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Comment reconnaître La Gauche la Plus Conne de la Planète

Publie le dimanche 23 octobre 2005 par Open-Publishing
14 commentaires

Penser local et déconner global ou comment reconnaître La Gauche la Plus Conne de la Planète

de Viktor Dedaj

Bonjour,

Vous connaissez la Gauche la Plus Conne de la Planète ? Oui, bien sûr. "Comme tout le monde", n’est-ce pas ? Mais connaissez-vous la définition de la Gauche la Plus Conne de la Planète ? "euh..." J’en étais sûr. Mais rassurez-vous, je suis là pour vous aider.

D’abord, levons une ambiguïté majeure : Non, la Gauche la Plus Conne de la Planète n’est pas une gauche qui serait "pas assez à gauche" ou "trop à gauche".

Ce n’est pas une question de position sur
l’échiquier politique. La Gauche la Plus Conne de la Planète traverse tous les clivages, de l’extrême gauche jusqu’à la gauche un tout petit peu moins à droite que la droite, si si, regardez bien, on voit
un peu de lumière qui filtre à la jointure et... non ?... c’est peut-être juste une illusion alors. En tout cas, elle est partout, je vous l’assure.

A ce stade, je sais, vous voudriez que je vous livre en pâture
quelques noms pour pouvoir assister à un lynchage cybernétique. N’y
comptez pas. Je ne suis pas un mouchard et il me reste encore
quelques vagues principes bien ancrés. Et parmi ces principes figure
celui-ci : ne jamais céder avant que l’on ne t’ait offert un prix
raisonnable.

D’abord, le plus important : comment, et à quoi, reconnaît-on la
Gauche la Plus Conne de la Planète ? Première erreur à ne pas
commettre : croire qu’il s’agit de la Gauche qui ne tient pas le même
discours que vous. Ceci pour une raison très simple : vous vous
rendrez rapidement compte que même parmi cette Gauche là, il existe
une tendance de la GPCP qui ourdit tranquillement ses complots dans
l’ombre. Le premier de ces complots étant d’ailleurs celui de vous
rendre dingue. Ah ! voilà un premier indice pour reconnaître la
GPCP : elle vous rend dingue.

Ensuite, non, non et non, la GPCP n’est pas le pendant "progressiste"
de la Droite la Plus Bête du Monde (copyright mai 68). On pourrait
même presque dire "au contraire", puisque c’est la GPCP qui a
inventé, entre autres, la formule "la Droite la Plus Bête du Monde".
Ah ! voilà un deuxième indice pour reconnaître la GPCP : elle pense
que ses adversaires sont simplement bêtes et éprouve un vertige
devant l’audace intellectuelle d’une telle analyse. Pire : elle s’en
satisfait et en rigole encore - de temps en temps.

Maintenant, regardez ce pauvre type accoudé au bar. Ca se voit comme
le verre qu’il a dans le nez qu’il a au milieu du visage qu’il est
issu d’un milieu social que nous qualifierons de ’populaire". Il
travaille pour un salaire minimum et trouve qu’on ne peut pas
décemment vivre avec une telle somme. Il n’est pas syndiqué "passque
c’est tous des pourris" même s’il lui arrive de faire grève parce que
les patrons, ah ça oui, "c’est tous des pourris". Il vote à gauche,
certes, mais les plombiers polonais le terrorisent. Non, pas tout à
fait : en fait, il est terrorisé par l’idée du chômage et, quelque
part, confusément, le chômage et le plombier polonais arrivent par le
même train. Il ne pourrait pas t’expliquer le mécanisme dans le
détail mais, en gros, c’est l’histoire d’un mec qui vient te piquer
ton boulot.

Alors ? On le classe où ce type ? Dans la GPCP ? Si vous
répondez "oui", je n’aurais qu’un mot à vous dire : bravo, vous êtes
vous-même un membre émérité de la GPCP car, justement, elle éprouve
un certain mépris pour ce concept de "peuple". Vexé ? Ne le soyez
pas, car vous l’avez largement mérité. Et si vous n’êtes pas
contents, vous n’avez qu’à rejoindre la droite. Ca vous fera les
pieds et, à nous, ça nous fera des vacances.

