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Cuba et ses battes de baseball

Publie le jeudi 1er septembre 2005 par Open-Publishing
20 commentaires

de Maxime Vivas, écrivain, ami de Cuba.

Il m’est plusieurs fois arrivé de publier des articles ici. Je ne pensais pas y lire un jour un article que Bush aurait pu signer.

Pour colporter la propagande née à Miami contre Cuba, nous disposons en France de Robert Ménard de Reporters Sans Frontières. Nous n’avions pas besoin de Richard Rapoport.

L’article de Rapoport reprend les poncifs et les antiennes de la CIA : Castro est un dictateur, il est vieux, méchant et coléreux.

Dictateur ? Cuba est le seul pays du continent américain qui ne dispose pas de police anti-émeute, où jamais, depuis 45 ans (chute de Batista) la police et l’armée ne se sont tournées contre le peuple (chose rare en Amérique latine), où le peuple est armé. Rapoport devrait réfléchir à cette étrange dictature où le tyran distribue des fusils aux opprimés et où ceux-ci ne s’en servent pas contre lui, mais les astiquent pour les braquer vers ceux qui prétendent venir les « libérer ». J’ajoute que, même si nos médias veulent l’ignorer, des élections ont lieu à Cuba, selon un système dont Rapoport ne sait rien mais sur lequel il est prêt, j’imagine à ironiser. J’en entends d’ici la caricature !

Vieux ? Moins que Sharon. Quel organe de presse parle du « vieux Sharon » ?

Méchant et coléreux ? Il a « pendu trois pirates de l’eau », dit Rapoport avec son penchant pour l’à-peu-près, tout en insinuant que la chose est banale. La vérité est la suivante : en 2003, onze pirates de la mer (ce truc dangereux avec des vagues et des requins) ont détourné une barge, ont failli noyer ses occupants (dont des touristes françaises) après avoir menacé de les égorger. Capturés, ils ont été jugés et trois d’entre eux, au passé judiciaire chargé, ont été fusillés. Le contexte était une recrudescence des actes hostiles venant des USA qui n’accordaient pratiquement plus de visas d’immigration et haussaient le ton contre un pays qui ne contrôlait pas ses frontières. A ce moment-là, un moratoire contre l’application de la peine de mort à Cuba en était à sa troisième année et plus aucune exécution (aucune, Rapoport) n’a eu lieu depuis : Cuba n’est pas le « démocratique » Texas, n’est-ce pas ? Par éthique, le pouvoir cubain est hostile à la peine de mort et il espère la paix qui lui permettra de l’abolir. Mais Cuba figure sur la liste des pays « terroristes, pays ennemis, cibles potentielles » dressée par les USA. Cuba vit dans une situation de pré-guerre, à proximité immédiate de la plus formidable puissance que le monde ait connu (et qui dispose de forces armées sur l’île même).

Pourquoi n’attaquent-ils pas ? Parce que la bataille médiatique (sans laquelle l’après-guerre est un bourbier) n’est pas gagnée. Castro est populaire dans son pays et Cuba jouit d’un immense prestige en Amérique latine et sur d’autres continents. Castro y est vu comme un libérateur. Imaginez chez nous un leader politique qui ne ressemblerait ni Sarkozy ni à Raffarin, ni à Hollande ni à Jack Lang, mais qui serait à la fois une sorte de Jean Moulin, De Gaulle, Jean Jaurès et Robin des Bois avec l’art oratoire et la fougue du député Victor Hugo et essayez de comprendre pourquoi il est adulé et inamovible. Castro est un mythe vivant. Il faut le détruire pour scotcher une étoile de plus sur la bannière US.

Chaque fois que quelqu’un nous laisse croire qu’il ressemble à Saddam Hussein, il hâte le jour de l’irakisation de Cuba. Rapoport a apporté sa pierre dans cette voie , non loin de celle de Line Arez Demoro qui démontrait les saloperies menteuses des complices français de Bush.

Que dire d’autre de l’article de Rapoport ? Que c’est une bouillie confuse, un salmigondis superficiel pour lectrice du Figaro-Madame. Qu’il ne brille pas par son exactitude, digne des journaux de Miami qui dénoncent les « colères » de Fidel et aimeraient bien trouver la faille, « en profiter pour se débarrasser » du « vieux dictateur ».

