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Propos de Sarkozy : Lettre de Marie-George Buffet à Chirac

Publie le samedi 17 septembre 2005 par Open-Publishing
15 commentaires

de Marie-George Buffet

Monsieur le Président,

Le discours de Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, devant Mesdames et Messieurs les Préfets, provoque une vive émotion.

Profondément attachée aux valeurs de la République, je m’élève contre de tels propos et de telles orientations.

Tout d’abord, ce discours comporte une nouvelle stigmatisation des gens du voyage. Le refus de prendre en compte les difficultés et les aspirations de ces populations conduit à de véritables drames humanitaires. La seule réponse apportée est la suivante : « Je vous demande d’accorder, chaque fois que possible, le recours à la force publique ». Cela va conduire à des aggravations sensibles de la situation de nombreux hommes et femmes. Plutôt que d’en faire un appendice sans importance, il vaudrait mieux mettre l’accent sur la nécessité de leur proposer des espaces adaptés.

Ensuite, comment ne pas être choqué par l’approche comptable et les appels à la « productivité », qui détournent les forces de l’ordre d’un exercice efficace et adapté de leurs missions ? A propos d’une nouvelle arme non létale, au lieu de chercher à maîtriser le risque de blesser, il précise : « Nos gendarmes n’encourront pas, quant à eux, le risque à l’occasion de chaque intervention difficile, d’être mis en examen pour violences illégitimes. » On attend un peu plus de responsabilité, de tempérance et de clairvoyance dans les propos d’un ministre.

Enfin, Monsieur le Ministre d’Etat s’en prend violemment au droit d’asile et aux populations immigrées. Nous ne l’acceptons pas. Il affiche son mépris des collectifs et des associations qui travaillent à soutenir ces hommes et ces femmes dans les épreuves difficiles de leur vie : « Je vous demande de savoir résister aux pressions de tels ou tels « collectifs » ou « coordinations » qui ne représentent qu’eux-mêmes ». Il fixe l’objectif d’expulser plus de 10 000 personnes du territoire d’ici la fin de l’année. Ce sont autant de situations de détresse, autant de vies que l’on va briser de façon mécanique, pour remplir des lignes statistiques dans un ministère.

On ne peut qu’être saisi par l’interprétation très singulière des textes internationaux, qui est faite quant au droit des familles : « Je rappelle que la Cour Européenne des droits de l’homme n’a jamais reconnu un quelconque droit de chacun à mener sa vie familiale où bon lui semble. La jurisprudence est plus nuancée et en cas de contentieux, devant le juge administratif et le juge des libertés et de la détention, vous devez pouvoir défendre efficacement des dossiers bien préparés, si nécessaire en recourant aux services d’avocats. » L’objectif défini n’est pas l’application juste de la loi, mais la performance à tout prix. Pour cela, il est demandé aux préfets d’agir « quelles que soient les sollicitations locales », ce qui témoigne de peu de considération pour les élus du peuple.

Monsieur le ministre fait courir la peur jusque devant les guichets de préfecture où celles et ceux qui veulent se mettre en conformité avec la loi seront pourchassés. Lorsqu’il évoque les « marchands de sommeil » et le travail illégal, c’est pour punir encore celles et ceux qui en sont les victimes. Enfin, cela confine à l’acharnement. Il entend donner le droit aux préfets de région de choisir le lieu d’hébergement des demandeurs d’asile avec possibilité de supprimer leur allocation d’insertion.

Derrière ce discours, il y a des vies menacées, il y a de la détresse humaine.

Vous comprendrez, Monsieur le Président, que nous ayons été profondément heurtés par ce discours et que nous saisissions à ce propos la plus haute autorité de l’Etat.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération.

Messages

  • pas mal, mais bon sarkozy il s’en fout... Plus il se fera remonter plus il le fera...
    Surtout que Chirac partage la même vision, Villepin Chirac, Sarkozy, c’est la droite pure et dure.
    Elle a été élu par 82% des français donc qui approuvent ce choix sinon ils auraient voter blanc.

