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Mister President

par L’iena rabbioso

Publie le mercredi 18 décembre 2019 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
1 commentaire

Monsieur le Directeur Général de French Start-Up.

J’ai le regret de vous informer que vos conseillés en communications sont de tristes cornichons.

Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais les gens font la queue dans les supermarchés pour leurs courses de noël.

C’est plus significatif qu’un sondage d’opinion, car un bon nombre de citoyens en France ont abandonné l’affaire, et ont constaté que leur opinion, si elle n’est pas conforme aux directives du FMI, et bien c’est exactement comme de faire pipi dans un violon.

Mon objectif n’est pas de vous fâcher, votre Altesse, mais en fait un si grand nombre de gens sont, vulgairement parlé, si grave dans la merde, que finalement, la réforme des retraites, ils sont même pas concernés.

Vous savez, ce truc, si souvent utilisé par la Droite, la France Silencieuse.
Vous feriez mieux de pas leurs donner la parole.

Le luxe de la grève que peuvent encore se permettre quelques prolétaires d’état, et bien ils aimeraient bien en être, et bien plus que de rêver d’être un millionnaire, car vous ne le savez pas, mais les gens simples ont des rêves très terre à terre.

Une langouste surgelée Carrefour pour noël.
Dans le bac surgelé, ça craint pas, ça peut même attendre le 31 décembre à minuit.

En ce qui concerne les ressources humaines, je vous invite (attention, c’est juste pour dire, après vous décidez), évitez les gens du genre qui envoie un smiley avec un selfie de vous.

Tout n’est pas désespéré, Président, après tout votre retraite à vous est garantie.

Si Trump n’est pas destitué, si BoJo réussi à faire du royaume uni un Hong-Kong occidental, et si l’Algérie reste sous les ordres des généraux, alors un avenir radieux s’offre à vous.

Je vous rappelle que De Gaulle avait fait un référendum pour dire : je reste ou je me casse.

Il s’est cassé.

Je dis ça, je dis rien.

Messages

  • Je poste ici un courrier amical pour compléter le sujet au delà de l’humour bien vu de L’Iena Rabbioso.

    Je réagis principalement au phrasé faussé employé par l’auteur qui voudrait que seul un "prolétariat d’Etat" serait présent dans les cortèges contre le projet de réforme du fond de pension "Black Rock ", porté par les petits soldats corrompus du parti LREM. 

    Même si j’ai bien compris l’intention cachée de l’Iena Rabbioso qui annonce que le " peuple - crevard " est encore plus en révolte que les simples manifestants présents par centaines de milliers dans les manifestations françaises, il est faux de colporter ce que nos adversaires ont tenté de faire au premier jour du soulèvement populaire. Pourquoi avancer une fausse information tandis que les faits sont têtus et que la réalité n’a jamais cadré avec la propagande éculée de nos ennemis politiques ?

    La vérité présente est clairement exprimée depuis quinze jours : c’est tout le peuple français tout secteur confondu - public & privé - qui est en révolte dans les rues de la Métropole et dans les territoires d’Outre-mer. Un peuple de femmes et d’hommes, toutes générations confondues, qui grossit imperturbablement le grand fleuve pré-révolutionnaire, en cette fin d’année 2019.

    Oui, au contraire de ce qui est surligné par l’Iena Rabbioso, c’est un peuple à l’offensive qui parle et s’assemble au delà des seuls ronds-points. Un peuple bien conscient de lui-même et de sa volonté de puissance, n’écoutant que de loin le bourrage de crâne radiophonique des fêtes de fin d’année où de médiocres journalistes tentent de noyer le poisson populaire dans l’acide de la consommation bêtifiante et l’ignominie politique d’un gouvernement mortifère.

    Lorsque " la fin du mois " rencontre "la fin du monde" et prend à la gorge tout un peuple , personne ne pense sérieusement à faire une trêve des confiseurs avant la lettre , ni pour arrêter la course du temps, ni pour arrêter le cours vivant de la Grève Générale.

    Question langouste ou question homard, j’imagine que cela chagrine plus François De Rugis, le Gauleiter Lallement ou l’éborgneur Castaner, possiblement effrayés de ne pas trouver de produits frais et de première qualité pour le réveillon de Noël.

    Mais qui se soucie encore des spectres de la Macronie finissante, ces adorateurs de Charles X et d’ Auguste Thiers ?