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La non réduction à son hétérosexualité
par Christian Delarue
Publie le dimanche 23 août 2020 par Christian Delarue - Open-Publishing5 commentaires
La non réduction à son hétérosexualité
A propos de Indymedia Nantes | [Sarthe] Mini fest féministe non mixte, prol et rural ! (12 & 13 sept)
https://nantes.indymedia.org/events/50773
Cette initiative a fait l’objet d’une critique lamentable venue du secteur de l’extrême-droite bretonne.
Cette initiative organise un séparatisme en excluant les hommes, du moins les hommes dits « cisgenre ». Il n’y a pas de quoi s’offusquer !
Quoique « mec cisgenre » - soit un homme qui s’identifie au genre masculin attribué à la naissance comme d’ailleurs une très très large majorité d’hommes sur la planète - et qui se reconnait en outre - second défaut - occasionnellement hétérosexuel je considère disposer du droit à ne pas être ordinairement réduit mon hétérosexualité, c’est à dire à mon « orientation » ou à mes attirances sexuelles envers l’autre sexe le sexe féminin, à partir du moment ou je fais silence sur le sujet à l’égard des femmes que je croise et les considère comme des personnes, des êtres humains tout aussi dignes que les hommes, car je défends aussi et surtout le « double regard » (1), d’ou d’ailleurs l’ajout de « occasionnellement ».
Entendons-nous bien : Je ne nie nullement - ne soyons pas hypocrite - être attiré par des signes de féminité mais ce n’est pas cela qui importe. La séduction physique existe mais n’est pas l’essence de l’hétérosexualité humaine. Disant cela, je signifie que cette possible attirance (hétéro)sexuelle est mon affaire (ma maîtrise de moi-même en tant qu’homme hétérosexuel non prédateur) dans la mesure ou je fais silence sur les attirances (ou le contraire d’ailleurs : les répulsions possibles) et que je garde « les mains dans les poches », ce qui n’est pas le cas des hommes prédateurs qui outre le regard porté, insultent et agressent physiquement. Des hommes qui ne me ressemblent pas par ce défaut de respect humain fondamental dans des sociétés largement binaires, organisées sur la binarité de genre, une infime minorité de personnes se disent non binaire et c’est respectable tout comme d’ailleurs les personnes qui se disent sexuel.les.
Le double regard sait voir aussi, au-dela de la particularité visible, l’humanité de l’autre ; au-delà donc de son apparence qu’elle soit jugée positive ou non. Ici il n’y a donc ni sexyphobie, ni « mochophobie » (grossophobie ou maigrophobie ou autre forme).
De plus l’anti-spécisme comme compréhension du monde vivant et le véganisme comme éthique pratique de vie est aussi une conception non discriminante de la vie hautement souhaitable.
Christian Delarue
1) Double regard : plusieurs textes sur ce site.
Eléments d’une réflexion sur le « Double regard » : voir les différences et voir la similitude, donc la même dignité. Christian Delarue - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/Elements-d-une-reflexion-sur-le-Double-regard-voir-les-differences-et-voir-la
Messages
1. La non réduction à son hétérosexualité, 23 août 2020, 14:13, par Christian DELARUE
De la "meute de chienne" (post plus bas) on peut lire cette LISTE de phobies proscrites dans ce camp :
"Aucun propos ou comportement raciste, classiste, islamophobe, putophobe, transphobe, agiste, validiste, psychophobe, spéciste, grossophobe, homophobe ne sera toléré. Le sexisme anti-homme comme le racisme anti blanc-he-s n’existent pas." ---
Les deux exclusives finales sont bien pratiques pour organiser un séparatisme de femmes non blanches entre elles ! Les bourgeoises noires peuvent y venir comme les femmes d’affaires musulmanes pour débattre avec les smicardes lesbiennes mais pas les "mecs cisgenre" des 99% d’en-bas, ouverts et progressistes ! C’est ainsi ! Chacun pose ses limites pour faire micro-société !
Notez que la sexyphobie y est absente et que la "mochophobie" est probablement rabattue sous grossophobie mais il y a aussi maigrophobie en jugement stigmatisant contre les personnes trop maigres (manque de formes)
https://www.facebook.com/groups/tucrd/?post_id=2557327054578391&comment_id=2557884177856012¬if_id=1598126483533368¬if_t=group_comment&ref=notif
2. La non réduction à son hétérosexualité, 23 août 2020, 18:08, par Pedro
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=885
Depuis que le PIR sévit, tout est prétexte à diviser les travailleurs. Il y avait les racialistes, aujourd’hui les sexuelistes, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
1. La non réduction à son hétérosexualité, 23 août 2020, 20:29, par Christian DELARUE
sexuelistes ? ?
2. La non réduction à son hétérosexualité, 24 août 2020, 09:25, par Pedro
Il y avait déjà les racialistes (PIR notamment), il y a maintenant les sexuelistes en attendant un autre moyen de diviser les travailleurs, ce qui ne saurait tarder.
3. La non réduction à son hétérosexualité, 24 août 2020, 09:31, par Pedro
Les racialistes divisent les travailleurs sur leur "race" (les prolétaires n’en ont pas plus que de patrie), les sexuelistes vont dresser les travailleurs les uns contre les autres suivant des "clivages" sexuels. Je vous laisse deviner qui va en profiter.