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Non aux fachos

Publie le samedi 22 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

de Jean-Yves DENIS

Dans les médias actuellement (par ex. "Libération") , il y a ces nouvelles :

 L’extrême droite séduit plus de 30 % des français, Le F.N. serait donc un parti puissant.
 Ségolène royale obtient plus de 30% dans les sondages, elle serait donc l’unique force contre la droite.
 Nicolas Sarkosy se lache une nouvelle fois, en utilisant un slogan F.N. :

"Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter"

Il semble surtout que la surdité continue concernant l’analyse de l’opinion publique.

Chez les verts, seuls les candidats favorables au "OUI" pour le TCE seront autorisés à se présenter.

Au P.S. également, on sait que seuls les candidats favorables au TCE seront présidentiables.

Après, il ne faut pas trop se demander pourquoi il y a une "LE-PENISALISATION" de l’opinion, car en fait depuis quelques temps, il y a une négation de l’opinion.

La gauche anti-capitaliste, celle qui ne part pas en vacance avec ségolène n’est pas representée.

"populaire" est devenu synonyme de "populiste", les crétins sont ceux qui ne votent pas comme les prévisions des agences de sondages.

Partout le même constat : les "gens d’en hauts" ne comprennent pas pourquoi les "gens d’en bas" sont tellement indifférents concernant les problèmes graves du TCE et du CAC40. Etre dans la merde est une notion anti-européenne.

Mais c’est pas nouveau : les pauvres sont tellement indifférents aux problèmes graves des riches...

Il y a ce triste constat depuis ces dernieres années ; en réponses aux offensives sans pitié des officiers du capitalisme mondial, la seule réponse politique a été la démagogie xénophobe, a savoir que seul l’extérieur était responsable de la situation de précarité qu’on connait actuellement.

La question qui fache est juste ; pourquoi ne pas voir que c’est à l’intérieur, avec cette obsession de toujours subventionner ceux qui sont l’origine du problème - Les fameux entrepreneurs du CAC40 - , et je vous invite à lire le texte suivant (dépêche AFP) qui montre bien ce qu’est l’idéologie réactionnaire ; si cela ne va pas bien, que ceux qui sont mécontents se taisent ou bien s’en aillent.

Depuis plus de 30 ans, l’idéologie libérale s’impose et dit qu’il n’y a pas le choix.

Avant 1789, la monarchie de droit divin n’avait pas d’alternative.

Heureuseument, on a vu que les regimes pouvaient changer, parfois dans la violence (1793) , parfois en douceur (quand ?).

Il y a des alternatives non violentes à la violence du capitalisme nationaliste imposé en france.
Une première mesure, simple, est par exemple d’imposer un programme de construction de logements sociaux, permettant à toute personne d’accéder à un logement, ce qui devrait être un droit universel.

Ce n’est pas un rêve, mais juste l’application de la constitution qui est sensée être le fondement de nos lois.
Pour le travail, c’est la même chose : le devoir du gouvernement est d’assurer qu’il est garanti pour tous, et non comme on le voit maintenant que c’est une chose à obtenir après de pénibles recherches.

C’est simple : un citoyen n’est ni un esclave ni un consommateur . Ni un salarié ni un client.
Un contrat de soumission n’est pas légal, point final.

C’est peut-être idiot, mais qui a pensé à ce simple fait : si au bout de sa période d’essai de 3 mois, un travailleur constate que son patron est complètement nul, quelles sont les modalitées légales pour le virer ?

Si c’est la jungle UMP-FN, d’accord, mais dans ce cas l’inscription "LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE" sur les mairies devrait definitivement être effacés.


Nicolas Sarkozy courtise les électeurs du FN

"Si certains n’aiment pas la France, qu’ils la quittent", a déclaré à 2.000 adhérents le président de l’UMP qui ira chercher "un par un" les électeurs frontistes.

Quatre ans après le 21 avril 2002 et la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le deuxième tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d’aller chercher "un par un" les électeurs du Front national et de la "gauche populaire", Parti communiste en tête.

Devant près de 2.000 nouveaux adhérents de l’UMP réunis à Paris, le ministre de l’Intérieur s’est posé en "homme de droite, de la droite républicaine", mais "pas un conservateur".

