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Laurent Fabius a égaré "son" dictateur

Publie le jeudi 3 novembre 2005 par Open-Publishing
51 commentaires

de Maxime Vivas

Fabius n’aime pas les dictateurs et il le dit régulièrement dans la presse.

Fils d’un riche antiquaire et ancien élève des lycées Janson-de-Sailly et Louis-le-Grand, il s’est imprégné d’humanisme à Normale Sup. où il a poursuivi des études assez accaparantes (agrégation de lettres) pour l’obliger à renoncer à l’équitation où il excellait aussi.

Ses ennemis lui reprochent d’avoir rarement mis les mains dans le cambouis, pris qu’il a toujours été par des fonctions étatiques légitimées par ses diplômes de L’Institut d’Etudes Politiques et de l’ENA. D’autres répliquent qu’on a pourtant trouvé ses empreintes dans l’épave du Rainbow Warrior, ce navire des pacifistes de Greenpeace, que ses services secrets firent sauter en juillet 1985 en Nouvelle-Zélande (un journaliste mort) quand il était Premier ministre (cet homme franc avait nié pendant trois mois, la main sur le cœur et le regard droit dans la caméra, avant d’en convenir quand les preuves abondèrent).

A son crédit, on n’oublie pas que, lors du référendum du 29 mai 2005 sur l’Europe, il a pris la bonne position, qu’il a depuis gauchi son programme, qu’il est donc, que cela plaise ou pas, le présidentiable le plus acceptable pour la gauche dans une perspective de victoire (électorale), qu’il affirme avoir changé (La chose s’est déjà vue. L’évolution des politiciens de la gauche vers la droite est la plus fréquente mais l’inverse existe aussi). Par conséquent, pourquoi ne pas lui accorder le bénéfice du doute, pourquoi ne pas croire que le Fabius nouveau est arrivé ?

Parce que Fabius, en cognant régulièrement avec les USA sur un petit pays des Caraïbes et en couvrant, activement d’abord, passivement ensuite, et enfin par des discours de diversion un des pires dictateurs que la région ait connus, nous dévoile sa nature profonde, tout entière tendue par une course au pouvoir qui ne s’embarrasse pas de morale et qui passe par une soumission à l’Empire. L’Empire avec lequel il entretient des relations discrètes par sa participation à une puissante société internationale qui pratique la loi de l’omerta.

La commission trilatérale.

En 1973, quelques fleurons de la high society internationale, parmi lesquels David Rockefeller, président de la Chase Manhattan Bank, créent la Commission Trilatérale qui a pour but de mener la guerre idéologique « au travers de réseaux d’influence aux multiples ramifications ». (Le Monde Diplomatique, novembre 2003). Organisme privé qui influe sur la politique internationale de la « triade » (USA, Europe, Japon) elle se réunit à huis clos, loin des médias et compte 350 membres influents dans le monde parmi lesquels des hommes politiques tels que Laurent Fabius, Henry Kissinger, Jacques Delors, Jimmy Carter, Dick Cheney, Bush père, Bill Clinton, Raymond Barre, des experts politiques, des universitaires, des dirigeants de multinationales, des banquiers. Ont assisté à une de ses réunions ces dernières années, outre les dirigeants de Exxon-Mobil, General Electric, Daimler-Chrysler, Levi Strauss, Kodak, Xerox, des invités comme George Soros, Valery Giscard d’Estaing, Madeleine Albright, Patrick Devidjian, Pierre Lelouche, Lionel Jospin, etc. Mais aucun altermondialiste, aucun adversaire du néolibéralisme.

Peut-on à la fois adhérer à la Commission Trilatérale chargée de perpétuer la dictature de l’argent et pourchasser les despotes sanguinaires adeptes du libre marché ? Il semblerait que non, comme on va le voir.

Portrait d’un assassin et d’un voleur.

Entre 1971 et 1986, Haïti a saigné sous la férule de Jean-Claude Duvalier, dit « Bébé Doc », président à vie à 19 ans par la grâce de son père et avec le soutien des Etats-Uniens. Il put impunément massacrer 60 000 personnes dont des écoliers de moins de dix ans, livrer la rue aux sinistres « tontons macoutes » avant d’être obligé de prendre la fuite, non sans avoir vidé les caisses de son pays. On estime à 600/800 millions de dollars les sommes détournées par les Duvalier père et fils et à 500 000 le nombre de morts de faim sous leur règne (sur moins de 7 millions d’habitants). Haïti est aujourd’hui un des pays les plus pauvres du monde. Si pauvre que les écoles ferment, que l’analphabétisme progresse, que le français, qui est encore la langue officielle de ce pays, n’est plus enseigné.

Fabius, où l’avez-vous caché ?

Bébé Doc en cavale fut accueilli en France en 1986 par le Premier ministre, Laurent Fabius qui, devant l’indignation générale, jura qu’il y resterait 8 jours. Dans quelques mois, Bébé Doc fêtera ses 20 ans de bombances dans la patrie des Droits de l’Homme. Le tyran a d’abord séjourné 9 ans sur la côte d’Azur, achetant un château par ci, une résidence par là pour changer d’air, louant des hôtels (en 1986, il séjourna à l’Abbaye de l’hôtel de Talloires avec une suite de 23 personnes, dont ses hommes de main). Partout où il est passé (palaces, boutiques de luxe, grands restaurants, concessionnaires Mercedes) les commerçants éblouis gardent le souvenir d’un grand seigneur payant cash. Tous ? Presque : en 1995, il quitte l’hôtel l’Eden Bleu de Mougins dans les Alpes-Maritimes en laissant une ardoise faramineuse. La police ne donne pas suite à la plainte de l’hôtelier et déclare avoir perdu la trace de l’escroc. Le commerçant la retrouve sans mal. Les Renseignements Généraux le mettent alors en garde contre les risques d’une balle perdue. Affaire classée.

Crimes contre l’humanité, détournements de fonds publics, grivèlerie : des broutilles, puisque Bébé Doc est libre comme l’air. En dépit des demandes du gouvernement qui lui a succédé à Port-au-Prince et d’associations d’anciennes victimes, aucun mandat international n’a été lancé contre lui, et la France n’a jamais engagé une procédure d’extradition.

Des parlementaires se sont alors avisés que Bébé Doc était un sans papier et qu’il pouvait être expulsé à ce titre (Al Capone est « tombé » pour une histoire d’impôts !). Ainsi, dans le meilleur des cas, si les autorités françaises qui déclarent à ce jour ne pas savoir où il est (alors que les journalistes le voient parader) le décident, le bourreau nous quittera avec sa suite de tontons macoutes et les restes de la fortune volée.

Depuis 1986, Fabius n’a jamais pensé qu’il fallait le renvoyer chez lui, ou le présenter à un tribunal international et l’obliger à rendre le magot. Il est trop occupé à dénoncer Cuba qu’il appelle « L’île de nos rêves brisés ».

Fabius ou l’indignation calculée.

« Répression à Cuba, il faut agir », écrit-il dans Libération du 29 octobre 2005. http://www.liberation.fr/page.php?Article=334633

Et de dénoncer les « conditions de détention barbares » imposées là-bas aux « combattants de la liberté » dont plusieurs font « une grève de la faim de plusieurs semaines ».

Il appelle à se mobiliser contre un régime qui « démontre une fois de plus son caractère odieux » et il « appelle le gouvernement français et l’Union européenne à faire pression sur le gouvernement cubain ».

Et cet homme qu’on n’a pas entendu depuis bientôt 20 ans dire un mot d’indignation contre un assassin qu’il a accueilli et qui dépense, sous ses fenêtres, l’argent des pauvres ajoute : « Nous ne pouvons rester silencieux ».

Cachez ces vérités que je ne saurais voir.

Que la police et l’armée de Cuba n’aient jamais tiré sur le peuple depuis 46 ans, que les écoliers y soient choyés et non pas abattus dans la rue, que les exécutions extrajudiciaires aient disparu avec Batista, que les ressources du pays soient réparties pour que la misère (bidonvilles, famine, SDF) qui sévit un peu partout en Amérique latine soit éradiquée, que le niveau d’instruction soit proche de celui des pays riches, que la médecine soit gratuite et l’espérance de vie supérieure à celles des autres pays de l’arrière-cour US, cela n’interpelle pas Fabius et ne pousse pas cet esprit fin à la nuance. Que le système politique diffère du nôtre parce que le contexte diffère entre un grand pays comme la France, riche, possesseur de l’arme atomique, menacé par personne et un petit pays comme Cuba, dont les USA annoncent l’invasion (dans un document de 450 pages, ils détaillent le futur système de gestion sous leur protectorat), alors que les troupes ennemis sont déjà sur place à Guantanamo, voila des détails que Fabius, pourtant subtil quand il le veut, ne considère pas. Que les dirigeants de cette île ne soient pas propriétaires de palais chez eux où chez nous, qu’ils aient prévenu qu’ils mourront les armes à la main si les USA attaquent, l’énarque en sourirait, tant la chose lui paraît impossible s’il en juge par ce que sa carrière lui a appris des politiciens.

Et pourtant, nul ne contestera sa capacité à se renseigner. Il faut donc en déduire que taper sur Cuba (qui résiste à l’Empire) et oublier Haïti (vassalisée par l’Empire et ruinée par des dirigeants soudoyés) découle d’une allégeance à la pensée d’une organisation internationale et d’un choix calculé pour un bon positionnement en vue d’une candidature en 2007.

Les silences de Fabius.

En effet, qui peut citer un article indigné de Fabius sur Guantanamo, contre les « conditions de détention barbares » imposées là-bas à des malheureux, raflés dans leur pays et dont plusieurs font « une grève de la faim de plusieurs semaines » ? Personne.

Qui connaît un papier de Fabius contre le blocus imposé au peuple cubain par les USA et condamné chaque année depuis 13 ans par l’ONU ? Personne.

Quelqu’un a-t-il lu dans Libération ou Le Monde, médias qui le reçoivent régulièrement, un long cri de colère de Fabius contre les capitaines argentins qui firent disparaître 30 000 démocrates et vivent libres ? Fabius a-t-il offert à notre presse un texte de soutien aux « Dames en blancs » de Buenos Aires, ces mères, filles, épouses soeurs de disparus ? On en serait surpris. Mais il nous dit son intérêt pour le Mouvement des « Dames en blanc » cubaines : « Leur combat est exemplaire. Tous les démocrates doivent le soutenir ».

Il parle là des femmes des mercenaires cubains arrêtés en 2003, lesquelles marchent parfois sur la place de la Révolution à La Havane (librement, Fabius, librement, sans matraquages par des CRS, ni tirs d’escadrons de la mort, ni coups de machettes, ni enlèvement pour être jetées d’un avion en pleine mer !) et qui ont usurpé le nom des « Dames en blanc » de la Plaza de Mayo de Buenos Aires.

Une « dame en blanc » recontextualise.

L’écrivain et intellectuel français Salim Lamrani a interviewé le 4 juin 2005 (voir document complet sur le site vdedaj.club.fr/cuba/bulletin) Mme Hebe de Bonafini, présidente de l’Association des Mères de la Place de Mai de Buenos Aires qui, tous les jeudis depuis 28 ans, se réunit avec ses amies sur cette place pour exiger la vérité sur la disparition de ses trois enfants et de toutes les autres victimes assassinées. Son combat lui a valu de nombreux prix décernés par des institutions internationales (prix « Education et paix » de l’UNESCO en 1999), des universités du monde entier, des municipalités, des syndicats etc. Elle est membre permanent du Comité contre la torture de New York.

