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Espace Décharge orbitale

Publie le jeudi 30 juin 2005 par Open-Publishing

Comment reconnaître notre planète ?

C’est simple c’est celle qui est entourée d’une décharge orbitale.
A chacun ses anneaux !
Près de 5000 lancements (Reconnus).
Depuis Spoutnik, le 1er satellite artificiel lancé en 1957, l’environnement terrestre se trouve transformé en décharge spatiale.
On ne dénote pas moins de 3000 tonnes de débris en orbite.
Ce qui veut dire que l’on a déjà commencé à polluer l’espace et il ne faut pas oublier non plus toutes ces sondes notamment sur Mars.
Tous ces lanceurs équipés de plusieurs étages et d’autres parts tous ces morceaux de métaux ou autres, finissent par retomber rapidement à cause du frottement sur l’atmosphère mais dès qu’ils prennent de l’attitude alors ils deviennent en quelque sorte immortels en prenant l’orbite dite géostationnaire qui est à 36 000km.
On estime alors à des milliers d’années ou même des millions avant qu’ils ne retombent si toutefois, ils retombent.
Voici une pollution qui risque de survivre à l’humanité si l’on veut réfléchir dessus.
Il ne faut pas oublier que tous ces éléments dispersés autour de notre planète risquent de devenir des dangers réels pour les autres véhicules spatiaux, navette, base orbitale ou autres satellites, et il n’existe pas de blindage nécessaire.

On en dénombre 9000 qui dépasseraient les 10 cm de diamètre et pire encore il y en aurait 35 millions entre 0.1 et 1cm, et le tout se déplaçant à de très importantes vitesses !

Sans oublier que dans cette armada de satellites un grand nombre ne sont plus utilisés, soit par ce qu’ils ne sont plus en état de fonctionnement soit tout simplement par ce qu’ils ont été remplacés par une autre génération.
Il serait très urgent de créer une législation.
Et surtout de trouver comment nettoyer le tout.
imaginez le nombre de satellites entre les télécommunications GPS, observations et autres militaires.
Nous sommes maintenant dans l’ère des premiers voyages spatiaux touristiques.
Le tout avance très vite, et l’on court un risque technologique majeur.
Il ne faudrait pas que la technologie spatiale nous soit fatale bien au contraire.
Faudrait-il concevoir des satellites programmés pour revenir sur terre après leur fin de vie ?

Déjà des lois ont été votées pour l’interdiction de satellites équipés d’engins nucléaires (militaire) il faut donc continuer dans cette optique.
Sur la Lune et sur Mars déjà existe une preuve de notre civilisation, que ce ne soit pas une trace non plus de notre façon de vivre la plus négative.
Ceux qui un jour tomberont sur nos deux plus vieilles sondes : Voyager 1 et 2, qui ont quittés le système solaire, que ces êtres-là ne découvrent pas une civilisation qui s’est éteinte d’elle-même
à cause de sa façon de vivre au jour le jour.

Félicien Michaut pour http://evolutionnaire.free.fr