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Pas de murs en Palelestine et des digues dans le Mississipi et en Louisianne...

Publie le mardi 6 septembre 2005 par Open-Publishing

de Yahiaoui Ouardia

Bush n’a fait qu’accumuler des erreurs : de quoi a-t’il avec son armée à l’étranger, flanquée de la garde nationale de bien des Etats ?

Bush n’a fait que se tromper de pays aussi : pourquoi avoir allouer des sommes colossales à Israël pour construire un mur de la honte à Gaza au lieu de garder ces sommes pour construire des digues solides en Louisianne et dans le Mississipi ?

On ne peut courir deux lièvres à la fois dit un proverbe, mais on peut éviter de faire la même erreur une deuxième fois.

Prions chers ami(e)s pour cette terrible catastrophe humaine fasse réfléchir les dirigeants étatsuniens comme le le Peuple et qu’enfin on détruise les murs en Palestine pour construire les digues qui manquent cruellement pour ne pas dire "mortellement" (hélas) aux USA.

Une pensée à tous ces pauvres hommes, femmes et enfants qui n’ont eu pour crime que de naître et de grandir pauvre dans un système qui exclu les plus faibles.

Pourquoi "ça nous regarde" car c’est ce système qui à l’échelle internationale exclut des nations entières, des peuples entiers au motif que comme les frères et les soeurs de Louisiane et du Mississipi, ils sont pauvres.

Prions mes soeurs et mes frères, que vous soyiez athées ou non, la prière n’est qu’un voeux d’Humanité.

A toutes les victimes de ce système économique totalitaire qui tue de Bagdad à New-Orleans... Certains aimeraient que nous pensions "des étatsuniens sont morts" mais la vérité c’est que "des hommes sont morts".

Quel beau jour que celui-ci où Cuba sous embargo US, le Bengladesh exclut par le système libéral ultra, l’Afghanistan étranglé par la guerre et l’occupation, le Vénézuela dont le Président est menacé par un fou furieux du nom de Robertson, l’Iran et tant d’autres pays propose une aide à ces sinistrés.

Quel beau jour parce que même en étant contre Bush on doit se préserver de devenir comme lui : quelqu’un qui trie selon la nationalité et le portefeuilles.

A tous ces noirs qui après avoir acquis les droits civiques dans le sang, peinent encore 40 ans après, pour avoir des droits économiques et sociaux.

Ils n’ont rien volé : ils se sont servis pour manger dans les magasins. Ils n’ont rien volé : ils se sont servis pour changer leurs vêtements souillés par la boue et le sang. Ils n’ont rien volé : ils ont pris pour survivre.

"I have a dream" disait Luther King mais ce rêve n’est pas encore à la portée de tous les noirs.

Bonsoir et merci à Badia pour son texte émouvant et si beau.