Ecoutons-là réagir quand elle apprend comment leur mouvement est récupéré : « Tout d’abord, laissez-moi vous dire que la Plaza de Mayo se trouve en Argentine et nulle part ailleurs. Notre foulard blanc symbolise la vie alors que ces femmes dont vous me parlez représentent la mort. Nous n’allons pas accepter que l’on nous compare ou qu’elles utilisent nos symboles pour nous piétiner. Nous sommes en total désaccord avec leurs propos. [...] Ces femmes ne se rendent pas compte que la lutte des Mères de la Plaza de Mayo symbolise l’amour que nous portons pour nos enfants disparus, assassinés par les tyrans imposés par les Etats-Unis. Notre combat représente la Révolution, celle que nos fils et nos filles avaient voulu mettre en oeuvre. Leur lutte est différente car elles défendent la politique subversive des Etats-Unis qui n’est faite que d’oppression, de répression et de mort. »

Sur sa lancée, cette mère-courage évoque Haïti où, dit-elle « au lieu d’envoyer des troupes, Cuba envoie des médecins. », déplore que, « En Argentine, dans (s)on pays, chaque mois, 100 enfants meurent de faim ou de maladies curables. On fête ce mois-ci [avril] la journée internationale de l’enfant. 250 millions d’enfants sont actuellement exploités dans le monde. Le seul pays d’Amérique latine où il n’y pas un enfant qui soit forcé de travailler est Cuba. C’est à partir de ces données qu’il faut parler ou non de démocratie. »

15 000 Morts ! Mais c’est incroyable !

Enfin, s’informant sur le nombre de personnes âgées mortes de chaleur en France en 2003, elle s’exclame : « 15 000 ? Mais c’est incroyable ! Comment un pays qui laisse mourir ses parents et grands-parents peut-il donner des leçons à Cuba. » (Heureusement qu’elle ne sait rien de cette histoire de sang contaminé. Affaire jugée, n’en parlons plus).

Elle poursuit : « Laissez-moi vous dire une chose. En août dernier [2004], un cyclone a ravagé Cuba. Toute la population a été mobilisée et on a dû déplorer 4 décès. Comment, dans un pays développé comme la France, 15 000 personnes peuvent-elles mourir de chaleur ? Et après, la France se permet de condamner Cuba pour violations des Droits de l’Homme ? Donnez-moi une explication. »

S’il vous plaît, Mme Bonafini, frappez à la bonne porte.

Mme Hebe de Bonafini, on vous respecte et on vous aime bien mais, sur les incohérences de nos politiciens de gauche, sur leurs indignations sélectives, sur leur sensibilité hémiplégique, sur leurs larmoiements borgnes, posez plutôt la question à Laurent Fabius, voulez-vous ?

Voici ses coordonnées :

http://www.agirpourlegalite.org

http://www.laurent-fabius.net

lfabius@assemblee-nationale.fr

Mais, permettez à un habitué de nos mœurs politiques de vous prévenir que vous n’obtiendrez aucune réponse publique à ses propos publics. Tout au plus, une réponse privée, assortie d’une belle leçon de démocratie. Quant à la presse qui le publie, elle ne passe JAMAIS un droit de réponse ou une tribune libre qui ne soit à 100% hostile à Cuba.

Les « combattants de la liberté » en Amérique latine, chacun les aime quand l’Empire les a ainsi baptisés, quand ils se font payer par lui pour participer à son effort de désinformation, prélude à ses efforts de « libération » à l’irakienne. Ailleurs et ici, on les préfère muets, muselés, surtout s’ils voient la liberté dans la résistance au FMI, à l’OMC, à la Banque Mondiale et dans l’intrusion des peuples dans les rouages décisionnels, pour une démocratie participative, égalitaire, solidaire.

Par suite, des citoyens pensent que la seule façon de toucher nos politiciens et d’obtenir d’eux une réaction publique et bien médiatisée est de leur lancer des œufs sur la tête.

Messages

  • Merci Maxime, c’est avec la profondeur de ta pensée que le monde tournera rond un jour...

  • cher maxime ,
    je t’ai souvent apporté mon appui dans ta defense de cuba ,et je te remercie encore une fois pour ton combat.
    Sur ce coup ci , ce sera sans moi .
    ton article sur Fabius est l’illustration meme des methodes intellectuelles qui ont mené mon parti à commettre les pires procés politiques contre ses adversaires mais aussi et c’est plus grave contre les siens !
    detaillons ta contribution .
    tout d’abord pour bien fixer les esprits un paragraphe sur ses origines bourgeoises , fils d’un riche antiquaire , janson de sailly et louis le grand puis normal sup , sciences po et enfin l’ENA , une touche d’equitation par dessus . Vous avez bien compris amis lecteurs cet homme là ne sort pas d’un LEP et n’est pas un prolo .
    ensuite une empreinte sur le rainbow warrior , meme si c’etait le ministre de la defense de l’epoque , qui mentait à la france les yeux dans les yeux , sans doute avec l’appui de mitterrand et peut etre meme sans que fabius soit au courant ,melons fabius a tout cela , il n’y a pas de preuves , mais il en restera toujours quelque chose .
    continuons par haiti et bébé doc , je partage ton avis sur les exactions de la famille duvallier , dans cette affaire tu focalises sur fabius , je veux bien , mais honnetement depuis que cette canaille vit en france , tous les partis politiques de gauche et leurs plus hauts responsables , communistes , socialistes , verts , chevenementistes et consort sont responsables de cette situation , mais seul fabius est coupable à tes yeux !
    coup de pied de l’ane tu feins d’enregistrer la convertion de fabius à des idées de gauche en reconnaissant son role dans la victoire du NON au TCE , et en concedant qu’un homme politique peux changer , meme si c’est rare convenons que son parcours de la droite vers la gauche meme s’il est rare n’est pas unique , fabius a change en allant vers des positions plus à gauche dont acte !
    dans le paragraphe suivant , oubliant ce que tu viens d’ecrire tu ressorts qu’il y a trente ans il a participé à des réunions avec des gens peu frequentables , et tu amalgames tout cela avec la dictature des generaux argentins et les manips anticubaines des USA !
    lacune dans ton requisitoire tu as oublié l’affaire du sang contaminé ou tu la gardes au chaud pour en coller une deuxieme couche si necessaire !
    je vais m’arreter là , j’ai peur d’etre trop long , tu viens de demolir un eventuel candidat du parti socialiste , laissant le champs libre a la meute assoiffée des candidats de la droite du PS .
    que fabius ne soit pas ton premier choix je peux le comprendre , ce que je condamne dans ton article c’est le procédé , tu as brillament reussi l’epreuve , s’ils existaient encore tu pourrais postuler a un poste de procureur dans un bon vieux procés stalinien.
    cela me fait mal de t’ecrire cela maxime , mais sur ce coup là tu as franchis la ligne !

    claude de toulouse .

    • Non Claude, il n’a pas oublié le sang contaminé. Il y fait allusion discrètement, en attendant une révélation qui viendra à son heure !!!! C’est un vrai, un professionnel !

    • Maxime Vivas à Claude de Toulouse.

      Tu désapprouves que j’ai évoqué les origines de Fabius. Nul ne choisit ses parents, mais ses idées oui. De sa vie, et même quand il en avait le pouvoir, Fabius n’a pris une décision de remise en cause fondamentale de la bourgeoisie ou émis une critique de fond dans la presse ou dans un livre. Sur ce point, François Mauriac, intellectuel bourgeois, est allé beaucoup plus loin que lui. Et c’est pour ne pas en rajouter que je n’ai pas rappelé dans mon article son livre « Cela commence comme une balade » où il fait croire qu’il roule à moto et qu’il adôôôre les carottes râpées (un chapitre là-dessus, pour faire peuple). J’ai donc dit : voilà d’où il vient et il y est toujours. C’est la stagnation qui me gêne, surtout quand elle est camouflée en évolution.

      Le Rainbow Warrior : Tu me dis que c’était « le ministre de la défense de l’époque qui mentait et peut-être même sans que Fabius soit au courant" ». Il était Premier ministre. S’il ne savait pas ce que faisaient ses ministres et services secrets, il est incapable (je ne le crois pas). En tout cas, il aurait dû démissionner en l’apprenant. Il l’a fait ?

      Sur Bébé Doc, tu regrettes que je focalise sur Fabius alors que tous les partis politiques sont responsables de cette situation et tu écris :« mais seul Fabius est coupable à tes yeux ! »
      En vérité, j’ai écrit que depuis 20 ans « la France n’a jamais engagé une procédure d’extradition. » J’englobe donc ici tous les gouvernements. Mais l’objet de mon article est Fabius car je réponds à Fabius. Ne me reproche pas d’oublier Chevènement dans un article de réfutation des écrits de Fabius.

      Tu dis que je « feins d’enregistrer la conversion de Fabius à des idées de gauche en reconnaissant son rôle dans la victoire du NON au TCE […] Fabius a changé en allant vers des positions plus à gauche, dont acte ! »
      Je n’ai pas parlé de « conversion » ni dit qu’il avait « changé ». J’ai écrit (et pas plus) qu’il « a gauchi son programme ».

      Tu dis que je « ressors qu’il y a trente ans il a participé à des réunions avec des gens peu fréquentables ». J’ai plutôt révélé son appartenance à la Commission Tricontinentale, véritable usine à fabriquer en catimini les idées de la mondialisation ultralibérale. Où as-tu vu que c’était il y a 30 ans ?
      Tu dis encore : « Tu amalgames tout cela avec la dictature des généraux argentins et les manips anti-cubaines des USA ! » J’ai écrit seulement : « Peut-on à la fois adhérer à la Commission Trilatérale chargée de perpétuer la dictature de l’argent et pourchasser les despotes sanguinaires adeptes du libre marché ? Il semblerait que non, comme on va le voir. » Je cherchais donc là une explications à la mansuétude fabusienne envers un assassin. Quant aux dictateurs argentins, j’en parle en réponse à l’amalgame ignominieux de Fabius entre les dames en blanc et les épouses de mercenaires cubains emprisonnés. Quant aux manœuvres anti-cubaines avec les USA, ce n’est pas la première fois que Fabius y participe. Je n’amalgame pas, je lis et je vois.

      Tu supposes que, pour les présidentielles, Fabius n’est pas mon « premier choix ». J’ai écrit « il est donc, que cela plaise ou pas, le présidentiable le plus acceptable pour la gauche dans une perspective de victoire (électorale) ». Je le distinguais donc, a priori, de ce que tu appelles si justement « la meute assoiffée des candidats de la droite du PS ». C’est dire si je ne fais pas de rejet viscéral et sectaire. Mais je réponds vivement à une saloperie fabusienne sur Cuba et je dis que tout doit se payer.

      Tu me prêtes bien du pouvoir en écrivant que je « viens de démolir un éventuel candidat du parti socialiste ». S’il s’agissait d’un débat sur le socialisme, sur un socialiste, sur un présidentiable capable de diriger le pays à gauche, j’aurais bridé ma plume. Mais je parlais d’un positionnement de politique étrangère calqué sur celui des USA, copie fidèle sur ce point de celui de José-Maria Aznar et non de Zapatero.
      Et je reprends donc ici pour Fabius la phrase que tu me dédies : « …sur ce coup là tu as franchis la ligne ! »

      Au-delà de la querelle sur tes mots et les miens, le problème est plus vaste.
      Tu te préoccupes à juste titre de la défaite de la droite en 2007. Moi aussi. Mais je me préoccupe aussi d’une défaite de la droite qui ne soit pas la victoire d’un crypto-ultralibéral qui, dès qu’on aura voté sur ses beaux discours va, au-dedans, livrer la France aux requins et, au-dehors, contribuer derrière les USA à la déferlante ultralibérale dans le monde entier. Cette déferlante connaît quelques problèmes avec la résistance irakienne et avec la montée des résistances dans l’arrière-cour US. Encouragés par l’exemple cubain, des peuples élisent des dirigeants de gauche : Venezuela, Brésil, Uruguay, Panama, Argentine, Chili… Les sondages donnent la gauche victorieuse pour les prochains scrutins au Mexique, en Bolivie. Des pays de droite en Amérique latine tiennent tête aux USA sur la question cubaine (voir le sommet de Salamanque, camouflet à Bush). Ce mouvement puissant, venu des peuples, peut être anéanti par un avertissement terrible qui serait la destruction (l’irakisation) de Cuba. Les USA sont obsédés par cette envie de passer à l’acte. Il le faut, c’est crucial.
      Tous ceux qui contribuent à en créer les conditions, à leur donner un blanc-seing, à y préparer l’opinion, doivent s’attendre à des répliques de force 7 sur l’échelle de la vérité révolutionnaire. En défendant Cuba, nous nous défendons et nous défendons les chances de la gauche, que les électeurs socialistes le comprennent ou pas.
      Au demeurant, ce n’est pas moi qui ai commencé les hostilités, c’est Fabius. Et ce n’est pas la première fois. Il tape sur un pays en danger de mort, les amis de ce pays font face en menaçant sa carrière à la mesure de leurs moyens.
      Entre un choix qui engagera l’avenir de la France en 2007 et un choix qui engage celui des pauvres du monde entier, je n’hésite pas. A Fabius de ne pas m’obliger à choisir (le tour de José Bové ne va pas tarder à venir, malgré la sympathie que j’ai pour son combat que j’ai soutenu activement dès les premiers jours. Mais sur Cuba, il déblatère).
      Un ami me signale que l’entourage de Fabius a été alerté sur mon article par des lecteurs (électeurs fabusiens) qui lui ont donné ce conseil : « En 2007, Fabius aura besoin de toutes les voix de gauche et de la gauche de la gauche. Ne les provoquez pas ».
      Claude, de Toulouse, tu as ses coordonnées dans mon article. Si tu aimes Cuba, si tu veux débarrasser la France de la droite, envoie un mot à Fafa sur Cuba et tiens-moi au courant.