Bien entendu, quand Cuba sera transformée par les GI’s en immense Guantanamo, quand le système social, culturel, de santé sera ramené à celui des autres pays du tiers monde, quand les bidonvilles refleuriront, quand les enfants survivants ne sauront plus ce qu’était une école, un médecin ou un dentiste mais connaîtront l’usine, les nuits sous des cartons, la drogue, la prostitution, les escadrons de la mort, les enlèvements pour prélèvements d’organes (réalités qui ravagent le sous-continent mais épargne la Cuba de Castro), Rapoport oubliera de qualifier de dictateur le nouveau dirigeant posé là par les USA avec l’aide bavarde des « idiots utiles ». Sinon, il l’aurait déjà fait pour les pays où ses fléaux sévissent et dont il ne dit rien. Dès lors, oublier, regarder ailleurs, c’est le mieux qu’il aura à faire en effet. Car des larmes de remords seraient obscènes. C’est maintenant, Rapoport, qu’il faut pleurer sur les atrocités qui seront commises à Cuba dès que Castro sera déposé grâce aux contrevérités, aux calomnies, aux grasses conneries que la CIA invente, que notre presse diffuse complaisamment et que les gogos répètent en se croyant malins.

Je vous ai bien aimés.

Maxime Vivas, écrivain, ami de Cuba.

PS. Rapoport soutient que la dialectique marxiste n’est « jamais venu à bout de l’amour des Cubains pour le baseball. » Il a des informations sur la volonté et les actes du pouvoir de La Havane pour éradiquer ce sport ? Car, dire qu’ils n’en sont « jamais venu(s) à bout », suppose que le combat a été long et semé d’échecs. Des articles sont parus sur ce vain acharnement ? On a des témoignages ? La presse ne rend pas compte des rencontres ? Elles ne sont pas télévisées. L’entrée des stades est interdite ? Les joueurs de baseball sont inquiétés à Cuba ? Ils ne sont pas des vedettes ? L’affreuse censure qui « s’empresse » de frapper les « défenseurs des droits humains » les opprime aussi ?

Dites-nous, Rapoport, dites-nous, vous avez l’air de savoir.

Et un conseil (preuve que je ne vous veux pas de mal, malgré ma véhémence) : n’allez pas montrer votre article dans les vestiaires des joueurs de baseball cubains. C’est que ce sport se pratique avec une espèce de gros bâton assez dur (dont j’imagine qu’il est interdit de prononcer le nom à Cuba à cause du vieux dictateur coléreux qui s’empresse de pendre les pirates de mares aux canards depuis que les USA n’ont pas voulu de lui dans leurs équipes) et dont l’usage est parfois détourné à des fins regrettables.

Messages

  • maxime vous avez si bien dit , ce que confusement je souhaitais dire , un seul mot : bravo et viva cuba libre

    • J’approuve beaucoup des points développés ici mais il me semble qu’il est une critique légitime que l’on peut faire à l’encontre de Fidel Castro : faire reposer le sort de Cuba uniquement sur ses épaules. Il faudrait que les amis sincères de Cuba amènent Castro à comprendre que sa pratique personnelle du pouvoir (qui, je veux bien le souligner, ne lui est pas propre et qui caractérise l’immense majorité des régimes sud-américains, et au-delà l’immense majorité des régimes politiques sur cette planète, y compris en Europe et aux Etats-Unis, mais on espère forcément plus d’une idéologie révolutionnaire ou progressiste que d’une idéologie conservatrice ), sa pratique personnelle du pouvoir met en danger les réformes pour lesquelles il s’est battu lui-même. Il devrait avoir l’intelligence politique de mettre en avant de nouvelles personnalités (notamment vis-à-vis de l’extérieur) et une pratique plus collective du pouvoir, et si ces personnalités n’existent pas, il aurait dû les former et les faire connaître. Bien sûr, la situation de Cuba face aux Etats-Unis rend les choses très difficiles. Mais même la situation actuelle ne devrait pas empêcher la mise en avant d’autres personnalités et une pratique plus collective du pouvoir, no ? (C’est une question que je pose en toute sincérité et non une affirmation).

