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Première réaction après Le Mans

Publie le lundi 21 novembre 2005 par Open-Publishing
59 commentaires

de Gérard Filoche
Passez notre amour à la machine,
Faites-le bouillir,
Pour voir si les couleurs d’origine,
Peuvent revenir.
Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu’on croyait éternelle
Avant ?
Allez à la machine !

Alain Souchon

Ils ont passé nos amendements dans la machine...
... Ils ont perdu leurs couleurs d’origine...

Au sein de Nps, 80 % des délégués contre la synthèse...
Parmi les membres du Bn sortant, Arnaud Montebourg,Thierry Mandon, Christian Paul, Marc Dolez, Gérard Filoche contre la synthèse
Vote dans la délégation Nps de la commission des résolutions : 14 pour, 6 abstentions, 5 contre

Ce qui s’est passé au congrès du Parti socialiste du Mans, la vérité exige, hélas, de le dire, n’est bon ni pour les socialistes, ni pour la gauche : l’image qui était censée sortir de la "synthèse" improvisée, bâclée, incrédible, dans la nuit du 19 au 20 novembre, était censée être une image de "rassemblement", il paraît qu’elle comptait plus que tout, a dit Henri Emmanuelli, plus que les textes eux-mêmes. On ne peut qu’être pour l’unité. Mais ce qui sort comme image, dans toute la presse, c’est que le parti continue comme avant, autour de François Hollande. Ce n’est pas l’image du "rassemblement" des socialistes qui l’emporte, c’est la continuité de la direction... qui se prolonge comme avant. Ni le bilan du 21 avril 2002, ni celui du 29 mai 2005 ne sont tirés.

On n’a pas fait d’inventaire et on ne lance aucun message fort, clair, disant qu’on va faire mieux... On devait clarifier, on y a renoncé. Alors que les profits du capital n’ont jamais été aussi élevés, on ne dit même pas avec force qu’on veut les redistribuer. La France est au bord de l’explosion, ce parti a failli hésiter, avant, finalement de voter contre l’état d’urgence de Villepin-Sarkozy, les services publics sont démantelés, les cheminots acculés à la grève comme les traminots de Marseille, mais ça ne perçe pas au congrès...

Même pas une idée claire contre les licenciements abusifs et boursiers, même pas une idée claire sur la façon de reconstruire de vraies 35 h sans perte de salaire et avec embauches correspondantes, même pas une affirmation forte sur le retour à la retraite à 60 ans à taux plein, même pas un mot clair sur le retour à la santé gratuite pour toutes et tous, et même sur l’augmentation des salaires, le vague est là.
Avons-nous choisi entre le « socialisme d’accompagnement » et le « socialisme de transformation » ? Non, bien sûr.

Le Smic à 1500 euros... pour 2012 sans même préciser si c’est en brut, en net, à euro constant... 2012, dans 7 ans.
Nous allons détailler dans un prochain texte tous les amendements qui ont été intégrés et ceux qui ont été blanchis, désossés, essorés dans la machine à « synthétiser » : mais notez que la Banque centrale européenne reste « indépendante » mais sera « contrôlée », contradiction dans les termes pour ne pas en changer le statut réellement... Tout est à l’aune de cet exemple, et nous le démontrerons dans un deuxième texte détaillé...

Ne croyez pas ce qu’on vous dit déjà des « victoires » politiques engrangées dans le texte « synthétique », il n’y a rien de nouveau sous le soleil, l’équilibre du texte est banal, sans relief, ce qui devait être précis ne l’est pas ou plus, juste quelques tournures pour donner l’apparence de l’apparence du change.

Y croît qui veut.

Qui peut croire que le retour aux 35 h sera possible par une « négociation nationale interprofessionnelle » sans recours à la loi, et qui peut évoquer une loi sans dire ce qui la différenciera des deux lois de 1998 et 2000
sur les 35 h ?

En fait les amendements issus de la motion 5 ont été lessivés, moulinés, vidés de leur substance, de leur précision et leurs symboles politiques aussi bien sur les questions sociales que sur la question de la 6° République. Nous le démontrerons bientôt point par point pour ceux qui aiment, savent lire, et croient à l’importance ces textes, des idées, sincèrement comme arme supérieure de définition collective et démocratique d’une ligne politique. Les autres, « qui ne croient pas aux textes », doivent seulement expliquer pourquoi ils se livrent à la parodie qui consiste à les écrire, à les discuter et à les voter.

Henri Emmanuelli, nous a désespéré en disant, samedi 19 novembre, devant 1000 militants, qu’il n’avait pas lu, lui-même, les amendements (qui n’ont pas été travaillés ni défendus collectivement, que les délégués n’avaient même pas en main, même ceux qui les avaient écrit, auxquels ils étaient commandés, ont été écartés de la commission des résolutions et n’ont pu les défendre) et que ce n’était pas la question, car la question n’était pas leur contenu, mais l’exigence, et l’urgence du rassemblement : ainsi on passe du débat de fond politique sur le thème « notre candidat c’est le projet » au débat d’opportunité sur le thème « notre candidat c’est la synthèse ».

On n’a pas fait synthèse sur la politique mais sur une exigence surgie, apparemment dans les 72 dernières heures : il fallait impérativement « rassembler les socialistes ». Quelle découverte ! Qui pouvait être contre ? C’était évident ! Le fond était devenu subsidiaire. Le fond était devenu secondaire. Ce n’était pas un problème de fond.

Si l’urgence était de ne pas ou de ne plus débattre mais de « rassembler » on n’aurait pas pu s’en apercevoir plus tôt ?
Pourquoi au dernier moment, dans de telles conditions tellement théâtrales et si peu démocratiques, qu’elle ont choqué, sur place des centaines de militants de la motion 5 qui étaient blancs ou verts de rage, de désespoir, qui pleuraient sur place de cet énorme gâchis et de la façon quasi terroriste avec laquelle on leur imposait, au forceps, cette « synthèse » ?

Sans aucun doute, s’il pouvait y avoir eu un vote sincère, clair, plus de 80 % des délégués étaient contre cette synthèse qu’on leur imposait. Alors les « chefs » n’ont pas hésité à mêler des méthodes de mises au pied du mur, de blocage des listes, de sélection des orateurs, de calcul du temps de parole à élastique, de menace individuelle et publique, comme dans le pire des syndicats bureaucratisé. Là, tout le « renouveau démocratique » tant prôné s’est éteint d’un seul coup. Noir, c’est noir. Ou plutôt gris, c’est gris. J’ai vu des gens qui étaient blêmes, qui réfrénaient leur colère, qui ne disaient plus rien, tellement l’air leur manquait pour exprimer leur indignation.

Je leur dis : ne quittez pas le parti, comme vous l’avez dit trop vite et trop nombreux à ce moment-là, tirez fruit de cette expérience, mémorisez-là, battez-vous , recrutez même avant le 31 décembre...!

Et bien sûr, pour imposer cette synthèse imprévue, tous les arguments les plus contradictoires les plus opportunistes, ont été utilisés, mais pas seulement : il y a eu des pratiques antidémocratiques, pour réduire au silence l’immense majorité des délégués de la motion 5. Nous reviendrons, au-delà de cette première réaction à chaud, dans un autre texte détaillé sur toutes les pratiques, coups de forces, qui se sont succédés : rien à voir avec de « nouvelles pratiques » ni avec la rénovation, rien.

On nous a dit que nos électeurs se moquaient bien de nos textes, et du détail de nos amendements, mais alors à quoi servait de faire une motion, un congrès, des réunions,
de voter ?

On nous a dit aussi, Vincent Peillon, que toutes nos positions avaient été reprises, et que c’était une « victoire », mais quiconque lira le texte, sérieusement sur le fond, ne pourra pas le croire une seconde. Et surtout quiconque verra que le texte est en retrait de nos textes majoritaires de 1996, et de bien d’autres textes adoptés « ordinaires » par notre parti depuis dix ans...

D’autres nous ont dit que « cela ne signifiait pas la fin des débats », qu’on « allait continuer »... Continuer quoi ? Nps ? Mais 80 % des militants étaient contre la synthèse, et si elle s’est imposée quand même, quel sens cela a ? Si on « continue », à quoi sert cette synthèse ? Inversement si la synthèse est un bon choix, pourquoi « continuer » Nps ?