      Maxime (de Toulouse).
      PS. Tu écris : « Ton article sur Fabius est l’illustration même des méthodes intellectuelles qui ont mené mon parti à commettre les pires procès politiques contre ses adversaires mais aussi et c’est plus grave contre les siens ! […] S’ils existaient encore tu pourrais postuler à un poste de procureur dans un bon vieux procès stalinien. »
      Ces deux phrases ont injustes et inutiles. Je peux les retourner contre un Fabius parlant de Cuba. Rien dans ce que j’ai écrit dans mon article n’est faux. J’y répondais à un article de condamnation de Cuba sur des ragots, faux témoignages, mensonges, amalgames, calcul…
      Je n’emploierai à ton égard aucun qualificatif péjoratif. Je discute. Stalinien, cela me va si peu que je le prends avec décontraction, comme une bénigne blessure de guerre. Avant toi, me l’ont servi par mail le rédacteur en chef de Télérama et le directeur de la rédaction du Figaro-Magazine. Toujours à propos de Cuba, bien sûr.

    • Je me permets de signaler que l’article de Fabius dans Libération date du 29 octobre 2005..

      Ce n’est pas une erreur de jeunesse... :-OH

      Bref, Fabius a joué l’opportuniste avec le NON à la constitution européenne.

      Dont acte.

      Skblllz

    • Reprends-toi ! Pourquoi tant de haine et de rancoeur envers le seul Fabius ? Il ne doit pas être responsable à lui tout seul de tout ce que tu trouves injuste et inacceptable ?

    • maxime ,
      tout d’abord et que cela soit tres clair ce n’est pas l’homme maxime que je mets en cause , mais la structure de son discours , l’homme comme tu le dis n’est sans doute pas stalinien , je t’en donne acte , la structure de l’article l’est !

      si personne ne choisit ses parents , c’est donc par hasard que ton premier paragraphe est tout entier consacré à ses origines et à son parcours scolaire et unniversitaire (tres documenté d’ailleurs ) .

      dans ta reponse je note comme une contradiction , mais je n’ai peut etre pas bien compris :
      je te cite :

      "Il est donc que cela plaise ou pas le presidentiable le plus acceptable pour la gauche dans une perspective de victoire electorale"

      deux paragraphes plus loin :
      "mais je me preoccupe aussi d’une defaite de la droite qui ne soit pas la victoire d’un crypto-ultraliberal , qui dés qu’on aura voté sur ses beaux discours va , au dedans livrer la France aux requins et , au dehors contribuer derriere les USA à la deferlante ultra liberale dans le monde entier ".

      a mon sens il y a comme une contradiction politique importante , et ta finesse habituelle me laisse penser que c’est le premier terme qui sonne faux !
      que tu sois contre Fabius c’est ton droit le plus strict , mais alors ta premiere citation est mensongere !

      car si elle est vraie , c’est ta deuxieme citation qui ne tiens plus debout !
      alors presidentiable acceptable par la gauche ou crypto ultraliberal il faut choisir , tu es d’accord avec moi , non ? , enfin si on parle de la gauche que nous aimons toi et moi .
      je crois que le seul objet de ton article et de demolir fabius , car je te cite encore :
      " de sa vie et meme quand il en avait le pouvoir , Fabius n’a pris une decision de remise en cause fondamentale de la bourgeoisie , ou emis une critique de fond dans la presse ou dans un livre ;"

      Serieux handicap pour un homme qui serait un presidentiable acceptable pour la gauche !!
      Ce que je te reproche , ou plutot pour etre precis ce que je reproche à ton article , c’est qu’il est a priori bien accepté du fait de son auteur qui s’est attiré la sympathie de nombre d’entre nous par sa defense de CUBA ,
      ensuite il faut decrypter l’article pour voir que sur ce coup là , CUBA n’est qu’un pretexte pour demolir FABIUS .

      Comme tu as la gentillesse de nous prevenir que le prochain eliminé sera josé BOVE , dresse la liste de tous les possibles candidats de la gauche du non que tu veux demolir .
      amicalement pour CUBA

      claude de toulouse.

    • Maxime à Claude.
      J’ai oublié ce document

      Lettre ouverte de l’Ambassadeur de Cuba en France à M. Fabius
      S.E.M. Eumelio Caballero
      27 - 06 - 2003
      « Un déluge d’appels et de messages de tout genre arrive à notre Ambassade, exprimant tantôt leur choc, tantôt leur indignation et frustration devant l’article que vous avez signé pour Le Nouvel Observateur dans l’un de ses derniers numéros. En fait, je ne connais pas votre style personnel, mais je connais très bien le contenu et la forme des écrits de la mafia de la Fondation nationale cubano-américaine de Miami, et peux vous assurer n’avoir rien lu ces derniers temps de si semblable que cet article portant votre signature. Mais, enfin, prêter ainsi votre nom pour ces manouvres anti-cubaines entraîne une responsabilité qui doit être assumée. »

      ****************

      Pour le reste, peu importe Fabius, Lang, Bové ou les autres. Ce qui compte, c’est leur programme et notre capacité à les pousser à s’y tenir.

      Le programme de Fabius, au travers de ses attaques contre un petit pays (qui tient tête à l’empire depuis 46 ans et dont le courage devrait nous faire honte, à nous, pays d’Europe, riches, puissants, armés et si loin des canons de Bush) est dans la lignée de la Trilatérale. Comment pourra-ton dire après (comme on l’a fait pour Mitterrand) qu’il nous a trahi alors qu’il annonce la couleur AVANT ?

      Hé, Claude, je suis comme toi : j’aimerais voir la gauche gagner. J’ai dit : la gauche et pas forcément Fabius, sauf s’il donne des garanties tangibles d’ici 2007. Pour l’instant, il me décourage. Il faudrait peut-être l’aider à bouger....

    • allez maxime brisons là ,
      j’avais donc bien raison , tout ton baratin sur le presidentiable le plus acceptable , n’etait qu’une clause de style , la prochaine fois fait plus court , dans le style , quelque soit le resultat du congres du PS , moi maxime , je ne voterai pas pour un candidat socialiste et surtout pas pour fabius , et pour J. BOVE meme chose , va à l’essentiel , il ne te restera plus qu’a degommer besancenot et buffet , et comme il n’y aura plus de candidat de la gauche du non , à nous dire d’aller à la peche le jour des presidentielles .
      claude .

    • Il existe encore des Socialistes qui lisent Bellaciao et qui ne comprennent rien. Essayons d’être le plus pédago possible :

      il est un pays où les enfants (certains pensent que c’est important un enfant) sont vaccinés, vivent en famille, dans une maison, même fatiguée, sont nourris par leur famille, vont à l’école vêtus d’un petit uniforme rouge et blanc, recoivent une éducation même s’ils sont fils et filles du dernier des paysans, bénéficient de soins, enfin de l’essentiel. Ce pays est donc une dictature.

      Il est des autres pays, du continent immédiatement proche où certains enfants vivent mieux que dans le premier pays mais où beaucoup d’enfants meurrent de faim et de maladie, ou sont orphelins de bonne heure parce que leurs parents sont morts, qui doivent travailler très tôt, s’épuiser au travail, ne pas aller à l’école, ne faire que respirer de la colle comme seule distraction, ne pas recevoir de soins réguliers mais recevoir des coups de la police. Ce pays est donc une démocratie.

      Cuba est une dictature et les autres pays sont des démocraties. C’est le postulat de Laurent Fabius et celui qui le critique veut faire passer la droite au premier tour en 2007...

      Que faire, mais que faire des Socialistes ?

    • je ne suis pas socialiste , au sens membre du PS ,
      je trouve que le systeme de sante de CUBA est le meilleur des ameriques , que son systeme d’education idem , que CUBA n’est pas une dictature , et je trouve jolis les petits uniformes rouges et blancs .
      je trouve lamentable qu’a quelques centaines de kms , aux etats unis pour etre plus precis , le systeme de santé exclut trente millions de personnes et que le systeme d’education ne vaille guere mieux , je regrette profondement que tous les ecoliers americains n’aient pas de jolis uniformes bleus et blancs (par exemple ).
      pour ce qui me concerne , meme si je combats souvent la politique interieure et exterieure des etats unis , je ne qualifie pas ce pays de dictature , on peut trouver des tas de qualificatifs pour exprimer notre desaccord avec eux , mais dictature ne me parait pas specialement adapté à ce pays , qui soutient par ailleurs nombre de dictatures !
      sinon tous les pays occidentaux à l’exception de la suisse ( et encore ) sont des dictatures et l’immense majorité des pays du tiers monde sont des dictatures , ce qui est vrai pour nombre d’entre eux !
      apres ce comparatif interessant entre cuba et les usa , il n’est pas suffisant de dire que fabius traite CUBA de dictature pour le disqualifier aux prochaines elections presidentielles , il faut ajouter qu’il est un agent de l’imperialisme americain , tres certainement agent dormant de la CIA , et que sa condamnation de l’intervention US en irak est bien la preuve de sa duplicité !
      continuons dans ce sens , comment qualifier les membres du PCF qui ont cotoyé fabius au gouvernement , ils ne pouvaient pas ne pas savoir , ils sont donc complices et aussi fourbes que fabius , vous me direz mais il reste ARLETTE , pas de bol , elle aussi , en ayant milité toute sa vie dans un syndicat constitué grace a l’argent de la CIA , elle ne peut etre qualifiée que d’allié objectif de la dictature americaine ! et voilà on est bien avancé !!!
      claude .

    • Une démocratie c’est quand on dispose de la liberté d’expression et de la possibilité de choisir l’orientation politique, de choisir comment doit être gérer son pays au travers d’élections avec un débat libre et éclairé...

      Une société socialiste, ou communiste, serait de rajouter à celà une démocratie économique, la possibilité pour les travailleurs de controler et décider , donc par des élections libres, avec la possibilité de défendre collectivement des positions differentes, l’orientation, la gestion des entreprises...

      Cuba n’est donc ni socialiste ni communiste ni démocratique.

      Aucun de ceux qui écrivent là n’auraient possibilité de faire ce qu’ils font ici à Cuba, merci.
      Il faut cesser les âneries dites.

      Et je ne parle pas de la corruption ordinaire (comme dans tous les états pauvres) qui gangre la société cubaine, des policiers se servant, du rapport ambigu au pouvoir entretenu par des gens ambigus...
      La corruption profonde existant à Cuba vient de l’économie paralelle et souterraine existant massivement.
      Ces phenomènes minent profondement, affaiblissent Cuba et sa population face aux appétits gloutons et agressifs venus du Nord. Liberer une partie de l’économie souterraine serait déjà un moyen de la rendre visible et quantifiable, avoir prise dessus, accessoirement lever des impots dessus, diminuer la dolarisation de l’économie (très forte dolarisation de l’économie...), diminuer la corruption de la buraucratie et de la police, etc...
      Développer la démocratie, dans les entreprises et sur le territoire, permmettrait d’enraciner la puissance dans la révolution autrement que par un paternalisme autoritaire...