    • La relève de Castro.
      Elle existe. Il est entouré d’esprits révolutionnaires brillants . Avez-vous déjà lu un discours de Félipe Perez Roque, leur ministre des affaires étrangères ? (si oui, comparez vite à un discours de Douste-Blazy) de Ricardo Alarcon, président de l’Assemblée nationale (comparez à Debré) et d’autres encore ?
      Ceux qui disent que Castro est seul regrettent en même temps qu’il soit entouré d’intellectuels jeunes et dévoués à la cause et ils les qualifient de "talibans" (suivez mon regard).
      Cela dit, le problème de la longévité de Fidel au pouvoir en est assurément un pour les ...occidentaux.
      Personnellement, quand j’ai une bonne idée sur ce que les Cubains devraient faire, je me la garde car je les soupçonne d’avoir plus de données que moi et je les vois survivre à l’ogre et avancer. Mais je me pose comme chacun des questions : je suis sûr que les dirigeants aussi.
      Je trouve en outre que, en Occident, les rois et reines (9 dans Union européenne) règnent trop longtemps et je ne me souviens plus comment ils sont élus.
      Quant aux princes de l’industrie et de la finance, élus par personnes, héritiers de fortunes gagnées par leurs ancêtres aux temps féroces, oligarches plus puissants pour certains que des Etats, on les voit s’acrocher à leurs fauteuils, multi-présidents de C.A. jusqu’à la mort, même s’ils sont inutiles et séniles. Castro (avez-vous lu un de ses récents discours ? Si oui, comparez à ceux de Chirac et Sarkozy) est tout à fai opérationnel, semble-t-il.
      Mais vous avez raison de poser la question car les amis de Cuba craignent de voir Fidel disparaître en laissant un vide. Parions qu’ils ont tort de s’alarmer.
      Maxime Vivas

  • Moi aussi, je trouve cet article si bien et tellement émouvant.

    Les pisse-froid n’attendent qu’une chose : démolir les cibles choisies par les Etats-Unis et les perroquets répètent à l’envi ce qu’ils disent, sans avoir seulement étudié la question. Comme pour tout, ils ont un avis sur tout au Café du Commerce où ils exercent leurs talents.

    Pour singer l’abruti de Washington et ses congénères, je dirai : "Que Dieu garde Cuba des pseudo-bienfaits du système démocratique étatsunien". Si Dieu existe, of course... Ce qui ne semble pas crédible. Mais, bon ! là n’est pas la question.

    Quant aux pratiques anti-démocratiques, le sinistre Rapoport ferait bien de commencer par s’intéreser à l’autre pays du base-ball, où une partie significative de la population est occise ou évincée sans autre forme de procès : exécutions capitales à la chaîne (en particulier au Texas, fief du "démocrate" bien connu), couloirs de la mort où sont stockés criminels ou innocents, peines de prison arbitraires (= au faciès), séjours carcéraux interminables et abusifs, soins médicaux réservés aux riches, espérance de vie dans les ghettos aussi faible que dans des pays du Tiers-Monde. Etc.

    Quand les US auront réglé ces problèmes sur leur propre sol, ils pourront expliquer aux gens. C’est pas demain la veille.

    Alors... Hands off Cuba ! C’est le meilleur service qu’ils pourront leur rendre.

    Emcee

  • Depuis combien d’années y a-t-il un embargo sur Cuba ? Existe-t-il un seul autre pays qui aurait pu tenir de nombreuses années d’embargo ? Comment être informé sur Cuba ?
    KIKIROU

    • je dois dire merci à madame mitterrand ,elle n’a pas les mains rouges de sang , elle n’a pas été une stalinienne , elle a toujours défendu cuba ,car quand on parle de cuba il faut toujours se replacer dans le contexte du sous continent ,comparons tous les pays d’amerique du sud à cuba et là , faisons nous une opinion , si les usa n’avaient pas dés le depart essayé de detruire cette revolution ,s’ils n’avaient pas instauré cet embargo criminel ,les cubains ne seraient pas pauvres et ils auraient sans doute réussi à faire de leur pays un phare pour toute l’amerique du sud , cela bien sur etait et reste impossible pour les usa !
      alors bien sur en temps de crise et partant du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis , cuba s’est tourné vers moscou ,crime inexpiable pour tous nos penseurs pour la pluspart anciens maos dans leur jeune age.
      crime impardonnable pour la grande democratie etatsunienne , le stade de la havanne n’a jamais contenu des milliers d’opposants vite devenus disparus ,le regime a sans doute commis des erreurs et des fautes ,peut etre meme des crimes ,mais rien qui ne ressemble a ceux qu’ont connu le chili , l’argentine , le bresil ,etc......
      castro quittera un jour le pouvoir on lui reproche d’occuper le devanr de la scene depuis trop longtemps , mais chez nous et dans d’autres conditions , ils n’y en a pas qui occupent la scene depuis plus de quarante ans ?
      claude de toulouse,ville hispanique !

