Accueil > Déclaration de Marie-George Buffet : Rassemblons-nous et nous gagnerons !

Déclaration de Marie-George Buffet : Rassemblons-nous et nous gagnerons !

Publie le mardi 30 mai 2006 par Open-Publishing
53 commentaires

de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français

Il y a un an, le 29 mai, notre peuple a opposé un "non" franc et massif au projet de traité constitutionnel européen. A tous ceux, de droite comme de gauche, qui soutenaient que ce texte était "le meilleur compromis possible", il a clairement répondu que ce qui n’était plus possible, c’était le libéralisme échevelé qu’on voulait ainsi lui imposer pour longtemps : concurrence à tout va, baisse du "coût du travail", casse des services publics, démantèlement des systèmes de retraites et de sécurité sociale, privatisations, délocalisations, mise en cause des libertés, guerre contre les pauvres, les jeunes, les étrangers, etc.

Droit dans ses bottes, le gouvernement Chirac-Sarkozy-de Villepin n’a tenu aucun compte de ce vote. Il refuse toujours de retirer la signature de la France du traité européen. Il manœuvre à Bruxelles pour faire rentrer la directive Bolkestein par la fenêtre.

Et il poursuit de plus belle sa politique ultralibérale. Il a fallu de nouveau une mobilisation exceptionnelle de la jeunesse et des salariés, il y a quelques semaines, pour arracher le retrait du CPE et imposer un coup d’arrêt à la précarisation généralisée du travail que réclament la droite et le Medef.

Cette droite est dangereuse. Butant sur la résistance populaire, elle cherche à se refaire une santé en courant après l’électorat de Le Pen. Avec la loi CESEDA, elle s’attaque de front aux droits élémentaires des étrangers vivant dans notre pays : droit d’asile, regroupement familial, mariage, liberté de circulation... Elle s’en prend même aux enfants scolarisés qui seront « expulsables » avec leur familles d’ici quelques semaines, dès la fin de l’année scolaire ! Elle attise toutes les tensions mais fait de la sécurité un thème de propagande électorale. Elle amnistie ses amis mais condamne et met en prison des jeunes qui ont lutté contre le CPE.

Il y a danger. Si la droite l’emportait en 2007, elle entraînerait notre pays dans une fuite en avant aux conséquences imprévisibles. Il faut l’arrêter par les luttes. Il faut la battre dans les urnes afin de constituer une majorité et un gouvernement de gauche. Et pour cela, il est indispensable que la gauche soit au rendez-vous. Trois fois elle a gouverné, et trois fois elle a déçu, provoquant le retour d’une droite plus dure encore. Cette fois-ci, elle ne doit pas recommencer ce qui l’a menée à l’échec, mais avoir le courage de proposer une politique vraiment à gauche. Elle doit s’attaquer aux puissants intérêts des multinationales et de la finance. Elle doit se donner, aux plans national, européen et international, les moyens politiques, financiers et démocratiques de réussir.

Aujourd’hui, un an après le 29 mai, le compte n’y est pas. La gauche est divisée. Le Parti socialiste est enlisé dans les querelles sans fin de ses « présidentiables ». La catastrophe du 21 avril 2002 pourrait se reproduire. C’est pourquoi j’ai lancé il y a quelques semaines un appel pour que se rassemblent toutes les forces antilibérales, à commencer par celles qui ont permis la victoire du « non ». Cet appel a rencontré d’autres initiatives. De nombreuses forces et personnalités, dont le Parti communiste, ont décidé de travailler à développer dans tout le pays une dynamique populaire et citoyenne. Partout, nous avons décidé de créer des comités d’union populaire pour construire un projet politique antilibéral, et le porter ensemble devant le suffrage universel par des candidatures unitaires aux élections présidentielles et législatives.

Nous devons réussir. Divisés, nous ne pourrons que nous compter. Ensemble, nous pouvons faire naître à gauche une dynamique capable de changer la donne. L’attente est immense dans notre peuple d’une véritable alternative au libéralisme. Elle est majoritaire à gauche. Rassemblons-nous, et nous gagnerons !

Messages

  • CE TEXTE RENCONTRE...

    ... mes doutes et mes préoccupations.
    Je pense en effet qu’il indique la seule voie qui permette de sortir des chamailleries sur les candidatures (pas qu’au PS, mais dans toute la gauche) et de créer la dynamique salutaire.
    C’est ce que j’exprime depuis longtemps ici.

    Donc je soutiens et j’y travaille.

