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La mise en examen de Total rejetée par la Cour d’appel de Toulouse

Publie le samedi 24 septembre 2005 par Open-Publishing
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La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a rejeté jeudi la mise en examen du groupe Total en tant que personne morale dans le dossier d’instruction sur l’explosion de l’usine AZF en septembre 2001, a-t-on appris auprès de l’avocate qui en avait fait la demande.

"La cour d’appel ne s’est pas autorisée à imposer au juge une mise en examen. Elle a confirmé le refus du juge d’accepter notre demande d’acte. La porte n’est donc pas complètement fermée, il peut encore y avoir une mise en examen aux vues des résultats définitifs de l’enquête", a expliqué Me Agnès Casero, avocate de l’Association des sinistrés du 21 septembre, qui avait demandé la mise en examen du groupe pétrolier.

"Nous estimons cependant que l’instruction s’enlise, elle est inefficace et désorientée par les requêtes de la défense, alors que l’instruction ne répond pas aux nôtres", a souligné l’avocate.

L’association des sinistrés du 21 envisage un éventuel pourvoi en cassation et, si l’instruction dure trop longtemps, un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme, a-t-elle encore précisé.

Jeudi après-midi, plus d’une centaine d’anciens salariés de l’usine AZF, membres ou sympathisants de l’association "AZF- Mémoire et solidarité", se sont rassemblés sur la place du Capitole et ont distribué des tracts intitulés "Nous exigeons la vérité". Dénonçant une "enquête au point zéro" et critiquant le fait que certains salariés soient encore mis en examen, l’association demande "pourquoi l’enquête est-elle si timide pour rechercher des causes extérieures au site" ?

L’explosion de l’usine d’engrais et de produits chimiques AZF (entreprise Grande Paroisse, filiale du groupe Total) le 21 septembre 2001 à Toulouse, a fait 30 morts, plus de 5.000 blessés, et d’énormes dégâts dans tout le sud de la ville. (AP)

Messages

    • Le scandale sur Total, n’est pas à ce niveau !

      Les rapports d’étapes des experts nommés sont d’une telle faiblesse scientifique qu’il est normal que le juge d’instruction ne puisse encore se prononcer avant de pouvoir lire un rapport définitif d’une autre tenue.

      Affirmer que le bruit de la première explosion est issu d’une onde sismique que des centaines de Toulousains ont pu entendre et confondre avec une sorte de "bang d’avion" est purement une idiotie qu’aucun expert sismologue digne de cette profession ne saurait écrire. Cela n’existe pas et n’a jamais existé !

      Les chimistes (et beaucoup d’entre eux complètement indépendants) ont déjà contesté et avec de solides arguments à maintes reprises les inepties contenues dans les rapports d’étape de M. Van Schendel.

      En revanche, contrairement à ce que vous pouvez penser, Total n’apporte pour sa défense aucun élément important pour remettre en cause la démarche de ces "experts". Et ce n’est donc pas cela qui freine le juge d’instruction !

      Total gagne du temps, cela est vrai, mais ce n’est pas pour éviter une mise en examen, ou la conclusion de l’enquête, Total le fait pour que le dossier soit oublié petit à petit même avec le soupçon d’une culpabilité que vous entretenez sans risque depuis 4 ans !

      Le but : PROTEGER LES VRAIS COUPABLES. Me Soulez-Larivère a négocié avec eux une omerta très confortable pour une grande partie de la classe politique et Total ne recherche même pas à réellement se défendre.

      Alors continuez à cibler Total ! c’est tout bonnement ce qu’attendent les vrais responsables et son propre avocat.
      Mais n’oubliez pas que cela coûte cher au contribuable et est une honte vis à vis de victimes qui veulent la vérité.

      Les tests sismiques de l’été 2004 sont une mascarade très onéreuse pour dissimuler la très grande faiblesse du seul rapport sismique de l’OMP sur lequel plus de la moitié des datations des expertises repose.

      Or ce rapport n’a aucune valeur scientifique et juridique :
       toutes les pièces argumentant les conclusions sont absentes du dossier judiciaire
       une seule hypothèse a été abordée, alors que beaucoup d’autres n’ont pas été étudiées.

      Les 2/3 des données sismiques existantes le 21-9-2001 n’ont pas été récoltées.

      J’appelle donc tous les scientifiques à prendre connaissance du rapport de l’OMP, de ceux qui ont suivi, ils verront la MASCARADE SCANDALEUSE des experts français dans le dossier "sismique".

      Pierre Grésillaud