  • Merci de me conforter dans l’image que j’ai de Cuba. Je trouve regrettable que ce genre d’article ne soit pas publié dans les journaux qui tirent à boulet rouge sur Cuba, ça éviterait peut-être que le citoyen lamda ait cette image négative de Cuba simplement parce qu’Andy Garcia vient nous dire à "tout le monde en parle" que Cuba est une dictature et que Castro est un monstre.
    Votre article est génial.
    Jojo

    • Publier ce genre d’articles dans la grande presse ?

      J’ai essayé ? Plusieurs fois, en droit de réponse. Cela ne passe JAMAIS. Tous les articles de la grande presse (excepté le Monde Diplomatique et parfois l’Humanité) ou invention pure sans être obligés de rectifier. C’est ainsi que le peuple de France se fait une idée sur Cuba.

      J’ai polémiqué naguère par mails (courtoisement mais fermement) avec un rédacteur en chef de Télérama. Je reprochais à son journal d’avoir, dans un article de 4 pages, ironisé sur les pénuries alimentaires à Cuba sans avoir imprimé une seule fois le mot BLOCUS. Il m’a répondu que le blocus était terrible et avait occasionné des souffrances énormes et il ajoutait : "Qui le nie ?" Ben, vous, lui ai-je dit. Vous en convenez dans un courrier privé que vous m’adressez (alors que j’étais déjà au courant) mais vos lecteurs n’en sauront rien. Quelques temps après, je lui ai envoyé les résultats du dernier vote de l’ONU contre le blocus et il l’a publié sans commentaires dans le courrier des lecteurs. Mieux que rien.

      Quant au Monde, j’au dû renoncer : c’est verrouillé.

      En octobre, je participerai dans un grand salon du livre à un débat "Que peut la littérature" sur la Côte d’Azur. Parmi les animateurs possibles de ce débat, se trouvent des journalistes de deux journaux cités et beaucoup d’autres. Or, je fais le pari que, même si Télérama ou le Monde anime le débat (qui portera en partie sur un livre dont je suis co-auteur avec D. Bleitrach et V. Dedaj, "Les Etats-Unis de mal empire") ni eux ni les autres grands médias ne souffleront mot de l’ouvrage dans leurs colonnes.

      Même pas pour dire qu’il est nul, manichéen, stalinien... Car nous y parlons de l’empire, mais aussi des l’Amérique latine et de nos médias.
      J’attends avec gourmandise de vérifier ça, afin de pouvoir répéter sans être contredit que tel qui déplore la censure au-delà des océans l’applique dans son pré carré.

      Et s’ils musèlent le débat dans notre pays qui ne craint rien et n’est menacé par personne, peuvent-ils l’exiger dans un pays sur le pied de guerre ?
      Maxime Vivas

    • Quand je trouve regrettable que votre article ne soit pas publié dans la grande presse, je veux dire que je déplore le musellement de cette presse, et bien sûr je suis convaincue que s’il ne tenait qu’à vous ! merci encore pour cet article.

  • Ce Max Vivas est vraiment brillant, remarquez c’est facile avec les arguments qu’il a...CEUX DE LA VERITE celle qui dérange les bourgeois et les médiocres.
    Etienne UGOLINI

  • Merci à Maxime Vivas d’avoir si bien répondu monsieur Rapoport. Pour répondre à Kirikou, ce n’est pas malheureusement pas dans la presse commerciale française que vous allez trouver des informations correctes sur Cuba. Il y a par exemple un site internet très bien sur Cuba et d’autres pays d’Amérique Latine (comme le Vénézuela) : RISAL.
    Henri.

    • Cyclone Katrina : Cuba propose l’envoi de 1.100 médecins aux Etats-unis

      03-09
      01:29:08 Le président cubain Fidel Castro, a proposé vendredi aux Etats-Unis l’envoi de 1.100 médecins avec 26,4 tonnes de médicaments pour venir en aide aux victimes du cyclone Katrina.

      Cent médecins embarqueraient vendredi encore à bord d’un vol à destination de Houston (Texas), 500 suivraient samedi et 500 dimanche, a précisé Fidel Castro au cours d’une intervention radio-télévisée.

      "Cuba est prêt à aider immédiatement. Nous offrons des choses concrètes, des médecins sur le lieu de la tragédie, ce qui est précisément ce qui manque actuellement", a déclaré le président cubain.

      http://actu.voila.fr/Depeche/ext--francais--ftmms--economie/050902232729.fcn1kgmn.html

    • ils refuseront sans doute , un bon americain peut recevoir l’aide de la famille ben laden mais pas celle du diable Castro et des cubains.d’ailleurs les americains d’aujourd’hui ne connaissent que le bon cuba celui ou l’ile etait un casino et un bordel !

