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Les Singes ou La planète des hommes

Publie le mercredi 15 février 2006 par Open-Publishing

Malheureuse constatation :

les singes sont en voie de disparition.

L’espèce animale la plus proche de l’espèce humaine par leur physique (la similarité des deux génomes, c’est-à-dire des facteurs héréditaires qui constituent ces individus, atteint les 95% !) tels que le gorille, l’orang-outan, le chimpanzé, le bonobo, sont en train de devenir juste une « belle photo » pour nos générations à venir. La science nous la démontré à maintes reprises mais avons-nous vraiment pris conscience de ce fléau ?

Quelle est la véritable source de ce déclin massif ?

Avons-nous déjà pensé que si les singes viennent à disparaître cela impliquerait que tout l’écosystème et l’équilibre vital de la planète est menacé ?

A toutes ces questions il y a un facteur commun : l’homme !

En effet, l’être humain représente la principale menace car il s’approprie de manière excessive les richesses naturelles qui nous sont gracieusement offertes par Dame Nature sans penser aux conséquences sur la flore et la faune. L’urbanisation, l’industrialisation mais également la déforestation massive (liée de très près aux deux premières causes) , la monoculture pour alimenter les peuples (selon des études, la diversité végétale contribue à préserver d’autant mieux l’environnement et l’alimentation mondiale) , le braconnage (entre 3000 et 6000 singes tués par an selon le WWF) ,les conflits armés ( la guerre entre le Rwanda et l’Ouganda par exemple) les expériences animales n’ont de cesse de fragiliser la diversité des origines végétales et donc animales.

Comme le disait Albert Einstein « Il devient indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de penser si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé » : pourrions-nous, tout en préservant l’équilibre naturel de la flore et de la faune, conserver cette méthode de
« consommation de la nature » pour répondre à notre besoin de développement ?

Apparaît alors le véritable problème : le déclin de la biodiversité (ou diversité des origines).
Si l’homme s’apercevait que son existence dépend des ressources biologiques, il prendrait les mesures qui s’imposent pour préserver ce patrimoine naturel et ne s’acharnerait pas à le disséminer.

Heureusement le combat mené depuis plus de trente ans a porté ses fruits, et les consciences également ont pris le dessus et on s’aperçoit que tout le monde doit faire des efforts chacun de son côté mais aussi ensemble. Les pionnières, sont l’Institut Jane Goodall en 1977 et la Fondation Diane Fossey en 1978.
Nous connaissons également les organisations WWF (la première organisation mondiale de protection de la nature qui cherche des solutions concrètes et surtout durables) et Greenpeace. Elles ont fait un nombre impressionnant d’actions pour protéger la nature en générale, et il faut ne pas hésiter à consulter leurs sites !

Il existe d’autres formes de solutions pour conserver notre patrimoine naturel : l
e FSC (Forest Stewarship Council) - http://evolutionnaire.free.fr/fsc.php
- qui est le label d’une organisation non gouvernementale dont la démarche est écologique et sociale.
N’oublions pas de citer la « liste rouge » de l’UICN (Union Internationale de Conservation de la nature fondée en 1948), ce catalogue universel à base scientifique qui répertorie les espèces animales mais également végétales (7266 animales et 8323 végétales) et alertant sur leur état de conservation afin de gérer l’urgence et de limiter leur taux d’extinction.
Une parenthèse toute particulière aux divers documentaires et reportages ainsi qu’à la cinématographie qui s’efforcent de nous alerter.
Prenons le magnifique exemple de Diane Fossey : cette femme qui a sacrifié sa vie pour sauver les gorilles d’Afrique, envers et contre tous, et son histoire a été retracée à travers le magnifique film
« Gorille dans la brume » dans lequel l’action est tournée avec une telle émotion qu’on ne peut rester indifférent à cette biographie et au sort de nos congénères.

Ce combat doit continuer car c’est tous les jours qu’il faut garantir la survie des espèces. Il ne reste plus que 5 000 gorilles aujourd’hui sur les plaines orientales, 112 000 autour du Gabon et seulement 700 gorilles des montagnes !
D’ici une quinzaine d’années selon les scientifiques, si aucune mesure n’est suivie, il ne restera aucun grand singe sur la planète des hommes !

Comme disait Robert Barbault, directeur du département Ecologie du Muséum d’Histoire Naturelle (Paris) « On n’a pas compris que la nature, c’est nous ». C’est à chacun d’entre nous, au moyen d’efforts incessants, de faire que notre planète perdure dans le temps et que nos enfants puissent la connaître et surtout qu’à leur tour, ils la protègent pour leurs enfants....

L’écotourisme développé dans certains pays qui préservent la vie de nos amis les singes, même si elle doit croître de manière modérée pour la sérénité des animaux, paraît être une solution à leur survie.

Nathalie http://evolutionnaire.free.fr