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C’est impensable !...

Publie le vendredi 15 juillet 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

C’est impossible ?...Ça n’arrivera pas !
La fin du monde est impensable ?

La Terre n’est qu’une petite partie du monde : la fin de la Terre est-elle pensable ?

Des scientifiques la prédisent dans quelques millions d’années. On verra bien, c’est une vue de l’esprit, ceci ne me touche pas ; je ne la sens pas comme la vie de mes proches je vis avec leur vie.

J’apprends cette fin, que je connaissais depuis plus de cinquante ans. Brusquement : parce que je lis un essai, comme j’en ai lu d’autres, d’autres auteurs, sur ce même sujet.

Son titre ? : "La guerre atomique".

La guerre ? :

Je connais, je suis un pacifiste. Ordinaire. Sans fondamentalisme. Sans terrorisme. La preuve : j’ai été mobilisé en 39, sans coup férir. Je l’avoue avec humilité. Cependant, mes nouveaux camarades et moi, nous n’aurions pas accepté une fleur à nos fusils, comme nos papas en 14.

Si les citoyens pacifistes avaient été moins humbles, en France et surtout en Allemagne, la guerre de 39-40-44-45 n’aurait pas eu lieu.

Atomique ? :

Je connais aussi, mais depuis 1945 seulement. On ne l’a admirée que comme le summun de la guerre, la destruction en deux secondes. Une pour Hiroshima faisant 122 338 morts / 201 468 victimes, une pour Nagasaki, faisant 25 680 morts, et, 23 245 blessés, malgré tout ce qu’on pouvait leur reprocher.

Mais qui gagnerait la prochaine guerre atomique ?

Puisque les U.S.A. ne récusaient pas leurs deux seules bombes atomiques ("Excusez-nous, on ne recommencera pas") il n’y avait pas d’autre moyen pour des chefs d’états orgueilleux que de disposer de cette nouvelle arme.

Quelle indignité révélaient ces décisions souveraines, prises secrètement en temps de paix, sans demander l’accord des peuples ! Qui auraient vite applaudis les U.S.A. s’ils avaient dénoncée la nouvelle arme et neutralisé leurs arsenaux nucléaires. Quelle victoire l’aurait emportée sur une vilaine mort !

Les médias n’ont jamais annoncé cette nouvelle, ni même sa possibilité.

La page titre du livre. Pas rassurante. D’abord le nom de la revue : "Études sur la mort". En sous titre : "Thanatologie". Mon dictionnaire m’apprend que ce nom est connu depuis le milieu du XXème siècle, ce qui est récent. Il précise :

"1o) Biologie, sociologie et démographie. Étude des différents aspects biologiques et sociologiques de la mort.

2o) Étude médico-légale des circonstances ayant entraîné la mort. Dérivé : le thanatologue est la personne qui étudie la mort".

Le titre de ce numéro 121 de la revue est : "L’Avenir de la mort". Je pense que la mort d’un individu est le néant. Les sociétés humaines n’ont pas non plus la mort comme avenir, mais elles peuvent en avoir la crainte, si elles en sont ou deviennent conscientes. Des sociétés humaines sont mortes, dans notre passé historique. Enfin, le nom de la revue : "L’esprit du temps", éditeur de revues spécialisées en psychologie, psychiatrie et psychanalyse.

L’auteur de l’étude sur la guerre atomique est Claude Bersay, cardiologue, secrétaire général de la société de thanatologie. Sa compétence m’apparaît indubitable. J’extrais de son étude quelques phrases, passages, résumés et chiffres :

1) "De toutes les menaces que l’homme fait peser sur la planète, la guerre nucléaire, et, l’hiver nucléaire sont les plus graves et de loin."

2) "Les U.S.A. ont inventées les armes nucléaires parce qu’ils craignaient que l’Allemagne nazie ne les fabrique la première..." (Une crainte n’est pas une certitude, surtout aux niveaux des scientifiques qui pratiquaient cette science nouvelle, et, de Théodore Roosevelt qui n’a pas fait rechercher une preuve de la culpabilité d’une science qu’il ne connaissait pas du tout et qui n’en a conclu que la possibilité d’une supériorité militaire incontestable ; les scientifiques peu nombreux en science atomique, connaissaient une partie du danger médical pour les individus, hommes de science ou malades, mais pas au niveau des sociétés dont le devenir médical ne les préoccupait pas du tout.)...

