Accueil > Vol de pièces jaunes !

Vol de pièces jaunes !

Publie le jeudi 23 mars 2006 par Open-Publishing
12 commentaires

de Marcel MAGNON

A VOTRE BON COEUR MESSIEURS-DAMES

Bernadette Chirac est venue à Montélimar faire son cinéma pour récolter ses pièces jaunes.

200 kg de pièces ont été recueillies (correspondant à environ 10 000 euros)

J’ai interrogé M. le Maire (UMP) de la ville pour savoir combien cette opération nous avait coûté.

Sans compter le prix de l’affrètement du TGV spécial,du détournement de plusieurs trains sur l’Ardèche, le coût du personnel des services techniques et de la police municipale etc, la ville a déboursé 80000 (pris sur nos impôts locaux, bien sûr).

Mais, plus choquant encore, les chambres et repas, dans un des meilleurs hôtels-restaurants de le région, pour "la première dame de France" et son aréopage de 130 personnes ont été réglés avec un chèque de l’association "Opération Pièces Jaunes".

Quand on pense à tous les petits enfants qui ont cassé leur tirelire pour faire de la publicité à Mme Chirac, au Maire de Montélimar et payer ces agapes !

Certains n’ont pas beaucoup de vergogne.

Ce mercredi 8 mars 2006

Marcel MAGNON, Conseiller Municipal PCF de Montélimar

Messages

  • la dame patronesse côute plus cher qu’elle ne rapporte !
    expliquons aux enfants qu’ils se font avoir avec cette histoire de pièce jaune !

    Francesca

    • Un humoriste, il y a quelques années, m’avait fait rire en congestionnant Bernie en "direct-live" à la télé. Il l’avait appelée "Madame Marchais", et je plains ceux qui ne l’ont pas vu car voir la tête de la Chirac se faire traiter de la sorte m’avait fait du bien pour un moment...
      On a ses petites compensations, à défaut de pouvoir lui voler son sac !
      Anjou

  • hélas, montelimar n’est pas la seule victime de la razzia,
    Cf le canard du 1 ou 8 mars [sachant qu’il évoque régulièrement ce sujet]
    + également le doc censuré de Jonh Paul Lepers (madame) qui démontre comment bernadette s’accapare la couverture médiatique d’inaugurations d’hopitaux au nom de sa fondation, alors que son financement est bien souvent inférieur à 10%, au détriment des collectivités (souvent principal financeur)
    sur l’ensemble de l’oeuvre de la dame : à noter l’excellent supplément du même canard paru en 2004, à donner l’envie d’un nouveau 4 août,

    b.

  • et suggérons leur de préparer de bons gâteaux pour la prochaine entourloupe, on est plus à un "entartage" près !...

  • Chirac en prison ! Bernadette aux oubliettes !
    Pauline Carton ! Justine nulle part !
    Doit-on encore s’étonner ?
    Attend-on encore quoi que ce soit de ces nobles valets du pognon- roi et de la magouille ?
    Non ?
    Bon, ben... au boulot ! Y-a une face du monde à changer.
    Archie LAQV

    • Sur ce site, cela semble évident à tout le monde.
      Mais quand on a un enfant hospitalisé dans un hopital qui " bénéficie" des pièces jaunes, c’est beaucoup plus compliqué d’expliquer aux parents l’énorme arnaque. Surtout quand ces parents lisent le livre de Bernadette. C’est ça l’astuce : d’un côté les hopitaux sont démunis, de l’autre les pièces jaunes procurent des chambres mères enfants par exemple...
      y’a du boulot !
      Francesca

    • La difficulté de faire comprendre au plus grand nombre les dérives ne résulte-t’elle pas du système "charity-business" grâce auquel l’état se décharge de ses responsabilités envers les citoyens en faisant appel à la générosité individuelle pour combler ses carences ?

      Ce comportement que personnellement, je pourrai comprendre s’il était ponctuel me scandalise depuis longtemps par le fait qu’il se pérennise (voir restos du coeur, campagne contre le cancer, etc...) mais le but poursuivi ne serait-il pas à la longue le démantèlement de "l’état-providence" ?

    • Bien sûr ami, que le but recherché est le démantèlement de l’Etat Providence (bien que cette terminologie me gêne, il n’est, à mon sens, qu’une mise en pratique d’un état basé sur la fraternité).

      On peut même aller plus loin dans la réflexion est dire que le système français de protection sociale est bien détruit par les différentes mesures appliquant les règles communes à l’OMC.

      S’il y a crise du système de protection sociale et destruction des acquis sociaux, la responsabilité en revient en tout premier lieu aux politiques qui se sont alignées sur le point de vue simpliste que rien n’est plus important que l’aspect économique de la société, niant ainsi les grands principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité, rejetant l’utopie comme une attitude enfantine.

      Mais est-ce que pragmatismedevant le tout économique qui prévaut de nos jours n’est pas lacheté ?

      Les acquis sociaux découlant des grandes luttes ouvrières et des acquis du programme du Conseil National de la Résistance (adopté le 15 mars 1944) s’accommodent mal de la philosophie de l’argent facile en faveur aujourd’hui. Les féodalités économiques se sont refaites une santé et imposent de nouveau leurs lois, et ce tant que nous nous laisserons faire sans mots-dire.