On a tenté aussi de nous expliquer que si nous n’étions pas d’accord, « demain », on sortirait de cette synthèse : mais qui peut le croire, quand des orateurs commencent le soir même à la télévision (« Ripostes » sur la 5) à mimer l’accord, dans des efforts cousus de fil blanc, tout en précisant qu’il peuvent le remettre en cause demain : à quoi sert ce yoyo ?

Qui croit qu’à l’approche de la présidentielle, dans 6 mois, un an, il y aura possibilité de se dire en désaccord avec quoi que ce soit, les appels à l’unité et au silence dans les rangs, se feront de plus en plus pressants, il n’y aura plus de débat : le congrès du Mans était la dernière station-service avant le désert pour les idées et maintenant tout va se jouer entre « présidentiables concurrents ».

On entend, toujours, sur « Ripostes » Elisabeth Guigou faire une autocritique rare dans sa bouche, sur le fait que dans la deuxième partie du gouvernement Jospin, on n’avait pas compris l’importance de la question des salaires : mais de qui se moque t elle ? Dans la commission des résolutions du congrès de Grenoble, en décembre 2000, je défendais, un amendement sur l’importance de la hausse des salaires, du Smic, on en a débattu pendant une heure et demie, et c’est Elisabeth Guigou qui l’a refusé, en affirmant que ce n’était pas le parti qui allait lui dicter, à elle, ministre, ce qu’elle devait faire.

Nous n’avions pas fait la synthèse à Grenoble à cause, de cela et pourtant ce jour-là, alors que nous étions au gouvernement et que c’était le dernier congrès avant la présidentielle ! Nous étions sortis du congrès avec nos désaccords initiaux, au moins c’était clair. Je fus le seul aussitôt après à voter contre l’inversion du “calendrier électoral”, sur le coup j’en fis désolé, mais réflexion faite , j’en suis fier, l’action politique exige de prendre ses responsabilités. Et cela nous donne autorité pour rappeler cela à Elisabeth Guigou lorsqu’elle intervient ainsi ce dimanche 20 novembre à « Ripostes ».

D’autres sussurent : « il y a des accords secrets, à la fin, vous allez voir, la direction tourne », ça y est, « on » gagne, paraît-il... mais est-ce comme cela qu’on peut gagner, y a t il un rapport entre la fin poursuivie et les moyens utilisés ? Où disparaît dans ce tour de passe-passe, l’exigence démocratique comme méthode constructrice du renouveau ?

On notera que les mêmes défenseurs de la synthèse ont a la fois dit que le contenu n’était pas important, et que nous avions gagné sur le contenu...

On nous a dit encore qu’il n’y avait pas eu de synthèse depuis plus de 20 ans : serait-ce à dire que dans les 20 dernières années, aucune situation n’avait été aussi exigeante que celle d’aujourd’hui pour contraindre
à la « synthèse » ?

Nous avons gagné les élections en 1997 sans synthèse. Nous avons perdu les élections de 2002 sans synthèse. Nous avons gagné les élections de Mars et Juin 2004 sans synthèse. Le parti fonctionnait et pouvait fort bien fonctionner sans ce faux arrangement de façade nocturne précipité. Pourquoi n’aurait-on pas poursuivi l’exercice de débat et de vérité, tout en prenant nos responsabilités pour combattre frontalement et gagner contre la droite ? Il suffisait d’organiser la vie du parti, en tenant compte de la proportionnelle, de la diversité de ses sensibilités, avec un souci d’inclusivité dans sa direction et à tous les niveaux entre toutes nos composantes. Dans tous les cas c’était à al direction d’organiser la vie du parti en tenant compte du vote des militants.

Si c’était possible depuis 20 ans de vivre sans synthèse, sans artifice de cette sorte, aucun élément nouveau plus sérieux n’imposait une telle « synthèse » au Mans, précisément à ce congrès...

D’autant que le scepticisme des médias comme celui de nos militants, de nos sympathisants, de nos électeurs va frontalement contre cette synthèse incrédible... Ils savent, eux, qu’il faut que le Ps change vraiment et ne fasse pas semblant...
Il n’y a pas eu synthèse au congrès de Brest ou François Hollande avait 83 % des voix, ni à Grenoble ou il avait 74 % des voix, ni à Dijon ou il avait 63 % des voix, pourquoi faire synthèse lorsqu’il a 53 % des voix et que l’opposition interne de gauche n’a jamais été aussi forte ? Pourquoi brader là, soudainement, tous nos combats, notre unité, notre force collective, notre rassemblement promoteur du changement et seul capable de construire une « majorité alternative ancrée à gauche «  ?

A Fouras, fin août, le Nps a voté pour une « majorité alternative ancrée à gauche », et à Périgueux, le 11 septembre, « Alternative socialiste » a voté la fusion avec le Nps. Cette fusion s’est faite, permettant d’obtenir 25 % des voix, autant que les mêmes forces (Nps, Nm, Fm) avaient obtenu sur le « non » le 1er décembre 2004, et permettant d’être la deuxième motion dans le parti le 9 novembre 2005. Notre influence grandissait dans le parti et seule notre force collective permettait de garantir le progrès de nos idées.

Pourquoi cette volte-face ? Nous étions ascendants pourquoi nous diviser ? Nos idées progressaient, pourquoi les brader ? Croit-on qu’on va mieux les défendre, nos idées, que ce soit sur le plan social ou sur la 6° République, grâce à cette « synthèse » ? Mais alors, la méthode qui consistait à construire un courant et une motion en vue du congrès du Mans, n’était pas la bonne... De dehors, surtout depuis le 29 mai, nous étions lisibles, point de repère et d’espoir, on en a entendu des militants syndicaux, le 4 octobre, dans les cortéges, qui nous disaient : « tenez bon, gagnez dans ce parti, on compte sur vous ». Lorsque le vote du 9 novembre a été rendu public, nombreuses étaient les réactions extérieures à gauche, dans les associations, les syndicats, certaines de déception, mais surtout de soutien : « vous avez presque la majorité, vous tenez le bon bout » : comment expliquer que nous rentrons du Mans avec une « synthèse » essorée et une direction reconduite ?

On est arrivé au congrès “avec le projet comme candidat”, on en repart avec « la synthèse comme candidat ».
Nos électeurs ont déchiffré le projet de constitution ultralibérale européenne, ne nous trompons pas, ils vont savoir déchiffrer, derrière les faux-semblants, le sens de cette « synthèse ».

Les militants socialistes, jeunes, syndicalistes, vont aussi, rapidement examiner les textes et se faire une opinion. Le bilan de ce congrès va apparaître vite. Ainsi que les désaccords entre présidentiables... D’ors et déjà, nous sommes assez nombreux parmi ceux qui ont été les acteurs et les résistants dans toute cette bataille, à estimer que rien n’est perdu, la majorité des 25 000 votants de la motion 5 n’ont pas voté pour cela.

Nous avons sû gagner la gauche et la majorité des socialistes au « non » du 29 mai, nous avons appris à résister, à pire pression que cela, nous ne sommes pas intimidés, ni découragés, nous consulterons, comme nous avons déjà commencé à le faire à la fin de ce congrès, nous avons expérimenté en pratique ce qui s’est passé ces dix dernières années, et nous tiendrons réunion avec tous ceux qui veulent tirer le bilan, réfléchir et continuer pour de bon, sur le fond, à agir collectivement pour ancrer à gauche ce parti et rendre un service indispensable à l’unité de toute la gauche sur un vrai programme d’alternative socialiste.

Nous sommes pour un « projet socialiste » de transformation sociale, et pour l’organisation de primaires pour un candidat unique de la gauche sur un programme commun de gouvernement si possible dés le premier tour. Pour battre la droite, en 2006-2007, il faut avoir un programme clair, pas une confusion de façade, pas une synthèse à laquelle personne ne croit.
Nous respecterons, nous, la démocratie militante, l’élaboration collective, nous rassemblerons une gauche du parti socialiste capable de ne pas se laisser emporter par des tsunamis synthétiques, capable de tenir bon dans l’intérêt des salariés, du socialisme, de toute la gauche, capable d’être à la fois loyale et efficace.

On ne voit aucune raison de baisser les bras. Ce qui s’est passé au Mans est révélateur mais pas destructeur. Les militants ont vu et compris. La réflexion va faire son chemin. Il y a des milliers de socialistes adhérents qui vont réfléchir. Les salariés, la gauche attendent qu’ils continuent et rassemblent le maximum de socialistes pour poursuivre le combat. Les leçons du 21 avril et du 29 mai doivent être tirées, elles le seront, en dépit de tous les arrangements de façade.