L’ U.R.S.S. a mis les siennes (ces armes) pour contrebalancer l’avantage américain. Les Chinois pour faire pièce aux armes américaines et russes, l’Inde par peur de la Chine ; le Pakistan par crainte de l’Inde ; Israël contre la menace islamique ; la Corée du Nord contre les voisins du Sud ; la France et l’Angleterre pour tenir leur rang. » J’aurais ajouté à cette liste le fait incontestable que les peuples de ces pays n’ont pas été tenus au courant des conséquences médicales particulières et généralisées de l’utilisation de ces armes, de leur fabrication et de leurs essais, et que les chefs politiques ont gardé le secret le plus longtemps possible sur les pollutions causées par ces armes, sur leur efficacité indiscriminée dans le temps et l’espace.

3) "La bombe H, inventée sept ans plus tard, mille fois plus puissante que la bombe A"

4) "10.000 armes nucléaires stratégiques, 35.000 armes nucléaires tactiques."

5) "Aucun espoir, par contre, pour la protection des populations"

6)"Mais la découverte de la réalité de l’hiver nucléaire a stoppé toutes ces tentatives." (de protection).

7) "L’explosion : c’est, d’une seconde à l’autre, l’apocalypse avec des centaines de milliers de vies en danger et la destruction de l’infrastructure du pays attaqué."

8) "Une guerre nucléaire, c’est cent millions de Tchernobyl."

9) "Les éruptions volcaniques, les incendies de forêts peuvent dégager d’importantes quantités de fumée sombre dont les effets, si elle se maintient en altitude, sont suivis de chutes de température avec des conséquences parfois lourdes sur le climat et les récoltes."

10)"La température du globe serait de quelque 35 degrés plus basse si elle dépendait uniquement de la quantité de chaleur absorbée par la terre. "

11) "Vu la grande quantité de matières inflammables accumulées dans les centres urbains et les installations pétrolières, il ne faudrait pas un bien grand nombre d’explosions nucléaires pour obscurcir tout l’hémisphère Nord."

12) "Déclencher une guerre nucléaire revient à se tirer une balle dans la tête. Il n’y a pas de victoire possible."

13) "Certains experts prétendent que pour éviter que les fumées atteignent le seuil critique, il faudrait supprimer 99% des armements existants."

14) "La France serait le seul grand pays qui ne consacre aucun effort de recherche sur l’hiver nucléaire et qui n’organise aucune réunion publique ou scientifique sur ce sujet ! "

Que pouvons-nous faire pour que ceci n’arrive pas ?

1) Quelques chiffres importants, les uns sûrs, les autres approximatifs :

 population mondiale : plus de 6 milliards de vivants ; 320 agglomérations de plus d’un million d’habitants : 30 millions à Tokyo, 10 millions pour la région parisienne (estimations 2002).

 2.500 à 7.000 langues parlées.

 O.N.U. : Organisation des Nations dites Unies, créée par les chefs d’état vainqueurs en 45, par 51 nations, acceptée en 2001 par 192 nations.

Inclus dans cette population totale : quelques milliers, dizaines ou centaines de milliers d’assassins tueurs individuels ou mandatés envoyés de dieux, kamikazes, guerriers...

2) Que peuvent faire les 6 milliards d’individus dont une minorité vit bien et se désintéresse de la majorité qui subit la faim, le manque d’un toit, les maladies et le manque de soins médicaux, le manque d’instruction, de travail, de tranquillité, de bonheur ?

 Comprendre, malgré les silences des puissants et les mensonges des médias, l’importance des menaces de guerre nucléaire et d’hiver nucléaire. Agir en conséquence, légalement (par les votes).

 Refuser les pouvoirs autoritaires et la démocratie représentative. Instaurer la démocratie directe (seuls les électeurs et les électrices décident, par leurs votes, des actions importantes de leurs gouvernements).

 Imposer l’espéranto comme seule seconde langue dans tous les pays.

 Refuser l’O.N.U. et proposer aux électrices et aux électeurs de créer une nouvelle instance mondiale qui s’efforcerait de résoudre les réformes démocratiquement.

3) Que devraient accepter les actuels dirigeants des nations ?

 Instaurer la seule démocratie directe dans tous les pays et pratiquer la vérité dans toutes les activités politiques.

 Décider que toutes les activités commerciales, financières, etc, seront, sauf les activités artistiques et littéraires, d’opinions ou de croyances, soumises aux votes des électrices et électeurs communaux.

 Remettre leurs pouvoirs personnels à la nouvelle instance mondiale.

 Détruire toutes les armes nucléaires et promouvoir une politique pacifiste.

 Développer une politique éducative et médiatique d’entente entre les humains.

