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Procès d’une des brutes de Macron !

par JO

Publie le jeudi 19 décembre 2019 par JO - Open-Publishing
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Procès du policier lanceur de pavé : « cela évite d’avoir à juger des faits beaucoup plus graves »

Souce :© Sputnik-France. NDLR : Extrait partiel de la parution sur le Site . Merci à Sputnik pour cet article que n’intéresse pas les médias audios-visuels aux ordres du pouvoir et des milliardaires !
Par Jean-Baptiste Mendès

Deux policiers étaient jugés ce 19 décembre à Paris pour « violences volontaires » à l’encontre des Gilets jaunes. Le CRS lanceur de pavé a écopé de deux mois de prison avec sursis tandis que le procès du second policier, jugé pour avoir giflé un manifestant, débutait à peine. Décryptage avec le policier Noam Anouar, membre du syndicat Vigi

Un lancer de pavé et deux gifles à un Gilet jaune. Pour ces faits, les deux premiers procès des « violences policières » avaient lieu ce 19 décembre au tribunal de grande instance de Paris. Le CRS âgé de 44 ans, qui avait lancé le pavé lors du défilé du mai 2019, a écopé de deux mois de prison avec sursis. Le procureur avait requis trois mois de prison avec sursis. Pour le second policier jugé dans la même salle, accusé d’avoir giflé à deux reprises un manifestant, lors du même défilé du 1er mai, le procès commençait tout juste. Les deux membres des forces de l’ordre comparaissaient tous deux pour le chef d’accusation de « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ».

​Alors que des faits de violences bien plus graves ont été commis par les forces de l’ordre depuis plus d’un an de manifestations des Gilets jaunes, seules ces violences pouvant être qualifiées de « symbolique » ont été retenues par le Parquet. Relevons notamment la mort de Zineb Redouane, 80 ans, qui a reçu un projectile en plein visage alors qu’elle assistait de sa fenêtre une manifestation de Gilets jaunes à Marseilles, le 1er décembre 2018 ou l’éborgnement de 24 personnes, dont celui de Manu le 16 novembre. Selon des chiffres datant du 7 novembre, 212 enquêtes ont été confiées à l’IGPN (Inspection générale de la Police nationale). Parmi elles, 54 procédures ont été classées sans suite et 18 autres ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire.

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