Nous indiquons à tous ceux qui voudraient, de ce point de vue, participer à ce bilan du congrès, que nous envisageons la date du 17 décembre à Paris, un samedi, pour nous réunir. D’autres infos, éléments de bilan, puis propositions d’action pour sauver et reconstruire une véritable gauche socialiste suivront.

Messages

  • Vous avez entièrement raison le nouveau slogan PS = SYNTHESE
    j’ai regardé "RIPOSTE" avec l’espoir d’entendre LA GAUCHE PS
    RIEN.. RIEN que SYNTHESE et que le OUI et le NON du TC n’était plus d’actualite mais qu’il se battrait pour une nouvelle constitution, je suis convaincue qu’elle s’appelera TRAITE DE SYNTHESE EUROPEENNE
    je suis dégoutée et bravo à un certain NPS de n’avoir pas fait "synthèse" quant à M.PEILLON hier sur le plateau de "risposte" il était hilare.
    Nicole

    • Les questions essentielles ont été totalement (et volontairement) occultées :
      Ce sur quoi Hollande et toute la clique sociale-libérale se sont bien gardé de débattre :
       rétablissement de l’âge du départ à la retraite à 60 ans à taux plein
       retour des entreprises privatisées depuis 1986 dans le giron du public
       couverture sociale gratuite à 100 %
       rétablissement de l’impôt sur les grandes fortunes
       un smic à 1500 €
       l’école obligatoire jusqu’à 16 ans (suppression du contrat d’apprentissage à partir de l’âge de 14 ans)
       rétablissement de l’amendement Hue instituant un contrôle systématique de l’utilisation des aides publiques aux entreprises (et exiger de la part des médias serviles de bien le faire savoir, car il n’y a pas que les "fainéants" "chômeurs" et autre profiteurs pauvres qui bénéficient (si peu) des largesses de l’état)
       taxation des produits financiers
       réorientation nationale pour une planification des énergies douces, gratuites et non polluantes avec l’abandon à terme du nucléaire.
       rétablissement du transport ferroviaire avec une étude comparative : fer/route, des frais réels occasionnés par la route (payés par le contribuable n’apparaissant pas dans le calcul du coût des transports routiers-sans parler des salaires des chauffeurs venus des pays de l’est- dumping social déja à l’oeuvre)
       une opposition, digne de ce nom, qui s’oppose enfin et porte devant le conseil européen le NON du peuple français au référendum et exige une réorientation de la politique néolibérale pratiquée par lUE.
      Au lieu de cela, les français ont vu que rien ne change, et finalement la droite, la gauche c’est pareil.
      Bravo !

    • Bon courage mon ami que nous soyons au parti ou non nous sommes catastrophés , tout en disant bien que nous ne nous attendions pas à un miracle. Jean Pierre Lefebvre Elbeuf

    • En réponse à votre message, " mon " opinion est la suivante :

      Je ne sais pourquoi, M. Vincent Peillon me semble une " machine à perdre ", peut-être, et même surement, en raison de ses ambitions très " personnelles ", à la différence de M. Arnauld Montebourg qui, lui, se préoccupe de " l’intérêt général " des électeurs, de droite comme de gauche..! Mais, si je ne partage pas toutes ses idées ( de Montebourg ), dont une " VI° République ", inutile, car il suffit seulement " d’assainir la V° République ", comme il sait si bien le faire. Je souhaiterais donc, en ma qualité de citoyen Français et " d’électeur ", que M. Montebourg fasse alliance avec M. Jean-Luc Mélanchon, qui, à mon sens, est vraiment un " honnête homme " qui plaît aux " honnêtes gens " de notre Pays. Je vous invite, et merci pour la " critique ", à me soutenir sur mes blogs : http://www.clamartcity.blogs. com/ et sur : http://www.clamartreality.blogs.com, où je développe : " La face cachée du gaullisme : une dictature qui n’ose pas dire son nom... Merci de votre attention et bon courage..Jean

    • Merci de me préciser avec quel argent vous pensez payer vos propositions démagogiques ?????????? Arrêtez de faire croire que l’on peut gagner de l’argent en travaillant peu ou pas. Cela fait 25 ans que vous mentez aux français. La situation actuelle économique et sociale est le résultat et la conséquence de votre politique basée sur le "tout-état" qui ne marche nulle part. Tout le monde le sait. Votre socialisme à la JAURES ça suffit. Vous n’êtes absolument plus crédible. Ni M. HOLLANDE, ni M. de MONTEBOURG (excusez-moi, M. MONTEBOURG ....), ni M. PEILLON, ni les autres ... Votre seul objectif gagner en 2007. Malheureusement je vois avec horreur le scpectre LE PEN se profiler à l’horizon comme en 2002. Si tel est le cas, vous serez balayer MM. et MMES les socialistes comme en 2002. Parce que franchement, on vous a assez vu et assez entendu.

      Geneviève WOLFF

    • EN REPONSE A MME WOLF :
      Il est tout a fait possible d’envisager un monde meilleur sur la base de : ceux qui creent proffitent !!! Ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui. Les travailleurs occupent la premiere place dans les entreprises Francaises ce sont eux qui créent la richesse produite alors meme que les valeurs du cac 40 ne cessent de croitre, les salaires, la protection sociale et les retraitres ne cessent de décroitre !!! et quand l’ouvrier Francais devient trop chere alors on délocalise afin de trouver une main d’oeuvre beaucoup moins chere ailleurs et le pis, des enfants !!! Comme en Asie et vous, vous trouvez demagogique de taxer le capital, moi je dis meme qu’il faut le suprimer car a l’allure ou vont les choses demain ce sont nos enfants que nous enverons travailler pour nous permettre de survivre mais ca vous n’y croyez pas"impossible vous dites vous"mais aujourd’hui on nous les envoie a l’age de 14 ans en stage et demain...Peut etre les enverons nous au turbin !!!
      Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux !!!

    • Mélanchon gagne très bien sa vie (+ de 10 boules par mois ) grâce à un petit chantage auprès de ses amis socialistes, sa fille distribue des apparts d’un office hml à ses copains ....
      honnête dites vous ???

  • Bravo pour cette analyse de cette désastreuse synthèse ; la castration des motions ne va pas faire naître des fruits bien goûteux...

  • Mon pauvre Gérard, ça va devenir de plus en plus difficile de rester dans ce parti. Malgré tout, j’admire ton optimisme, surtout dans le passage où tu nous parles des milliers de militants qui vont réfléchir. Il est en effet temps qu’ils s’y mettent...

    J’ai aussi vu l’émission Ripostes hier, et dans leur numéro de Pipo et Mario, Guygou et Peillon étaient assez fabuleux. Le meilleur passage, c’est quand madame a déclaré en substance que les socialistes n’avaient pas encore analysé les causes de la défaite de 2002. Qu’elle se rassure, comme ce sont les mêmes qui feront exploser le PS en 2007, mieux vaut attendre les prochaines élections, elle aura des infos fraîches.

    Ce que je retiens surtout, c’est que le vrai Fabius est de retour. Encore une petite promesse de poste par la direction du parti, et il devrait oublier définitivement ses errements gauchistes. Chassez le naturel...

    En attendant, je me prépare à ne pas aller voter pour un candidat socialiste au premier tour, et à ne pas aller voter Sarkozy au deuxième tour lorsqu’il sera opposé à Le Pen en 2007.

    • Bonjour,

      J’invite donc les membres de NPS à quitter très vite le PS, et à fonder un nouveau parti (pourquoi pas reconstituer le PSU qui n’a jamais été remplacé), ou adhérer aux Verts, ou au PC, ou à la LCR, ou à LO, tous partis de gauche.

      Sinon, il y aura un 2ème tour Sarkozy-Le Pen. Cette fois, il faudra d’ailleurs voter Le Pen, car il disparaîtra le premier, c’est le plus vieux !
      Jacques.

    • Bonjour,
      Adhérer aux verts ne me parait pas être une solution des plus intéressantes. Les Cohn Bendit , Voynet et Cie me semblant résolument droitiers.

