En campagne depuis 3 mois

Et ça décolle toujours pas.

3 mois que Jupiter nous gave de sa prose laborieuse sur toutes les chaînes en continu des heures durant à la faveur du grand blabla, nous saoûle de ses coûteuses commémorations (mais il n’y a pas d’argent magique), qu’il intervient à tort et à travers, tantôt en conf de presse, tantôt annonçant l’accouchement d’une souris à grands renforts de roulements de tambour, bref que le maître des horloges court en vain après l’actualité et se rue sur le 1er micro qui se présente (au risque de venir augmenter notre florilège de ses âneries).

Affaire benalla, gilets jaunes, le dieu venu de l’Olympe, le surhomme, le génie toujours un métro de retard, toujours un manque d’anticipation (gouverner c’est prévoir), de lucidité de clairvoyance. Serait-il stupide ?

Alors devant la magnifique campagne de la technocrate adepte des boulettes communicationnelles, il reprend la main pour les européennes, la gestion du pays peut bien attendre. Dernier coup de com se rendre avec le fils Weil devant la tombe de sa mère, énorme clin d’oeil aux barragistes peste brune, technique dite de la visite à Oradour sur Glane et mémorial de la shoa de la campagne présidentielle. Toujours les mêmes vieilles tambouilles.

Et pourtant quand ça veut pas décoller ça décolle pas. Celui qui espérait surfer sur ses résultats à la présidentielle n’a pas prévu que son exercice calamiteux du pouvoir en tirerait quelques-uns de leur facination béate (le roi est nu). Non remporter, avec un luxe de moyens une élection ne vaut pas compétence ou efficacité la preuve.

Résultat, un ramassis national amplement dédiabolisé, au détriment des partis de la vraie gauche, crédité par les sondageux d’une mince victoire.