En effet, la GPCP aime parler "peuple" mais lui préfère sa version
anglaise et sélective de "people". Vous n’êtes pas près de voir la
GPCP venir en force dans un théâtre marseillais pour une soirée de
soutien à des grévistes qui, de l’avis de tous les médias, passent
leur temps à saboter les efforts de redressement d’une entreprise qui
va mal depuis dix ans.

A ce sujet, remarquez comment les médias ne pointent du doigt que les
supposés fauteurs de troubles marseillais de ces derniers jours sans
mentionner les noms de dirigeants fauteurs de gestion de ces dix
dernières années. C’est comme filmer des poissons qui s’agitent au
fond d’un lac asséché en les accusant de la mauvaise gestion des
réserves d’eau. De la part des médias, il s’agit d’un mépris de
classe qui n’est pas même plus conscient, juste inné. Et si vous
n’avez pas compris la fin du film, des suites sont déjà en
préparation et elles ont pour nom « EDF », « GDF », « SNCF » et
autres.

La GPCP ne voit rien venir, ne veut pas voir venir ou fait semblant
de ne pas voir venir. La GPCP se décidera peut-être un jour à agir,
mais cela dépendra en grande partie des sondages. En général, la GPCP
arrive trop peu et trop tard en feignant la surprise. La GPCP a très
rarement l’élégance d’appeler de son portable pour annoncer qu’elle
est bloquée dans les embouteillages et qu’il vaut mieux ne pas
l’attendre.

La GPCP trouve désolant qu’il se soit trouvé en France une majorité
de xénophobes, pisse-froids et culs-terreux pour rejeter un projet de
constitution européenne épais comme les dividendes d’un fonds de
pension états-unien et violemment libéral.

La GPCP croit que le nuage de Tchernobyl s’est arrêté aux frontières
de la France. Peut-être parce que le président de la République à
l’époque était socialiste ?

La GPCP se félicite des progrès de la démocratie en Irak occupé et
pillé par l’Empire. La GPCP considère que les 1.5 millions de morts
Irakiens et cette "démocratie retrouvée" font partie de deux
histoires distinctes dans l’espace et dans le temps.

La GPCP s’offusque des atteintes aux droits de l’homme commises
partout dans un monde délimité par les quartiers nord, sud, est et
ouest de la Havane. La GPCP n’a pas encore manifesté contre
Guantanamo. Pourquoi ? "Ben... tu sais, toi, où se trouve l’ambassade
de Guantanamo à Paris ?" Bon, parlons d’autre chose.

La GPCP croit à la guerre contre le terrorisme.

La GPCP croit que Le Monde est un journal de référence.

La GPCP croit que Libération est un journal.

La GPCP croit que les FARC sont des narco-terroristes.

La GPCP croit que Chavez est un "populiste".

La GPCP croit que Reporters Sans Frontières.

La GPCP croit.

La GPCP a hissé l’art de "penser local et déconner global" à des
sommets Himalayens.

Un jour, j’ai demandé à un Cubain d’un certain grade quelles
définitions il donnait à "gauche" et "droite". Il m’a répondu à peu
près ceci : "hum... pour moi, un réactionnaire, c’est quelqu’un qui
sait que des dizaines de milliers d’enfants meurent de faim chaque
jour et trouve que c’est dans l’ordre des choses. Un conservateur,
c’est quelqu’un qui sait que des dizaines de milliers d’enfants
meurent de faim chaque jour et trouve qu’on fait ce qu’on peut. Un
socialiste, c’est quelqu’un qui sait que des dizaines de milliers
d’enfants meurent de faim chaque jour et qui trouve qu’on devrait
faire un effort. Un communiste, c’est quelqu’un qui sait que des
dizaines de milliers d’enfants meurent de faim chaque jour et qui est
prêt à faire pour ces enfants la même chose qu’il ferait pour ses
propres enfants."

(Je rajouterais que la GPCP, c’est celle qui sait que dizaines de
milliers d’enfants meurent de faim chaque jour et qui trouve que le
foi gras chez Fauchon n’est plus tout à fait ce qu’il était. C’est
même pour elle un des aspects négatifs majeurs de la globalisation.)

J’ai raconté ça un jour à un copain (de gauche). Il m’a
répondu : "ouais, bon, d’accord, mais quand même, Cuba... Tu lis un
roman de Zoé Valdès et t’as tout compris." J’en ai déduit que la
GPCP, en plus de ses journaux fétiches, lit aussi des livres.