      Pour autant Cuba ce n’est pas que celà et loin de là. C’est une des plus belles réussites en matière de santé, en temes de scolarisation, un abces sous la plante des pieds en n’acceptant pas de basculer dans un modèle purement capitaliste et obligatoirement condamné à un rôle subalterne de serviteur...

      Le paternalisme de Castro a toujours été moins destructeur et moins sordide que les dictatures des pays de l’Est... Il représente à l’intérieur de Cuba et dans les deux Amériques un espoir d’une société plus humaine...
      Les tentatives contre Cuba, les retorsions économiques, visent à briser ce symbole et les conquêtes sociales du peuple cubain.

      L’extension, en Amerique latine, des tentatives de déboucher vers une autre société faisant reculer la pauvreté, la violence sociale et militaire des bourgeoisies, les tentatives d’extension de la démocratie économique, tiennent beaucoup de l’abces de fixation et de résistance du peuple cubain.

      L’experience venzuelienne tient beaucoup de la résistance de Cuba, la possibilité de victoire electorale de la gauche bolivienne tiennent de la poussée, de la révolte de la paysanerie indienne nourrie de la resistance cubaine...

      Desserrer l’étau de la bourgeoisie et du gouvernement contre Cuba c’est également soulager et renforcer les possibiltés d’avancées démocratiques à Cuba.

      Cuba doit être soutenu les yeux ouverts...
      Il faut soutenir Cuba...

      Copas

    • Maxime Vivas

      Tu écris "très forte dollarisation de l’économie". Je te signale que le dollar n’a plus cours à Cuba depuis environ un an.

      Cuba s’est dédollarisé (voir les pages qui sont consacrées à ce domaine dans "les Etats-unis de mal empire, Aden Edition).
      Ce pb est donc résolu, comme tu le souhaitais.

    • FAIRE croire que les élections présidentielles ou legislative sont l’alpha et l’omega de la démocratie est le comble de la naïveté. L’occident vit pourtant globalemenent sous la direction d’un parti unique : les USA premier pays capitaliste a comme représentation politique le parti démocrate et le parti républicain qui gouvernent exactement avec les mêmes principes, les lois sont d’ailleurs régulièrement votées avec un appui de sénateurs ou de députés sans considération d’appartenance politique.
      Les médias sont à 99,9 % dans les mains de capitalistes et au service du pouvoir d’une façon ou d’une autre (un bel exemple fut l’Irak)
      Il n’existe pas de liberté démocratique aux USA !
      Puis en descendant dans l’ordre de l’importance économique : quelle liberté au Japon qui redevient impérial, l’union sacrée sociaux libéraux et conservateurs-libéraux en Allemagne, le parti travailliste coupe l’herbe sous le pied des conservateurs en GB, Berlusconi en Italie bientôt remplacé par un Prodi dont on a expérimenté l’esprit révolutionnnaire.

      En occident tu es libre si tu es riche, tu peux tout de permettre y compris le droit d’exploiter tes contemporains. C’est la liberté du renard dans le poulailler comme disait l’autre.

      Aucun salarié n’a a gagner à défendre le concept de liberté capitaliste, aidons ceux qui s’en libèrent !

    • Oui ou non es-tu pour les libertés individuelles ?
      Si non tu n’interviens plus et tu te trouves un parti où les seuls autorisés à parler seront les dirigeants et où tu annoneras les mots d’ordre... Oui ? non ?
      Huuuuummmmm c’est bon la démocratie bourgeoise......

      Qu’est-ce que les libertés individuelles et collectives ont à voir avec le capitalisme ?
      La plupart en Europe du moins ont été des combats de gauche, de liberation des possibilités d’expression...

      Je suis régulierement parmi ceux qui dénoncent les dangers du système capitaliste sur le terrain de la liberté d’expression et des médias aux ordres...

      Changer de société ce n’est pas reculer et chercher à s’agenouiller face à un corps d’état autonomisé et hors contrôle...

      L’objectif de démocratie economique dans les secteurs économiques demeure essentiel, fondamental dans le changement de société. Si cette question n’est pas posée, si tu fais une "révolution" en contournant ce problème ce seront d’autres gens que les travailleurs qui dirigeront...Ou des travailleurs n’étant plus sous contrôle des autres...ou des représentants du parti.... Mais alors ne parles plus de communisme, ni de socialisme , ni de révolution (où alors dans ses variantes bureaucratiques)...

      Je répete : Cuba n’est ni socialiste ni communiste ni démocratique.

      Les travailleurs n’ont pas le pouvoir à Cuba... En l’absence de ces fameuses libertés bourgeoises ou de la démocratie bourgeoise pour mon contradicteur...

      Oui ou non es-tu pour que ce soit les travailleurs, dans la plus parfaite démocratie, qui décident l’orientation de leurs entreprises, après des débats libres et éclairés, permettant à toutes les expressions et tous les groupes de bénéficier des mêmes pôssibilités d’expression ?

      Oui ou non ?

      Sinon indiques-nous, concretement, qui dirige... Sans nous sortir la farce qui consiste à dire que puisque le Parti Communiste est Communiste et qu’il dirige la société donc la société est communiste, et puisqu’il represente la volonté des travailleurs les travailleurs y sont au pouvoir...

      .....raisonements hors limites...

      Que la démocratie de nos pays soit en grande partie formelle et sous surveillance, nul doute... Elle est tolérée dans la mesure où les populations votent politiquement correct on l’a compris.
      De plus le pouvoir dans les entreprises n’est pas régi par la démocratie. Et c’est là qu’est le principal pouvoir, ici comme à Cuba... Et ici comme à Cuba les travailleurs ne dirigent pas .... Sauf dans les âneries annonées par quelques uns.

      La question de la liberté de la presse et de la liberté d’expression n’a rien à voir avec une quelconque liberté "bourgeoise" . Quand va-t-on cesser d’entendre ces âneries qui ont fait les beaux jours de régimes orduriers et criminels ?

      Si tu me poses la question : Comment faire pour que cette liberté soit accessible à tous, sans effets d’estrades ou de confiscation des moyens médiatiques par des groupes privés OK...
      Mais les propos là sont un peu justes...

      Cuba bien que n’étant ni communiste ni socialiste ni démocratique merite d’être soutenu parceque des conquêtes sociales importantes y ont eu lieu, parceque il existe des embryons ici et là, à droite et à gauche de la démocratie économique qui pourrait naître si un parti bureaucratisé et autoritaire ne bloquait pas ce renforcement de la démocratie et de la révolution.
      Cuba doit être soutenu pour ce qu’il représente comme symbole de résistance face au capitalisme dominant dans les Amériques...
      Pour autant, ce soutien se fait les yeux ouverts et c’est le peuple cubain qui est soutenu là.

      Pas n’importe quelle connerie.

      Copas

    • ON CONNAIT CE DISCOURS ? ON SAIT OU IL NOUS A MENE , TOUT DROIT DANS LES PAYS DU SOCIALISME REEL !
      dire que les elections c’est pas la democratie , c’est une belle connerie (excusez le terme), ce n’est pas toute la democratie , mais une democratie sans elections , c’est quoi , une dictature !
      aux etats unis les medias sont à 99.9 % dans les mains des capitalistes , oui , et alors , est ce que la population americaine n’a pas compris qu’elle avait été enfumée , aujourd’hui 53 % des americains savent que leur gouvernement leur a menti sur l’irak , le mouvement pacifiste reprend des forces , le congres se reunit pour enqueter sur la manipulation bushienne , vous n’avez que le mot peuple à la bouche et vous manifestez un mepris des peuples vertigineux !
      malgré la domination de l’empire , la grande majorité des opinions publiques du monde etaient contre la guerre en irak , alors que de beaux intellectuels appellaient a soutenir , ESPAGNE , ITALIE , GRANDE BRETAGNE ? ETC ......
      vous defendez les libertes , pour mieux nier la liberté , le procedé est bien connu , les pc du monde entier ont utilisé la theorique .
      alors retournez soixante dix ans en arriere si vous le souhaitez , mais tout seul , avec votre liberté , allez vivre en corée du nord par exemple vous y trouverez ce que vous cherchez .
      claude de toulouse ;

  • ouf le débat s’élève !
    que votre discussion soit vive : tant mieux,
    Pour ma part "perfusé" en 1982 j’ai échappé au sang contaminé mais j’ai vécu dans l’angoisse pendant plusieurs mois et "çà"seulement fera que JAMAIS je ne voterais pour Fabius !

    ce doit être une réaction primaire, mais pour moi je l’ai ressentie comme "vitale",

    Par contre je serais intéressé par un développement sur la "trilatérale" ce "machin" tourne encore, quels sont les politiques français qui sont compromis dans ce sous-marin guerrier ?

    Quand à CUBA je ne comprend même pas que le PCF ait émis des réserves : tant son rôle politique et géographique est déterminant. Non pas qu’il faille avaler des couleuvres sans rien dire, mais imaginons que nous soyons cubains : il y a des priorités ?

    arlequin

    • Maxime Vivas

      Extrait (le serveur Bellaciao ne prend pas plus de 2000 mots. La liste date de 2003 (pas de 30 ans !) Cela ira quand même ?

      THE TRILATERAL COMMISSION
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      * * *

      October 2003

      THOMAS S. FOLEY PETER SUTHERLAND YOTARO KOBAYASHI
      North American Chairman European Chairman Pacific Asia Chairman

      ALLAN E. GOTLIEB ANTONIO GARRIGUES WALKER KIM KYUNG-WON
      North American European Pacific Asia
      Deputy Chairman Deputy Chairman Deputy Chairman

      LORENZO H. ZAMBRANO CEES MAAS SHIJURO OGATA
      North American European Pacific Asia
      Deputy Chairman Treasurer Deputy Chairman

      DAVID ROCKEFELLER
      Founder and Honorary Chairman

      PAUL A. VOLCKER
      North American
      Honorary Chairman

      GEORGES BERTHOIN OTTO GRAF LAMBSDORFF European European
      Honorary Chairman Honorary Chairman

      * * *

      MICHAEL J. O’NEIL PAUL RÉVAY TADASHI YAMAMOTO
      North American Director European Director Pacific Asia Director

      EUROPEAN GROUP

      Edmond Alphandéry, Chairman, Caisse Nationale de Prévoyance, Paris ; former Chairman, Electricité de France (EDF) ; former Minister of the Economy and Finance
      François Bayrou, Member of the French National Assembly ; President of the UDF Party ; former Minister, Paris
      *Georges Berthoin, International Honorary Chairman, European Movement ; Honorary Chairman, The Jean Monnet Association ; Honorary European Chairman, The Trilateral Commission, Paris
      Nicolas Beytout, Editor, Les Echos, Paris
      Jean-Louis Bourlanges, Member of the European Parliament (EPP-ED Group/UDF) ;
      Former President of the European Movement in France, Paris
      François Bujon de l’Estang, Ambassadeur de France ; Chairman, Citigroup France, Paris ; former Ambassador to the United States
      Laurent Fabius, Member of the French National Assembly and of the Foreign Affairs Committee ; former Prime Minister & Minister of the Economy & Finance, Paris
      Denis Kessler, Chairman and Chief Executive Officer, Scor, Paris ; Former Chairman, French Insurance Association (FFSA) ; Former Executive Vice-Chairman, MEDEF-Mouvement des Entreprises de France (French Employers’ Confederation)
      Anne Lauvergeon, Chairperson of the Executive Board, Areva ; Chairperson and Chief Executive Officer, Cogema, Paris
      Pierre Lellouche, Member of the French National Assembly and of the Foreign Affairs Committee, Paris
      Jean-Philippe Thierry, Chairman and Chief Executive Officer, AGF (Assurances Générales de France), Paris

      Former Members in Public Service

      Patrick Devedjian, Minister for Local Liberties (Home Office), France
      1. Lene Espersen, Minister of Justice, Denmark
      Mario Monti, Member of the European Commission (Competition Policy), Brussels
      Pedro Solbes, Member of the European Commission (Monetary Affairs), Brussels
      Harri Tiido, Ambassador of Estonia and Head of the Estonian Mission to NATO, Brussels
      Karsten Voigt, Coordinator for German-American Cooperation, Federal Foreign Ministry, Germany

    • En ce qui concerne la Commission Trilatérale, tu peux déjà commencer par leur site :
      http://www.trilateral.org/memb.htm. C’est en anglais, mais bon, c’est la langue de maîtres du monde...

