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ça chauffe pour la CFDT !!!

Publie le dimanche 29 juin 2003 par Open-Publishing
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Nantes - Ouest France - Actualité locale

samedi 28 juin 2003

CGT-CFDT : des relations électriques
Locaux de la CFDT bombés, propos aigre-doux...
Poubelles incendiées, vitres bombées : les locaux de la CFDT viennent
de faire l’objet d’un acte de vandalisme. L’action n’a pas été
revendiquée et intervient dans un contexte tendu. La CGT s’est refusée à condamner une action qui
n’a d’ailleurs pas été revendiquée.

• Les faits. Dans la nuit de jeudi à vendredi, la CFDT a été victime d’un acte de vandalisme. Des
poubelles ont été incendiées devant la porte principale et les vitres bombées. Les militants de la
CFDT y sont qualifiés de « salopards » et de « collabos ». « Raffarin veut
sacrifier les intermittents du spectacle. C’est l’intérêt de qui ? »
rappellent les multiples affiches placardées sur les vitres de la
direction départementale de la CFDT.

• Le contexte. L’incident intervient dans un contexte tendu. C’est en
effet au cours de cette même nuit de jeudi à vendredi que la CFDT, la
CFTC et la CGC ont signé un texte modifiant le régime d’indemnisation
chômage des intermittents du spectacle. Les techniciens devront
désormais justifier de 507 heures de travail au cours des dix derniers mois pour bénéficier d’une
indemnisation allant jusqu’à huit mois.
Même nombre d’heures exigé sur dix mois et demi pour les artistes
avec, à la clé, une indemnisation là encore de huit mois. « Cet accord entérine la séparation
entre techniciens et artistes jusqu’alors soumis aux mêmes règles d’indemnisation. Au terme des
annexes 8 et 10 qui définissent le régime spécifique des intermittents du spectacle, ils devaient
justifier de 500 heures de travail au cours des douze derniers mois leur ouvrant droit à une
indemnisation de douze mois », analyse l’Agence France Presse. La CGT, majoritaire chez les intermittents,
n’a en revanche pas signé ce texte. Tout au long de la journée d’hier, des actions coups de poing
ont été organisées. Avec notamment une occupation des locaux à FR3 Nantes.

• Les réactions. Hier en début de matinée, Laurent Berger, secrétaire
régional de la CFDT, a annoncé son intention de porter plainte. « Nous sommes dans une démocratie.
Ces méthodes sont inadmissibles. Nous sommes prêts à discuter. » La fédération du Parti socialiste
« 
condamne fermement l’acte de vandalisme inacceptable commis dans les
locaux de la CFDT ». La CGT se contente en revanche du minimum
syndical. Elle parle « d’un incident regrettable » et tire à boulets
rouges sur les deux confédérations qui ont donné leur accord au
gouvernement. « Après avoir subi de plein fouet la capitulation de la
CFDT et de la CGC sur le projet de loi Fillon/Raffarin sur les
retraites, l’accord de soumission au Medef, relatif aux intermittents
du spectacle, va contribuer à diviser le monde salarial ». De son
côté, Laurent Berger de la CFDT dénonce les manœuvres de l’extrême
gauche et ceux « qui jouent la politique du pire. Avec de telles
méthodes, on se prépare un 21 avril social. » Du côté des
intermittents du spectacle, on se refuse à commenter. « Nous n’avons
rien à dire là dessus. Nous avons d’autres chats à fouetter. C’est
juste une poubelle et quelques bombages. »

Messages

  • "Qui sème le vent, récolte la tempête".
    La CFDT a ce qu’elle a cherché.
    « salopards » et de « collabos » sont des qualificatifs justifiés.
    La droite est là pour faire la politique pour ses copains, mais est-ce le
    rôle d’un syndicat de s’y associer ?
    A moins d’être un syndicat patron autant dire un syndicat bidon.
    Tout accord sur des dispositions moindres que celles acquises de déjà haute
    lutte est une trahison.
    Les seules modifications acceptables sont des alignements sur les
    dispositions les plus favorables (comme pour le commerce avec sa clause de
    "la nation la plus favorisée").
    Ceux qui soutiennent les 200 familles au pouvoir sans être membres des 200
    familles sont des handicapés mentaux incapables de comprendre que les
    intérêts ne sont pas divergeants, mais opposés et que le plus qu’ils peuvent
    espérer est d’être larbins.
    François Taillandier, dans "Des hommes qui s’éloignent", écrivait au sujet
    des ces gens² : "L’idéal de ce type, ce que sa mythomanie lui suggère de
    plus éclatant, de plus valorisant, c’est d’être un larbin."

    En toute logique, ceux qui gouvernent actuellement le font contre les
    dispositions de la Constitution : il est possible et souhaitable qu’ils
    doivent un jour rendre des comptes.
    Souhaitons donc qu’ils s’empressent de faire déborder le vase pour que ce
    temps vienne vite : Chirac, Raffarin et Sarko devant des juges (des vrais,
    pas des larbins à leur botte) !
    Michel Guérin
    ² Un membre de ma famille, magistrat, milliardaire et escroc (le genre de
    type qui rend presque fier d’être RMIste) dit comme autrefois en parlant de
    ses employés : "nos gens".