    NOSE

  • C’est pas mal. Le 30 mai est un jour maudit pour la France (1958, 1968, la réaction de la racaille de droite crypto fasciste...). Il ne faut pas oublier que l’ennemi principal : c’est Sarkozy, la droite bonapartiste et néo-coloniale et ses alliés d’extrême droite.
    Le PS est un concurrent, pas un ennemi. Du moins officiellement.
    De toutes les façons les Institutions anti-démocratiques de la Vème république (et je pèse mes mots : "anti-démocratiques", confiscatrices du suffrage universel, avec un article 16, qui permet au Président chef des armées de se faire dictateur et de suspendre l’état de droit et le Parlement), ne nous laissent pas beaucoup de choix.
    Je propose un "3 B + M. " BUFFET - BOVE - BESANCENOT - MELANCHON/Montebourg" ou "BUFFET/ BOVE/.... ou bien "Merde...".
    Ceux qui ne seront pas parvenus à faire l’unité seront définitivement discrédités, tous, tous, sans exception.
    A bon entendeur

  • rassemblons nous et nous gagnerons !

    de quels droits MGB parlerait-elle au nom d’un collectif ? si elle le faisait elle se ferait massacrer, elle a droit de s’exprimer à titre personnel ? et de souhaiter que nous relevions tous les manches,
    A voir les propositions de candidatures pour la présidentielle : elle souligne le piège, le danger de voir chacun se replier, comme la LCR qui refuse de s’inscrire dans l’appel à la création de collectifs. Il est réalisable qu’une diversité de porte-parole s’exprime ?

    Que les collectifs s’emparent de cette question !

    Que le PCF mette la question d’une candidature de ses rangs quoi de plus naturel ?
    çà ce discute....dans les collectifs !

    Le PCF a été la force militante dans la campagne du "NON". Si les "cocos" n’avaient pas été là, sur le terrain, le résultat aurait été différent.

    Son rôle n’est pas reconnu à sa hauteur comme le démontre de nombreux message sur ce site.
    Il est même dénié...à croire que certains rèvent encore de sa disparition complète : à l’avantage de QUI ? des salarié(e)s ou du MEDEF ?

    Que le rassemblement populaire est à l’épreuve de la présidentielle il n’y a qu’a lire les nombreuses combinaisons politiciennes proposées ! alors qu’il importe -et c’est la priorité- de définir des axes de luttes, des possibles...UNION POPULAIRE, pour que les COLLECTIFS se multiplient loin des états-majors et des nombrils de certain(e)s.

    Arlequin

    • Essayons pour une fois d’être court, clair et honnête la majorité qui à permis d’imposer la victoire du non au référendum, ce n’est pas l’adition des voix du PC, de la LCR et d’une minorité du PS, c’est une mobilisation, tout à fait inattendue, des citoyens que le pouvoir politique imaginaient sans réaction, compléments abrutis par le déferlement des médiats dominants.

      Cette majorité qui c’est exprimée clairement pour le refus de la société que nous proposait la constitution européenne est toujours la, disponible avec les partis politiques qui en auront le courage, pour constituer la majorité anticapitaliste capable d’être présente au deuxième tour de 2007.

      C’est donc avec elle que nous (les organisations politiques) devons discuter des grandes orientations politiques et institutionnelles qui rendrons impossible un retour au réformisme social démocrate qui, depuis 25 ans de renoncements en renoncements nous a conduit à la catastrophe sociale et démocratique d’aujourd’hui.

      Alors seulement nous aurons à choisir ensemble le candidat(e) qui portera lors du scrutin présidentielle notre volonté. Il doit être, bien entendu, que ce candidat n’aura pas l’ambition de s’installer dans la fonction du monarque absolu dont nous ne voulons plus.

      Dans ces conditions je pense que le leader d’un parti politique ne serait pas le mieux placé pour remplir ce rôle, ni MGB, ni Besancenot (bien que militant de la Ligue je suis tout à fait d’accord avec lui.) Bien entendu, après la présidentielle pour les législatives le combat politique va reprendre mais je l’espère dans l’unité de tout les anticapitalistes

      A bientôt dans les luttes et dans les urnes Raymond LCR

    • Tout à fait d’accord avec la première partie de l’analyse de "Raymond de la LCR" sur l’analyse du vote du 29 mai. Maintenant sur sa conclusion. Pense-t-il vraiment qu’un candidat anti-capitaliste pourrait être au second tour ? Et même si cela était ne croit-il pas qu’alors il serait inévitablement battu par le candidat de droite(on aura pas un deuxième tour PS / Candidat GAAS !) ? Il n’y a rien de politicien là dedans, c’est totalement politique. quand on se positionne stratégiquement, il est de son devoir d’envisager toutes les hypothèses, mais aussi de jauger de leur probabilité. Et c’est l’estimation des ces espérances (au sens mathématique du terme, c’est à dire des probabilités), qui doit permettre de décider de la stratégie. Sinon on envoie les gens au casse-pipe, et l’on est un irresponsable qui pratique la politique du"pire", en faisant n’importe quoi. On peut aussi en tant que "révolutionnaire" se désintéresser des élections. Mais s’y intéresser et intervenir dans le jeu, alors cela veut dire jouer carte sur table. Et l’enjeu n’est pas celui qui est ici décrit.

