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Plutonium en rafale mauvaise journée pour le social

par AIPRI et Savoie Antinucléaire

Publie le mercredi 16 janvier 2019 par AIPRI et Savoie Antinucléaire - Open-Publishing

reçu de l’ AIPRI

(Association Internationale pour la Protection contre les Rayons Ionisants. L’AIPRI a pour but la divulgation scientifique dans le domaine de la physique nucléaire et des dangers radiologiques de la contamination interne.)

https://aipri.blogspot.com/2019/01/le-plutonium-de-lespace.html

lundi 14 janvier 2019

Le plutonium de l’espace.

Les Etats-Unis (https://rps.nasa.gov/) s’apprêtent à reprendre (https://rps.nasa.gov/internal_resources/161/) la production industrielle de plutonium 238 (https://www.businessinsider.com/nasa-plutonium-fuel-automation-oak-ridge-energy-department-2019-1?IR=T)
pour subvenir aux « besoins de l’exploration spatiale ». Les bombes sales volantes reviendront ainsi abondantes à l’ordre du jour. La technocratie, imbue d’omnipotence et d’infaillibilité, se moque bien des risques colossaux que de tels engins comportent pour l’humanité. Une dispersion accidentelle concentrée de plutonium pulvérisé serait en effet catastrophique pour des vastes portions de territoires et pour une santé physiologique et génétique déjà passablement radiologiquement malmenée. 

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Un générateur thermo-électrique atomique (RTG) de 400 W contient 400 Watt/0,575 Watt par gr = 696 gr de Plutonium 238 délivrant 443,02 TBq (4,43E14 Bq soit 1,20E4 Ci). Une retombée parfaite d’une telle masse de 11,97 KCi à raison de 0,1 Ci/km2 serait susceptible de réduire à zone interdite un carré de 346 km de côté ou un cercle de 195,2 km de rayon. Compte tenu de ses facteurs de dose internes, cette masse détient un potentiel de 48,73 milliards de Sievert par inhalation et de 101,89 millions de Sievert par ingestion.

Craindre comme les Gaulois d’antan que le ciel ne nous tombe sur la tête n’a hélas rien d’anachronique.

Pu238 (Plutonium) ; n° at : 94 ; Période : 87,3 a ; λ : 2,516E-10 ; 17,21 Ci/gr ; 0,0581 gr/Ci ; α ; MeV α : 5,592 ; Range : 50 μ ; MeV gamma : 0,04347 ; 19,84 gr/cm3 ; Bp : 640 °C ; mp : 3228 °C ; 0,575 Joule-Watt/gr ; 1,74 gr/Watt ; 9,029E-13 Watt/Bq. 5,635 MeV * 6,366E11 Bq/gr = 3,588E12 MeV/gr * 1,602E-13 Joule/MeV = 0,57482 Joule-Watt/gr ; 0,6 KJ/kg ; 1 Watt/0,57482 Watt par gr = 1,7397 gr/Watt.

Publié par La terra non ha uscite di emergenza.

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reçu de
https://savoie-antinucleaire.fr/2019/01/16/la-france-lance-une-nouvelle-version-tres-connectee-du-rafale/

LA FRANCE LANCE UNE NOUVELLE VERSION TRÈS CONNECTÉE DU RAFALE

Pour moderniser une nouvelle fois le Rafale, le ministère des Armées signe un chèque de 1,9 milliard d’euros. Avec le nouveau standard F4, le Rafale entrera plus encore dans l’ère de la data.
Après les standards F1 (spécifique aux premiers avions de la Marine), F2 (capacités air-sol et air-air), F3 et F3R (polyvalence élargie), dont la qualification a été prononcée début novembre, voici le standard F4 qui fait entrer le programme Rafale plus encore dans l’ère de la data. Une version qui vise l’amélioration de la connectivité de l’appareil et des modes de travail en réseau associés, aussi bien dans un contexte national qu’interallié. « Ce standard F4 est un saut technologique, un saut industriel, un saut stratégique », a fait valoir la ministre des Armées, Florence Parly.

« Ce standard F4, c’est une opportunité formidable pour notre aviation de chasse, a estimé Florence Parly. C’est un standard d’une qualité jamais encore égalée. C’est une garantie pour notre souveraineté. C’est une chance pour nos capacités« .
Le standard F4 sera mis en service en deux étapes, successivement en 2023 en 2025, afin de bénéficier des technologies et innovations dès qu’elles sont disponibles. La validation du standard F4 est prévue pour 2024, avec certaines fonctions disponibles dès 2022, a précisé Dassault Aviation dans un communiqué.

Un chèque de 1,9 milliard d’euros

Pour moderniser une nouvelle fois l’avion de combat de l’armée de l’air et de la Marine française, le ministère des Armées a signé un chèque de 1,9 milliard d’euros à Dassault Aviation. La notification de ce contrat était attendue fin 2018. La France en avait déjà signé un précédent en janvier 2014 d’environ 1 milliard d’euros. Ces nouveaux crédits profiteront bien évidemment aux quatre grands industriels du programme : Dassault Aviation, l’électronicien Thalès, l’équipementier et motoriste Safran et le missilier MBDA.

