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Grand écart et courbe en K : Pour un GOUVERNEMENT POUR LE PEUPLE-CLASSE

par Christian Delarue

Publie le dimanche 6 décembre 2020 par Christian Delarue - Open-Publishing
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Grand écart et courbe en K : Pour un GOUVERNEMENT POUR LE PEUPLE-CLASSE, pour une politique en faveur des 99% (d’en-bas) et contre les ELITES VORACES ET PREDATRICES en Europe, vive l’union de chaque peuple-classe pour une autre nation, une autre Europe, un autre monde.

Besoin de mobilisations par les syndicats et d’interventions des gauches pour la JUSTICE : justice sociale, territoriale, fiscale, climatique.

 Le Grand écart et la courbe en K

Evoquons ici aujourd’hui, sous cette revendication générale, le "Grand Ecart" et du coup un possible nouveau socialisme à proposer à chaque peuple-classe sur fond de capitalisme hautement prédateur. Alors que les modestes - celles et ceux vivant avec moins du salaire médian (1700 euros) - connaissent régulièrement les fins de mois difficiles (insolvabilité face aux marchés des biens et services), les pauvres eux crèvent littéralement en cette triste année 2020. Par contre les riches eux deviennent plus riches, à un niveau d’une rare indécence . C’est ce "Grand écart" qui renforce l’injustice et la rend insupportable.

Et c’est toute l’ignominie du capitalisme de la "courbe en K" - avec une bifurcation soit une courbe qui monte pour les riches plus riches et une qui descend pour l’appauvrissement des classes populaires - qui doit cesser.

Pendant plusieurs décennies, dites de "thatchérisation du monde", les régimes politiques en place se sont durcis de plus en plus en Europe, tant au plan des libertés d’expression collective qu’au plan de l’appauvrissement des classes modestes et ils ont "érigé une pyramide de privilèges profitant à un cercle restreint" d’en-haut (Slate) : le 1% et surtout certains dans le CAC 40 , le 5% ensuite et moindrement avec des mouvement internes le 10% d’en-haut .

Chaque peuple-classe de l’Union se doit de trouver le chemin d’une double reconquête : un Etat de droit en lien avec un Etat social, avec plus de libertés pour le peuple-classe et moins de liberté d’entreprendre pour le profit pour les grandes entreprises (FMN ou STN) et la finance et moins de possibilité de fraude pour le 1%.

Penser et accomplir au plus vite une redistribution vers en-bas à partir des droits et des services publics est essentiel ! Ne pas attendre 2022 car des gens vont mourir. Refus du darwinisme social mieux nommé Spencérisme. Plus de services publics et de sécurité sociale pour les droits.

Christian Delarue

La thatchérisation du monde et l’extrême-droite économique : un trajet vers la ploutocratisation du monde.
http://amitie-entre-les-peuples.org/La-thatcherisation-du-monde-et-l-extreme-droite-economique

Crise modèle K, ou courbe du désastre avec bifurcation en K
http://amitie-entre-les-peuples.org/Crise-modele-K-ou-courbe-du-desastre-avec-bifurcation-en-K
cf : En 2020, dans de nombreux pays, avec des variations, "le scénario qui revient le plus souvent aujourd’hui, c’est celui d’une reprise qui ne serait pas la même pour tout le monde, une courbe en K, une barre vers le haut, et l’autre vers le bas".

peuple-classe et peuple social

Distinction :
 Le peuple-nation = communauté à 100% (si résidents inclus)
 Le peuple-classe = les 99% d’en-bas
 Le peuple social = les 90% d’en-bas en posant les 10% d’en-haut non comme des riches à l’égale des classes sociales dominantes du 1%, mais comme un groupe de personnes aisées disposant d’un patrimoine immobilier en plus de revenus mensuels aisées (Picketty). Mais on a pu dire il y a peu que les 5% d’en-haut avait pu s’enrichir, plus que le dernier décile. A suivre pour mieux préciser...

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Messages

  • CRISE SANITAIRE et surcroît de FRAGILISATION DU PEUPLE-CLASSE

    Commençons par préciser que le peuple-classe est une large fraction de peuple, assimilé au 99% d’en-bas, pour marquer au-delà de sa diversité interne sa position "non riche", non surplombante de la société. Le peuple-classe est une notion relativement simple, issue de l’altermondialisme, qui est, je crois, importante a mettre en avant dans la crise actuelle .