      Bonne journée.
      JP

    • Bonjour JP,

      Votre analyse, sur les verts et, particulièrement, sur le devenu " grotesque " et "clownesque " Dany le rouge-vert-jaune, le " caméléon " le plus politiquement " ploutocrate " qui soit, à en vomir, à mon sens, est parfaitement et correctement définie. Il faudrait donc, pour pouvoir respirer "librement ", " bouter " hors de France : Dany le bouffon et sa " copine ", la non moins démagogue et bien nantie technocrate.. Voynet... Amitiés Jean

  • et aucun courant du PS ne dit comment financer la retraite à 60 ans pour tous,la couverture sociale à 100% pour tous,etc....comment le faire sans augmenter le cout du travail ??

    • Décidément, certains non rien compris : le prob n’est pas le "cout du travail", mais combien les capitalistes bouffent sur de dos des prolétaires ! Leur "part" a augmenté de 10 % en vingt ans.
      Les sansues qui vivent sur la sueur des travailleurs ont de beaux jours avec des raisonnements aussi ras du chapeau (claque ?)

      Patrice Bardet

    • le financement ? Mais en rendant a cesar ce qui appartient a césar,fini les subventions aux entreprises par la baisse des charges sur les salaires ,par les subventions diverses,par le pillage des biens collectifs ,les investissements a l’etranger(les plus importants du monde avant les usa) par la baisse des impots sur les benefices ,sur les successions.Revenir a un partage du PNB plus conforme a la justice et a l’honneté des citoyens de ce pays,ce qui permettra aux autres pays d’y revenir ou d’y venir egalement.Les financiers apatrides doivent cesser de dominer le monde et detruire les bases des sociétés humaines,les Etats doivent reprendrent leurs destins en mains et controler le capital financier de la planete.

    • Pour info sur budget 2006,1 exemple parmi tant d’autres.
      58% du budget emploi soit 18 milliards d’euros sont affectés à l’exonération de charges sociales, donc aux organisations et entreprises, grâce au maquis des divers contrats aidés.
      Vu les resultats depuis trente ans de ce genre de politique certains se sont enrichis pendant que les autres ont payés(masse salariale en baisse avec des prelevements en hausse ramené sur un PIB qui explose)A quand une commission d’enquete avec proces public ?

    • des remarques desepérante ,comment financer le cout des retraites ?camarades,mais je sait pas si je dois dire camarade,depuis 1983,le partage du fruit du travail entre le capital et les salariés et de 10 points en défaveur de ces derniers ,en 2004 le PIB de la france est de 1640 milliards d’euros,10% de 1640= 164milliards d’euros qui ont changée de poche ,10 fois plus que le cout du deficit des retaites .Mais bien sur seul un gouvernement des salariés sera capable de rendre aux travailleurs ce qui leur appartient
      Bernard 43

    • Oui, et puis le SMIG à 1500 euros de suite, pourquoi pas, tout comme la baise à 32 heures de la durée du travailet une semaine de congés supplémentaires.

      Sans compter que les travailleurs dont le travail est pénible devraient le quitter à 50 ans comme les flics !!!!

      Et enfin, les minimas sociaux de misère doivent aussi être relevés, de même que l’assurance chômage doit être servie à vie pour "sécuriser les parcours profesionnels" (en clair raser gratis ...)

      Heiii, cé ti pas bô tout ça !!!!

      Ah, j’oubliais un détail : qui paye ???

      C’est ça oui, le grand capital ....

    • Et oui le capital doit payer mais pour cela il faut en garder le controle ce qui n’ait plus le cas,de le distribuer aux copains aprés l’avoir augmenté puis vendu au 1/10 de sa valeur ,et tout ça en laissant une dette de 1400M d’euros a rembourser si ce n’est pas du vol ça ? L invraisemblance c’est que tout le monde,decervelé par la désinformation s’en fout ou ne veut pas le savoir.Il ne reste plus beaucoup de pays ou les habitants ont encore un pouvoir reel sur leur economie et leur politique,les multinationales ont pris les pouvoirs ,ne laissant qu’un petit pouvoir virtuel aux etats.Le retour a la democratie sera violent,le despotisme des multinationales fera beaucoup de dégats sur la planéte.

  • Arnaud Montebourg,Thierry Mandon, Christian Paul, Marc Dolez et Gérard Filoche, vous devez tirer les conclusions et sortir du PS, fissa !

    Vous voyez bien que tout celà est verrouillé, pourri d’ambitions personnelles démesurées, un boulevard ouvert par de nouveaux renoncements...

    Rien de neuf, ils vont pouvoir continuer de tenir un discours ici et des pratiques à l’echelon européen differentes, TCEistes, anti-sociales, à l’échelon mondiale de biens mauvais Lamys des travailleurs...

    Rien ne change, avec en figures de proue les adorateurs des privatisations et du cassage des services publics, ...

    Comment est-ce possible ?
    Au PS, peu de travailleurs, peu de jeunes, peu de chômeurs, ou du moins à l’écart des orientations.... Qui voulez-vous convaincre dans ce marigot à pachydermes ?

    Allez, dehors....
    Sinon, après on ne vous croiera pas, on se dira "à ceux-là ! C’est ceux qui disent toujours une chose et participent à un parti qui fait l’inverse..."
    Comment voulez-vous qu’on croie à votre sincerité ?

    Copas

    • vous ne relevez pas du PS mais d’un parti plus à gauche, je crois qu’au départ vous avez eu tort
      de vous sentir socialiste
      et en effet qu’attendez-vous pour en sortir, il n’en tient qu’à vous

    • MAINTENANT QUE L’HYPOTHEQUE DU CONGRES DU PS EST LEVEE .

      la responsabilité des forces de "gauche populaire " , est de construire l’union à la gauche du PS pour etablir un programme de gauche et designer un candidat commun pour porter de programme devant les citoyens !
      Tous les partis , associations , syndicats , et les milliers de sans etiquettes qui ont voté NON au TCE , ont la confirmation qu’ils ne peuvent compter que sur eux meme .
      RECONSTRUISONS LE FRONT POPULAIRE
      et laissons les bourgeois entre eux !
      claude de toulouse .

    • Voir ici :

      http://www.stopbolkestein.org/index.cfm?Content_ID=8968715&P_ID=1

      "LA PROPOSITION DE DIRECTIVE BOLKESTEIN POURSUIT SON CHEMIN : DANGER POUR LE MODELE SOCIAL EUROPEEN

      Chères amies, chers amis,

      Bolkestein revient !

      Danger au Parlement européen le 23/11. Danger au Conseil Compétitivité le 28/11.

      Passons à l’action : interpellons tous les parlementaires européens, vos chefs d’Etat et de gouvernement, et la Présidence britannique de l’Union européenne !

      www.StopBolkestein.org

      Depuis près de deux ans, le Parlement européen et le Conseil Compétitivité débattent du projet de directive sur les services dans le marché intérieur proposée par la Commission européenne (la fameuse directive « Bolkestein »). Ces discussions parviennent à présent à un stade crucial puisque le vote en commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO) du Parlement est prévu le 22 novembre. Le Parlement devrait ensuite adopter son avis en 1ère lecture lors de la session plénière de janvier 2006 (une grande mobilisation est déjà prévue à cette date).

      En parallèle, le Conseil Compétitivité se réunira le 28 novembre : il y sera fait la synthèse des positions de chacun des 25 Etats membres sur les articles délicats.

      En l’état, le projet de directive est inacceptable : il est ni plus ni moins un projet de déréglementation du marché des services. De plus, de par son champ d’application transversal, il menace l’accomplissement des missions d’intérêt général et le rôle régulateur des pouvoirs publics aux niveaux national, régional et local. Enfin, l’application du principe du pays d’origine comme règle générale mènerait à un dumping social, fiscal, environnemental dans toute l’Union européenne. "

      On attendrait un p’tit mot du PS (CAR IL Y A URGENCE) : c’est pas aussi contre la "Directive" que les Français on voté NON, Monsieur Fabius ? Vous étiez pour, vous ?

      Quoi ? "L’espace européen", c’est pas la France ?

      Quoi ? La libéralisation des services en Europe, ça n’a pas de rapport avec les services public en France ?

      Pardon ? Tout ceci n’a pas non plus de rapport avec l’augmentationdes revenus du capital en rapport avec ceux du travail ?