    • Encore un qui confond l’élection du président avec les élections législatives ...
      C’est de + en + fréquent ; ça répond à quelle volonté de vouloir faire prendre tous les Français pour des c...s ?
      Bigouden

    • ben la gauche est majoritaire au parlement c’est connu...
      C’est un beau programme de gauche le contrat nouvel embauche hein et villepin est social comme chirac...
      J’oubliais juste c’est qui la réforme des impots, le cne, la réfome du controle des chomeurs, etc...

      Et c’est qui la nationalisation d’alstom ? la discrimination positive. Non je ne défends pas sarkozy mais je veux quand même te dire qu’il est faux de dire que chirac est différent de sarkozy, c’est la même politique. Et donc engueuler Chirac alors qu’il n’en a que faire, et même si c’était le cas, l’ump est dirigé par sarkozy, donc chirac ne peut plus rien faire sinon, en 2007, en taule...

    • Au passage on a voter NON au TCE et çà ne change pas grand chose pour l’instant...

      Voter blanc ne sers a rien, c’est représenté comme nul...non ?

      Voter la droite dur et pur ou l’extreme droite que choisir ? ( avec Sarko on se pose des questions...)

      Enfin, nous subissons les conséquences (comme en pire en USA), mais une "goche caviar" pour le OUI au TCE ne fait qu’endormir...

      Esperons une vraie gauche alternative....

    • Décidément, les politiques ont réussis leur coup. Il faut dire qu’ils nous matraquent depuis des siècles sur le thème : voter blanc, s’abstenir, c’est ne pas voter, ne pas prendre ses responsabilités.

      Tous, ou presque tombent dans le panneau, même toi 82.***.223.***

      Voter blanc, c’est "représenté" comme nul... dans LEUR esprit et LEUR système. Si nous voulons les neutraliser, il faudra bien un jour raisonner en dérogeant à leurs règles et dogmes.

      L’autre alternative, hors une révolte - que nous français n’avons jamais su faire "de velours" -, serait de s’abstenir. Et voilà ce qu’en disait Proudhon (un des pères du socialisme français, un rien plus radical que les socialos dévoyés à l’économie de marché ultralibérale d’aujourd’hui) :

      Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), théoricien socialiste français, a été « tout à la fois le père du ‘’socialisme scientifique’’, de l’économie politique socialiste et de la sociologie moderne, le père de l’anarchisme, du mutualisme, du syndicalisme révolutionnaire, du fédéralisme et de cette forme particulière du collectivisme qu’actualise aujourd’hui l’’’autogestion ‘’ » - Ni Dieu, ni Maître, Anthologie de l’Anarchisme, Daniel Guérin -1976 – François Maspéro éditeur – Petite Collection Maspéro – page 37. Sa pensée a profondément influencé le milieu ouvrier français.
      Sous Napoléon III, lors des intenses luttes ouvrières pour conquérir un semblant de pouvoir décisionnel politique, «  il se fit l’animateur d’un comité abstentionniste dont l’activité fut intense : conciliabules, pamphlets, affiches, le tout couronné par un claironnant manifeste et par la publication, à la veille du scrutin (des 31 mai et 1er juin 1863), d’une brochure signée par lui : Les démocrates assermentés et les réfractaires (…) Il prenait garde de ne pas s’attaquer au principe même du suffrage universel ‘’principe démocratique par excellence’’. Mais, arguait-il, le suffrage universel, sous l’Empire, ne pouvait pas fonctionner en toute indépendance, pour un certain nombre de raisons, qu’il énumérait : point de liberté de réunion, ni de liberté de la presse, ni de liberté municipale.
      Une loi électorale coupée sur mesure par le pouvoir dénaturait le vote . Enfin et surtout, les candidats étaient astreints de prêter serment de fidélité à l’Empereur.
      Dans ces conditions, l’abstention n’était pas, de la part de l’électeur, ‘’un acte d’indifférence coupable ou de dignité stérile’’, mais ‘’un acte de conservation, un rappel à la loi et au droit’’. Elle était ‘’une faculté essentielle de l’électeur’’. Elle faisait ‘’partie du droit électoral’’. Elle était ‘’simplement une déclaration du pays au gouvernement que, dans l’état des choses (…) le vœu des électeurs est que le chef de l’Empire renonce à cette dictature et mette les citoyens à même de remplir leurs devoir électoraux et de faire acte véritable de souveraineté ‘’.
      Au passage, Proudhon criblait, implicitement, de ses flèches, le recours au plébiscite sur la base de questions tendancieuses ou, à dessein, mal posée, et ses critiques seront encore d’actualité sous le régime gaulliste : ‘’l’abstention, ou le vote silencieux, (…) devient obligatoire, (il) est le premier et le plus saint des devoirs, lorsque la question soumise au vote est équivoque, insidieuse, inopportune, illégale’’ » - idem, page 108/109 -.