Où peut-on trouver cette GPCP, me demandez-vous ? C’est assez simple.
Trouvez une caméra de télévision et vous trouverez devant la GPCP en
train de débiter des banalités et quelques professions de foi qui ne
mangent pas de pain. Mais le plus intéressant dans cette affaire, ce
n’est pas tellement la prestation téléviséé de la GPCP. Non,
observez qui est complaisamment posté derrière la caméra. Et oui, la
Droite la Plus Bête du Monde. Etonnant, non ? Preuve qu’elle n’est
pas si bête que ça, après tout.

Contrairement à certains que, finalement, je ne nommerai pas.

Viktor Dedaj "chacun reconnaîtra les siens"


Viktor Dedaj vient de publier (septembre 2005)
avec Danielle Bleitrach et Maxime Vivas

Les États-Unis DE MAL EMPIRE
Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud

Editions ADEN

Messages

  • Une petite remarque....

    L’internationale de la GPCP possede de puissantes sections dans tous les pays, ce qui relativiserait le regard de certains qui pensent ainsi (pansent ?) n’avoir affaire qu’une explication locale ou de pays "riches" au maximum comparée à un exotisme paradisiaque de pauvreté (relative).

    Pourquoi être reducteurs ?
    On n’a pas affaire à la GPCP, car on s’apperçoit que les travers d’une partie des forces dites de gauche se retrouvent partout, du ridicule corrompu, au lèches de la bourgeoisie, aux ordures ayant estimé révolutionnaire de massacrer à coups de gourdin dans des rizières 20% de la population comme les Polpotiens fous (merci au PC vietnamien de les avoir arrêté), aux flics rançonnant la population à tous les niveaux (vous avez compris de quel fonctionement corrompu de quel pays je parle ? ça commence par C et ça finit par A) ...
    Le PT brésilien est là pour rappeler que la gauche corrompue qui se vautre est également ailleurs et des fois avec encore + de dégats et pas seulement dans nos "vieilles démocraties".

    Chavez ? Ouais....
    Une promesse et un combat à soutenir LES YEUX OUVERTS ! Merci.
    Une partie de la bataille se jaugera dans l’appropriation démocratique de l’économie par le peuple venezuelien... et pas dans les discours.... ou au travers d’un état resté calqué sur l’état bourgois autoritaire du passé....
    Ou autrement dit , le peuple venezuelien est plein de promesses et il faut le soutenir mais ça ne fait pas de Nasser, quand il avait nationalisé le canal de Suez, une danseuse désirable et à désirer forcement. A priori Chavez est honnête et ne fait pas trop de fausses notes même dans des maladresses qui l’humanisent et le rendent totalement éloigné des caudillos populistes chers à Alexande Adler...

    Ce sont les progrès concrets de la démocratie dans le peuple venezuelien qui eveillent mon interet... et je ne me fis pas pour celà à la simple opposition aux USA, voir au seul contrôle par l’état du pétrole pour fantasmer sur un processus politique...
    Les affaires sérieuses se joueront sur le terrain du pouvoir réel.

    Revenons à nos gauches dont on a vu que pour provinciales qu’elles étaient elles n’en étaient pas moins puissemment internationalisées par les comportements.
    Doit-on parler de la GC ? Gauche Conne ? de la GCI ? Gauche Conne Internationale ?

    Mais cette, ces gauches, sont-elles si connes que celà ?
    Je n’ai pas de réponses aussi sûres que nos amis là... Ce que je sais c’est qu’une partie de leur regard est erroné : Ce n’est pas un probleme national, encore moins une histoire de pays riches.

    Quiconque prends la peine d’écouter ce qui se dit dans d’autres pays d’Europe croisent les mêmes discours à l’oeuvre au point qu’on croit avoir affaire à des copiers-collers (mais oui c’est ça !).
    La GCI applique les mots d’ordre avec davantage de discipline que les internationales des temps passés.
    Alors doit-on enlever le C de Conne à une certaine gauche ?

    Ne doit-on pas plutôt constater des phenomènes qui ne relevent pas forcement de batailles idéologiques ou politiques mais + de logiques d’appareils, de bureaucraties tiraillées entre des interets d’appareil, d’organisations et les prébandes de la bourgoisie.

    Le passage de l’un à l’autre est souvent saisissant.
    Quand on voit le nombre de bureaucrates autoritaires et violents, liberticides et odieux de l’ex-PC russe transformés en vibrillonants chevaliers de l’industrie, grands partisans du capitalisme surtout quand ils se trouvent à rester à la tête des entreprises nouvellement privatisées qu’ils dirigeaient avant, brassant le pognon jusqu’à l’indigestion !