      Messieurs (et Mesdames qui leur préparez les sandwitch et cirez leurs chaussures) du PS : rejoignez donc Sarko ou Le Pen : je ne vois pas ce qui vous oppose. Ce serait une synthèse "à l’allemande" (Schroeder-Merkel : ce sont eux qui ont lancé la mode) plus facile.

      La nausée me prend : pas de candidat en posture de vainqueur à gauche pour 2007 = Sarko.
      Déjà voté Chirac une fois, ça suffit.

      Préparons-nous à l’émigration.

      Ciao

      Xenophili

  • Nous étions des militants socialistes avant le congrès. Nous faisions confiance à Fabius et Mélenchon qui avaient dit non au TCE.
    Ce soir nous quittons le parti et ma section va disparaître.

  • Attendez. J’ai pas bien compris. Vous au PS ou au PCF, LCR ou LO ?

  • il n’y a que les ..."crédules" pour être surpris par le PS...çà "doure" depuis le congrès de tours !
    Ici même j’avais affirmé qu’après les baffes de guignols : les bisous dans le cou...

    Ils sont comme çà : indécrottables et lansquenets du capitalisme....

    La piétaille croit encore aux rèves, ...le PS : aucune autocritique...bref "ils" referont demain ce qu’ils ont fait hier : servir de rustine au capitaliste avant de repasser le plat à une droite de plus en plus dure !!

    ARLEQUIN

    • Ils ont augmenté leurs indemnités de 50% en dix ans. Un parlementaire, député ou sénateur, coûte 2.400 euros par jour à la collectivité nationale quand, dans le même temps, un ASS ou un RMIste, dont l’allocation n’a augmenté que d’à peine 30% depuis 1992, doivent se contenter de 14 euros par jour pour tenter de survivre !

      A quoi sert vraiment un parlementaire aujourd’hui ? A pas grand-chose en vérité. En témoigne la récente procédure d’ordonnances utilisée par le Premier ministre De Villepin pour imposer autoritairement ses mesures libérales contre le monde du travail !

      La République "vache à lait", ou l’avènement d’une nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs

      Beaucoup de Français ignorent les privilèges, notamment financiers, de ceux qu’ils élisent. La rémunération exorbitante des parlementaires, comparée à leur efficacité, est une véritable insulte à la probité républicaine.

      En effet, leur utilité, sous ce régime présidentiel autocratique, est quasi nulle. De surcroît, leur appartenance à un parti les oblige à une discipline qui réduit leur rôle à la fonction de godillots. La plupart du temps, l’Assemblée nationale offre le spectacle lamentable de bancs désertés. Tout juste ces parlementaires servent-ils de caution démocratique à la république « bananière » française.

      Lorsqu’ils appartiennent à la majorité gouvernementale, comme c’est le cas actuellement avec les sinistres députés et sénateurs UMP/UDF, ils votent sans sourciller des lois iniques sans jamais en assumer la responsabilité et sans davantage se soucier des conséquences pour ceux qui les subissent. L’image de ceux-là (UMP/UDF) est d’autant plus mauvaise qu’au lieu d’être les délégués des habitants de leur circonscription, ils sont, servant une politique d’ultra-droite ignominieuse, des législateurs zélés au service de la destruction du tissu social français.

      La France n’a pas les moyens de payer ces parlementaires « de luxe »

      Nous payons donc incroyablement cher ces 923 parlementaires nationaux qui n’ont aucune obligation de résultats, et qui siègent au sein d’assemblées devenues de simples chambres d’enregistrement des lois décidées par le gouvernement.
      Autre aberration scandaleuse : le budget propre au parlement, soit 800 millions d’euros en 2005, échappe quasiment à tout contrôle, sous prétexte de préserver l’indépendance du pouvoir législatif par rapport aux autres pouvoirs, notamment exécutif !

      Trop nombreux, cumulant les privilèges et autres avantages ou prébendes, les élus français sont beaucoup trop grassement payés par rapport à leur utilité ou leur efficacité. A titre de comparaison, proportionnellement la France entretient, à grand frais pour les contribuables, 2 fois plus de parlementaires qu’en Allemagne et 7 fois plus qu’aux Etats-Unis !
      La France a-t-elle les moyens de se payer ces parlementaires de luxe, plus occupés à défendre leurs intérêts propres que ceux de leurs concitoyens ? Certainement non !

      Ce que gagne chaque parlementaire

       80 à 90% des 1.001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière…) sont des cumulards qui gagnent 25 à 30.000 euros par mois, voire davantage !

      En tant que député, il perçoit 21.434 € par mois (140.609 francs) :

       à titre personnel, le député empoche au moins 12.881,39 € ( 84.501 francs)
       dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable)
       dont indemnités de frais de mandat de 6.112 € (non imposable)
       crédits collaborateurs (1) : 8.553 €

      En tant que sénateur, il perçoit 21.420 € par mois (140.518 francs) :

       à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13.219,65 € (86.720 francs)
       dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable)
       dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 € (non imposable)
       crédits collaborateurs (1) : 6.894,51 €
       subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 €

      (1) Crédits "collaborateurs" : un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc…). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas !

      A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou « facilités » :

       frais de transport gratuits,
       téléphone et courrier gratuits,
       internet gratuit,
       frais d’hôtel remboursés 100 € (656 francs) par jour, etc…

      => Le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152.000 € (1 million de francs) au taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.

      => Le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76.225 € (500.000 francs) à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans.
      => Une allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 € !!!
      A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement.
      => Une retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55 ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.

      => 50% des revenus des parlementaires échappent à l’impôt.

      Les autres sources de revenus des parlementaires

       L’indemnité mensuelle de conseiller général ou régional, de 1.435 à 2.511 € (9.411 à 16.470 francs), suivant les régions ou départements. Un fauteuil de vice-président donne droit à une majoration de 40%...
       L’indemnité mensuelle de maire, ou adjoint (40% du montant) : 610 € (4.000 francs) pour une commune de moins de 500 habitants, 2.500 € (16.400 francs) pour une ville de 5.000 à 10.000 habitants, 3.228 € (21.176 francs) pour une ville de 20.000 habitants, 5.201 € (34.117 francs) pour une ville de 100.000 habitants ou plus...
       L’indemnité mensuelle de président de conseil régional ou général : 5.165 € (33.880 francs), avec, en plus, un appartement de fonction luxueux, une voiture de forte cylindrée et chauffeur de maître...
       L’indemnité mensuelle de président de communauté de communes : 75% de l’indemnité de maire ou adjoint...

      Cumul des mandats, une affaire juteuse !

      Bien que la loi du 25 février 1992 limite le cumul des indemnités à une fois et demie le montant de l’indemnité parlementaire de base, ce qui porte le maximum perçu en cas de cumul à 7.886,67 € nets (51.736 francs), celle-ci ne représente qu’une partie des émoluments. Le cumulard reste largement gagnant en dépassant très souvent les 15.000 euros (100.000 francs) mensuels avec les indemnités complémentaires diverses (indemnité de résidence, de fonctions, de secrétariat, de collaborateurs, sans compter les multiples avantages en nature et autres facilités (courrier, téléphone, transports, etc…).

      Utilisation scandaleuse des sommes excédant le plafond des cumulards

      Contrairement à ce que la logique voudrait, au lieu de rester dans les fonds publics, le surplus, au delà du plafond de 7.886,67 €, est redistribué par le cumulard lui-même, à sa discrétion, à ses copains élus du même parti ou de la même assemblée.
      Les parlementaires contournent ainsi, le plus « légalement » du monde, la limitation des revenus qu’est censée imposer la loi sur le cumul des mandats. Députés et sénateurs confondus auraient fait encaisser à leur parti, grâce à ce système de financement occulte, plus de 50 millions d’euros en 2004.

      Il est loin, très, très loin, le temps où les parlementaires français, désintéressés, faisaient de la politique mûs par la seule passion de servir leur pays et leurs concitoyens. Aujourd’hui, être élu député ou sénateur est une affaire juteuse. D’autant plus lucrative qu’elle n’empêche pas (ou presque) de cumuler d’autres revenus provenant de divers mandats locaux ou fonctions exécutives.
      Une nouvelle caste de privilégiés ponctionne donc la République sans vergogne, pendant que 10 millions de Français tirent le diable par la queue et que des millions d’autres peinent à joindre les deux bouts.