      La vraie gauche alternative sera celle que nous ferons : soit par la révolte - en la voulant non violente, mais ce sera difficile -, soit par l’abstention massive, (soit les deux !) + de 80 %, vis à vis de toutes candidatures et/ou propositions émanant de gens ayant déjà fait leur "preuves" (cela exclut d’office tous les pallabreurs actuels de doite de gauche et du centre). Le tout en prenant garde de ne pas faire d’amalgames, par exemple entre élections présidentielles et TCE comme c’est déjà trop souvent le cas : c’est un bon moyen de semer la confusion dans les esprits tout en faisant "oeuvre" de récupération.

      Julien.

    • Tout cela est bien beau, mais nous ne sommes plus sous l’Empire.
      S’abstenir ou voter blanc,c’est voter pour la droite. Point.
      Et l’on sait bien que certains ne veulent que cela : faire la politique du pire, en espérant que cela mènera à l’explosion. Il faut combattre cette mystification.Il faut battre la droite. Hors de là, point de salut.

    • Julien lorsque tu écris :
      — > Voter blanc, c’est "représenté" comme nul... dans LEUR esprit et LEUR système. Si nous voulons les neutraliser, il faudra bien un jour raisonner en dérogeant à leurs règles et dogmes.

      tu oublies que ce "dogme" comme tu l’appelles c’est un acquis démocratique cher aux citoyens de ce pays et que voter blanc dans notre Ve république signifie ne pas donner son avis Or nous sommes trop nombreux à vouloir le donner.

      — > Elle était ‘’simplement une déclaration du pays au gouvernement que, dans l’état des choses (...) le vœu des électeurs est que le chef de l’Empire renonce à cette dictature et mette les citoyens à même de remplir leurs devoir électoraux et de faire acte véritable de souveraineté ‘’.

      Cela s’appliquerai de nos jours si nous n’avions pas un système nous permettant de développer une alternative politique. Or non seulement nous en avons les moyens intellectuels, et "administratifs" , non seulement nous sommes extrêmement nombreux à attendre 2007 pour sanctionner, mais en plus voter blanc si ce n’est un vote massif voire quasi total n’a aucun impact sur la décision d’élir un des candidats : en d’autres termes si nous ne sommes pas 100% à voter blanc ça n’a aucun sens et c’est autant de voix offertes sur un plateau à ceux que nous détesterions voir à la présidence.

      — >Le tout en prenant garde de ne pas faire d’amalgames, par exemple entre élections présidentielles et TCE comme c’est déjà trop souvent le cas : c’est un bon moyen de semer la confusion dans les esprits tout en faisant "oeuvre" de récupération.

      Et là, je suis désolée mais tu joues purement et simplement leur jeu : voter NON au TCE c’est voter NON à un système. Il n’y a absolument pas d’amalgame qui est fait ici, ce sont les hommes actuellement au pouvoir qui jouent des amalgames, on nous demande de voter pour un texte qui nous gouvernera et qui est écrit par des gens que nous méprisons et qui nous le rendent bien : où est l’amalgame ? Tu veux rire !

