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L’étendard sanglant est levé... il dégouline dans nos sillons !

Publie le jeudi 26 janvier 2006 par Open-Publishing
29 commentaires

Depuis quelques semaines, nous assistons à une nouvelle offensive anti-bretonne, semblable à celle que nous avons connue 5 ans auparavant.
La décision sournoisement imposée par la préfecture du Finistère de gommer, d’un panneau touristique de Carhaix, l’effigie de Sebastian Ar Balp, chef de file de la révolte des Bonnets Rouges en 1675, puis la réaction immédiate de la CGT contre le Gwenn-ha-du figurant sur ce même panneau, annoncent le renforcement de cette nouvelle campagne patriotique française contre l’identité bretonne.

Ces attaques ne sont que la prolongation d’une série d’événements récents :

 les prises de position de représentants syndicaux (CGT-FO) ou de partis politiques (PS en Ile-de-France, PRG...) contre les écoles par immersion en breton ou contre le Gwenn-ha-du (FA) dans plusieurs villes de Bretagne ;
le refus de la totalité des élus municipaux (UMP, PS, PC...) de Quimper de donner le nom de Morvan Lebesque à une rue de la ville, suivant les éructations d’un conseiller PC.

 une poignée de maires de l’Est du Pays Vannetais s’est liguée contre le breton sur les panneaux de signalisation ;

 l’émergence d’un front politique, uni de la droite à la gauche parisianiste, contre toute initiative visant à promouvoir la culture et l’histoire de Bretagne.

 On note des partis pris participant de la même campagne dans des petites communes. Citons à titre d’exemple, un conseiller municipal de Bouée en Loire-Atlantique qui se charge de relayer les classiques affabulations révisant l’histoire bretonne, ses personnages et ses symboles.
La ressemblance avec la campagne de diffamation apparue aux alentours de l’année 2000 est en effet troublante :

A cette époque, nous avions pu constater que les tirs nourris des nostalgiques de la vieille France coloniale provenaient des mêmes batteries, usant des mêmes munitions. A l’époque, on retrouvait strictement la même prose, relayée par une certaine presse mal intentionnée, de M. Josselin de Rohan, ex-président UMP de la région administrative Bretagne, à M. Félix Leyzour, maire PC de Callac. Cette fronde anti-bretonne porta le débat jusqu’à l’Assemblée Nationale à Paris en s’opposant au dictionnaire monolingue breton des éditions An Here.

Ces assauts visant les principales structures capables d’envisager l’avenir des Bretons en tant que tels, se sont soldés par la disparition d’An Here, maison d’édition fournissant l’essentiel des ouvrages en breton pour les écoles (que l’actuelle majorité à la région n’a daigné sauver), la perte des fonctions officielles de l’Institut Culturel de Bretagne sous décision de M. De Rohan, les débaptisations forcées de centres culturels et d’un établissement scolaire portant les noms d’écrivains ou de linguistes, une opération de désinformation sur les écoles Diwan, relayée et coordonnée par les vassaux des partis gouvernementaux, etc.

Quelle haine les anime ?

Il n’y a qu’à reprendre ces violences verbales et suivre leurs sources pour voir se dessiner le spectre d’une mouvance nationaliste et souverainiste siégeant à Paris. Toutes ces pistes, les textes cités et les protagonistes référents mènent aux courants lambertistes et trotskystes et à leur partie émergée constituée de groupuscules aux idées très cocardières comme la Libre Pensée. Infiltrés dans diverses organisations politiques et associations (mêmes "culturelles" bretonnes, cf. l’Union des Sociétés Bretonnes d’Ile-de-France !), ses adeptes de la pensée unique se sont souvent illustrés par leurs actions violentes (dernier exemple connu d’une de leurs interventions musclées, lors d’un rassemblement pour la laïcité, le 10 décembre dernier, à Paris). Ce comportement présage la réalisation de leur rêve brûlant, résumé semble t’il par " un état, un peuple, une langue, une pensée, un pouvoir ", renvoyant ainsi à un slogan de triste mémoire.

Ainsi, l’association Bemdez appelle les Breton-ne-s, toutes les associations et les formations politiques que compte la Bretagne à faire face aux "mugissements de ces petits soldats".