      300 millions d’euros (2,6 milliards de francs) : c’est l’économie annuelle que l’Etat pourrait réaliser en supprimant le Sénat. De Gaulle, en 1969, avait contesté son utilité...

    • Merci 82.**,

      Votre discours est magnifique, " percutant ", extrêmement "pertinent " et " utile "..! Cela serait un honneur, pour moi, que vous me rendiez une petite " visite " sur mon blog : http://www.clamartcity.blogs.com/ et je vous en remercie par avance. Très amicalement. Jean

  • Que pouvait-on donc espérer de ce Congrès d’un "parti" (?) qui n’a ni doctrine ni projet si ce n’est la conquête du pouvoir poue le pouvoir, dans une alternance à la mode américaine depuis longtemps souhaitée par les "intellos" bourgeois dramatiquement ignorants (volontaires ?) du pays réel, des Français qui bossent, se font exploiter et s’enfoncent dans soit le désespoir, soit - et c’est encore pire - dans l’atonie...
    le libéralisme sauvage et le "maître US" ont encore de beaux jours devant euc....
    A moins que...
    A bientot 80 ans dont 65 au boulot et dans tous les combats de classe j’en ai vu d’autres et je n’arrive pas à désespérer
    Même si depuis la SFIO, Mollet et les autres j’en ai vu défiler des marchands de vessies !

    • Quand vous voyez des JSK, Hollande, Aubry, Guigou etc... avoir le culot d’entonner l’Internationale pour la clôture, n’avez-vous pas compris qu’ils se foutaient royalement de votre gueule ?
      Sacré "Parti" !

    • Je ne voterai plus pour le PS. Tant pis.

      Au deuxieme tours ca sera donc FN/UMP ou MPF/UMP.

      Mieux vaut le Chaos au deshonneur permanent.

    • Merci pour ce témoignage !

      Si tous nos anciens étaient encore comme vous, ils pourraient montrer aux plus jeunes les combats que vous avez menés pour obtenir un monde meilleur, une protection sociale (qui se délite aujourd’hui) : les militants les plus âgés sont un exemple à perpétrer

      Hommage à vous !

      Patrice Bardet

    • Bonsoir

      si les électeurs jugeaient d’après la sincérité, ni la gauche ni la droite ne serait au pouvoir. OK, le PS est un parti de notable, les dirigeants sont des opportunistes. Leur campagne électorale est financé par le Medef. Et alors.

      Où est le mal de s’enrichir. Tous les élécteurs rêvent aussi de s’enrichir facilement, de ne plus devoir travailler comme un esclave-salariés et si possible de faire travailler les autres. Quand tu fais travailler les autres, tu es un modèle exemplaire, on te fait des reportages gratifiants.

      L’important c’est de vendre aux élécteurs du rêve. Les electeurs y sont contents. Certes, après ils font la gueule de bois, y disent que c’est pas normal. Mais bon personne ne les a obligé à se soûler de rêves, y sont grand, non ?

      D’ailleurs, les élècteurs sont très raisonnables, ils reviennent toujours à voter pour les mêmes, à tour de rôle, ils font pas trop de jaloux, droite-gauche, gauche-droite.

      C’est marrant, à tous les coups on gagne. Le perdant, c’est l’électeur. Mais bon, lui même le reconnait. ON a pas le choix. ça toujours été comme ça.
      Ah la raison populaire, c’est beau quand même.

      C’est pas comme ces grèvistes, qui ne croient plus aux rêves électoraux qu’on leur vend, au grand soir électorale qui changera la face du monde.
      d’ailleurs, la télé y font bien de les casser. Ils sont dangereux ses types. Ils énervent tout ceux qui travaillent même ceux qui trravaillent pas, tous ceux qui savent que sans leur patron, ils ne sont rien.

      Car oui c’est quand même les patrons qui font tourner les usines et pas les grèvistes. La preuve quand y a une grève, plus rien ne marche. Une large majorité des travailleurs l’a parfaitment assimilé.

      C’est pour cette raison qu’ils ne se mettent pas en grève. Le salarié est uniquement un coût pour l’investisseur. Ramener ce coût à zéro permettra de dégager plus de bénéfice qui permettront de créer plein d’emploi pour les chômeurs. Tous les experts le disent et tendent depuis 30 ans à réaliser cette génial équation. A droite comme à gauche, il faut encore baisser les coûts salariaux jusq’à se rapprocher du zéro.

      La quête du pouvoir, c’est tendre vers ce zéro.

      La vérité naît toujours de la vérité (vieux proverbe patronal à méditer)

    • Et Cukierman (oui, celui qui s’était réjoui en 2002 du score de Le Pen et admirateur de Goebbels, du moins de son Ministère de la Propagande) invité au congrès du parti socialiste au Mans, qui était assis au premier rang dans la salle des débats, est-ce qu’il l’a entonnée l’Internationale ?

    • je cite Tous les élécteurs rêvent aussi de s’enrichir facilement, de ne plus devoir travailler comme un esclave-salariés et si possible de faire travailler les autres : comme maître des esclaves ?

      je cite Le salarié est uniquement un coût pour l’investisseur. Ramener ce coût à zéro permettra de dégager plus de bénéfice qui permettront de créer plein d’emploi pour les chômeurs. Tous les experts le disent et tendent depuis 30 ans à réaliser cette génial équation.

      Pour Môssieur, les travailleurs doivent travailler GRATOS !

      Môssieur ne préconise pas moins que le rétablissement de l’esclavage !

      N’étant pas un valet, je ne salue pas ! D’ailleurs, je n’ai pas de chapeau, mais je peux distribuer...des claques !

      Patrice Bardet

    • " les militants les plus âgés sont un exemple à perpétrer"

      C’est trop beau !

      Oui, il vaut mieux en effet PERPETRER cet exemple, puisque militer devient un crime, plutôt qu’en PERPETUER le souvenir, lors de commémorations pieuses (organisées par le PS bien sûr) afin de masquer le désir de l’enfouir dans le passé en faisant semblant de le maintenir vivant...

      Longue vie, force et vigueur, à nos anciens militants !

      Nunuche

    • "J’ai déà lu des conneries, mais celles là passent les bornes !

      Patrice Bardet"

      > L’ironie passe mal pour certain

      "Car oui c’est quand même les patrons qui font tourner les usines et pas les grèvistes. La preuve quand y a une grève, plus rien ne marche. Une large majorité des travailleurs l’a parfaitment assimilé."
      Cette ironie est bonne
      Il exite tellement de personnes qui sont hors de la réalité(prolos qui votent UMP ou la fausse gauche PS), c’est triste, alors avec une ironie,au tant d’en rire du comportement de ces jaunes hypocrites

    • Surtout que nous avons là encore une fausse evidence martelée par les libéraux : c’est le patron qui fait marcher une entreprise. Ben voyons.

      Pour l’avoir vécu maintes et maintes fois, et sûrement beaucoup d’entre vous, s’il y a bien une personne qui n’est pas indispensable dans la marche d’une entreprise, c’est son patron.

      Retirez le patron d’un entreprise, vous obtiendrez une entreprise qui fonctionne sans patron. Retirez les salariés d’une entreprise, vous aurez un patron qui fait ... ben euh rien.

      Tout ça pour dire qu’une entreprise est une collectivité humaine, que ses succès ou échecs ne dépendent pas d’un seul homme, le patron de droit divin. Le patron ne "donne" pas de travail à ses salariés. Ce sont les salariés qui rendent possibles les bénéfices et la richesse de l’entreprise, donc de son patron. Le patron est un mal nécessaire dans une entreprise, pas ses salariés.

      Tant que cette relation est équilibrée, bien comprise, on peut vivre sainement au sein d’entreprises dans lesquelles les intérêts sont vraiment partagés.

      Encore une chose que les socialistes ont perdu de vue depuis bien longtemps...

      Theoven

    • Et pourquoi Cukierman ne se joindrait-il pas au choeur ??

  • Depuis les "réformes" de Jospin, les adeptes du "socialisme de marché" ont fait le lit de la droite la plus réactionaire que la France ait connu.

    Si le adeptes du socialisme tout court veulent s’en sortir, c’est le moment d’annoncer clairement leur dissidence, et proposer des contre-candidats à chaque éléction.

    Je ne pense pas qu’ils doivent partir, parce que le vote du 29 mai a montré que les français ne veulent du solical libéralisme au pouvoir, pour servir les intérêts du medef.