    C’est saisissant !

    En chemin on peut voir également l’Algérie qui transforme, recycle lentement ses généreaux patriotes corrompus jusqu’à la moelle en capitalistes modernes .... Ca se déroule sous nos yeux, bonjour !

    A côté, les pitreries de nos Hollande, DSK et charlots compères n’évoquent que de délicieuses et délicates danseuses en tutu ! Hollande dans le chant des cygnes c’est impressionant, comme Gomyko ou Podgorny hurlant de rire...(se seraient déchirés les lèvres)....

    Pas de réponses, je tacle les espaces , ce qui me semble des réponses ou des explications insuffisantes ...

    Copas

    • Mais Gromyko et Podgorny étaient franchement de joyeux lurons. la preuve c’est que leur pote Kroutchev se tordait tout le temps de rire en les écoutant. Simplement ils étaient "pince sans rire", genre Pierre Dac par exemple.

  • S’il est vrai que toute vérité est "désagréable", on ne s’étonnera pas de découvrir un point commun au Dédaj et à ceux qui le renvoient dans ses 22 (tant il se donne des airs de flic de la pensée critique). Ce point commun, ce qui fait qu’ils s’écharpent avec autant de passion, c’est leur vision du capital. De son côté il n’existe pas, du leur il n’est compris et "combattu" qu’en tant que force (idéologique, oppressive, dominatrice...) qui s’imposerait à une société civile, à son Etat, qu’il s’agirait d’absolument démocratiser (des négristes à la CNT Vignoles, en passant par le PCF, la LCR, et la cohorte syndicaliste et associative). Le tout plus ou moins brassé avec cette tradition bien française (et bien bourgeoise, héritée des Lumières et de la Révolution française) : la Nation, le Peuple, le service public... qui permet les rapprochements idéologiques les plus originaux de par le monde entre républicains nationalistes et anarcho-réformistes héritiers de Proudhon (comme par ailleurs les plus "modernes" des dirigeants reconvertis du stalinisme et du trostkisme, d’où la mode au Corcuff, idéologue de la reconvertion ’libertaire’ du bolchévisme anti-stalinien versus trost, et la figure de proute spectaculaire du facteur, qui remplace hystoriquement — dans le coeur des militants — celle du boulanger Duclos). Pas gran monde pour faire remarquer, parmi nos plus "révolutionnaires" que l’Etat, c’est le capital, et que l’essentiel des missions de service public ont eu pour fonction historique -à l’époque de la montée en puissance du mouvement ouvrier- un méga-consensus pour faire rentrer le peuple dans le rang de l’exploitation comme seul horizon (Keynes, Etat providence, et différentes variantes du social-nationalisme, y compris dans ses versions extrêmes, staliniennes ou fascistes, formes limites du capitalisme d’Etat, si l’on veut bien prendre la peine de les analyser selon l’héritage de la critique de l’économie politique, le Capital de Marx, et pas de le tordre en tous sens et non sens pour transformer le socialisme ou avatars post-modernes en nouvel opium des peuples au service des nouveaux patrons, seraient-ils d’en bas -Besancenot pas moins populiste et démagogue que Raffarin, de ce point de vue).

    De tout cela, Marx, même relativement jeune, avait fait le ménage, ce qui est dire la régression séculaire à laquelle se livre nos idéologues français d’extrême-gauche (critique politique, et comme chacun sait, la politique est une chose, la lutte de classes un autre, en quoi ceux qui veulent prolonger le social par le politique sont aussi marxistes que l’Abbé Pierre ou SaintCorcuff).

    L’anticapitalisme comme abolition de l’exploitation, du salariat, de la valeur, de l’échange marchand, c’est-à-dire un anticapitalisme comme "communisme", plus personne, en France du moins ne s’en préoccupe, ce qui traduit assez bien que le regain antilibéral actuel est, durablement, la suite a-critique d’un mai 68 que Michel Clouscard caractérisait comme "14 juillet des couches moyennes".

    Toute la fange militante et auto-supposée plus "consciente" que le peuple veut nous embarquer dans son bateau, d’un capitalisme anticapitaliste, pour les plus ’radicaux’, jusqu’à virer les exploiteurs et leur intendance politique : ce qu’on nopus propose là, pour le "meilleur", c’est l’auto-exploitation par l’auto-organisation.

