Des terres brûlées et du blé qui vient... C’est l’heure de l’mettre !

Les annonces macabres du DRH seraient glaçantes si elles n’étaient attiédies par le sirop médiocre d’un script de série B servi par le talent douteux d’un comédien de seconde zone. Il manquait les violons, ceux qui habillent les dialogues indigents des telenovelas les plus sentimentalistes du marché.

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Les eaux froides de ses calculs égoïstes sinuent dessous un autre trompe-l’œil : le manteau de l’expertise de cour, laquelle nous dit que c’est la Science qui décide in fine, alors que tout laisse entendre que le Comité Scientifique est bien piloté par le Sieur Roux de Bézieux, professeur de glisse à l’Ecole Supérieure du taux de profit.

La froideur de la lame qui vient, baptisée bientôt du nom de « Redressement National », se glisse aussi aisément dans le fourreau de la République biaisée par sa négation de fait. Les grandes valeurs viennent réchauffer les vieux plats refroidis dans lesquels la bourgeoisie se goinfre en temps de mort.

Mais le printemps est là. Le mois de mai nous attend. Les jours heureux ne sont pas une propriété privée. Nous les prendrons sur le temps confisqué. C’est l’heure de l’mettre !

L’heure de l’mettre