Mais ils profiteront également à l’ensemble de la filière de l’aviation de combat, soit 500 entreprises françaises associées au programme Rafale. Au total, ce sont 2.500 à 5.000 emplois directs et indirects qui vivront grâce au standard F4 du Rafale. « C’est un investissement nécessaire pour assurer la compétitivité du Rafale à l’exportation au cours des prochaines décennies et pérenniser l’ensemble de la filière de l’aviation de chasse », a expliqué la ministre des Armées.

Plus de connectivité pour le Rafale

Ce nouveau standard repose sur quatre piliers. La connectivité, d’abord. Le Rafale standard F4 entrera plus encore dans l’ère de la data. Cette nouvelle version pourra recevoir plus de données, notamment grâce aux communications satellitaires et à la radio logicielle. À ce titre, le Rafale F4 constituera une première étape pour le combat collaboratif connecté multi-plateformes et donc vers le système de combat aérien du futur (SCAF), programme lancé en franco-allemand (Dassault Aviation et Airbus). En tant qu’architecte industriel, Dassault Aviation aura la responsabilité de mettre en œuvre des solutions de connectivité innovantes pour le Rafale afin d’optimiser son efficacité dans le combat en réseau (nouvelles liaisons satellite et intra-patrouille, serveur de communication, radio logicielle).

L’engagement, ensuite. Le Rafale verra aussi ses capacités d’action renforcées en étant mieux armé. Ainsi, il pourra porter les nouveaux missiles A2SM de 1.000 kilos. Il sera prêt pour emporter les missiles SCALP rénovés et les MICA de nouvelle génération. Il sera également doté de la nacelle de désignation laser Talios (pods), qui seront livrés avant 2023. Ce nouveau standard prévoit également la prise en compte des futures évolutions du missile nucléaire ASMP-A. En outre, la détection des menaces seront également améliorées, notamment le radar à balayage électronique RBE2. Tout comme l’optronique secteur frontal (OSF), le système de guerre électronique Spectra (Système de protection et d’évitement des conduites de tir) montera aussi en puissance. Par ses capacités de brouillage, Spectra permettra de conserver une longueur d’avance sur les adversaires.

Enfin, la disponibilité, un thème cher à Florence Parly, sera le dernier pilier du standard F4. « Cette disponibilité est objectivement très bonne aujourd’hui, a reconnu Florence Parly. Je mentirais en affirmant le contraire ». Mais elle peut être encore améliorée, a-t-elle assuré, et c’est ce que permettra le moteur M88 qui verra son calculateur modernisé et grâce à un système de pronostic et d’aide au diagnostic de pannes (maintenance préventive).

Une nouvelle commande en 2023

Florence Parly l’a promis. La France va commander 30 Rafale en 2023. Ils devront être livrés d’ici à 2030. « D’ici à fin 2024, 28 Rafale supplémentaires seront livrés et nous en commanderons 30 nouveaux en 2023 », a-t-elle confirmé. En outre, les forces aériennes bénéficieront de la reprise des livraisons des Rafale, dont 28 exemplaires seront livrés de 2022 à 2024. « Pour les livraisons à venir, elles reprendront intensément en 2022, 23 et 24 et nombre des avions de cette tranche bénéficieront d’améliorations du standard F4 », a précisé la ministre. Tout comme Jean-Yves Le Drian, son prédécesseur, la ministre a prévu une interruption de livraisons après 2024. Ce qui veut dire que la France fait à nouveau le pari de l’exportation du Rafale.

« Ce nouveau standard garantit également que le Rafale restera une référence crédible à l’export », a souligné le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Pour la ministre, cette nouvelle version de l’avion de combat français « sera comme autant d’arguments supplémentaires pour emporter des marchés ». Plusieurs prospects très sérieux intéressent Dassault Aviation, à commencer par une commande supplémentaire en Inde et en Égypte. À plus long terme, le Rafale postule sérieusement en Suisse, en Malaisie et aux Émirats Arabes Unis, voire en Finlande (peu probable). « Le marché français est trop étroit pour les ailes du Rafale, il faut donc se donner tous les atouts pour les porter hors de nos frontières », a-t-elle annoncé.

Une flotte de 143 Rafale en France

Entré en service en 2004 dans la Marine nationale et en 2006 dans l’armée de l’Air française pour remplacer peu à peu les sept types d’avions de combat de générations précédentes, le Rafale a fait ses preuves en opérations extérieures sur différents théâtres : Afghanistan, Libye, Mali, Irak et Syrie. Sur les 180 Rafale commandés par la France à ce jour, 152 ont été livrés. La flotte Rafale France totalise actuellement près de 270.000 heures de vol, dont près de 40.000 en opérations. À l’horizon 2030, l’armée française devrait être dotée de 225 Rafale (185 Air, 40 Marine). Selon la loi de programmation militaire, le parc Rafale s’élevait début 2019 à 143 appareils, dont 41 dans la Marine. Fin 2025, l’armée disposera de 171 Rafale (dont 42 Marine).

Enfin, le Rafale a déjà été commandé par l’Égypte (24 exemplaires), le Qatar (36 : 24 + 12) et l’Inde (36) pour un total de 96 exemplaires. Au 31 décembre 2018, le carnet de commandes incluait 101 Rafale (73 export et 28 France).
Par Michel Cabirol le 14/01/2019

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-lance-une-nouvelle-version-tres-connectee-du-Rafale-803742.html

NDLR : avec un prix unitaire proche de 100 millions d’Euros, 225×100 millions=22,5 milliards ! Le militaire ou le social, il faut choisir !

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