      Quant à Fabius, dont c’est lui au sujet duquel dont on cause, je fais partie des gens qui ne croient pas une seule seconde à la réalité de sa subite et miraculeuse conversion au socialisme. Je ne lui fais aucun procés d’intention quant à ses origines sociales, dont je me fiche radicalement, mais je crois qu’il est fondamentalement et qu’il restera toujours un des représentants de ce "social-libéralisme" ou de cette "social-démocratie" qui me paraît être la forme la plus totalement dévoyée de la "pensée" politique actuelle.

      Je n’ai pas la mémoire courte. L’époque n’est pas si lointaine où ce brave Laurent tapait cordialement sur le ventre de DSK et chantait les louanges du blairisme. Il a fait partie des multiples raisons pour lesquelles j’ai refusé d’accorder mon vote à Jospin en 2002, lequel "éxilé des îles" continue à ne strictement rien comprendre à la situation actuelle, au vu de ce qu’il écrit dans son récent livre qui n’est qu’un tissu de conneries proprement pitoyable.

      Alors certes, Fabius a été pour le "non" au référendum. Très bien, mais contrairement à ce qui a été dit et redit et répété par les médias (qui eux non plus ne comprennent toujours rien à ce qui s’est passé), il n’a en aucune manière été le "leader" du mouvement d’opposition au TCE. Il s’est exprimé contre, je lui en sait gré, et je pense que sa prise de position a été plus qu’un simple pari conjoncturel.

      Mais je ferais remarquer au passage qu’aucun homme politique ne peut se targuer d’avoir "mené" la campagne des "nonistes". Ce qui est le plus extraordinaire dans toute cette affaire, c’est que le refus du TCE s’est fait sans les politiques, au contraire de la campagne pour le oui. C’est réellement un mouvement d’opinion, l’expression d’une multitude d’associations, de personnes qui ne brandissaient comme drapeau que celui de leur propre liberté d’expression, hors de toute structure.

      Alors non, pas de Fabius pour moi (pas de PS non plus d’ailleurs, qui est en train de nous propulser gentiment Le Pen au deuxième tour en 2007). Je pense qu’il est temps qu’il se retire dans une université canadienne quelconque et qu’il laisse la place à des gens plus sincèrement de gauche que lui, ce qui ne devrait pas être trop compliqué à trouver.

      Theoven

    • Salut,

      Des procès d’intention on peut en faire à tout le monde sans exception.
      Car qui peut se vanter de connaître réellement un autre homme ! d’en connaître son passé peut être et encore !, son présent c’est déjà plus difficile, ne parlons pas de son avenir qu’il ne connait pas lui-même s’il en a un !

      Les motivations pour démolir Fabius par exemple peuvent être contradictoires.
      Ce peut être par passion politique dogmatique.
      Ce peut être pour des raisons privées que seuls les intéressés connaissent.
      Ce peut être pour favoriser l’un des adversaires politiques de Fabius.
      Ce peut être pour favoriser la victoire des partisans des néo-libéraux européens, qui ont de gros moyens de persuation et sont donc capables de retourner n’importe qui.

      etc...etc...

      Qui connaît réellement les vrais motifs des uns et des autres ?
      Le machiavélisme existe.

      A vous lire c’est pour l’instant le néo-libéralisme qui marque des points.

      Philippe

      à +

    • merci pour les informations,
      cela lève un peu la Loi du Silence si chère à la mafia sur la Guerre Idéologique qui se perpétue,
      Commission Trilatérale fondée par David Rockefeller à laquelle ont participé (participe ?) Jean claude TRICHET, Pascal LAMY, CLINTON, lionel JOSPIN et Henri NALLET en 1996 à Toronto) FABIUS, STRAUSS-KAHN... et bien sûr les deux poissons pilotes Raymond BARRE et Simone VEIL.
      Dans cette polymorphie souterraine il faut rajouter BILDERNERGERS, le CLUB DE ROME, et une partie de la FRANC-MACONNERIE...plus toutes les organisations qui échappent à notre sagacité.
      Bref le Monde est dirigé en sous-main avec une osmose entre une nouvelle aristocratie et des milieux moins ragoutant.
      Voilà un bon sujet de mobilisation sur les nouvelles BASTILLES à prendre !

      ARLEQUIN

    • bonjour theoven ,
      alors pour toi , le non , c’est le retour du spontaneisme !
      on n’a pas suivi la meme campagne electorale alors ,
      il me semblait que le PCF , la LCR , LO (dans son coin) , le PT , ATTAC , la fondation COPERNIC , des individualités du PS ( Melanchon - Emmanuelli ) des syndicats la CGT , SUD , la FSU , les comités du non , avaient fait campagne contre le TCE , j’oublie J. BOVE pour via campesina !
      je me souviens des centaines de meetings dont l’HUMA a rendu compte , tout cela n’etait pas politique et surtout d’aprés toi il n’y avait pas de partis politiques .
      curieux !
      claude

    • Allons bon, nous n’avons pas eu le temps d’apprendre à connaître laurent Fabius ? Vous étiez où ces 30 dernières années ?!

      Et puisque vous parlez de procès d’intention, à qui faites vous le procès d’intention de vouloir "démolir" Fabius ? Je crois qu’il ne faut pas que vous vous trompiez d’approche. Le monsieur est présent depuis assez longtemps dans le paysage politique français pour que l’on puisse le juger sur ses actes, en tant que ministre notamment, et ne pas accepter de se contenter des discours qui nous ont été servis depuis moins d’un an.

      Quant à considérer que critiquer Fabius, c’est faire le jeu du néolibéralisme, là je crois que vous dérapez franchement...

    • La "gauche" française est bien malade si, pour les élections de 2007, sa propre gauche devait être représentée par Laurent Fabius !
      Je n’ai pas la mémoire courte ; je me souvenais de certaines choses ; vous m’en apprenez d’autres...
      Fabius, ce sera sans moi (je me souviens bien aussi de Miterrand et de la joie du peuple de gauche en 1981 ; on peut se faire avoir pareillement une fois dans sa vie, pas deux !)
      Hélène2

    • si c’est sans vous ce serait dommage , vous vous placez bien dans l’hypothese ou Fabius serait le candidat de la gauche de la gauche , non ? , alors on aura de villepin ou lang ou sarkosy ou kouchner ce serait moins pire ?

    • Et bien cher Claude, c’est évidemment curieux si tu comprends de travers ce que je dis. Le plus curieux c’est que ton message va très exactement dans le même sens que moi.

      J’ai bien dit qu’aucun HOMME POLITIQUE ne peut se vanter d’avoir été le leader du mouvement du non (et surtout pas Fabius, qui a été conspué à plusieurs reprises pendant la campagne quand il a essayé, lors de certains meetings, de se faire passer pour un contestataire de la première heure) ; alors qu’on peut en citer plusieurs pour le oui (à commencer par Chirac).

      Et j’ai bien précisé que la particularité de cette campagne est qu’elle a été l’occasion de s’exprimer pour de nombreuses ASSOCIATIONS (dont ATTAC, la fondation Copernic, les comités, etc. CQFD), sans la mobilisation habituelle menée par les seuls partis politiques (je suis moi même membre d’ATTAC, et jamais je n’ai été contraint, ni aucun de mes petits camarades, à me positionner en fonction de la ligne officielle). Je n’ai pas écrit qu’il n’y avait pas eu de partis politiques. Par contre aucun d’entre eux ne peut se vanter d’avoir été le vaisseau amiral de la campagne du non.

      Tu cites toi même des "individualités" du PS, c’est bien ce dont je parle. Leur participation aux meetings et plus généralement à la campagne s’est faite sur une base individuelle, et non pas au nom d’un quelconque parti.

      Puisque tu parles de la campagne, j’y ai croisé des brouettes de gens qui n’étaient affiliés à aucune organisation, bien sûr à aucun parti, et qui ont fait la démarche d’assister aux meetings (des deux bords) et participer aux débats en tant que CITOYENS ayant envie, à cette occasion, de se mêler de ce qui les regarde. Pour certains c’était la première fois. Si tu n’as pas rencontré ces "individus" qui s’étaient "auto-mobilisés", alors je le confirme, nous n’avons pas vécu la même campagne :).

      Le "spontanéisme" (sic), que tu as l’air de railler, était sans conteste la première force dans le camp du non. Même le PC, la LCR et LO étaient souvent complètement à la ramasse...

      Theoven

    • Au cours de ces trente j’ai notamment vécu professionnellement de très près "le sang contaminé".
      La responsabilité mise sur le dos de ce personnage était disproportionnée avec la réalité.

      J’en ai conclu, depuis longtemps, que les procès d’intention envers autrui (lui n’en est qu’un cas parmi d’autres), constituent un mode de fonctionnement trop humain.

      Nous nous se remettont rarement en cause.

      Les responsabilités sont bien souvent plus diffuses et plus partagées que l’on veut l’avouer et se l’avouer.

      Maintenant Fabius ne m’est pas indispensable, de même que les idées en kit et les gourous politiques.

    • Fabius a un passé riche et alors ??? Qui t’es pour le juger alors que tu surfes sur Internet ? Qui t’es pour adhérer à un parti donner des cotisations ? Est ce mal de naitre ? Tu serais pour éradiquer la richesse, dans ce cas là suicide toi et assume tes idées, car sans argent tu meures... Vires les riches qui veulent changer le monde et redonner de leur richesse, moi j’approuves. Le sang comtaminé, et alors ??? Il a été jugé innocent et même si c’était le cas, pourquoi critiquez vous les mesures anti grippe avière, soyez cohérent !! Et que dire de la canicule, de l’amiante, des crimes de Staline, d’Hitler, des français en algérie, des collabos... On est tous des cons, imparfaits... Refuser Fabius, c’est voter pour Flamby dont la femme a interdit les mangas à la TV : le club dorothée car trop violent... Cette même femme qui a voulu supprimer les allocs pour les foyers de plus de 32000 francs par mois et pour les parents d’enfants sauvageons... Cette même femme qui est pour angela merkel et qui est contre le port du string. Même Fabius est pour le mariage Guai son fils a d’ailleur une entreprise sociale : les crèches en entreprises... Il est contre les 35 heures cette mesure de droite voué à nous stresser davantage, à travailler plus en moins d’heure, qui a plombé notre pouvoir d’achat. Il est le seul à assumer ses erreurs... Que voulez vous de plus, vous etes les premiers à raler quand un gars du ps refuse l’autocritique, le fait de manifester dans la rue, de critiquer la droite... Or vous montre tout le contraire... Vous n’etes que des gars qui espèrent que la droite reste le plus longtemps au pouvoir qu’elle soit de droite ou de gauche car oui n’ayons pas peur des tabpus, le oui est homogène donc la gauche peut etre autant de droite que la droite voir plus à droite chez certains... Fabius refuse cela et vous le lynchez... Lui reprochera t’on bientot ses origines juives, son pacte avec la musulmane Amara ? Lui reprochera t’on son divorce aussi ? C’est interdit par l’église alors que vous etes de gauche ? Bref arretez ce faux débat...
      Balayez devant votre porte. Etre de gauche c’est tolérer, etre de gauche c’est pardonner, etre de gauche c’est aussi encourager.

