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Une loi sur les « bienfaits » de l’ultralibéralisme...

Publie le mardi 29 novembre 2005 par Open-Publishing
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Vous avez aimé « le rôle positif de la France dans les colonies » ? Vous adorerez les « bienfaits » du libéralisme ultra.

L’U.M.P., grande amatrice de « rôle positif de la France dans les colonies » et de lois en série sur tout et n’importe quoi, ne va sûrement pas tarder à en proposer une obligeant les enseignants à professer les « bienfaits du libéralisme à l’école ».
Elle sera sûrement (encore une fois) approuvée par les (soi-disant) socialistes.

Voici une illustration des bienfaits du libéralisme débridé, assassin : http://www.clubic.com/actualite-295...

Pour schématiser (pour que cela soit accessible aux plus jeunes élèves) :

  J’ai plus d’argent que toi.
  Tu as des produits plus appréciés car plus efficaces que les miens. Tu as parfois l’outrecuidance de les distribuer gratuitement à une certaine catégorie de consommateurs.
  Je t’oblige à me vendre ta société. L’OMC me dit que j’ai le droit de le faire car je suis libre et il n’a pas parlé de toi.
  Je fais disparaître tes produits. Ou je les proclame miens ce qui revient au même.
  Je reste le seul sur le marché, en tout cas tu ne peux plus me gêner. Pascal, mon « Lamy », me dit que je peux faire ce que je veux car je suis le plus riche donc le plus fort. Il sait ce qu’il dit, c’est un socialiste !
  Les consommateurs l’ont dans le ... (ça on ne peut pas dire aux élèves). Ils sont obligés d’accepter mes prix. Je deviens plus riche et je m’attaque au suivant sur ma liste de briseurs de monopoles.

Et Pascal est content car la concurrence est ultra libre et ultra non faussée !
Ce n’est quand même pas pour rien qu’il professe sa doctrine. Il dit que personne n’échappera à la mondialisation, terme qui, dans sa bouche, veut dire esclavagisme.

A la fin, il ne doit rester qu’un seul, le plus fort ! Tous les autres sont broyés et transformés en esclaves. Comme en Chine que l’OMC cite comme modèle d’adaptation à la mondialisation.

Et que la bourgeoisie actuelle ne s’y trompe pas ! Son tour viendra juste après celui des plus faibles http://paris.indymedia.org/article_....
Mais les bourgeois d’aujourd’hui ont peut être l’espoir de devenir les « commandeurs » de demain. Le « commandeur » était l’esclave que le bon maître esclavagiste désignait pour mener ses compagnons d’infortune à la baguette, au chabouc. Oui ! Il n’y avait aucune limite dans le savoir faire humaniste des bons maîtres. Devinez ce qui arrivait souvent au commandeur qui ne pouvait pas (sinon c’était la mort assurée) refuser cette tâche.

Voilà le modèle économique tant prisé par nos actuels dirigeants.

Le modèle français a échoué disent-ils. Ils ne l’auraient pas un peu guidé vers l’échec ? Non, non disent-ils.
Ils ne l’auraient pas un peu étouffé, par pure idéologie ultra-libérale un peu (beaucoup ?) fascisante, pour pouvoir le remplacer par le modèle états-unien qui fait de plus en plus de très pauvres et dans lequel les riches sont de plus en plus riches ? Non, non disent-ils.
C’est nous qui n’avons rien compris. Nous sommes trop bêtes, alors ils choissent, à notre place, ce qui est bon pour nous.

Voilà le modèle économique qu’ont voulu nous imposer Valéry, Jacques, Nicolas, Simone, François, Ségolène, Pascal ... et leurs sbires à travers le TCE.
Et le pire c’est qu’ils n’ont pas accepté notre refus, ils n’ont pas renoncé à LEUR TCE !

Ils nous prennent vraiment pour des pommes.

Messages

  • Je serrai plutôt rassuré quand à la réaction du rédacteur de Clubic qui s’inquiète d’avantage des méfaits du libéralisme débridé dans le domaine de l’informatique qu’il n’en fait l’apologie. Il est bien conscient que le tout payant et tout rentable que les libéraux appellent de tout leurs voeux, va finir par tuer le freeware ( source de pertes ) et l’innovation ( entraveuse de profits ).

    A l’inverse, quand on fréquentes les forums de ce genre de sites de manière assidue, on ne peut que constater que de plus en plus de jeunes accros aux nouvelles technologies, plus communément appellé « les geeks » sont très sensibles aux appels des sirènes néolibérales. Et pour cause, qui mieux qu’elles pourraient leur faire la promesse d’une révolution technologique perpétuelle et exponentielle dans les meilleurs délais ? D’ailleurs, regardez avec quelle ironie les publicitaires usent du terme « révolution » aujourd’hui. « Révolution », c’est même le nom de la prochaine console de Nintendo.