Nos adhérents invitent M. Richard Ferrand, conseiller général PS du Finistère, si prompt à nier notre histoire, et l’union locale de la CGT de Carhaix, s’attaquant notamment au Gwenn-ha-du, a réfléchir sur le sens de l’histoire. Nous leur conseillons de se pencher respectivement sur le passé collaborationiste et colonialiste de M. François Mitterrand, personnage central du Parti Socialiste et de la gauche plurielle, et sur l’emblème du drapeau français lors des campagnes napoléoniennes jusqu’aux colonies, en passant par la France maréchaliste.

Enfin, nous ne pouvons que conseiller aux préfets qui piétinent notre histoire comme ils font fi de la langue bretonne à agir avec plus d’humilité en regard de leur passé peu glorieux : souvenons-nous à ce titre que l’intégration d’une autre culture et l’adoption d’une politique bilingue n’ont pas toujours fait autant débat dans les préfectures bretonnes...

Pour l’association Bemdez,

Bertrand Deléon.

Kevredigezh / Association BEMDEZ
Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations
6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56 000 GWENED / VANNES - BREIZH / BRETAGNE - Pgz / Tél. 06 11 51 43 15.
http://membres.lycos.fr/bemdez/

Messages

  • Oui c’est cela , vive l’identité bretonne.
    vive aussi l’alsace, et toutes ces choses...
    Quand j’entend le mot "identitaire", je contre avec le terme "banlieue".
    Question : quelle est l’origine historique , millénaire des banlieues ?
    Réponse : par exemple, moi, tant que je suis vivant.

    jyd.

  • DEFAIRE LA FRANCE .
    La nation française s’est batie en quelques siecles ,assemblage forcé de provinces diverses , par la force ou par l’argent , le royaume de France s’est constitué.
    Le temps a passé , et l’on voudrait aujourd’hui detricoter l’histoire !
    L’imposition de la langue française pour tous et partout , a été le ciment de cette construction.
    Et pour refaire l’histoire , il est normal que l’on s’attaque en premier lieu à la langue .
    Nous nous sommes battus ces cent dernieres années contre les ravages des nationalismes européens , est ce pour leur substituer les futurs ravages des regionnalismes ?
    La fin de la YOUGOSLAVIE nous a montré ce que l’homme etait capable de faire , aprés deux guerres mondiales .
    pour terminer par une petite annecdote :
    le nom de toutes les rues du centre ville à toulouse a été doublé , en francais et en occitan , cela amuse les touristes , car les toulousains n’ont rien à faire de la version occitane ,et c’est quoi les toulousains ? à voir les flux migratoires sur la haute garonne , le pourcentage de population d’origine occitane doit se situer sous les 5 % , et l’on voudrait que vive l’Occitanie !
    Soyons serieux et pas seulement à toulouse .
    Cet annecdote est de plus completement debile , car cela voudrait dire que là ou les populations sont plus homogenes , la revendication regionnaliste serait plus justifiée , excusez moi mais il est tot .
    Enfin quand les bretons , les alsaciens , les corses , basques et autres bourguignons ou occitans auront recupéré leur langue et leurs territoires d’origine , que fera t on des autres ?
    claude de toulouse .

  • et si au lieu de vouloir préserver des choses du passé on essayait de gagner des choses pour l’avenir ?
    moi je viens du limousin, je parle pas la pomme et la viande (pour ceux qui ont vu la pub), et quand mon arrière grand mère parlait en patois je comprennais rien. j’aurais causé avec qui si on m’avais fait parler en patois ?
    ah oui, mais je suis née dans le berry aussi....c’est quoi la culture du berry ? franchement j’en sais rien.
    et puis j’ai vécu là, et là, et là, et maintenant je vis dans une banlieue toute triste. c’est quoi la culture de ma banlieue ? euh...c’est bien les HLM ?
    la composition de "mon" identité, c’est les hommes et les femmes que j’ai rencontrés et qui m’ont apporté quelque chose humainement, et peu importe leur région d’origine et la culture qui s’y rattache.
    alors oui pour que les petits bretons parlent breton (ils ont droit a la liberté comme les autres) mais si on pouvait tous parler une langue commune sur la planète, j’aimerais autant...Le danger de revendiquer une identité régionale, c’est que par la définition de ton groupe d’appartenance tu exclu tout ce qui ne te ressemble pas. Pas très accueillant comme démarche....

