme Réseau International

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Par Kurt Nimmo

Taguer l’Arc de Triomphe, fracasser le visage de la statue de Marianne, symbole de l’État français, et détruire des propriétés privées le long des Champs-Élysées seront considérés comme des incidents mineurs si les Gilets Jaunes mènent à bien leur projet – une action organisée contre les banques.

Selon l’activiste Tahz San, l’objectif de la dernière manifestation est de « faire prendre peur à l’État (français), en toute légalité, sans violence, mais plus efficacement ».

Selon l’Associated Press, les militants Gilets Jaunes « espèrent que cette action forcera le gouvernement à écouter leurs revendications, notamment leur appel à une démocratie plus directe grâce à la mise en place de referendums populaires permettant aux citoyens de proposer de nouvelles lois ».

Au lieu d’écouter les revendications d’une majorité des Français (les sondages indiquent un soutien d’environ 80% au mouvement), l’État déploie les forces armées et envisage d’adopter une loi draconienne criminalisant les manifestations organisées.

« Mardi, selon la BBC, sur la chaîne de télévision française TF1, le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré que le gouvernement soutiendrait « une nouvelle loi punissant ceux qui ne respectent pas l’obligation de déclarer à l’avance toute manifestation, ceux qui participent à des manifestations non autorisées et ceux qui se rendent à des manifestations en portant une cagoule ou un masque « .

En outre, l’État français interdira aux militants – qualifiés de « fauteurs de troubles identifiés » – de participer à des manifestations. Pour faciliter l’identification et la mise à l’écart de ces militants, le gouvernement interdira également les masques et cagoules.

Selon Bloomberg : « Les manifestants qui auront pris part à des manifestations non déclarées ou qui porteront des masques seront sanctionnés plus sévèrement, et ils seront tenus de payer pour les dégâts causés », a déclaré Philippe à la télévision française TF1. « Plus de 80 000 policiers seront mobilisés dans le pays pour une nouvelle série de manifestations samedi prochain, a-t-il ajouté ».

Le ministre du Budget, Gerald Darmanin, a exhorté l’État à faire preuve d’une extrême sévérité à l’encontre des citoyens français qui refusent d’être tondus [par les impôts] et ignorés.

Pour un ancien ministre français, la seule riposte appropriée de l’État est le meurtre. Luc Ferry a appelé la police à tirer et à tuer les manifestants qui l’attaqueraient.

La violence et le meurtre sont un réflexe naturel de l’État lorsque son autorité est mise en cause et lorsque que d’autres tactiques, comme par exemple la diabolisation des manifestants qualifiés d’extrémistes de droite ou de gauche, ne parviennent pas à mettre fin aux manifestations. (NDLR : je dirai la dernière carte à jouer de la dogmatique capitaliste : la violence physique plus vite expédient que la guerre économique aux travailleurs ! Après sa grande illusion et hypocrite "démocratie", la peur changeant de camp" On peut rappeler JEAN JAURES ; le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! )

Seul un État policier pourra décourager de nouvelles manifestations. Le gouvernement français a beaucoup d’expérience dans ce domaine : il a déclaré l’état d’urgence à plusieurs reprises, notamment en 2015 après une série d’attaques terroristes à Paris. Une première fois, en 1955, la France a instauré l’état d’urgence pendant la guerre d’Algérie. La loi a permis des arrestations à domicile, la mise en place de la censure, des perquisitions, l’instauration du couvre-feu, des restrictions aux rassemblements publics et l’interdiction d’entrer dans certaines zones.

Interdire les manifestations, arrêter les militants, voire les assassiner, ne mettra pas fin au mouvement des Gilets Jaunes.

L’élite française souffre apparemment d’amnésie. Dans les années 1700, le citoyen français moyen dépensait la moitié de son salaire en pain, ce qui conduisit à des émeutes meurtrières et finalement à la chute de la Bastille. La classe dirigeante française et la monarchie durent affronter la guillotine en réponse à leur négligence et à leur comportement de parasites.

Kurt Nimmo est un contributeur fréquent à Global Research.

Lien de l’article en VO :https://www.globalresearch.ca/french-government-moves-impose-police-state-response-gilets-jaunes

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