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OGM : La recherche doit se faire en toute transparence et sous le contrôle citoyen et parlementaire

Publie le samedi 11 février 2006 par Open-Publishing

Sous la pression de Bruxelles, le Conseil des ministres vient d’adopter un projet de loi autorisant de fait la culture d’organismes génétiquement modifiés en milieu non confiné. Ce texte, qui sera discuté au Sénat en mars, reprend deux directives européennes sur les biotechnologies auxquelles il est proposé d’ajouter la création d’un fonds de compensation destiné à indemniser rapidement « d’éventuels préjudices économiques de la dissémination des OGM » et d’un Conseil des biotechnologies chargé de rendre un avis sur l’usage des plants modifiés génétiquement.

Ce conseil est censé assurer la transparence dans l’utilisation des OGM, ce dont il est permis de douter puisque parallèlement les producteurs d’OGM bénéficieront d’une confidentialité qu’associations et scientifiques dénoncent. Cette manière de céder à la pression des entreprises agro-alimentaires est absolument incompatible avec la nécessaire prise en compte du principe de précaution, qui passe au second plan, derrière certains intérêts financiers.
Tout ceci alors que 78% des Français réclament une interdiction temporaire des OGM afin d’évaluer précisément leurs impacts sanitaires et environnementaux.

Pour sa part, le Parti communiste français se prononce pour un moratoire concernant la culture des OGM en plein champs et leur utilisation dans l’alimentation.
Par contre, l’utilisation des OGM au plan pharmaceutique et énergétique pouvant se révéler intéressante, il, propose que la recherche puisse se poursuivre en milieu confiné, ce qui suppose le développement des crédits publics de recherche.

Ce type de recherche doit se faire dans la transparence la plus totale, sous le contrôle citoyen des populations et du Parlement.

Parti communiste français