    Il ne fait aucun doute que quelques irréductibles prolétaires n’en voudront pas, et que le jour venu, au nom de la démocratie jusqu’au bout, de Négri à Arlette, on les mettra au mur comme les derniers communards, pour crime anti-démocratique.

    De tout cela, tout est à eux, et pour la plupart des intervenants de Bellaciao, tout est à vous : rien n’est à nous !

    Tout est à eux, rien n’est à nous !

    • Tout est à eux, rien n’est à nous !
      pour remplacer :
      tout est à nous, rien est à eux
      Vive les Totskos pour avoir conservé la vieille deuxieme version.
      Car oui il existe des gens qui produisent (ta télé, le PC pour ton site, tes bières,....), ce qui est à nous, doit être à nous, est le fruit de notre travail. Et sans ce fruit mon garçon t’es un mec qui court tout nu dans la savane...
      Ne confonds pas l’accumulation de moyens (de capital) avec la "propriété privée". L’écureuil qui accumule des noisettes pour l’hiver n’est pas un odieux valet du capital merci....

      Alors OUI, "TOUT est à nous ! Rien est à eux ! "
      Avec une seule limite à cette propriété collective, ce qui ressort du renouvellement de la nature.

      hi hi hi....

      Toute la fange militante et auto-supposée plus "consciente" que le peuple veut nous embarquer dans son bateau, d’un capitalisme anticapitaliste, pour les plus ’radicaux’, jusqu’à virer les exploiteurs et leur intendance politique : ce qu’on nopus propose là, pour le "meilleur", c’est l’auto-exploitation par l’auto-organisation.

      ha ha ha....

      heureusement qu’il y a des plus conscients que les plus conscients ! Eclaires-nous ô gente autonome qui a transformé en chaos l’extreme-gauche italienne et qui maintenant exegese sur d’autres continents....

      Bien sûr Doudou, Auto-Organisation (j’ai mis les majuscules devant).....
      Ah ? pas bon ?

      Te restes donc la savane .... Mais je te préviens les fauves ont des crocs...réels....
      Sans parler des pare-buffles des toyotas à toutous ! Ca te ratatine l’autonome nanardien en moins de deux !

      Mais tu vas me le rendre ce fusil ! fruit de l’organisation ou de l’auto-organisation, à bas !
      Fruit de l’accumulation de capital qui a permis les investissements pour que se crée ce joyeux prolétariat ....

      Nous n’auto-proclamons pas ..... quoique ce soit plus raisonnable des fois que de proclamer. Ou ne rien dire.

      L’orientation perceptible de Viktor Dedaj me parait un peu discutable, notemment sur la tendance marquée par la croyance en une spécificité française de certaines dérives de partis ou de gens se croyant de gauche, alors que ce probleme ne me semble pas particulirement français...
      De même je sens comme une dernière recherche d’une dernière Albanie révolutionnaire façon communiste tiers-mondiste, que je ne partage pas.... mais je me trompe peut-être... J’ai exprimé mes doutes comme des fois me genent les discours de notre amie Danielle Bleitrach que je trouve radicaux mais sans grand-chose de bien avancé (à part que par un prompt renfort nous arrivâmes 10000 au port, drapeaux claquant au vent....) ni de propositions très constructives pour réellement avancer ....
      Mais je me trompe probablement.... Ils vont bien sortir du bois à un moment donné avec de nouvelles propositions, on les attend. Mais tel quels ils demeurent barrés par les trotskystes qui sont en avance sur eux apparemment en termes de critiques sur les organisations diverses et (a)variées....

      Mais Trotskosss, Bleitrachées, buffetizées, arlettisettes, bovénement parlant ça fait de la gauche pas con de la GPC et non de la gauche plus con...

      Toujours est-il que ces gens sont de gauche....des miens comme dirait l’autre,

      loin des ploums-ploums enfanteurs de dums-dums....les "autonomes"...

      Tu vas me le rendre ce fusil ?
      Il n’a pas de valeur tu l’as dit, car il faut détruire la valeur, je ne te l’échangerai pas non plus contre les noisettes que tu n’as pas....