    • theoven ,
      je confirme on n’a pas vecu la meme campagne , ce qui prouve bien qu’elle etait plus large que nous ne pouvions l’imaginer l’un et l’autre , tant mieux , et vive le melange de la spontaneité et de l’organisation !
      claude .

    • j’oubliais qu’il est l’auteur de l’isf et de la prime pour l’emploi, sa ville à 75% de logements sociaux bref arretons les faux débats et concentrons nous non pas sur les hommes mais sur les projets de chacun.
      Moi perso, je suis sans courant , je suis pour celui qui proposera le meilleur projet et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont tous bien sauf le courant de Flamby. Oui même Bockel car j’habite perso l’alsace et je peux te dire qu’à mulhouse dans les cités, c’est pas facile du tout...Je suis pour une sixème république(montebourgà, pour la non distri massive aux mairies hors la loi..

    • Maxime Vivas
      En demandant si Villepin, Lang, Sarkozy ou Kouchner "ça serait moins pire" vous posez la question qui nous divise ici alors que tant de choses nous rapprochent. Le pb est en effet qu’on va être obligé, une fois de plus, de voter en se demandant quel est le "moins pire".

      Et passent les décennies sans que cela change. On sait qu’on va être cocus, mais les autres sont pires, alors on choisit celui qui nous collera les cornes au front. Et malheur à celui qui, dans le camp de ceux qui vont être à nouveau obligés de voter, non pas POUR un candidat de gauche, mais CONTRE un de droite dit, comme je le fais : "Non seulement il nous raconte des bobards (il dit vouloir renationaliser !!!) mais, sur les points où il sent qu’un consensus est possible en raison du pilonnage médiatique piloté depuis Miami, il annonce la couleur." Cuba, voilà l’ennemi. Il s’inscrit ainsi dans le sillage des USA dans leur lutte contre la montée des résistances. Sinon, comment expliquer qu’il cogne si régulièrement (voir son article dans le Nouvel-Obs auquel j’avais d’ailleurs répondu) sur Cuba et pas sur de vrais dictatures, sur des dictateurs corrompus, voleurs, sanguinaires, vendus aux USA ?

      Aïe, j’ai écrit ça ! Et me voilà coincé. Si je dis ça, je bâtis un discours stalinien d’après Claude de Toulouse (qui affirme néanmoins ne pas me viser en tant qu’homme aux dispositions de "procureur" pour procès de moscou ! ???) et je participe à la défaite de la gauche. Tel qui a pris un marron sur le nez, qui voit arriver le second et qui crie "arrêtez" est coupable de troubler la paix de la gauche et son ardeur au combat.

      Cependant, après avoir passé ma vie à voter socialiste (au moins au second tour et je préfère oublier mon vote pour Chirac en 2001) je me déterminerai sur les questions, non pas de politique intérieure égoïste (le taux de croissance, la sécurité, etc.) mais sur des questions internationales qui déterminent comme jamais toute la politique des pays (Toute : santé, éducation, emploi, paix, retraite, respect de la planète, etc.). Je constate hélas que Fabius, au-delà de la gauchisation de son discours est l’homme de la soumission à l’empire. C’est l’essentiel. Ses charges répétitives contre Cuba sont révélatrices. Les autres feront pareils ? Eh bien, on le dira pareillement à chaque fois qu’ils annonceront leur allégeance par le biais commode de l’anti-cubanisme.

      Dans ce combat politique, où je n’ai que des coups à gagner (comme tous les amis de Cuba), il ne saurait y avoir de parenthès stratégiques le temps d’une élection. Il faut rendre coup sur coup là où la parole nous est donnée (et les endroits sont rares, regardez dans quel journal Cuba n’est pas LA cible).

      Et comptez sur moi pour être à St-Denis le 12 novembre au grand rassemblement de soutien à Cuba. Je sais que j’y rencontrerai des gens formidables, des gens de coeur et de courage, Je sais qu’on va s’embrasser et peut-être pleureur un peu. Et je sais que, si on aborde la question des présidentielles, on va se demander comment, dans un grand pays comme la France où les talents sont légion, on n’arrive pas à faire émerger des leaders politiques pour qui on aurait envie de voter autrement que pour écarter les pires.

      Si ce candidat-là existait, on ne serait pas ici en train de se disputer (à la limite de l’insulte) alors qu’on est d’accord.

    • Mais, bon sang, vous ne voyez donc pas que Fabius essaie de rééditer le coup politique de son parrain politique, Miterrand, et de se faire élire à gauche pour faire la même politique de droite ?
      Non, je ne choisirai pas entre la peste et le choléra !
      Chirac vous a déjà fait le coup la dernière fois : moi ou le déluge ! Vous l’avez choisi et vous avez eu le déluge en prime.

    • On ne peut pas gommer tout ce qu’à fait le PS quand il était au pouvoir et au pouvoir sans partage, ni ce qu’ont fait tous les PS d’Europe dans le même cas. La défiance est légitime. Aujourd’hui, Fabius ne propose pas de rompre avec le néo-libéralisme. Il veut revenir sur la nationalisation de la SNCM, mais toutes les autres ? Le service bancaire par exemple qui serait si utile à un grand service public dégagé de toute spéculation boursière et bénéficiant de prêts à taux zéro, tout le Telecom, etc. Non Fabius, ce n’est pas assez, il n’est pas porteur de ce qu’on peut espérer, de ce qui est nécessaire aujourd’hui. La question n’est pas qui, mais quoi. Là il ne fait pas le poids. Pour une poignée de voix, ce serait payer très cher la cata. La PS a TOUJOURS trahi ses engagements et ses promesses. Pourquoi le croire aujour’hui alors que le 29 mai, on a prouvé qu’on pouvait se passer de lui ?

      Helge

    • Avez vous bien écouté Fabius sur FRANCE 3, hier ? IL RENVOIE DOS A DOS GREVISTES ET MAIRIE A MARSEILLE.

      Cela n’étonnera pas les observateurs attentifs des moeurs de la pléthore de candidats sociaux libéraux à la magistrature suprême. Qui pouvait se laisser berner par la prise de position opportuniste de Fabius pour le NON ?

      Mais je me sens moi-même devenir opportuniste. Je dis bravo à Fabius pour ce non, il a bien joué ce coup politique, il a bien retenu les leçons du renard argenté Mittérand, mais ce crâne d’oeuf (doublement) a une odeur, celle du fric, du fric volé aux miséreux.

      Il a voté NON pour séduire les électeurs de gauche mais sous des souliers vernis, il a de gros sabots. Comme on disait autrefois : il n’a pas soulevé le pied que je lui voie la semelle.

      Je ne voterai pas pour le social libéral Fabius pas plus que pour les sociaux_libéraux Lang, Emmanuelli, Hollande, Strauss-Kahn, Kouchner, Royal et consorts. Le moindre de ceux-ci, après nous avoir trahi, nous raménerait une droite body-buildé.

    • le spontaneisme que je raille , fait reference à un mouvement de 1968 , les spontex , qui pensaient que toute structure politique etait un gage d’alienation , en fait un mouvement atteint par la maladie infantile du communisme , comme disait lenine .

  • Merci à Maxime de déciller quelques paupières d’intervenants béats.
    Fabius par ses déclarations sur Cuba aurait mieux fait de se taire, il ne fait cependant rien d’autre
    de plus que quelques autres donneurs de leçon patentés tels Lang ou Mamère... Ceux-ci présentent toutefois l’inconvénient de se proclamer de gauche...
    Laurent Fabius a tout intérêt à altérer son langage et ses déclarations irresponsables s’il pense être un jour
    être élu par des travailleurs.
    Quant à la théorie développée par quelques-uns de vouloir le "démolir", ne serait-ce pas plutôt Cuba l’unique
    visé dans cette affaire ?
    Si, par contre, il souhaite s’auto-démolir grâce à de tels propos gracieusement servis quotidiennement par le Sieur Ménard et RSF, c’est SON problème.

    GLOIRE AU PEUPLE CUBAIN !
    Raul

  • Qui dit que Fabius serait le meilleur candidat de la gauche ?
    Qui dit que Fabius serait le meilleur candidat de la gauche en dehors de la direction du PS ?

    Par quel détour de l’esprit arrivez-vous à vous convaincre qu’un candidat qui est moins populaire que besancenot (je prends Besancenot car je l’ai sous la main) soit un meilleur candidat ?

    Les médias essayent régulièrement de vous en convaince les milous ! Ils bastonnent tout le temps comme une évidence que Fabius est le seul présidentiable dans la majorité de gauche qui a voté non...

    Nous nous faisons enfumer là !

    Je sais que c’est avancé sur tous les tons comme une évidence qui finit par gangrener tout le monde : "On n’en veut pas mais c’est obligé il n’y a que lui ...."

    Rien n’est obligé.... Rien n’est fatal... Sinon tous nous aurions baissé les bras sur le referendum...
    L’opiniatreté a payé , le débat, la prise en main des débats par la gauche sans attendre des effets d’estrade, ...ça a payé, à 55%....Avec un peu plus d’élan ça peut faire beucoup mieux en laissant le vote facho de côté...

    Rien ne justifie que Fabius soit présenté comme le seul présidentiable dans la gauche ! (je ne parle pas là de la droite du PS dont on sait que ça se présente très mal pour eux)...

    Bon ou mauvais, Fabius n’est pas la seule solution, il y en a bien d’autres...

    Copas

  • Les amis de Laurent FABIUS ne répondent toujours pas : OUI ou NON il est membre de la Trilatérale ? si OUI : ses attaques contre CUBA sont cohérentes...est-il le seul membre de la direction du parti socialiste à en faire partie ? NON...
    qu’ils m’expliquent qu’être assis à côté de Rockfeller parmi les 150 "personnalités" européennes qui sont dans cette"mafia" est utile pour le peuple ?

    je suis ouvert à leurs arguments.

    ARLEQUIN

  • La gauche mérite mieux qu’un débat sur Fabius.

    Apparemment certains sont effrayés à l’idée que Fabius ne soit pas le prochain candidat de la gauche. Ce qui me faire peur à moi c’est qu’il le soit. Je veux dire, le candidat unique. Triste gauche.

    Il parait que ce n’est pas bien de rappeler les origines de Fabius ? C’est vrai. Mais c’est lui qui tente de faire populo. C’est lui qui se fout de notre gueule avec ses carottes, sa moto, ses pantoufles... Qu’il assume ce qu’il est, et moi je l’assumerai avec lui. Je n’ai pas de problème perso avec un "bourgeois" en tant que tel. Par contre, j’ai un problème personnel sérieux avec les opportunistes, les membres de la commission Trilatérale, et les révisionnistes. Que vient faire le "révisionnisme" dans cette histoire ? Bon, un peu par provocation, mais lisez la suite :

    Dans un article rédigé par Fafa pour le nouvel obs, (pas les références ici, mais on trouvera) celui-ci attaque Cuba et appelle toute la gauche à le rejoindre dans le combat. Allez, pourquoi pas ? Mais, car il y a un mais, Fafa propose deux exemples de luttes devant inspirer la gauche pour pourfendre Cuba. Le premier exemple est Salvador Allende. Le deuxième est la lutte contre l’Apartheid.

    Il se trouve que la seule avenue repabtisée depuis la révolution cubaine à la Havane s’appelle aujourd’hui l’Avenue Salvador Allende. Allende et Castro étaient les deux dirigeants les plus proches du continent. Enfin, Allende vomissait l’internationale Socialiste à laquelle appartient Fafa.

    En ce qui concerne l’apartheid. Il se trouve que lorsque Nelson Mandela devint président de l’afrique du sud, le PREMIER pays qu’il a visité fut Cuba (pas le siège du PS à Paris). Et il savait pourquoi.

    Même dans les exemples qu’il prend, Fafa démontre une réelle duplicité, je dis duplicité parce que je ne crois pas qu’il soit si ignare que ça. Sa technique est en tous points semble à celle de l’extrême droite anticastriste de Miami, qui prennent comme symbole de lutte José Marti, qui a consacré sa vie à lutter contre l’impérialisme des Etats-Unis... Réecrire l’histoire, pour mieux nous voler notre avenir.