A un an presque jour pour jour du premier tour de la prochaine présidentielle, celui qui ne fait plus mystère de son intention de briguer la succession de Jacques Chirac a appelé à un rassemblement qui irait dépasserait "le seul critère de la gauche et de la droite".

"Immigration choisie"

Tablant sur une année 2006 "passionnante", le président de l’UMP a promis qu’il ne "fuirait pas le débat" sur l’immigration, évoquant notamment un durcissement des conditions du regroupement familial.

"Il y a encore quelques années, prononcer le mot et déjà vous étiez un raciste", s’est-il indigné.

"Je n’accepte pas cette pensée unique qui empêche de parler des problèmes (...) Ne pas avoir le courage de parler, c’est faire le lit des extrêmes".

Fraîchement revenu de Guyane française, où il a assisté aux obsèques d’un gendarme, Nicolas Sarkozy a de nouveau décliné les grandes lignes du projet de loi qu’il doit défendre à l’Assemblée nationale à partir du 2 mai et dont l’objectif est de promouvoir une "immigration choisie".

"Au nom de quoi les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, l’Angleterre, l’Allemagne et tant d’autres choisiraient les meilleurs étudiants, les meilleurs travailleurs et nous nous n’aurions le droit de choisir personne pour subir tout le monde. Cette politique, ce n’est pas la mienne", a martelé le président de l’UMP.

"Si certains n’aiment pas la France..."

L’immigration zéro ne correspond, à ses yeux, ni à la réalité, ni à l’histoire de la France mais une fois installés, les immigrés doivent suivre les règles du jeu, a-t-il prévenu.

"S’il y en a que cela gêne d’être en France, qu’ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu’ils n’aiment pas (...) On ne peut pas demander à un pays de changer complètement ses lois, ses habitudes, ses coutumes tout simplement parce qu’elles ne plaisent pas à une infime minorité", a-t-il souligné.

Cette phrase rappelle le slogan de Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF) : "La France, tu l’aimes ou tu la quittes".

Chef d’un "mouvement politique qui dit ce qu’il est et ce qu’il veut", Nicolas Sarkozy dit "comme il le pense qu’on en a plus qu’assez de devoir en permanence avoir le sentiment d’être obligé de s’excuser d’être Français".

Désespoir

Avant 2007, Nicolas Sarkozy veut s’atteler à la création d’une majorité la plus large possible, dans laquelle entrent "naturellement" les électeurs du Front national.

"Pourquoi devrais-je considérer que je ne devrais parler qu’à une partie des électeurs (...) On devrait plutôt se réjouir qu’un dirigeant d’une formation politique républicaine aille les chercher un par un pour les convaincre que Le Pen, c’est une impasse", a-t-il insisté.

Pour Nicolas Sarkozy, ceux qui ont voté Front national le 21 avril 2002 "ce n’était pas parce qu’ils pensaient que Le Pen était un espoir, mais parce qu’ils s’imaginaient que nous les avions désespérés".

La gauche populaire aussi

Les électeurs frontistes, "il nous les faut, mais je veux aussi m’adresser à la gauche populaire, à tous ces gens qui vivent dans les quartiers et qui ont le sentiment d’être abandonnés par la République, à tous ces gens qui ont cru au Parti communiste", a poursuivi le président de l’UMP.

"Je souhaite qu’ils se reconnaissent en nous et qu’ils puissent avoir un espoir en nous", a-t-il ajouté. "Derrière ce mouvement du changement" que représente l’UMP à ses yeux, "un certain nombre d’hommes et de femmes de la gauche peuvent se dire qu’avec nous, ça va changer". (Reuters)

http://permanent.nouvelobs.com/poli...


Vive la sociale , non aux fachos.

Messages

  • Merci pour cette synthèse exact de la montée du fachisme (depuis un moment déja).
    Gauche NON au TCE (actuel en tout cas)

    Le problème c’est qu’il y aura toujours des gens qui diront : "ailleur c’est pire, tu préfères peut être la Chine, la Russie" ect...

    Les gens sont résignés, voila le problème majeur...

    ++

  • Excellent !

    C’est vrai que l’opération médiatique consiste à propulser tous les candidats du OUI à coup de sondages bidons...

    Avec une prime d"amour" pour Ségo, qui est une femme... l’adresse de la bourgeoisie, c’est de faire du neuf avec du vieux !

    Nana