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Le pétrole

Publie le lundi 8 août 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

de Félicien Michaut

L’or noir

On en parle tellement, on en connaît tous les enjeux aussi bien environnementaux qu’économiques, mais il n’en reste pas moins un problème épineux.

La combustion du pétrole telle que nous l’utilisons actuellement pose de sérieux désastres environnementaux, car les rejets dans l’atmosphère en grande quantité occasionnent des produits nocifs pour l’écosystème.Ils constituent l’hydrocarbure, composé de molécules de carbone et d’hydrogène. Les capacités d’absorption de la planète seraient dépassées depuis le début des années 90 et les dernières aberrations climatiques témoignent du malaise de notre planète.

On entend parler des problèmes dus au pétrole bien souvent à cause de ces pétroliers passés d’âge qui naviguent, encore, tels l’Erika ou le Prestige (qui porte d’ailleurs bien mal son nom).
On parle malheureusement bien moins du problème du passage du Nord Ouest ou des forages américains en Alaska.
Il faut bien comprendre que les forages faciles où l’on avait qu’à se baisser pour récupérer cet or noir, comme au Koweït, est bien révolu.
Toute la politique et l’économie sur le globe tourne toujours autour du pétrole.
D’où toutes les guerres, et il faut bien comprendre que l’Afrique représente le pétrole de demain comme le Congo Brazzaville ou la Côte d’ivoire, ce qui nous amène à établir un lien avec tous les récents événements sur place...

Les enjeux actuels se portent sur l’évaluation des réserves de pétrole. C’est une question importante qui nous permettra de gérer au mieux cette ressource qui est non renouvelable.
Et les grands dirigeants du monde le savent bien.
Si les chars américains qui sont entrés à Bagdad ont occupé dans un premier temps le ministère du pétrole c’est bien parce que c’est là, la véritable raison de cette guerre.

On dit que les réserves planétaires actuelles (identifiées) sans compter les "off shore" seraient importantes, les estimations varient entre 140 Gt (giga tonnes ou milliards de tonnes, équivalent à 1050 Gb ou giga barils) d’après le « Oil and Gas Journal » (OGJ) et 160 Gt (1200 Gb) d’après « l’US Geological Survey (USGS) ». En se basant sur la consommation actuelle de pétrole, ces chiffres nous mèneraient entre 53 et 63 ans de production (suivant les ressources). Autrement dit, si les chinois et les indiens vivraient comme les américain ou les européens, nous serions déjà en crise énergétique, sans perdre de vue le problème de la pollution, qui reste quand même le plus important.

On a bien des solutions, et il faut continuer d’y réfléchir, pour changer d’énergie, pour quitter l’ère du pétrole. Les progrès technologiques permettent de substituer le pétrole par d’autres produits notamment dans la fabrication de carburants. Comme au Brésil avec la technologie « FLEX ».
Mais souvent bien trop taxée pour ne pas perturber le marché actuel.
Pourtant il suffit de bien voir qu’en bourse, cette « huile de pierre » ne cesse de monter en flèche malgré toutes ces belles paroles qui nous persuadent d’avoir confiance dans les réserves actuelles.

Et si un jour un seul pays devenait propriétaire de tous ces gisements ?

Les enjeux sur les bios carburant et sur Iter sont donc vitaux.

Il ne faut pas oublier aussi que le pétrole sert dans la construction de matériaux comme le plastique.
Donc il est bien clair qu’il est des plus urgent d’arrêter cette course folle à l’or noir.
Sans doute, il serait très intéressant de connaître les énormes investissements de l’industrie pétrolière dans cette recherche technologique, et si tout cet argent ne serait pas bien mieux utilisé, plutôt à promouvoir un développement durable.

On dirait que l’on cherche à nous endormir avec les éoliennes, mais nous n’avançons pas vraiment dans la résolution du problème.
La France reste un peu en dehors du jeu avec son programme de construction de centrales nucléaires comme EPR, mais c’est comme déplacer un problème et le remplacer par un autre.
Avec le nucléaire, on ne fait pas du développement durable mais de la pollution durable.
Il nous reste à espérer que Iter sera l’une des solutions et non un échec comme l’a été Super Phénix.
Le changement climatique nous contraint à explorer toutes les alternatives pour que notre avenir soit meilleur. Mais pour un réel changement, il faut espérer que le prix du pétrole continue d’augmenter et que les individus changent petit à petit leurs ressources. On trouve bien maintenant des voitures à moteur hybride et comme il y a plus de 500 millions de véhicules sur terre si nous pouvions au moins changer l’énergie de nos moyens de transport !
Sans oublier que l’avion lui ne dépend toujours que du pétrole.
Alors quand on sait que l’A380 a besoin de 130.000 litres de kérosène, cela fait très peur.

Nos mers sont souillées, et notre air vicié par le CO² et, on estime que 6 millions de tonnes d’hydrocarbures seraient introduites tous les ans dans les océans.
Et il faut savoir aussi que le cinquième de la production provient des gisements offshore. Nous n’avons pas tous les éléments encore, il faudrait aussi comptabiliser les dégazages et autres accidents.

Dites-vous bien que si vous aviez dans votre poche une formule pour fabriquer du carburant synthétique il y a bien des gens dans les grandes tours pour qui vous deviendriez une personne des plus dangereuses...

Et il faut savoir aussi que sur la Lune on a peut-être trouvé l’énergie du XXI eme Siècle avec l’hélium 3, et comme par hasard en 2004 George Bush relance le programme Lunaire.

Félicien Michaut
http://evolutionnaire.free.fr

Messages

  • bonjour avez vous un schéma ou un article des effets qu’a le pétrole sur la santé. car je suis en train de faire un exposé sur les conséquence qu’a le pétrole sur la planète et notamment sur les êtres humains...
    je vous laisse mon mail : giu_pasta@hotmail.com
    merci d’avance giulia snozzi