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Journal de confiné (8).

par L’iena rabbioso

Publie le jeudi 9 avril 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Oui tu vas te perdre

Interdiction de nuit.

Le couvre-feux, on connaissait ça avec les livres d’histoire qui expliquaient qu’en éteignant les lumières, cela rendait plus difficile les bombardements allemands sur Londres.

Et puis une personne de très petite taille l’a utilisé lors des émeutes banlieusardes de 2005.

Impossible de lui pardonner car il savait ce qu’il faisait.

Les gens de droite sont une espèce curieuse, qui semble n’avoir dans sa vie aucune autre perspective que de profiter de ce que la majorité de la population ne pourra pas se permettre.

Contre ceux qui les critiquent, ils n’ont qu’une réplique : Jalousie.

Mais il y a une grande barrière entre nous : Nous fantasmons la manière dont vous vivez, et vous fantasmez sur nous en nous appelant peuple.

Personnellement, posséder plusieurs voitures de luxe ou un yacht, ou une maison qui ressemble à un château, cela ne me fait pas rêver.

D’ailleurs, dans un château de 40 pièces, cela doit être chiant de passer l’aspirateur.

Moi mon rêve, c’est une petite maison située à quelques mètres de la mer.
Me réveiller et commencer ma journée par quelques pas dans l’eau salée.

La nuit, c’est pareil.

C’est, après une journée abrutissante de travail, se mêler à une foule d’anonymes, se libérer enfin de notre solitude, en la mélangeant à celle de tous les autres.

Nous priver de nuit, c’est une décision idiote.
Car alors jamais elle n’aura été si désirable.

Et pourquoi je publie cet article le 8 ?
En français, 8=Huit, Soit Nuit sans H.
En anglais, 8=height, soit night sans E.

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwidyMGc6tvoAhVIz4UKHbZrDuAQFjACegQIAhAB&url=https%3A%2F%2Fwww.projet22.com%2Faux-frontieres-de-la-science%2Fcoincidence-85%2Farticle%2Fmystere-autour-du-huit-8-et-du-mot.html&usg=AOvVaw2FG7RjWBqeojLzYxWeQ2VF

Est-ce que vous avez fait le même rêve que moi ?
Un loup qui hurlent au abords d’un précipice.

La nuit est notre dernière chance pour se sentir libre.

Libre de déambuler dans les rues vides alors que le ciel est rempli d’étoiles.

Libre de regarder la Lune, cette petite vénus qui se cache derrière le soleil toute la journée.

Libre enfin de ne plus entendre la voix fatigante des experts de tous poils, auxquels on n’a pas appris la règle selon laquelle il fallait tourner 7 fois sa langue avant de parler.

Une dernière chose : Le confinement et le couvre-feux montrent que le virus ne dors jamais.

Et donc ne rêve jamais.

C’est une piste pour le détruire.

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