  • Quelle idéologie derrière ce fatras ? A titre d’exemple, une citation en dit long :

    « Toutes ces pistes, les textes cités et les protagonistes référents mènent aux courants lambertistes et trotskystes et à leur partie émergée constituée de groupuscules aux idées très cocardières comme la Libre Pensée. »
    L’allusion à la Marseillaise oublie que le passage réfère aux armées contre-révolutionnaires qui attaquaient la jeune république (comme à d’autres époques il est facile d’oublier que la "parano" de certains régimes leur a été instillée par ceux-là mêmes qui ensuite la dénoncent).

    Que voilà une bretonnitude mal barrée ! Des décisions imbéciles en Bretagne ou ailleurs devraient pouvoir être critiquées sans tomber dans des amalgames.
    De se voir en pareille compagnie, Morvan Lebesque doit se retourner dans sa tombe.

    La défense indispensable des cultures locales ne doit pas nous faire oublier les attaques globales contre les peuples du monde ENTIER, ni oublier les rapports d’exploitation fondamentaux. Je ne connais pas de programme politique spécifiquement alsacien, breton ou corse de lutte contre l’OMC, les paradis fiscaux, ou la directive Bolkestein.

    Rappelons que la globalisation capitaliste A BESOIN de micro-régions neuves, plus dociles par la force des choses que des états historiques avec leurs traditions de luttes sociales. Le Luxembourg ou Malte ne lui suffisent plus. Il faut lui créer des Slovénies, des Slovaquies, à impôt zéro pour tirer leur parti du marché et poursuivre les spirales sociales descendantes. Le Kosovo soumis à la mafia sous la bienveillance internationale ne fait plus la une des journaux. Le dépeçage de l’Irak obéit aux mêmes motifs et entraîne de curieuses complicités au Kurdistan ou ailleurs.
    La solidarité DE DROIT entre toutes les régions des états existants est un acquis qui gêne déjà les bourgeoisies régionales de Lombardie (ligue du nord) ou de la riche Catalogne qui ne veut plus payer pour les régions espagnoles "à la traine".
    Leurs revendications font trop souvent cause commune avec les appels libéraux au démantellement des politiques publiques qui "gênent le marché".
    Ce régionalisme-LÀ, pour moi, non merci.

    • Qu’est-ce qu’on rit en vous lisant ; vous, qui ne souhaitent qu’une seule culture, française de surcroît, pour faire de parfait consommateurs, tous pareils : qui sont les libéraux déjà ?

    • QU’EST CE QU’ON RIT EN VOUS LISANT !

      le gros avantage vois tu , c’est que tu peu nous comprendre , ce qui serait désopilant c’est que chacune des interventions qui precedent ait été ecrite , en basque , en breton , en alsacien , en occitan , etc ...., tu aurait sans doute moins rit , car tu n’y aurait rien compris !
      claude de toulouse .

    • Le régionalisme n’est qu’une composante du nationalisme.C’est pourquoi, il faut le combattre absolument. Celui ou celle qui se cramponne à ses petites coutumes, a son folklore d’un autre âge, à sa langue ou son patois régional, renferme le monde sur lui et rejette l’autre, celui qui n’est pas comme lui. C’est le repli identitaire. Cette idéologie est représentée en France par le FN et autres courants nationalistes.

      Qu’on soit attaché à sa région, que l’on veuille vivre, produire et travailler là où on est, c’est à mon sens un droit légitime. D’ailleurs, dans l’idée politique du fédéralisme, il y a la notion de développer et faire prospérer les régions en leur accordant une plus grande autonomie, mais cette idée-là, n’a rien à voir avec le repli sur soi, mais au contraire avec l’ouverture aux autres régions du monde, aux échanges réciproques et à la coopération dans la diversité. Toutes les grandes civilisations et toutes les grandes cités se sont construitent dans le brassage des cultures.

