Accueil > Communiqué (FA)

Communiqué (FA)

Publie le vendredi 17 février 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Bonjour,

Une personne qui se prénomme Daniel m’a demandé de publier cela.
Je me demande s’il est pas un peu anarchiste, mais bon...


L’Union Régionale Sud de la fédération anarchiste organise une série de rencontres avec Jean Pierre Tertrais, auteur de "Du développement à la décroissance", à :

Nimes (mardi 28 février, 18h15, centre P. Néruda)

Aubenas (mercredi 1er mars, 20h00, Espace Combegayre, 18 avenue de Sierre)

Avignon (jeudi 2 mars, 19h00 Médiathèque J. L. Barrault 6 rue Perrin Morel Rocade Charles de Gaulle
84000 AVIGNON)

Marseille (vendredi 3 mars, 19h00, le mille patte, 61 rue d’aubagne,13001 Marseille)

Saint Marcellin , (samedi 4 mars à 19h à l’Espace St Laurent, La Médiathèque, 1 bvd du Champs de Mars, 38160 St Marcellin.)

Réunions-débats publiques

" du développement à la décroissance "

Deux révolutions sinon rien !

La planète a longtemps été prodigue de ressources naturelles. L’être humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances scientifiques et de réalisations techniques. Mais ce développement désordonné, source de profit immédiat pour une minorité, compromet maintenant l’avenir des générations futures. Le capitalisme est en train de programmer le désastre qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne soupçonnent encore, ni la nature profonde, ni l’ampleur du " développement ", cette notion touche déjà à sa fin.

C’est en effet sur ses ruines que certains envisagent de construire une " autre " société. La convergence entre les nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques, culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies a conduit à la naissance d’un courant de pensée qui privilégie la critique de cette notion de développement. Mais, aujourd’hui, de nombreux théoriciens de la " décroissance " abordent la question de la " sortie " du développement en passant sous silence la nécessité d’en finir avec le capitalisme.

Pourtant, le capitalisme, voué à une croissance continue, est un mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l’humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. Cela implique qu’il est impossible de réguler ce système. Ce qui exclut d’emblée tout stratégie de décroissance réformiste.

Cependant la seule élimination du capitalisme ne saurait suffire, car l’Etat peut très bien mettre en place une conception centralisée de la production d’énergies " propre ". L’Etat, selon ses thuriféraires, est supposé être garant de " l’intérêt général ". Or le système politique et économique actuel est à la fois autoritaire et inégalitaire. L’Etat défend donc en réalité les intérêts de ceux qui possèdent, et de ceux qui dirigent politiquement la société. Pour vivre libres, les individus socialement organisés devront également le faire disparaître.

La dépendance qui nous lie à la nature est aussi fondamentale que le " contrat social ". La conscience révolutionnaire est donc nécessairement à la convergence de la conscience politique et de la conscience écologique. Il s’agit ici d’accomplir une double révolution.

Si la perspective révolutionnaire paraît lointaine, il n’en reste pas moins qu’elle constitue la seule solution à l’impasse du capitalisme. En effet, seule une société égalitaire, ou les individus décideraient collectivement de ce qu’ils souhaitent en faire, pourrait préserver les chances des générations futures de vivre décemment. Les politiciens et les hommes d’affaires n’ont que le pouvoir qu’on veut bien leur accorder. Alors ne leur accordons plus rien !

Union Régionale Sud de la fédération anarchiste - c/o CESA - BP 15 - 07170 Villeneuve de Berg

Portfolio

Messages

  • Je suis absolument contre une révolution qui n’est rien d’autre qu’une guerre civile...

    Nous allons avoir une grève importante, une genre de MAI 68, de plusieurs mois

    Je n’en suis pas certaine, mais espère que ce sera cette année

    Amicalement

    Michèle

    • MICHELE ,
      crois tu vraiement que la majorité des foyers d’ouvriers , d’employés et meme de cadres puissent en ce moment supporter " une grève importante, une genre de MAI 68, de plusieurs mois " , pour ma part j’en doute fort au vu de l’evolution du niveau de vie ces dernieres années .
      amicalement .
      claude toulouse .