  • Cher Gérard,

    Vous m’aviez fort impressionné lors de votre tour de France avec Jacques Généreux et Marc Dolez quand vous étiez passé à Marseille.
    Vous souvenez-vous de cette femme qui disait à la fin de votre (remarquable) exposé "Vous ne m’avez pas convaincu car si je dit non, et si le non gagne, qu’est-ce qui me prouve que ça va changer les choses ?" Sa question était d’une justesse magnifique car elle révélait finalement la seule faille à savoir "est-il encore possible de changer les choses ?". Vous aviez répondu que si le non gagnait, le TCE serait rediscuté et qu’il y aurait une réflexion au PS qui ferait tomber des têtes et avancer les choses dans ce parti. Non seulement voter non n’a absolument rien changé au niveau européen, mais en plus le PS est encore plus cynique qu’avant !
    Votre optimisme m’impressionne, vraiment.
    Ce résultat au sein même du PS est peut être finalement l’aveu le plus sourd de l’impossibilité de recentrer les choses à gauche. Franchement, là c’est cuit.
    Olivier

    • Cher Monsieur,

      Il me semble que votre pessimisme vous conduit à une erreur d’appréciation " majeure " de la politique Française, telle que l’a exprimée nos concitoyens le 29 mai 2005. Au contraire, de ce que vous voulez affirmer que, ce référendum n’aurait rien changé, pour les politiciens " professionnels ", eh bien, tout a changé dans la " donne " entre les électeurs et leurs élus qu’ils répudient, désavouent, démandatent de leur soi-disante " représentation nationale ", que tout le monde sait, désormais, qu’ils l’usurpent honteusement et sans légitimité aucune..! Tous les espoirs sont donc maintenant permis, et, plus que jamais, le véritable pouvoir politique, ôté aux notables de gauche comme de droite, revient à son véritable propriétaire : le peuple Français..! Bien à vous

  • Cher Gérard,

    Vous souvenez vous lors de votre (remarquable) escale à Marseille du tour de France avec Marc Dolez et Jacques Généreux ? Vous souvenez-vous de cette femme qui n’était pas convaincu car finalement elle pointait la seule et unique faille de votre raisonnement ? À savoir quand bien même nous voterions tous non, est-il possible aujourd’hui de changer les choses ? Vous lui aviez répondu qu’avec un non, le TCE serait réécrit et qu’au PS les choses changeraient vraiment, d’une manière quasi certaine.
    Nous voyons le résultat aujourd’hui.
    J’admire votre optimisme. Mais ce résultat au sein même du PS est finalement l’aveux le plus parlant et le plus cynique de l’impossibilité totale aujourd’hui de recentrer les choses à gauche. Si vous me montrez le contraire, chapeau !
    Olivier

  • Voilà tout ça pour ça, c’est la synthèse, la soupe à hollande, à table. Beurk !

  • Le texte de Gérard Filoche parle de lui-même : un constat d’échec de quelqu’un qui espérait encore que... encore quoi... et qui n’a, bien sûr, rien vu venir.
    Je comprends son désarroi. Au moins résiste-t-il de toutes ses forces, quand d’autres grandes gueules d’occasion (Emmanuelli and co), s’applatissent aux premiers frimas.
    Le parti socialiste a vécu [un temps, longtemps, j’ai voté pour lui, mais je peux vous dire que c’est définitivement terminé]. Il est devenu un petit parti du centre un peu pathétique, avec des apparitchiks vieillissants, embourgeoisés façon DSK ou Fabius, ou totalement évanescents façon Hollande. Même décrépitude historique que le parti (ex) radical, c’est dire !
    Allez, les Filoche, Montebourg, Dolez ..., cassez-vous et fissa, comme dit l’ami Copas.
    Une rupture s’est amorcée au moment du référendum sur la Constitution eropéenne. La gauche, nous savons où elle est... et vous aussi !
    Le "peuple" [je mets désormais ce mot entre guillemets tant il est galvaudé], le "peuple" donc décidera. Mais je crois que nous sommes à un tournant de notre histoire où il n’est plus temps de tergiverser.
    La situation a au moins un mérite : elle décante. Si nous ne sommes pas trop cruches, nous allons nous acheminer vers une candidature unique de la gauche aux prochaines élections de 2007 (Arlette est hors-jeu !). Arrêtons de ruminer nos différences, nos différents. Je me rappelle un discours de Pierre Bourdieu devant des étudiants japonais (je crois). Il disait que ce qui importait quand nous rencontrions des êtres de cultures étrangères n’était pas de se demander ce qui nous distinguait, mais ce qui nous rapprochait. Même chose pour notre gauche. Nous avons certes des sensibilités différentes, mais, devant l’urgence de la situation, trouvons ce qui nous rapproche.
    Le Yéti

    • C’est bien tout le problème monsieur le Yéti, trouver ce qui rapproche les différentes sensibilités de la gauche.

      Mais franchement là, trouver une quelconque correspondance entre le discours de la direction actuelle du PS tendance Hollando-Dskesque et des positions de gauche anti-libérale, c’est totalement illusoire.

      C’est Jospin qui a commencé à enterrer les fondamentaux des idéaux de gauche (les privatisations massives, c’est lui ; le traité de Nice et le bradage des services publics par l’Europe, c’est lui ; le speech sur l’Etat qui ne peut pas se mêler de l’économie, c’est encore lui), raison pour laquelle il s’est vautré en 2002. Ses successeurs continuent à creuser, et ils se vautreront tout pareil en 2007, et nous avec (regardez les superbes "réformes" à l’allemande, elles nous pendent au nez...).

      Non vraiment là c’est désespérant de bêtise...

      Theoven

    • Hého, je parlais de la VRAIE gauche, de rassembler la vraie gauche, pas les bobos du PS "synthétjsé"
      Le Yéti

  • je ne sait pas comment on traduit "enfant unique" en chinois.
    Mais j’aimerai bien savoir.

    www.lesirreguliers.site.tc

  • Enfin une voix autorisée - jusqu’à nouvel ordre ! - du P.S pour dénoncer cette farce ! Quand les responsables de cette mascarade se rendront ils enfin compte qu’il y a une FORTE attente dans le pays, mais ce n’est pas celle-là !!! Tenez bon et faites le savoir !
    Martial QUENACH , sympathisant ecoeuré
    Le Vill
    29253 Ile de BATZ

  • Il est aussi intéressant d’entendre le discours de clôture du congrés, prononcé par Hollande lorsqu’il dit "...si on vous dit que la droite sait gérer, répondez à ceux là qu’ils ne savent pas compter, ils commettent erreur sur erreur ...etc..." (la partie de son discours retransmise à la téloche disait à peu près ceci).
    Vous pouvez noter qu’il ne critique pas les orientations de la politique économique du gouvernement : en effet Hollande aurait pu dire : "nous condamnons la politique ultra-libérale de ce gouvernement, la remise en cause des droits sociaux etc..".
    Non seulement ils ne s’opposent pas, mais en plus ils nous prennent pour des cons. En effet qui pourrait croire que ce gouvernement ne sait pas gérer ? Il gère parfaitement bien les intérêts des nantis en prenant tjs plus dans les poches des pauvres. Au moins, eux, à droite ils servent leurs électeurs.
    Bravo !

    • C’est simple, ça fait plus de 30 ans qu’il se bat pour essayer de tirer le PS vers la gauche après qu’il se soit barré de la LCR dont il était l’un des dirigeants.
      Partir, ce serait reconnaître que le combat de sa vie a été vain, qu’il s’est trompé. Pourtant, il serait bien plus utile à construire autre chose à gauche qu’à se battre contre des moulins à vent.
      Ça me fait marrer lorsqu’à la fin il s’adresse aux jeunes du PS. Il sait pourtant que le PS ne peut pas changer, c’est un parti de vieux (62 ans de moyenne d’âge), de notables (moins de 10 % d’ouvriers) et d’élus.

      Filoche, il n’y a rien à faire pour empêcher le PS de tomber du côté où il penche. Quitte ce putain de rafiot, nom de dieu de bordel de merde. Pourquoi vouloir couler avec ces renégats ?