      CoCopas

    • comme quoi l’on peut se masturber l’esprit avec n’importe quoi et en l’occurence avec rien !
      d’une aimable bouffonerie , amusante sans doute , mais ou l’analyse politique de la pensée socialiste , dans le sens marxiste leniniste du terme , ne semble pas etre l’element determinant chez l’auteur de l’article , certains en arrivent à extrapoler une bouillie infame ou pol pot croise proudhon , et ou trotsky aurait pu se reconcilier avec staline , s’ils n’avaient pas vecu à la meme epoque !
      la verité de cette article est beaucoup plus simple : LA CONNERIE ETANT UNE CONSTANTE , le pourcentage de cons dans n’importe quel ensemble ou sous ensemble de la societé et le meme !
      ainsi donc sur ce lieu de debat qu’est bellaciao nous pourrons trouver des cons trotskystes tendance a - b - ou c- , des cons staliniens toujours , des cons staliniens (oui mais cela ne se dit plus ), des cons socialistes que je cite d’une façon generique tant les sous ensemble sont nombreux , des cons radicaux socialistes , mais oui il y en a encore !
      je ne citerai pas les divers sous ensembles de cons de droite que je connais moins bien et l’ensemble unique des cons d’extreme droite que tout le monde connait .
      le probleme se complique dans la mesure ou :
      soit les cons d’un meme sous ensemble se reproduisent entre eux et alors on arrive assez bien grace à la traçabilité et à la génétique à pouvoir les reconnaitre !
      soit les cons, par hasard (forcement ), se reproduisent en melangeant les sous ensemble et alors là un espace d’etude immense et deroutant s’ouvre à nos yeux , nous pouvons alors retrouver des enfants de staliniens qui votent le pen , des enfants de gauchistes soixante huitard qui font fortune dans la presse par exemple et qui appellent au capital de leur societé de presse des enfants de grand bourgeois de droite , des enfants de socialistes reformistes qui sont si cons qu’ils se font photographier avec des enfants de la droite la plus dure , des pseudo aristocrates qui croient que de gaulle etait noble et qui veulent imiter le grand homme !
      j’arrete là le sujet et trop vaste pour mon niveau de connerie personnelle et si je continue je vais etablir des théoremes que je trouverais forcement intelligents.
      claude de toulouse .

    • Sans compter qu’on est toujours le con de quelqu’un d’autre....
      Co.

    • Résumons, car c’est très facile à comprendre finalement (s’il y a quelque difficulté c’est seulement que les mots une fois de plus nous jouent des tours, voilà tout !).

      En France, à l’exception du PC, il n’y a à l’assemblée que des partis de doite. Les deux grands partis de droite sont l’UMP d’une part et le PS d’autre part.

      Dans la droite, l’UMP constitue la droite proprement dite, tandis que l’autre parti de droite le PS constitue la gauche improprement dite. Suis-je clair ?

      zaz

    • A tous ceux qui nous resservent les débats sans issue de 68 entre trotskystes, maoïstes et anarchistes pour savoir qui est un vrai révolutionnaire et qui ne l’est pas, je dis : si vous mettiez autant d’effort, d’application, de passion et d’énergie dans vos actions personnelles que dans vos écrits, la France compterait des centaines de petits génies dans tous les domaines et la Révolution se ferait d’elle-même... Au lieu de dépenser toute votre énergie à cracher inlassablement votre venin sur des gens qui sont très proches de vous (justement parce qu’ils sont très proches de vous ?), essayez donc d’admettre vos différences (ce qui ne signifie pas les abdiquer) et d’avancez, à la fois séparément et ensemble. Les jérémiades de centaines de lignes qui tournent en rond, c’est fatiguant : vous noyez les autres messages qui, eux, sont réellement intéressants. Merci.

      Tellmarch

    • Je suis tout à fait d’accord avec Tellmarch.

      Tout article est prétexte, pour certains, à déverser des torrents de mots qui forment des phrases indigestes qui elles mêmes deviennent des textes verbeux et sectaires.

      La véhémence de ces virtuoses du clavier serait bien mieux utilisée si elle s’appliquait à rassembler tous ceux de gauche qui ont clairement rejeté le projet de constitution concocté par les néo-libéraux de tous bords.

      Nos ennemis, ce sont EUX.

      Pas ceux qui se sont battus côte à côte, pied à pied, dès la première heure, pour faire avancer les idées, pour expliquer le contenu du TCE et pour combattre meeting après meeting ce que les médias nous assénaient à longueur d’antenne.