      Isabelle

    • Vous êtes nombreux à attendre 2007 ? Ah, ouai ? Et vous attendez comment ? Les pieds au chaud dans vos pantoufles ? Vous êtes gerbant !!!

      D’ici à 2007, il y a encore 1 an et 1/2 ; au train actuel du trio de tête, il ne restera plus grand chose à défendre !

      Nous ne sommes plus sous l’Empire ? qu’ils disent en coeur... Exact, on est même revenu avant selon Gérard Filoche, avant Philippe Le Bel, c’est dire si l’Empire n’est plus d’actualité !

      Acquis démocratique le dogme ? va réviser tes cours d’histoire - pas seulement ceux de l’école dite "républicaine". Et regarde à deux fois les résultats de ces cinquantes dernières années, tu n’as pas l’impression que quelque chose cloche ?

      Pour le reste, continuez à mettre la tête dans le sable en cherchant à préserver votre pré carré. Vous êtes minables quand vous dénoncez tous les malheurs du système tout en cherchant à prendre le maximum : Oh ! Sarko, quelle punaise !

      Pendant que cet autocrate et ses deux associés installent publiquement et sûrement la dictature fasciste, qui leur barre la route ? Qui empêche les expulsions en faisant rampart de son corps si nécessaire ? Il ne sont pas nombreux, va !

      2007 ? C’est encore loin ! La démocratie et ses "acquis" ? Rendez-vous en 2007 (si on y arrive), et on jugera sur pièces !

      Julien

    • L’ami Julien perd son sang froid et par suite devient confus et insultant. Dommage.

  • Sarkozy est une punaise qui pue avant même d’être écrasée ; cet énoncé, est-il injurieux ? Est-il diffamatoire ?

  • Je n’aime pas Sarkozy ce triste sire de l’Une Mosquée de Plus, c’est un affabulateur, le fait que son discours soit "médiatisé" n’est que gésticulations de campagne de "Pré-présidentiable" dans le but d’attirer les voix de l’électorat du F.N., car je doute qu’il mette en application quoique ce soit concernant "l’immgration" qui nous nuit et qui se nuit à elle même.

    Quant à Madame Buffet, ce n’est qu’une hypocrite, comme tous ceux qui disent "touche pas à mon pote. Si il y avait vraiment un désir de faire quelque chose de positif au sujet de l’immigration, nous n’aurions pa eu à déplorer la mort de nos Amis Africains qui ont péris lors des incendies des taudis parisien où ont les à "Parqués"

    Pour conclure des Actes pas des mots.

    Thierry

    • Qui ose encore dire que l’immigration est nuisible ?

      Je vous recommande quelques ouvrages éclairés :

      SOCIOLOGIE DE L’INTEGRATION
      Mohand Khellil. Que Sais-je. Presses Universitaires de France 1997


      Le maître mot qui a accompagné le changement de nature du phénomène migratoire en France — le passage d’une immigration économique à une immigration de peuplement — à savoir l’intégration, donne lieu ici à une analyse sociologique, précisant tout ensemble les différents concepts qui s’y rapportent ou qui s’en distinguent et les problématiques actuelles qui l’opérationnalisent.

      Partant "du visible pour aller vers ce qui est caché" et complexe, M. Khellil passe en revue les différentes dimensions et institutions (la nation, l’école, la famille, les différences culturelles...) et les différents processus (socialisation, adaptation, transgression, conflit, ségrégation...) qui constituent les différentes facettes de l’interrogation sur l’intégration. Le tout est solidement étayé par des références aux auteurs aussi bien classiques que contemporains, américains que français (mais on peut à ce titre se questionner sur l’absence de toute référence aux travaux d’Abdelmalek Sayad et de Michel Wieviorka pour le moins !)Au-delà de ces rappels utiles qui ont l’énorme avantage de sortir la notion d’intégration de sa fausse évidence, l’auteur indique l’ouverture du débat en France : "dans les faits comme dans les esprits, l’intégration semble être une évolution vers une logique de type communautaire qui reste à analyser".