      Kaoutchouski

    • D’accord avec toi. C’est une aventure lamentable ! Quel gaspillage d’énergie ! Que de mensonges et de turpitudes ! Filoche n’est pas quitté la LCR seul et il a conduit des dizaines de camarades dans une impasse. Il a semé des illusions. Et maintenant que les camarades occupent des postes dans les appareils, comment peuvent-ils réfléchir et retrouver une liberté de jugement ? Comment vivre des prébendes de l’appareil d’Etat et retrouver le chemin de la lutte des classes ?... Le camarade Filoche, toujours décalé par rapport à ses beaux discours, n’a pas voté contre la motion de synthèse. Eh oui ! Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. N’est pas Marceau Pivert qui veut ! Allez, tournons la page, la vraie vie est ailleurs... "Laissons les morts enterrer les morts".
      Claude et Bernard

  • Beaucoup semblent être surpris par ce qui s’est passé au congrès du PS ! Pourtant, ce n’est pas la première fois ! Ca s’est toujours passé comme cela ! Tant que vous penserez que des politiciens de métier vont réellement représenter vos intérêts et les défendre ! La soupe est si bonne et les places si convoitées ! Quand on est élu, il faut se cramponner et appeler les électeurs au sens des réalités pour leur faire avaler, après les promesses électorales, les couleuvres d’après vote ! Regardez NPS, ils sont presque tous allés à la soupe ! En échange de quelques places, ils ont renié ce qu’ils disaient avant-hier ! Pauvre Arnaud ! Pauvres militants ! Militants ? Mais c’est un mot qu’on ne connait plus au PS. Il n’y a plus que des élus et des candidats aspirant à prendre leur place !

  • Gerard Filoche pousse un cri de honte et d’espoir rassurant à plus d’un titre. La honte qu’il éprouve d’avoir vu la synthése socialiste se profiler comme un éclair, dans la nuit de samedi à dimanche, nous la comprenons, nous qui nous sommes engagés dans la campagne référendaire pour une voctoire d’un non de gauche. Le résultat sans équivoque sonnait, comme un avertissement pour le parti socialiste. La rapidité avec laquelle en quelques heures, tous les engagements des responsables politiques qui avaient appelés à voter non, aux côtés de tous les militants de cette grande union politique de toutes les forces vives de la gauche (c.a.d en dehors de la direction du p.s), ont retourné la veste pour fusionner dans la motion Hollande qui représente toujours ce que les militants de gauche ne veulent pas, ce retrournement de situation à de quoi rendre honteux les socialistes, qui (comme Gérard Filiche)ont contribué sincérement à la victoire du non le 29 mai. La honte est tout à son honneur, elle démontre sa sincérité.
    "Synthése" est l’arme politique de la direction du P.S, "sincérité" doit être l’arme politique qui rappproche tous ceux qui dans la campagne référendaire ont milité pour qu’un non de gauche change le paysage politique figée par un parti socialiste qui ne pense qu’en terme de communication, d’hégémonie qu’il essaye par tous les moyens de maintenir sur une gauche française qui ne l’écoute plus. Comment la direction du P.S peut-elle prétendre imposer l’idée qu’après la synthése du mans, le P.S a dépassé la division du non et du oui, alors qu’eux même pendant la campagne disait que cette question était déterminante, on se rappelle tous des noms d’oiseaux, injures qui étaient d’abord lancé aux socialistes qui voulaient voter non. Brutalement tout est fini, il n’y a plus de fractures sur la question de la construction européenne, des choix économiques et sociaux... La synthése ne peut pas balayer aussi vite la sincérité des engagements. Bravo Monsieur Filoche de tenir bon sur le plus important.
    Si la direction du P.S veut s’affranchir aussi vite du vote du 29 mai, ce n’est pas parcqu’elle s’inquiète de la situation dans les banlieues, mais qu’elle voit que la gauche est en train de construire une alternative sans elle. Pendant la campagne, dans le Vaucluse d’où je vous écris, sur le terrain, on ne voyait jamais les militants socialistes du oui défendre leur point de vue (difficilement défendable, ils avaient senti la mission impossible). Ils se cachaient donc, en attendant que l’orage passe. Non seulement l’orage est passé (55 %), mais en plus cette campagne a été l’espoir que quelque chose de nouveau pouvait naître à gauche. Cet espoir transparait ente les lignes du cri de Gérard Filoche. C’est l’espoir d’une gauche unie, sincére et déterminée. Ces 3 forces : l’unité, le sincérité et la détermination ont décuplé les forces de tous les militants de gauche qui ont montré pendant cette campagne que les idées primaient sur les appareils, les habitudes, les ordres des directions. Militants d’un parti, d’un syndicat, d’une association ou isolés contents de retrouver une unité de la gauche débarassée des directives de la direction du P.S, loin des théories débiles des conseillers en communication, on était libre de penser comme on le voulait.
    Ces lieux de liberté et d’unité ont existé, pendant la campagne : les collectifs pour un non de gauche, nés de l’appel des 200 initié par la fondation Copernic. Cet espoir d’unité de la gauche pour construire une société clairement antilibérale, cette volonté de faire respecter le vote du 29 mai et de continuer à dénoncer et constuire dans l’unité, existe toujours. Les collectifs pour une non de gauche ont changé de nom.Ils s’appellent collectif du 29 mai. Pour eux, il n’est pas question de passer à la machine à laver du P.S le oui et le non le 29 mai. Les couleurs du non de gauche sont toujours aussi vives, les couleurs du oui du PS, ont perdu encore plus de couleurs le week end dernier. Dans les collectifs du 29 mai, Gérard Filoche et ses amis socialistes qui pensent comme lui ont toute leur place, ils le savent, car ils étaient présents dans toutes les manifestations publiques, petites et grandes, de la campagne référendaire. A Martigues, grand rassemblement régional des collectifs pour un non de gauche, Marc DOLEZ avait, sous le forme d’un "petit serment du jeu paume", promis que les idées qui nous unissent passeraient toujours avant toutes les autres considérations, sous un tonnerre d’applaudissements des 5000 témoins de ce serment. Je suis content de voir que Marc DOLEZ a respecté son serment, et je suis sur que les 4999 autres témoins pensent la même chose. Marc Dolez, Gérard Filoche et tous les socialistes qui continuent le chemin unitaire de la gauche ont toute leur place dans les collectifs. Ils préféreront sans doute se retrouver dans les collectifs, plutôt que dans les réunions loacales du P.S, où les petits chefs socialistes vont devoir imposer la synthése à tous les militants. Il ont raison de continuer à dénoncer les orientations du parti socialiste à l’intérieur de leur parti, mais s’ils veulent trouver de bons amis, avec qui ils pourront construire quelque chose de solide, ils sont toujours les bienvenus dans tous les collectifs. Pour tous ceux, qui se reconnaissent dans cette démarche unitaire d’un non de gauche au libéralisme, les collectifs du 29 mai du VAUCLUSE, organisent samedi 26 novembre un rassemblement à l’isle sur la sorgue, à la salle St Jean (fléchage : collectif du 29 mai, dans l’Isle). Pour que ce week end ne soit pas aussi triste que le précédent pour la gauche, venez nombreux, de 14h à 18h. Nous ferons une synthése de nos engagements, de nos convictions plus sincères que celle du Mans, nous n’aurons pas de mal à le faire...Venez nombreux.

    • A quand un vaste regroupement à la gauche du P.S. ? Le congrès de Le Mans et cette synthèse dérisoire ouvre un large champ pour les élections présidentielles et législatives de 2007. Il faut que les militants socialistes qui ne sont pas dupes de ces "arrangements" rejoignent les "collectifs du 29 mai". Messieurs FILOCHE, DOLEZ, MONTEBOURG .... Vous y avez toute votre place.

  • A écouter sans faute et à faire connaître...

    30 minutes de culture politique inouïe avec la seule interview de Monsieur Cornélius Castoriadis par Daniel Mermet le 16 juin 2003. Un pétard qui rencontre l’allumette comme dit DM. 

    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=81

    Bonne écoute.

    Neb

  • RIEN DE PLUS FACILE QUE DE REPONDRE A CE MESSAGE . AU JOURD HUI LE PARTI SOCIALISTE . N EST PLUS CREDIBLE . C EST DU N IMPORTE QUOI N IMPORTE COMMENT ILS NE SAVENT PLUS OU ILS VONT .MALHEURESEMENT POUR EUX 2007 C EST QAZIMMENT PERDU :

  • E ntièrement d’ accord !
    La phrase de Guigou trés révélatrice !
    Bon courage.