    J’étais à un congrès international sur le terrorisme à La havane au mois de Juin dernier (2005). Dans la salle, pratiquement TOUTE la gauche latino-américaine était présente. J’ai bien dit toute. Y compris des équivalents politiques locaux quasi-fabiusiens. Il ne s’agit donc pas uniquement d’un problème politique, au sens strico sensu. Il s’agit d’un véritbale hold-up des valeurs de gauche et de leur détournement.

    Cuba n’est pas une lubie. Cuba est une ligne de partage. Ce n’est pas moi qui le dit. La Gauche latino est d’accord avec moi. Voir la baffe donnée à Bush au sommet de salamanque. Par toute la gauche latino. Et même une partie de la droite latino.

    Ainsi, sur certaines questions de principe, je dis de principe et pas de programme politique économique, la droite latino est plus progressiste que la gauche française. Ca devrait nous interpeler quelque part. Pour le reste, je suis sincérement désolé que la gauche française n’aie rien de mieux à proposer que Fabius.

    J’ai déjà dit ailleurs qu’il y a plusieurs manières d’aller pisser sur la tombe de Salvador Allende. L’une d’entre elles est de s’appeler Laurent Fabius et de se dire "socialiste".

    Alors que reste-t-il ? Un discours patiné gauche. Une position opportuniste en faveur du "non" au référendum (pas décisive DU TOUT à mon avis). Et des prises de positions erronées sur pratiquement TOUTES les questions internationales. Ca devrait nous interpeler quelque part.

    C’est comme pour RSF. La "gauche" se pame devant Ménard, tandis que les faucons de l’administration bush lui chantent les louanges. Tandis que la NED (façade de la CIA) le finance. Ca devrait nous interpeler quelque part.

    Je n’ai pas l’intention de me battre pour remplacer la droite la plus bête du monde par la gauche la plus conne de la planète.

    Non, je n’ai pas l’intention de "faire payer" à Fabius ses positions sur Cuba. J’ai l’intention de ne pas pardonner à Fabius de "se payer" Cuba - ou tout autre peuple - pour (au mieux) son tout petit intérêt politicien personnel ou (au pire) en tant que sous-marin d’une autre politique que celle annoncée.

    Si c’est réellement "ça" la gauche française, je me prononcerais personnellement contre l’acharnement thérapeutique. Pas pour une question de programme, mais pour une question de principes.

    VD

    • Non mon ami, la gauche française ce n’est pas ça, la gauche réelle puise toujours ses racines de très loin dans toutes les batailles pour les libertés des peuples comme des classes populaires, elle est ancrée dans l’internationalisme ...

      Elle n’est pas versatile, multi-face, et à gérométrie variable suivant les périodes...

      La gauche tire sa force de la majorité sociale du pays...

      Elle a effectivement autre chose à proposer à gauche... Mais elle est affublée d’un terrible manque de confiance en soi, d’une modestie scandaleuse qui la persecute depuis longtemps : Elle a du mal à se séparer de ceux qui la devorent, de ceux qui la vendent à l’encant, de ceux qui se mettent à plat ventre face aux ultra-libéraux...

      Il faudrait un peu que notre gauche prenne confiance en soi et qu’elle cesse de s’en remettre à des gens qui n’ont fait jusqu’à maintenant que de faire autre chose que de défendre la majorité de la population...

      Il y a bien des gens qui peuvent incarner une alternative de gauche majoritaire pourvu qu’ils puissent incarner un processus unitaire et populaire.

      Fabius est un grand point d’interrogation et ne semble pas correspondre à une alternative efficace.
      Il y a sa versatilité. Je me fous de savoir qu’il soit né bourgeois, par contre, ses politiques passées concretes ont été indeniablement sur la droite de la gauche quand il a eu des resposnabilités gouvernementales.
      Alors ?
      A-t-il changé ?
      Ou bien est-ce un ratissage sur la gauche pour après mener une politique de droite ?
      Ou une authentique compréhension que Fabius des années 80 et 90 se trompait et malfaisait ?
      Doit-on risquer le destin d’une population sur le sort d’un homme et le pari qu’il aurait changé parcequ’il dit autre chose que ce qu’il a fait concretement au gouvernement ?
      Ou bien fait-il du miterrandisme appliqué ?

      Je ne pense pas que la gauche doive s’atteler à un tel poulain. Une dizaine d’années à gauche me semblerait un minima pour tester la sincérité du virage...

      En attendant, l’éfficacité veut que la candidature vienne de ceux qui ont mené les combats dans l’unité et sur la gauche. Un de ceux ou celles de la gauche du non.

      Plutôt Buffet, Besancenot, pour ceux-là, plutôt que quelqu’un qui ne s’est pas battu dans l’unité et dont le revirement est tout frais.

      Il n’est pas interdit à Fabius, si sa sincerité est solide, de soutenir Mme Buffet ou Mr Besancenot dans une bataille présidentielle, ou tout autre candidat que des structures unitaires de gauche désigneraient pour mener ce combat particulier.

      Oui non ? On verrait là si son engagement est réel ...
      Pour le reste, la gauche ne peut se permettre de jouer à nouveau à la roulette russe avec ce type de personne qui n’est pas fiable encore...

      Copas

    • copas ,
      je suis d’accord avec toi , ce qui me gene enormement dans ce type de debat , c’est que les intervenants successifs , ne prennent pas la peine de lire toutes les interventions , ce qui fait que cela part dans tous les sens et qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits .
      pour ce qui me concerne je prefererai que la gauche ait à choisir entre BUFFET , BOVE , ou BESANCENOT ou meme EMMANUELLI , mais mes interventions decoulaient de l’article de maxime qui ecrit dans son article : " il est donc (fabius) que cela plaise ou pas le presidentiable le plus acceptable pour la gauche dans une perspective de victoire electorale ".
      tout le reste de son article contredisait ensuite son intervention citée , je ne suis pas pro fabius , mais le procedé de maxime m’a choqué , j’ai donc ecrit que la structure de son discours etait typique du proces stalinien , si maxime s’est senti personnellement visé en tant qu’homme , je retire le mot , car je partage son discours et sa lutte pour CUBA .
      claude de toulouse .

    • Fabius n’est pas la meilleure carte de la gauche ! la meilleure carte de la majorité sociale du pays.

      Même quand on regarde les fameux sondages de sympathie il se retrouve derrière Laguillier !

      Ce qui est interessant là est de voir qu’une phrase, une idée balancée comme une évidence par les médias, retournée en sous-jacent dans les forums, "le seul présidentiable dans ceux qui se sont opposés au TCE, dans la gauche..." finit par contaminer de loin en loin....

      Il faut sortir de celà, car ce n’est pas ce qui est ressenti parmi les travailleurs... ca le deviendra peut-être finalement si on ne stoppe pas tout de suite cette manipulation.

      Independemment de ce qu’est Fabius et de ses orientations....

      Non Fabius moins presidentiable que Buffet et Besancenot !

      Copas

    • Je te remerci maxime, et je remerci tous les autres pour cette discussion.

      A propos de cuba, je veux dire qu’il y a encore beaucoup à faire notament sur la question de la liberté d’expression. C’est vrai qu’il est cruel de privé le peuple cubain de la publicité télévisuelle comme on peut l’avoir en france, et d’ailleurs, je suis consterné par le fait qu’il n’aient pu avoir la chance de regarder la dernière de cocacola ! (quoi ! vous ne l’avez pas vu non plus ? mais dans quelle dictature vivez vous ?)

      C’est vrai que la liberté d’expression ne se cantonne pas à la pub, et que conçois qu’une partie du peuple cubain soit outré de ne pas avoir accés à l’art journalistique auquel se livre un génie jean marc sylvestre. Pauvre peuple cubain, vous ne pourrez savoir, parce que castro vous empeche de l’écouter, comme il est nécessaire de baisser le cout du travail, de baisser le cout du travail, de baisser le cout du travail...

      Mais enfin, cubains cubaines, il vous suffit de brancher vos radio sur les grandes ondes et de capter les chefs d’oeuvres de liberté qui vous proviennent des états unis. La floride vous propose tous les programmes que vous souhaitez (écoutable même à cuba). ainsi vous cubains vous avez accés malgré tout à la liberté d’expression (d’audition si certains préfèrent). La diversité que les floridiens vous apporte s’étend de l’émission anti castriste à celle de l’anti castro, sans compter celle qui jette au flamme castro et ses apotres.

      Mais ne vous enfaites pas cubains, si fabius est élu président il mettra tout en oeuvre pour que vous aussi vous puissiez avoir la liberté de vous exprimer (à travers les média ! seulement les média, n’ayez pas dans l’idée d’inscrire comme vous le faites sur les murs vos idées, vos amours, ce qui vous passe par la tete, il vous en coutera amende voir prison si récidive).

      Priez cubains pour la libre expression. c’est la seule chose qui vous restera quand Fabius et ses ami auront fait progressé votre pays vers le libéralisme.

      Ce n’est pas la peine de me demander si je voterais fabius ou pas. Je ne voterais pas pour lui, encore moins pour un des supporter du oui. jamais plus.

    • Je ne comprends cette fixation sur Fabuis.Je n’ai aucune sympathie ni aucune confiance en ce personage, mais la n’est pas la question.

      Il faut imperativement que les citoyens qui ce sont rassemblés pour s’opposer à la constitution continuent àrefuser la socièté qui nous éte proposée à travers ce vote.

      Pour cela la seule solution c’est de définir, entre nous, et d’imposer à chaque candidat qui pretendrait receuillir nos sufrages des engagements precis necessaires pour rendre irreversible la fin du liberalisme qui nous ecrase, à savoir :

      -abolition des institution de la cinquième république
      -engagement de retianalisér, à minima, ltoutes les entreptises privatisés depuis le virage libéralde 1983 (sous Laurent Fabuis )
      -rétablir toutes les libertés politiques, démocratiques et sociales détruites depuis la même époques par les gouvernements de gauche comme de droite au pouvoir
      -diminuer massivement les budgets militaires et affecter ces cerdits à la justice sociale

      Si Fabuis ou un autre social liberal acceptait de signer cet engagement pourquoi pas.Mais je n’ai guerre de doutes à ce sujet ; alors au travail pour trouver un candidat honnete pour 2007 si par malheur il falait attendre jusque là.

      Mais en attendant, tous dans la rue.

      RAYMOND

    • Sur la question démocratique , encore un qui esquive et fuit le débat :

      Oui ou non es-tu pour la liberté d’expression pour laquelle des centaines de milliers de combattants de la liberté contre les dictatures d’Amérique du Sud sont morts ?

      Qui doit décider ?
      Effectivement quand on a une police politique , pas de pouvoir réel pour les travailleurs, il est facile de dire qu’il n’y a pas d’autre politique....

      Ceux qui soutiennent n’importe quoi ne rendent pas service au peuple cubain mais l’affaiblissent.

      Ils ne conçoivent le soutien à un peuple que comme une troupe avançant au pas cadencé dans laquelle des petits chefs ont tout pouvoir...

      Merci à notre ami fascistoïde de sortir le couplet miserable qui consiste à dire qu’on est pour la pub de Coca-Cola et la médias au service de la bourgeoisie quand on est pour la liberté d’expression et l’extension de la démocratie ! Quand on est pour le pouvoir des travailleurs !

      Merci et Bravo !

      Mais qu’il assume et n’arpente pas les débats puisque ceux-ci ne sont pas tolérés sous le règne de la flicaille cubaine.