      Il manquait un travail synthétique sur cette question, ce Que Sais-je ? comble avec bonheur ce vide.

      LA CONTRIBUTION DES TRAVAILLEURS ETRANGERS AU DEVELOPPEMENT
      INDUSTRIEL DE LA FRANCE DE 1850 A NOS JOURS
      Paul Muzard, brochure éditée par le MRAP, 1998.


      Il est des réflexions et des travaux dont il sera toujours regrettable que ne s’ouvrent pour eux les moyens d’une diffusion adéquate. D’autant qu’ils sont moins nourris par les ambitions d’une carrière que par un acte d’engagement dû à la vérité, la justice et à l’humanité.

      Ainsi en est-il de cette brochure de Paul Muzard intitulée "La contribution des travailleurs étrangers au développement industriel de la France de 1850 à nos jours". Le titre est assez explicite pour signifier la dette contractée par ce pays vis-à-vis de ces travailleurs. Une dette insoldable (le développement industriel) par les calculs des salaires de misère qu’ils ont reçus et des droits étriqués qui leur ont été accordés au compte-goutte pendant et après leur "utilisation". Encore moins évidemment par les compromissions politiques avec des courants qui sont la pure négation indécente de la vérité historique d’hier et d’aujourd’hui... Le mot qui revient souvent sous la plume de P. Muzard pour dire ce manque de reconnaissance quasi pathologique est "mépris"... Oui ce mépris a de quoi nourrir bien des nausées, tout aussi regrettables dans leurs effets, chez bien des générations. Et l’on s’étonne que Mariane déprime !... Paul Muzard s’attelle ici avec honnêteté et rigueur à un devoir de mémoire car "le racisme aujourd’hui repose sur les oublis et les falsifications de l’histoire". Deux parties composent la brochure. La première traite de la contribution des travailleurs étrangers au développement industriel de la France. On y apprend quel contexte rendait la main-d’oeuvre étrangère "indispensable" et quels contextes et intérêts la rendaient "méprisable". La deuxième partie traite de la mobilisation des coloniaux dans les guerres de la France. On y apprend en quoi a consisté "la dette du sang" et la misère des survivants ! ...

      Pour faire un pas dans le sens de la justice, "il faut rendre le passé au présent, raviver la mémoire". Il faut d’autre part avancer concrètement dans le sens de ce "projet qui s’impose désormais : celui de l’intégration du tiers-monde au développement".

      Vous trouverez tout une documentation liée à la notion d’immigration et d’intégration sur ce site qui regroupent un certain nombre de notes de lecture dont les deux paragraphes ci-dessus sont extraits :
      http://ecid.online.fr/french/numero/nt_lect/nl_86.html

      Je vous recommande également un autre ouvrage de Mohand Khellil, (un prof de sociologie absolument génial) - Maghrébins de France : de 1960 à nos jours, l’affirmation d’une communauté et le Que sais-je : Sociologie de l’intégration qui explique notamment et de manière très scientifique comment et pourquoi loin d’être nuisible l’immigration est au contraire plus que nécessaire parce qu’enrichissante, au sens noble du terme ! Mais il s’agit d’accepter l’immigration, d’entreprendre tout pour intégrer nos nouveaux concitoyens : ce qui n’a que trop rarement été le cas en France (pour ne pas dire jamais...).

      Isabelle

    • Au frondeur précédent.
      Madame Buffet "hypocrite", Tudieu, comme vous y allez mon bon !
      Votre lexique du feint découvreur du pot aux roses est assurément des plus simplistes et, de surcroît, n’apporte rien de significatif, hormis la sudation d’un anti-communisme primaire.
      Une lettre au Président est avant tout un ACTE, ne vous en déplaise. Où sont donc les autres actes des hommes politiques de gauche et d’ailleurs ?

      Nous attendons impatiemment vos propositions pour "faire quelque chose de positif".

