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Téléphonie mobile - Paris : Démontage de deux nouvelles antennes relais !

Publie le mardi 2 mai 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Communiqué de presse du 28 avril 2006

Paris, le 28 avril 2006 : Deux nouvelles antennes relais de téléphonie mobile ont été démontées jeudi 27 avril 2006 dans le 20ème arrondissement de Paris. Ces démontages font suite à la mobilisation des riverains soutenus
par Agir pour l’Environnement et Priartém. Dans le cadre de la charte parisienne sur la téléphonie mobile, la Mairie d’arrondissement a obtenu de la part des opérateurs le démontage de deux antennes exposant des riverains
à plus de 2 volts par mètre sur 24 heures.

Ces démontages font suite à l’attentisme des opérateurs de téléphonie mobile qui ont préféré maintenir les sites incriminés en l’état alors même que des mesures répétées laissaient apparaître des seuils supérieurs à 2 v/m. Tout
indique que la totalité des arrondissements sont exposés de la même manière, avec en conséquence environ 400 points chauds sur le territoire parisien dont les champs électromagnétiques dépassent les deux volts par mètre sur
24h.

Agir pour l’Environnement et Priartém demandent à la Mairie de Paris qu’elle fasse pression sur les opérateurs afin que ces derniers éditent une cartographie des points chauds. Cette cartographie aurait le mérite d’améliorer
la transparence tout en limitant les expositions chroniques inacceptables.

Les associations Agir pour l’Environnement et Priartém se félicitent de ces deux nouveaux démontages situés au 5 cité de Gênes et au 294 rue de Belleville. Agir pour l’Environnement et Priartém déplorent que certaines
mairies d’arrondissement aient délibérément privilégié l’immobilisme en accordant systématiquement des accords pour les nouvelles installations d’antennes
relais. La très grande majorité des mairies d’arrondissement, hormis les 12ème, 14ème, 18ème, 19ème et 20ème, n’effectue aucune mesure ciblée de
champs électromagnétiques et ne peut, à ce titre, découvrir les expositions élevées dues aux champs électromagnétiques.

A l’instar de la mairie du 20ème arrondissement notamment, Agir pour l’Environnement et Priartém invitent les mairies d’arrondissement à privilégier la principe de précaution en refusant toute installation d’UMTS, troisième génération de téléphonie mobile ainsi que toute proposition de
concentration de nouvelles antennes relais.

Messages

  • où trouver la liste et le l’emplacement de ces antennes (j’habite le 13/14 ardt) merci

  • Des arrêtés municipaux interdisant l’installation d’antennes ont été attaqués en justice par les opérateurs qui ont obtenu gain de cause !

    Ailleurs, des antennes sont désactivées et démontées.

    Il est nécessaire d’encadrer l’implantation des antennes-relais de façon plus sérieuse que cela n’a été fait jusqu’à présent, en respectant une distance suffisante pour préserver la santé des riverains.

    A quand une loi intelligente qui mettra fin au laxisme actuel ?

    Cathy (Attention Antennes !)

  • digne des pieds nickelés

    Le protocole de mesure ANFR pour les stations de base donne des valeurs maximums correspondant à tous les canaux émettant simultanément par l’ extrapolation de la mesure du canal balise qui émet constamment, il subsiste un petit risque de sous estimation si la fréquence du canal balise est justement celle qui passe le moins bien au point ou l’on fait la mesure.

    Deux risques sont inscrits dans la loi :

    le risque thermique stipulé pour une exposition de 6 minutes dans la directive européenne

    le risque lié a la compatibilité électromagnétiques,ce sont les valeurs crêtes pendant des milli-secondes voire microsecondes qui comptent.

    D’autres risques existent

    exemple étude TNO, niveau 0,7V/m pendant 45 minutes a 2,15GHz.

    d’autres études sortent régulièrement

    Dans les deux premier cas c’est la somme de toute les perturbations qui compte, en aucun cas elle ne peut être pondérée pour la compatibilité électromagnétique ou pour tout autre risque autre que thermique

    Le pondération utilisée pour faire des "equivalents 900Mhz" consiste a diviser les valeurs mesurées par :

    1,4 a 1800Mhz et 1,55 pour la 3G on peut prévoir que selon cette logique ce sera 2 pour le wimax a 3,5GHz

    Si l’on prétend annoncer un niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques ces pondérations sont une imposture car le résultat est biaisé et représente autre chose qui n’est qu’une évaluation de la contribution au risque thermique et qui n’a rien a voir avec un niveau d’exposition.

    Le domaine de la métrologie est très encadré, dans les procédures il faut mentionner des principes qui tiennent la route et les incertitudes utilisée et avec la moyenne bidon on est très mal barré.

    Les pseudo moyennes faites à Paris :

    l’utilisation d’une moyenne réelle sur 24 heure est injustifiable vu les durée d’exposition acceptables pour certains risques, en outre la charte de Paris fait la « moyenne » sur 24 h par une simple multiplication de la valeur maximum trouvée par 0,432, ceci n’a rien a voir avec la moyenne réelle journalière du niveau d’exposition et pour deux raisons.

    La nature de ce coefficient

    La valeur 0,432 est une moyenne statistique lié au trafic sur l’ensemble des stations de base dont on ne connaît pas la dispersion des valeurs. Il faudrait prendre la cas le plus défavorable pour l’appliquer a une station de base précise.

    L’age du coefficient

    Cette moyenne statistique a plusieurs années de vol, y a t il un pilote dans l’avion capable de justifier qu’elle en encore valable vu l’évolution de l’utilisation et des utilisateurs des portables ? Ce genre de valeur devrait être mise a jour régulièrement .

    C’est une escroquerie de prétendre qu’appliquer ce coefficient à une une station de base précise va donner la moyenne journalière du point ou l’on fait la mesure.

    Cette pseudo valeur moyenne n’a aucune pertinence pour évaluer les risques et de plus elle introduit une incertitude supplémentaire peut être de l’ordre de 30%, son existence ne peut donc se comprendre que par la volonté de tromper les habitants car diminiant le niveau apparent et ne reposant sur aucune base scientifique et doit donc être abrogée, on doit s’en tenir au valeurs maximums mesurées avec le protocole ANFR.

    Les mesures doivent êtres faites par des labo accrédité cofrac mais des charcutages peuvent être fait dans l’arrière cour des cuisines avant de les présenter au public. N’y aurait il pas une contradiction ? on pourrait aussi faire les mesures en lisant dans une boule de cristal si c’est pour les trafiquer après.

    les valeur maximales sont supérieures a 6V/m et camouflées comme etant inférieures à 2V/m.

    Il y a soit disant un conseil scientifique a Paris pour aider la mairie, il serait temp que ses membres demissionnent.