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Mercredi 2 juillet Rassemblement à 10H

Publie le mardi 1er juillet 2003 par Open-Publishing

Intermittents/chômeurs/précaires

Mercredi 2 juillet
Rassemblement à 10H lors du Conseil d’administration de UNEDIC 80 rue de Reuilly, PARIS Métro Montgallet

Manifestation à 16h
Palais Royal, PARIS
Métro Palais Royal

Ne nous laissons pas éliminer !

À l’appel d’AC !, APEIS, MNCP, CGT-chômeurs

Tout comme on s’est attaqué au droit à la pension de retraite, à augmenter
les durées d¹emploi exigées, à diminuer la durée et le montant des
allocations, on programme l¹éviction des chômeurs et travailleurs précaires
du droit à des moyens d’existence.

L’accord UNEDIC du 27 juin 2003, si il était entériné, exclurait de
nombreux intermittents du spectacle d’une indemnisation à la durée amputée.

Un autre accord UNEDIC, du 20 décembre 2002, agréé par le gouvernement
Raffarin, va exclure plus de 800 000 chômeurs et précaires de l’assurance
chômage sur les 2 millions d’indemnisées UNEDIC comptabilisés fin avril,
chiffre lui-même en baisse depuis janvier. Beaucoup n’auront donc plus aucun
revenu : le RMI est interdit aux jeunes de moins de 25 ans ; cette
allocation, tout comme l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS), dépend
des revenus du foyer, elles seront donc refusées à la plupart des
chômeur-e-s dont le/ la conjoint-e dispose d’un revenu.

Cette nouvelle dégradation des droits, décidée par le MEDEF, la CFDT et
leurs complices, s’inscrit dans la sordide logique d’assistance aux
employeurs qui caractérise le Plan d¹Aide au Retour à l¹Emploi, agréé en
2001 par le gouvernement Jospin. Depuis lors, les radiations se multiplient.
Elles risquent de se multiplier encore : pour masquer les dégâts sociaux de
ces mesures, les Assedic vont convoquer les chômeurs et tenter de provoquer
des retours à l’emploi non choisi sous menace de radiation.

Les dirigeants actuels continuent de " valoriser le travail " en
faisant du chômage un enfer, en dévalorisant et culpabilisant le/la
chômeuse ou précaire. Ils prévoient d’attaquer le RMI pour" activer les
dépenses passives ", c¹est à dire verser directement aux employeurs les
allocations dues aux chômeurs et précaires, renforçant ainsi un modèle que
pratique déjà l’UNEDIC. L¹insertion se résumerait strictement à l¹emploi.
Avec le Revenu Minimum d¹Activité (RMA), un nouveau contrat offrirait aux
entreprises une manne financière et une main d¹¦uvre au rabais tandis que
les allocataires devraient se faire employer pour un demi SMIC mensuel, soit
180 euros de revenu supplémentaire sous peine de disparaître eux aussi du
dispositif (radiations).

Les intermittents en lutte le montrent, c’est action ou
disparition

Pour l’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité, la
revalorisation des revenus des chômeurs :
- pas d’allocation inférieure au SMIC mensuel
- libre choix de son emploi et de sa formation.