      William

    • Ce qui prouve que la langue française n’est pas tout à fait maitrisée , c’est que je n’ose meme pas compter toutes les fautes sur ces quatre lignes , avec mes excuses .

    • Ca ne me fait pas rire non plus. Ca me ferait d’avantage pleurer de voir comment certains détournent l’imagerie révolutionnaire et l’émotif qui s’y rattache pour leurs petites oeuvres de maçonnerie régionaliste. Moi aussi, je pense que ce sont surtout des revendications romantiques et qui auraient d’avantage leur place sur un site identitaire qu’ici.

      Cordialement, un voisin Normand et citoyen Français. Au plaisir de vous rencontrer un jour autour d’une bonne galette de sarazin au camembert dans une auberge parisienne du Mont St Michel ;)

    • "une poignée de maires de l’Est du Pays Vannetais s’est liguée contre le breton sur les panneaux de signalisation"

      Mais cela est tout à fait défendable, l’est du pays de Vannes s’est vu imposé des panneaux en langue bretonne alors que cette région n’a jamais parlé ce langage, il se l’est vu imposé par des Rennais qui réagissent en Bretagne comme certains haut placés Parisiens font en France.

    • C’était un communiqué de monsieur xavier Guillemot du Mouvement régionaliste de Bretagne ex conseiller régional FN ...

    • "maîtrisée" et "même" avec un accent circonflexe et cela ne vallait vraiment pas la peine de vous excuser de vos propos. Je crois que notre camarade a envoyé ce message rapidement car ces fautes s’apparentent plutôt à des coquilles ou des fautes de frappe.

      Rions maintenant en anglais plutôt qu’en breton ! Dans la langue du Grand Capital (plus que celle de Shakespear) puisque le français n’est qu’une langue minoritaire. Ainsi, on sera encore plus nombreux à se comprendre. Isn’t it ?

    • " Mais cela est tout à fait défendable, l’est du pays de Vannes s’est vu imposé des panneaux en langue bretonne " : faux, il s’agit du résultat d’un VOEU de la population et d’un vote DEMOCRATIQUE dans une région QUI A PARLE BRETON et qui le parle à nouveau.
      Quant aux Rennais, c’est n’importe quoi. Il s’agit d’une décision du Conseil Général du Morbihan.

      Seul le français a été imposé en Bretagne et l’ensemble des messages plus haut témoigne bien d’un communautarsime français des plus primaires.

      Renseignez-vous avant de soutenir les intégristes politiques.

    • Pour brasser les cultures, il faut qu’elles existent mon pote !
      Vous croyez qu’être Français rend plus ouvert au monde et supérieur intellectuellement ? Si ce n’est pas du nationalisme ça.... pour ne pas dire pire.

    • vous pouvez dire pire si vous le souhaitez , mais il faudra dire tout le pire , et nous parler de l’infime minorité de bretons (du moins je l’espere ) qui pendant l’occupation a mélangé son amour exclusif de la bretagne avec un sens de la collaboration marqué.
      Si ces informations ne sont que la marque du colonialisme francais anti breton , priere de me démentir !
      claude de toulouse .

    • "Celui ou celle qui se cramponne à ses petites coutumes, a son folklore d’un autre âge, à sa langue ou son patois régional, renferme le monde sur lui et rejette l’autre, celui qui n’est pas comme lui."

      Quel mépris bien-pensant pour les autres cultures reléguées à l’état de vieux folklores pourris à touristes...
      C’est édifiant.

      Parfois quand on ne connait pas, effectivement, on rejette, William vient de nous en donner un lamentable aperçu.

