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Morale, crypto fascisme et bourrage de crâne sôtério-planétiste.

par Marc ARAKIOUZO

Publie le mardi 7 mai 2019 par Marc ARAKIOUZO - Open-Publishing
3 commentaires

Si vous n’avez pas lu cette prose, l’ "Appel face à la fin du monde" d’ Aurélien BARRAU, n’hésitez pas à corriger cette négligence. Mais lisez ce texte sérieusement et soulignez, pour vous en souvenir, toutes les phrases infâmes, toutes celles qui appellent à l’érection d’un état corporatiste, paternaliste, autoritaire et néo puritain. Demandez vous ensuite pourquoi cette paraphrase improbable de l’Apocalypse de Saint Jean l’évangéliste n’a reçu aucun crachat, n’a pas été enduite de goudron et de plumes ni même insultée. Tout se passe comme si la propagande fasciste devenait acceptable lorsqu’elle se drape dans les nobles oripeaux de l’idéologie sôtério-planétiste.

Pour les camarades distraits qui oublient d’être anti fascistes face aux chemises vertes je rappelle quelques faits :

Dans chaque pays, dont le nôtre, 70 des pollutions sont produites par les 20 % les plus riches.

Les niaiseries douces et, hélas, renouvelables-durables, ne sont pas la solution. Les bagnoles électriques sont chères, laides, dysfonctionnelles et moins écologiques que les De Soto fireflight 1955 qui roulent à Cuba après 8 restaurations ou que les Land Cruiser diesel 1980 qui ont roulé 800 000 km.

Un seul navire porte-containers pollue comme 55 millions de bagnoles (y compris ma Lancer 1998 qui scandalise madame Hidalgo).

Les petits bourgeois qui n’ont pas de bagnole mais partent en avion au Brésil ou en Thaïlande 1 X par an polluent plus que le prolo qui fait 20 000 km par an avec son Berlingot ou sa Scénic. Les villas chauffées au bois polluent plus que les bagnoles.

La bio diversité des pâturages est 500 X supérieure à celles des labourages (150 X dans le cas de la permaculture sur grande surface). Il est donc criminel de remettre en cause les pâturages. Les fumiers et les guanos seront le principal moyen pour restaurer la bio diversité et revitaliser les sols détruits par la FNSEA.

En France, les forêts occupaient 110 000 km2 en 1912 170 000 km2 en 2012.

Si tu jettes un mégot dans ton jardin il sera très vite mangé par un grillon, donc la nature ne mettra pas 15 ans à le bio dégrader.

Etc...etc...etc...etc.

CONCLUSION : Nous devons redevenir communistes. L’éco-socialisme est une faute stratégique !

Messages

  • Se préoccuper de la biosphère c’est être fasciste maintenant ? On va décerner un brevet de progressisme à Bolsonaro parce qu’il veut massacrer la forêt amazonienne ?

    • Pedro ! Il y a une différence entre se préoccuper de la biosphère et utiliser ces problèmes pour proposer une dérive autoritaire contre toute la population. Je suis outré, scandalisé, dégoûté et même un peu énervé par la non riposte des nôtres face aux imprécations fascisantes de BARRAU !

      Bolsonaro est bien sûr un taré dangereux, mais les "solutions" proposées par les européens et même par HULOT, ne valent guère mieux, elles sont minables et compatibles avec le capitalisme, voire perverses et rentables pour de nouveaux secteurs du capitalisme comme les industries VEGANES ou les casseroles électriques...etc.

      NB : Cette année le forum de Davos a décidé - proposé de soutenir les mouvements de libération des animaux, de combattre la viande ...etc. Comprendre pourquoi et ne pas tomber dans ce piège ne serait pas superflu !

  • Ce sont toujours les mêmes que l’on culpabilise et qui paient dans ses campagnes écolo-faciles : les prolétaires et les pauvres en général. Aucun gouvernement ou politiques n’a le courage de s’attaquer aux vraies responsables de cette détresse écologique qui nous bouffent : la bourgeoisie et les patrons. Ce sont eux qui nous imposent ce modèle et nous contraignent à le consommer. Il n’y a pas d’autres alternatives offertes et même la démarche individuelle (individualiste) prônée par les écolos-bobos-urbains-diplômés a ses limites. Ou nous changeons tout par la révolution ou bien on crèvera tous (les bobos et les patrons peut être plus lentement car ils auront les mayens de se protéger un peu plus longtemps). Halte à cette morale culpabilisante orchestrée par la bourgeoisie et les patrons pour se dédouaner de ses fautes et responsabilités.
    Aux bobos : allez tenir votre discours culpabilisant sur les ronds-points face à face avec les Gilets Jaunes.
    PS : je ne pense pas que l’auteur de ce billet appelle à soutenir Bolsonaro, le problème soulevé est ailleurs.