    Cette crise s’ajoute aux précédentes et montre encore de riches bénéficiaires qui, du fait de cet enrichissement, se trouvent placés au-dessus du peuple-classe au sein de ce fameux 1%, lui-même diversifié, non homogène (divisé verticalement et horizontalement) mais néanmoins riche. Il faudrait citer utilement ici la "courbe en K" qui montre un dédoublement ou une bifurcation dans la répartition des richesses, une courbe étant montante en enrichissement des riches et une autre étant descendante en appauvrissement d’une large fraction du peuple-classe.

    Le peuple-classe, c’est celui placé sous les classes sociales riches et bénéficiaires des politiques néolibérales depluis plusieurs décennies. Il est composé de travailleurs et travailleuses indépendant.es ou salarié.es, tant dans le public que le privé. Il y a aussi tous les précaires et les pauvres résident sur le territoire national.

    Venons-en à la "crise sanitaire" (de la covid 19) : Elle frappe violemment une large fraction du peuple-classe tant de part les mesures prises que par celles qui ne l’ont pas été (pas de renforcement des hôpitaux publics, etc) .

    C’est peu de dire qu’elle a un fort impact physique et moral sur les personnes dans et hors travail. HORS DU TRAVAIL d’abord, en termes de rétrécissement de la vie ordinaire, tout à la fois comme simple animal social privé de la socialibilité ordinaire, amputé des contacts humains ordinaires (je ne développe pas), que comme citoyen cultivé, vigilant, instruit et surtout actif c’est à dire pouvant descendre dans la rue s’opposer aux différentes formes de barbarie qui toujours surgissent.

    Elle a aussi, évidemment, un impact DANS LE TRAVAIL qui se trouve désorganisé tant dans le privé que le public. D’autant qu’à la crise sanitaire s’ajoutent pour une majorité d’entre nous (dans nos familles quand ce n’est pas nous directement) d’autres crises dont celle économique et sociale . Mais il n’y a pas qu’une approche étroitement syndicale à tenir on le verra.

    A la crise sanitaire s’ajoute la crise économique et sociale et une fragilisation du corps social

    Nous subissons à un titre ou un autre la précarisation de vie qui se généralise même si nous nous sommes encore actif .

    Il y a une fragilisation du salariat qui s’amplifie par appauvrissement des précaires autour de nous, voire dans nos familles. Pour toucher des indemnités, il faut désormais avoir travaillé au moins 6 mois sur les 24 derniers mois, alors que 4 mois sur les 28 derniers suffisaient auparavant. Cette mesure va dans le sens de la fragilisation du salariat puisqu’il affaiblit leur protection sociale publique.

    Il y a une fragilisation du salariat par contractualisation des personnels au sein des Fonctions publiques (trois versants). Elle existe depuis longtemps dans certains secteurs. Je l’ai vu envahir la fonction publique territoriale pour la fragiliser totalement . Elle s’est étendue dans d’autres secteurs sous l’effet de la loi d’aout 2019 sur la transformation de la fonction publique. Les travailleurs et travailleuses ne sont plus dans une perspective de carrière longue et stable car ils sont dans le court terme, le manque de garanties sur les droits souvent moindre.

    ll y a une fragilisation du salariat par réduction des services publics et de la sécurité sociale, et donc par défaut de prestations soit gratuites, soit à bas tarif hors prix du marché.

    A la crise sanitaire s’ajoute aussi une dégénérescence démocratique que le syndicaliste remarque autant que le citoyen ou la citoyenne . Les politiques de type Reagan et Thatcher qui se sont répandues de par le monde depuis les annèes 80 - ce qui a pu se dire "thatchérisation du monde" - n’ont pas que cassé peu à peu l’Etat social elles ont aussi perverti la démocratie et la République . Car ces politiques de casse ont produit au fil du temps une oligarchie puissante, très riche et transnationale, une oligarchie qui s’est nettement placée au-dessus de la démocratie dans une gouvernance autoritaire ou les effets de la contestation démocratique ne se fait que très peu sentir . D’elle vient une dérive ploutocratique.

    Christian DELARUE

    Com-ex CGT Finances publique 35