      Fañch ar Ruz

    • Curieux comment les françaisEs meme libertaires se drapent dans leur drapeau dès qu’un soupçon de différence tel que langue ou culture vient briser la belle harmonie du monolithe étatique. Ici c’est la France, tu parles une seule langue !Compris ?Rompez !
      trebla

    • pas si curieux que ça quand on voit la masse d’assoc réacs et et identitaires qui sont derriere les mouvements régionalistes. votre combat n’en est que plus dur et semé d’embuche. c’est normal de se méfier de certaines personnes venant de là, il ne faut pas le nier.
      ce qui m’afflige le plus c’est plutot leur argumentaire qui se constitue de lieux communs nationalistes, de bonne pensée bobo jacobine et tout ça de la maniere la plus hautaine et méprisante
      bon courage camarades bretons
      un libertaire (parlant l’occitan et le français et pas mécontent du tout de parler ces 2 magnifiques langues)

    • Ah bon, et la signature en bas du comm., c’est un pseudo de Monsieur Guillemot, probab’

      Youenn

    • Proprement désolant tous ces commentaires pleins de préjugés hostiles aux identités régionales...
      On vient se plaindre de la récupération des mouvements régionalistes par les réacs, mais c’est loin d’être étonnant tant les forces progressistes leur laisse le champ libre par aveuglement !

      J’ai un rêve : que les libertaires français s’émancipent du nationalisme français et se mettent enfin à respecter ceux qui, comme moi, concilient valeurs libertaires et défense des identités régionales.
      Relisez Kropotkine et sa Morale anarchiste, laissez voz préjugés de côté, mettez-vous à la place de ceux qui tentent de défendre LEUR culture face au rouleau-compresseur de l’assimilation, ne soyez pas éblouis par le mirage autoritaire d’une Nation une et indivisible. Nous existons et nous existerons.

      Un libertaire breton (qui parle breton et défend sa culture au quotidien, dans le respect de toutes les autres cultures)

    • Bien d’accord sur ce dernier commentaire sauf que je ne mets pas le Gwenn-ha-du comme l’étendard d’un Etat souverain.

      Amélie

    • Tiens, ça sort de nouveau...

      Le Bezen Perrot comptait au maximum 70 membres. On trouvait à ses côtés deux autres groupes (Kommando de Landerneau + groupe de Vissault de Coëtlogon) engagés aux côtés des occupants.

      On comparera utilement avec les différentes polices officielles, la gendarmerie (qui compta, bien sûr, d’authentiques résistants, comme Jean Jamet et Mathieu Donnart), les milices diverses et variées (Di Costanzo, Zeller) qui agissaient dans le cadre de la France ; au point de vue des effectifs, y’a pas photo.

      Face à cela et à ceux-là, la Bretagne fut une authentique terre de Résistance.

      Je connais le sujet : tous les hommes de ma famille, en âge de combattre, étaient dans le maquis, sauf un, prisonnier en Autriche (sa troisième tentative d’évasion aurait du lui être fatale, mais les "méchants staliniens" de l’Armée Rouge) ; deux d’entre eux avaient fairt la campagne contre l’Italie en juin 1940 en Méditerranée ; précision utile : tous avaient le breton comme langue maternelle et comme langue d’usage courant, y compris dans le maquis ; ceux qui ont vécu assez longtemps pour voir mes enfants étaient ravis de leur parler breton, cela les "vengeait" des brimades subies.

      Claude Le Duigou

  • Aujourd’hui 2000 langues coéxistent sur la planète dans les 10 ans avenir seule 1000 survivront au rouleau compresseur de la mondilisation,la globalisation, l’américanisation ?

    Pourtant elles possèdent toutes leur particularités qui les rendent incroyablement riches et belles
    Je m’étonne que dans un pays qui se prétend le défenseur des cultures du monde dixit chirac et les arts premiers( vous avez compris le peu d’inimitié a son égard)les cultures minoritaires n’aient un droit d’expression quant tant que folklore.

    D’un point de vue scientifique par ailleur la disparition d’une langue comme le basque multimillénaire et pré indo européenne serait grave car je vous le rappelle leurs études permettent de mieux comprendre la formation du langage(idem pour le breton)

    Enfin je trouve triste que l’humanité en soit réduit à l’uniformisation( parler anglais boire coca et bouffer mac do),les différences sont une chance pour chacun d’appréhender le monde de manière différente et même si on ne les apprécient guère on se doit de les respecter.

  • j’ ai oublier de signer plus haut je m’en excuse
    Boris
    Kenavo ha bevet ar yehz breizonneg
    borislanthoen@yahoo.fr