      Pas ceux qui dénoncent les dirigeants de "gauche" qui se sont employés à nous mentir, à salir le mouvement pour le NON simplement par calcul politique, au mépris des valeurs pour lesquelles ils sont censés être élus.

      Pas ceux qui se chargent de nous rappeler ces forfaitures afin que nous ne soyons pas tentés, devant l’urne, de leur délivrer un nouveau blanc-seing qui nous enchaînerait au libéralisme pour l’éternité.

      MV

    • Ne soyons pas sectaires, il faut rassembler. Mais immédiatement après, on exclut ceux qui ont ceci, ceux qui n’ont pas cela...Il y a comme une contradiction.Ceux qui s’imaginent pouvoir battre la droite en s’abstenant de voter pour la gauche, même en se pinçant le nez, se leurrent grandement et trompent les autres. C’est précisément assurer la victoire du libéralisme pour une autre éternité, un enfer renouvelé pour beaucoup. Irresponsable et inacceptable.

    • Bien vu , cher cousin, le reste n’est que masturbation !

  • Viktor Dedaj écrit :
    "Un jour, j’ai demandé à un Cubain d’un certain grade quelles définitions il donnait à "gauche" et "droite". Il m’a répondu à peu près ceci : "hum... pour moi, un réactionnaire, c’est quelqu’un qui sait que des dizaines de milliers d’enfants meurent de faim chaque jour et trouve que c’est dans l’ordre des choses. Un conservateur, c’est quelqu’un qui sait que des dizaines de milliers d’enfants meurent de faim chaque jour et trouve qu’on fait ce qu’on peut. Un socialiste, c’est quelqu’un qui sait que des dizaines de milliers d’enfants meurent de faim chaque jour et qui trouve qu’on devrait faire un effort. Un communiste, c’est quelqu’un qui sait que des dizaines de milliers d’enfants meurent de faim chaque jour et qui est prêt à faire pour ces enfants la même chose qu’il ferait pour ses propres enfants."

    Je suis morte de rire quand je lis ça !
    Moi je pense que tous, absolument tous sont à mettre dans le même sac.
    Les idéologies sont des jouets avec lesquels les hommes s’amusent.
    Les femmes rigolent moins en général. Et aiment moins faire mumuse, semble-t’il.
    Le féminisme est le seul -isme qu’elles aient initié. Tous les autres -ismes ont été concoctés par les "couillus" (lol !).
    La seule différence (de taille) entre l’unique -isme féminin et les multiples -ismes masculins c’est que le féminisme n’a jamais entraîné mort d’homme ni sérieuseument dérangé l’ordre public (contrairement à la moindre manif d’agriculteurs).
    Ce qui n’empèche pas un bon nombre de gens de crier que les féministes exagèrent et sont extrémistes (comme les tant décriées Chiennes de Garde ou les féministes américaines qui auraient poussé le bouchon vraiment trop loin).
    Il va sans dire que tout le monde sait combien sont morts au nom du communisme et de divers autres -ismes masculins !

    Et le coup du communiste prêt à faire pour des enfants inconnus la même chose que pour ses propres gosses ! Wharf, c’est hilarant franchement ! Quand on sait, de manière générale, mondiale, ce qu’énormément de mecs font de génial pour les gosses ! Les petites prostituées, esclaves sexuelles qui se compte en millions, les jeunes garçons éduqués à devenir des fanatiques et chiens de guerre, la porno partout que les jeunes connaissent avant même d’être pubères, le nombre de mère-célibataires qui vivent sous le seuil de pauvreté, le peu d’implication des hommes dans l’éducation etc. oui oui les hommes sont très soucieux de l’enfance en général, c’est très connu. Ils ont juste une idée un peu particulière de la chose, lol (jaune) !
    Tout le monde sait que les -ismes et toutes ces saloperies de guerres et toute cette violence (et obsession sexuelle) des hommes adultes, c’est le climat idéal pour les gosses !

    Les mâles humains foutent une grosse merde depuis les milliers d’années qu’ils mènent le monde. Devant une telle incapacité à être un peu sérieux, à arrêter de jouer avec les idéologies comme des ados boutonneux, une telle incapacité à maîtriser sa violence et à cesser de se prendre pour le centre de l’humanité, je reste stupéfiée et je me dit : "On est pas sorties de l’auberge !"

    Jeanne