      Jehan

  • En effet, j’ai moi même la croyance que chaque être humain a sa place sur la terre et que personne n’a le droit et le pouvoir de juger si c’est bien ou mal que cet être choisisse un endroit ou un autre pour vivre.
    Tout est fait dans et par la force, dans et par la peur et le gouvernement et les institutions voudraient nous faire croire que c’est juste pour notre bien, que c’est pour nous protéger, alors qu’en vérité c’est toujours pour une question de pouvoir. Sarkozy ne fait pas exception, il souhaite le pouvoir et est prêt à tout pour l’obtenir.
    Il ne souhaite pas de dialogue, il n’écoute pas le peuple. Il est constamment dans le jugement et la critique. Il divise plutôt que rassembler.
    Je le plains sincèrement, il ne doit pas beaucoup s’aimer pour traiter certains groupes d’humains comme il le fait.
    Quand je dis cela, ce n’est pas parce que je fais partie d’une religion car je ne crois à aucune des religions qui divisent, qui prétendent que DIEU juge et condamne et qu’il y a un paradis et un enfer. Ce n’est pas vivre que de vivre constamment dans cette dualité du bien et du mal.
    Actons en conscience et acceptons les conséquences de nos pensées, nos paroles et de nos actes et le monde se portera mieux.
    Ne laissons plus des pantins comme Sarkosy ou autre nous dicter ce qui est bien ou mal pour chacun de nous. Soyons acteurs de nos vies plutôt que spectateur de ce théâtre de guignoles qui ne me fait même plus rire mais m’attriste de voir qu’ils font des années d’études pour aboutir à ce genre de discours limités sur la capacité d’ETRE.

    Brigitte

    • "Ne laissons plus des pantins comme Sarkosy ou autre nous dicter ce qui est bien ou mal pour chacun de nous. Soyons acteurs de nos vies plutôt que spectateur de ce théâtre de guignoles qui ne me fait même plus rire mais m’attriste de voir qu’ils font des années d’études pour aboutir à ce genre de discours limités sur la capacité d’ETRE.
      Brigitte"

      Je soutien cette phrase et...

      Je voudrais y rajouter François HOLLANDE qui ce matin 19 sept , s’appuyant sur le résultat des élections en Allemagne, regrettait que 7% des electeurs, ayant voté "plus à gauche" au lieu de voter pour SCHRODER, avaient ainsi conduit à mettre en place une politique qui serait de droite !!!
      Vous l’aurrez compris en France il faudra "voter utile", autrement dit pour le PS et pas pour les composantes du NON au TCE.
      HOLLANDE persiste et signe, il n’à rien compris le 29 mai, il espére toujours pouvoir faite une politique de droite et se déclarer de gauche !

      Je rend homage à Marie George BUFFET qui, effectivement, agit dans le bon sens. La politique du "moindre mal", le "vote utile", sont le passé, nous avons fait les expériences qu’il fallait faire pour en arriver, espérons le, au rassemblement des véritables forces de gauche et de progrés pour conduire une politique anti-libérale et de justice sociale.

      Je dénonce ce démago de SARKOSY, qui fait de l’ombre à Le PEN, s’appuyant sur cette "Minable",campagne qui rend les immigrés responsables de tous les malheurs, pour s’attirer des électeurs, n’hésitant pas à renvoyer des milliers de sans abrits et de sans papiers hors de France. Qui donc les fait venir, sinon la droite, le Medef, qui donc à fait venir des polonais sur nos chantiers maritimes , des Turcs sur les chantiers des TP de Bouygues, Etc.??? Qui donc soutenaient le TCE et la directive BOLKESTEIN ?

      Qu’on en finisse vite avec tous ces : Sarkosy, Chirac, De Villepin (qui ne s’est jamais soumis aux consultations électorales et qui "ordonne"), aux Hollande , Aubry , Land, DSK et consort. La misére s’etend dans notre pays riche et les riches ne s’avent plus comment utiliser leur richesse, sinon à acquérir des choses inutile !

      Un autre "ordre économique doit être mis en application. Faut-il attendre 2007 ? Ou faut-il commencer le 4 octobre 2005 en donnant le "ton" de la révolte à l’occasion des gréves et des manifestations ?