Jean Pignero

Fondateur de l’Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI)

apri.fr@free.fr

Messages

  • Bonjour Messieurs Dames,

    C’est avec un grand réalisme et un grand bon sens que vous présentez comne projet utile pour améliorer le monde :
    "Imposer l’espéranto comme seule seconde langue dans tous les pays."
    En effet, l’espéranto, que je pratique quotidiennement, rendrait à tous ceux qui le voudraient d’innombrables services...
    Mais je ne crois pas qu’il serait nécessaire ni même judicieux de l’imposer. Il me paraît suffisant de le proposer comme matière à option valorisante à tout jeune scolarisé et à tout adulte conscient de son utilité après une explication dépourvue des "racontars" trop fréquents.
    L’espéranto, par ses propres mérites qui n’ont pas à être seulement démontrés mais surtout éprouvés, ferait inévitablement le reste, c’est à dire la preuve de sa précision, de sa relative facilité et surtout de son immense utilité.

    Michel Arlès
    8 rue des Lapins
    01600 Trévoux
    michel.arles@freebee.fr

  • Je m’associe vigoureusement à l’avis de Michel Ariès :

    L’espéranto NE DOIT EN AUCUN CAS être imposé et encore moins comme unique seconde langue !

    Sa valeur, ses qualités a bien des égards (souplesse, précision, équité, économie, richesse de nuances ainsi que rapidité d’apprentissage...) sont telles que la simple décision d’y initier les enfants de primaire pendant quelques semaines, puis d’en faire une matière à option dans le secondaire suffiraient probablement à le faire passer dans le peloton de tête des langues les plus prisées en moins de 20 ans.
    Il s’agit ni plus ni moins que de briser un tabou, après quoi les résistances s’effondreraient en quelques années comme l’ouverture du mur de Berlin a fait entrer les pays d’Europe Centrale dans un espace plus démocratique.

    Sur cette question, je suggère aux lecteurs de "Bella Ciao" de visiter de temps à autre le blog du Monde intitulé "Parole à Tous" et qui traite précisément de cette question de la communication internationale.

    Vous trouverez là-bas, entre autres, des discussions sur le thème de la démocratie en matière de communication internationale, et un certain nombre d’analyses sur le rôle négatif des médias, qui sont véritablement les chiens de garde des USA et de la GB en matière linguistique.

    Vous critiquez l’emprise toujours plus grande de Mac Donald, les OGM, la merchandisation de la société ?
    Alors vous ne pouvez qu’être interpelés par le projet espérantiste, dont le but est de donner la parole à TOUS les citoyens, quel que soit leur statut social, leur pays d’origine, leur culture et leur langue.

    Le projet de l’espéranto est de donner une seconde langue au maximum de citroyens du monde, mais certainement pas d’éradiquer l’apprentissage des autres langues.
    Dans ce sens, il est au contraire le meilleur garant d’un apprentissage plus libre des langues.

    Avec lui, plus d’anglais "incontournable", mais on pourrait choisir d’apprendre plutôt l’italien, le turc, le japonais ou même le breton, l’alsacien etc....

  • Je l’avoue, jétais venu lire cet article à cause d’une alerte de Google sur le mot "espéranto".
    Maintenant que j’ai pris le temps de lire tout l’article, je pense : "Oui en effet, ce que prône cet article c’est l’utopie, au sens positif de "L’utopie ou la mort".
    Il y a urgence, mais la folie de ces petites fourmis humaines assoiffées de confort, friandes de pouvoir, abusées par leurs congénères dominants... est telle que la plupart d’entre elles sont devenues incapables de penser par elles-mêmes.
    Une démocratie directe ne serait-elle pas une pente glissante vers des exigences irréalisables, des prises de décision égoïstes ? Je me le demande.
    Non que je croie que les peuples soient stupides ou (comme il l’a été dit à propos du référendum sur le TCE) qu’il faille "dissoudre le peuple" car il ne comprendrait rien.
    Nos prétendues "élites" ne sont pas plus clairvoyantes que le citoyen lambda, bien au contraire. Leur aveuglement est le fruit d’un égoïsme sans bornes.

    Mais le peuple (dont moi-même je suis, bien évidemment !) a été, pour une grande part de ses composantes, tellement décervelé par les mass média, tellement aliéné pour en faire un CON-sommateur, que j’ai du mal à croire à un sursaut de survie qui serait uniquement basé sur un bulletin de vote.
    Il nous faut penser la complexité, et c’est bien là que le bât blesse...

    Parole à Tous, (Claude C)
    setadoyvenleverça - *arobase* - club.lemonde.fr

  • C’est pas la fin du monde mais de notre monde.
    C’est pas les guerres mais tous simplement notre façon de vivre qui nous mène tous drois a la destruction de notre espèce par notre environnement. A force de scier la branche sur laquelle on est assis.
    C’est le climat que nous foutons en l’air tous le reste n’est que de la politique...
    Félicien Michaut http://evolutionnaire.free.fr