  • Ouf !

    Epoustouflant ! C’est la première fois que je lis quelque chose d’aussi net, clair et cohérent sur Cuba.

    Ca remet les pendules à l’heure…

    Où serez-vous en octobre sur la Côte d’Azur ? Je suis Niçois : exception faite de quelques opérations de résistance culturelle face au maire fasciste (au demeurant vite réduites à néant), il ne se passe pas grand chose d’intéressant a Nissa Bella ! D’ailleurs, nous sommes sous couvre feu …

    Julien

    • Bien que ce forum ne soit pas un lieu d’autopromotion et d’échange de RV, je réponds à la question : je serai à Mouans-Sartoux les 8 et 9 octobre et le débat aura lieu le 9 (dimanche) à 16 heures avec la participation de Gérard Mordillat (prix RTL-Lire 2005), Franck Pavloff, Jean-Pierre Mocky et moi-même.

      Vous pouvez trouver le programme complet sur internet en tapant le nom de la ville.
      Bien entendu, j’y vais pour tenter d’introduire dans le débat ("Que peut la littérature ?") quelques idées qui me sont chères et que vous pouvez deviner.

  • Pour lire d’autres articles de Maxime Vivas, ou de Viktor Dedaj, Danièle Bleitrach et bien d’autres sur Cuba et autres sujets liés à l’ïle et aux implications politiques, allez voir cet excellent site :
    http://vdedaj.club.fr/cuba/index.html

    emcee

    • PRIX NOBEL DE LA PAIX AU COMMANDANT DE L’HUMANITE FIDEL CASTRO RUZ

      Au moment où l’impérialisme aiguise son action criminelle contre les peuples, plonge le monde dans une misère atroce en se servant comme justification de guerres et d’arguments misérables, il existe un homme, un grand homme qui fait un pari sur le futur et qui répète avec une clarté totale et absolue : UN MONDE MEILLEUR EST POSSIBLE.

      Nous parlons du plus grand acteur de l’histoire contemporaine, qui depuis 46 ans reçoit les attaques de cet empire, avec la conscience claire et la dignité que seuls les grands peuvent conserver.

      En hommage à sa lutte héroïque au bénéfice non seulement de son peuple mais aussi de tous les peuples du monde, le collectif de travail solidaire LES AMIS DE LA PAIX EN COLOMBIE ET DANS LE MONDE considère que c’est le moment idéal pour initier avec tout le camp populaire révolutionnaire international, guidé par l’EPEE DE BOLIVAR qui parcourt la planète, une action destinée à obtenir que le PRIX NOBEL DE LA PAIX soit attribué en 2006 au COMMANDANT EN CHEF FIDEL CASTRO RUZ PERE ET HEROS DE LA REVOLUTION CUBAINE.

      Nous appelons les compañeros et compañeras du monde entier à une grande campagne de signatures qui seront envoyées aux autorités qui attribuent ces prix. Pour cela, nous avons besoin que tous et chacun des compañeros contribuent à la distribution de cet appel pour qu’il soit la conséquence non pas d’un seul collectif de travail mais de l’unité de tous les révolutionnaires du monde.

      Nous basons cette requête sur le synopsis suivant :

       Pour son œuvre d’alphabétisation et son apport constant au
      développement de la science et de la culture,

       Pour son effort constant sur les autels de la paix du monde,

       Pour son apport indéfectible à l’universalisation de la santé au
      bénéfice des peuples les plus marginaux du monde,

       Pour son effort incessant de conscientisation de la solidarité
      internationale,

       Pour sa bataille permanente contre les risques que
      l’impérialisme fait courir à la planète,

       Pour sa lutte contre le GENOCIDE, la GUERRE et l’IMPERIALISME qui
      constitue le seul espoir de sauver l’espèce humaine.

      Parce que nous sommes intimement convaincus que les hommages doivent être rendus du vivant de la personne concernée, nous espérons ta collaboration dans la collecte globale des signatures.

      PRIX NOBEL DE LA PAIX 2006 AU COMMANDANT FIDEL CASTRO !

      Adhésions à ahoraporellos@yahoo.es

      HOMMAGE AU COMMANDANT DE L’HUMANITE FIDEL CASTRO RUZ

      Traduction Gaston Lopez

      http://perso.club-internet.fr/vdedaj/cuba/