      Defendre le peuple cubain c’est défendre les valeurs positives de la révolution cubaine et pas la merde. Defendre les conquêtes sur la Santé, briser le blocus économique, forcer le gouvernement Busch à cesser les attaques de toutes sortes contre Cuba, aider à l’unité entre le peuple cubain et les autres peuples amérindiens, notemment en aidant les Boliviens à gagner les élections que des maneuvres actuelles des oligarques et leurs soutiens bourgeois nord-américains essayent d’annuler, c’est soutenir l’avancée venezuelienne vers la démocratie economique (qui consiste à étendre à la gestion des entreprises les principes démocratiques afin que les salariés decident, pas les patrons capitalistes ou d’état !), c’est le soutien à la gauche bresilienne afin que ce pays puisse enfin desserrer l’étau de la domination des groupes financiers, etc...
      Ces batailles si elles sont gagnées pourront soulager le peuple cubain et l’aider à deserrer l’étau buschien....Et feront progresser les libertés internes pour sa population, la démocratie en son sein, reculer la nomenclatura parasitaire, la flicaille corrompue et l’économie souterraine qui désagrege et corrompt progressivement la société cubaine.

      Mais defendre le peuple cubain ce n’est pas defendre ce qui l’affaiblit , merci ! Le peuple cubain n’a pas besoin d’adorateurs de sa bureaucratie

      Copas

  • Juste une question tres concrete M. Vivas, qui appelle une réponse précise : Deux prisonniers, emprisonnés par le régime castriste, menent une grève de la faim : NAVARRO et ARROYO. Qu’en pensez-vous ? A lire votre description idyllique de Cuba (depuis combien de temps n’y êtes vous pas aller ? faut-il les considérer comme des délinquants et/ou des suppots de la "dictature" américaine ?
    Je reviens d’un séjour de deux mois à Cuba et j’ai, vraiment, beaucoup de mal à vous suivre...

    (Sur Fabius et les présidentielles :

    1 il faut bien avoir à l’esprit que l’alternance qui se prépare est celle de... Sarkozy, sauf une union de toute la gauche sur un programme résolument progressiste - et un candidat unique - sans sombrer dans la démagogie ou la totale utopie.
    2 connaissez-vous un candidat, pur, sain, dénoué de toute ambition personnelle et animé d’une fibre révolutionnaire qui rassemblerait la majorité des Français, un Saint laïque politique en somme ?

    Fabius, avec ses imperfections, reste le seul, à ce jour, ayant quelque chance de faire obstacle à Sarkozy. Il en aurait peut être été autrement si la gauche, toute la gauche, avait sû tirer les leçons de 2002... et du referendum. Du moins si nous voulons rester dans un cadre institutionnel. Mais la révolution ne se décrète pas, elle s’accomplit !

    Antimite

    • De Maxime

      Pourquoi cette fixation sur Fabius ? demande quelqu’un. Je ne faisais que répliquer à son attaque (une de plus) contre Cuba. Si Hollande ou Lang font comme Fabius, ils auront droit à la même réplique. J’ai lu aussi plus haut que Fabius n’a pas participé à la campagne sur le référendum. Exact, il était parti opportunément à l’étranger (aux USA, sauf erreur).
      Antimite, tu me demandes si je suis allé à Cuba. J’y étais il y a deux ans et je corresponds régulièrement avec des amis français qui y vivent et avec d’autres. Je lis chaque jour toutes les nouvelles disponibles sur Cuba (pour et contre). On trouve ça facilement sur le Net et en particulier sur le site cubasolidarityproject (Pub : le modérateur du site est un des co-auteurs du livre « Les Etats-Unis de mal empire » auquel j’ai collaboré et où les problèmes discutés ici sont largement développés).
      Sur les grévistes de la faim à Cuba. On est bien d’accord qu’il ne s’agit pas des 200 de Guantanamo mais de 2 des mercenaires arrêtés en 2003 ? C’est bien ça ?
      Le principe de la Révolution (pourquoi dis-tu « le régimes castriste » ? Tu dis aussi « le régime bushien » ou « le régime blairiste » ou « le régime brésilien, ou colombien, ou péruvien » ?) est celui édicté par José Marti : « Dans la Révolution, tout. Hors de la Révolution, rien ». Dans le contexte actuel à Cuba, « dans la Révolution », ça veut dire une extraordinaire liberté que je n’ai jamais constatée dans les dictatures (je pense au pays de mes parents, l’Espagne ou tout était interdit, jusqu’au maillot de bain deux pièces). Hors de la Révolution ça veut dire que quiconque est payé par la puissance ennemie est un mercenaire et un traître. Je ne parle pas de « dissidence », mot employé ici pour dire « opposant » cubain. Plus de 15 000 cubains ont signé (avec noms et adresses) le « projet Varela » demandant une évolution politique et ils ne sont pas emprisonnés. Les 75 prisonniers étaient tous stipendiés par la SINA (Section des Intérêts Nord-Américains, équivalent d’une ambassade) de La Havane. Un procès a eu lieu, des preuves concrètes ont été fournies, des témoins on raconté (parmi eux, des « mercenaires » qui étaient en réalité des agents de la sécurité cubaine et qui ont montré comment ils étaient rétribués et en échange de quels services). Le procès n’a pas eu lieu à huis clos, contrairement aux bobards de RSF, mais en public et en application des lois qui, en l’occurrence, sont celles de nombreux pays occidentaux (je pense ici à l’Espagne qui leur a légué son Code civil). Le Chargé d’affaire US n’a pas été autorisé à y participer car, disent les impertinents du « régime castriste », dans quel pays un ambassadeur, non apparenté avec les accusés et non impliqué ( !!!!) est-il autorisé à se mêler d’un procès fait à des autochtones ?
      Aucune ONG ne prétend que les prisonniers cubains sont torturés et qu’ils meurent en prison (les mœurs du « régime castristes » diffèrent en ce sens de celles de la GB (Boby Sands) des USA ou des nôtres). Je te conseille de lire sur ce site mon article « Toutes les prisons sont laides ». Par expérience, je sais combien la propagande anti-cubaine peut être virulente et menteuse sur ce point. Vous vous rappelez de la désopilante affaire Valladarès ? (non ? Je vous la raconte plus loin). Plus récent, alors : Raul Rivero, un des 75 : sa vie était en danger en prison, il avait perdu 30 kg, etc. Or, les Cubains le libèrent du jour au lendemain et voici notre Raul, gros et gras, l’œil vif, qui sort, fait une conférence de presse mondiale, précise qu’il a lu le dernier Gabriel Garcia Marquez et que, ô enfer des prisons « castristes » (au fait, est-ce qu’on dit : « prisons chiraquiennes, prisons berlusconiennes,etc.) il se plaint des conditions de détention : « un grillon l’empêchait de dormir (sic).
      J’en souhaite autant à tous les prisonniers US aux USA, à Guantanamo, à Abou Ghraib et dans toutes les prisons clandestines dont on n’a pas le temps de parler ici, l’accusé étant Cuba, n’est-ce pas ?.
      A part ça, Antimite, je souhaite (comme toi) à tous les prisonniers cubains de sortir rapidement de prison, d’y être, en attendant, traités mieux que dans les celles des pays donneurs de leçon. Mais il va falloir aider le « régime, etc. », notamment en ne l’obligeant pas à avoir recours à des mesures de coercition dont la Révolution se passerait car, voyez ce qu’elle fait pour son peuple, c’est le bonheur de tous qu’elle veut. Et elle le veut tellement qu’elle est prête à mettre à l’ombre les quelques-uns qui travaillent au retour de la situation d’avant.
      A La Havane, je demandais à un ami français qui vit là-bas depuis 30 ans : « Mais comment se fait-il que, depuis 45 ans, un mouvement national, patriotique, jaloux de l’indépendance de Cuba, mais partisan d’une autre politique économique n’ait pas vu le jour ? Comment se fait-il que la population ne pousse pas à un autre projet ? » Sa réponse : « Chaque fois qu’un tel mouvement s’est amorcé, les USA l’ont noyauté, acheté et en ont fait une association de traîtres. Car ce qu’ils veulent depuis toujours, ce n’est pas la « démocratie », c’est Cuba. Et l’idée d’un autre gouvernement qui serait alement patriotique est pour eux un cauchemar. »
      Je pense que les grévistes de la faim (si l’information est vérifiée, je me méfie, à force) sont les jouets de ce choix US. A ce titre-là, je les plains.
      Je me méfie en pensant à l’affaire Valladarés. Ex policier du dictateur Batista, arrêté à Cuba dans les années 60 alors qu’il transportait des explosifs, il a bénéficié d’une campagne internationale en faveur de sa libération. La presse le disait poète et paralytique. Quant les autorités cubaines ont décidé de l’expulser vers l’Espagne, le président François Mitterrand a dépêché Régis Debray pour l’accueillir à sa descente d’avion. La foule des photographes a vu alors un homme hilare et ingambe descendre lestement la passerelle. Amnesty International a discrètement replié le fauteuil roulant, les officiels se sont éclipsés. Aujourd’hui, on sait que le seul poème dont il s’est prévalu était un plagiat et il vit aux USA, ce qui fit dire à Debray : « Le poète n’était pas poète, le paralytique n’était pas paralytique et le Cubain est Américain. »
      En conclusion, si les arguments des amis de Cuba vous semblent discutables, j’affirme que nous n’avons pas besoin, nous, de mentir. Voilà une des nombreux points qui nous distinguent des ennemis du « régime…etc. ». Un autre point, est que c’est l’amour pour un peuple et le formidable espoir qu’il porte qui nous anime. En face, on sent souvent la haine, il me semble. Non ?

    • Antimite, si tu as "beaucoup de mal à suivre" Maxime Vivas... augmente la dose de naphtaline !
      Tzigane

  • je suis une simple citoyenne qui s’est battue pour le NON au TCE et pour moi fabius n’a été présent que dans les médiats lors du TCE.

    comme je n’ai pas la télé et que je n’écoute que rarement les radios-médef, le fabius à été absent du combat que j’ai mené contre le TCE. Ce n’est pas lui que j’ai vu actif, ce n’est pas lui qui m’a apporté des arguments, ni que j’ai vu s’engager vraiment. si vous parlez de lui, c’est sans doute parce que vous l’avez vu dans les médiats et qu’il à pris un poids. Mais moi je ne comprend pas du tout que l’on lui accorde du crédit. Je l’ai trouvé presque inexistant dans la bataille.

    Ce dont je me souviens c’est qu’il a dit NON avant tout le monde dans les médiats. Mais après ? je ne l’ai pas vu se démener sur le terrain. Sauf médiatique sans doute. Donc...posture médiatique uniquement ? était-il aux cotés de Mélanchon, d’Emmanuelli ? je ne me souviens pas de l’avoir vu participer avec eux aux mitting organisés par Marie George Buffet. Je ne suis pas sûr que le NON de fabius, en dehors des médiats, ait un sens.

    fabius à été la dernière personne que j’ai invoqué lors de mes arguments contre le TCE. Il n’avait aucun poids argumentaire que je puisse proposer pour débattre avec mon entourage et je l’ai même complètement oublié. Dans cette urgence, fabius ne m’a pas été utile. Et c’est ça que je regarde. fabius ne m’a rien apporté pendant ce combat. c’est vraiment la dernière personne à laquelle je pense pour une candidature présidentielle à gauche.

  • Vu l’intensité du débat, ça valait vraiment la peine que tu te couches tard (jeudi 3 novembre 2005 (00h53) )

    Moi aussi j’ai beaucoup de respect et d’amitié pour Cuba,
    pour ce que cette ile est, et pour ce qu’elle représente.

    Merci Maxime pour cet article

  • Moi, j’ai voté OUI, avec enthousiasme. J’ai milité pour le oui avec enthousiasme.
    Donc, à la prochaine présidentielle, face au nombre impressionnant de candidatures prévisibles, je procéderai de la façon suivante :

    1. Elimination de tous les porteurs du NON. Comme par hasard, ils se situent presque tous aux extrèmes (droite ou gauche).
    2. Puis, choix parmi les seuls porteurs du OUI.
    3. Donc, si vous voulez un président de gauche, il vaut mieux faire sorte que ce soit un porteur du Oui ! Sinon, je choisirai l’autre !
    4. Un bémol, quand même : si le 2ème tour, c’est Le Pen contre Fabius, alors, là je vote évidemment Fabius.

    Voyez mon blog : http://www.propositions-audacieuses.net