      Quant à "Arlequino" :
      "Que le rassemblement populaire est à l’épreuve de la présidentielle il n’y a qu’a lire les nombreuses combinaisons politiciennes proposées ! alors qu’il importe -et c’est la priorité- de définir des axes de luttes, des possibles...UNION POPULAIRE, pour que les COLLECTIFS se multiplient loin des états-majors et des nombrils de certain(e)s. Arlequin".

      Alors les "collectifs" doivent s’agiter loin des "états-majors"... ? Quant aux nombreuses "combinaisons politiciennes"/ Encore une fois, elles sont pas si nombreuses, c’est une erreur logique de dire cà. Il n’y en a que deux pour ce qui est le sujet, parce qu’il ne s’agit pas de "combinaisons politiciennes" mais de voies-et-moyens politiques sur le plan électoral (mais qui dira qu’en régime formellement parlementaire, les élections ne sont pas importantes en Politique) : soit il y a un candidat unique (ou unitaire, ou d’union, ou les 3B... mais il y a une union), soit il n’y en a pas. Et dire que c’est dans les "collectifs" "loin des états majors", que c’est là que cà va se faire, et pas ailleurs, soit on est un peu naïf, soit on se moque un peu du monde. Surtout concernant 2 partis qui ont pratiqué si longtemps le "centralisme démocratique". Et vous savez tous très bien, que le non-accord politique entre le PCF et la LCR entrainera tout le reste : Bové ira se barrer ailleurs (avec Mamère ou je ne sais quel truc merdique), les "sortants" de gauche du PS, voudront surtout pas être... sortis aux prochaines élections (vous savez les investitures tout cà, toutes ces si vulgaires choses qu’il est surtout si vulgaire d’évoquer, pour les narines délicates de certains) et laisseront à leurs songes de "rassemblement anti-libéral" MGB et consorts, réduit au seul PCF.
      Quant à la Ligue, et ben, il lui restera Arlette pour se sentir moins seule. Et pis à la limite, ils seraient foutu de se faire une candidature unique trotskyste pure et dure avec Gluckstein ! (la troïka des durs : Laguiller/ Besancenot/ Lambert ouah..... avec un bon catalogue de revendication à la FO, l’indépendance des communes, la constituante souveraine, le controle ouvrier, la sortie de Maastricht, de l’OTAN, l’interdiction des licenciements, les nationalisations sans rachats ni indemnisations, les milices ouvrières et paysannes...).

    • je me fous de MGB, BESANCENOT, BOVE, UNTEL et tout les autres...POUR L’INSTANT...
      qu’est-ce qui gène la LCR pour participer à des "collectifs" les paroles du peuple ? faut pas rester à côté : si vos idées sont les meilleures ; elles triompheront !

      J’insiste l’urgence c’est construire des possibles et AVEC LE PEUPLE un programme,
      je ne méprise ni les partis politiques, chaque chose en son temps...aujourd’hui l’urgence c’est de donner la parole et ECOUTER...paroles publiques et transparentes ! pas au fond des cafés !

      arlequin

    • je suis entièrement d’accord avec cette expression !!
      vous dites ce que j’essaie de dire depuis longtemps...
      merci.

      satya

    • A propos de la LCR, un document intitulé " ... 10 mesures d’urgence ..." (sur leur site) met en avant la rupture avec les instances européennes, ses traités et ses directives. Hors, je n’ai jamais entendu un militant, un responsable s’exprimer sur cette revendication.
      J’ai fait partie d’un collectif regroupant des militants LCR et là aussi cette revendication ne devait en aucun cas être mis en avant.
      J’ai du mal à comprendre qu’on puisse qualifier une mesure d’urgente sans jamais se battre ni même l’évoquer pour y parvenir à sa satisfaction.
      De plus, au PCF, après la victoire du NON au référendum, que nous propose Marie-George Buffet ... remettre en selle des instances européennes qui seraient plus sociales, plus démocratiques, plus ... plus ... à l’image de leur credo : les services publics européens !
      Mais de qui se moque t’on ? Demande t’on à un loup de se nourrir que de légumes, car enfin, ces instances européennes sont un instrument de succion vorace de la plus-value à l’échelle de l’Europe, un moyen sans précédent pour briser la classe ouvrière afin de lui arracher les acquis qu’elle a gagnés par la lutte depuis plus d’un siècle. Délocalisation, licenciement, fermeture se succèdent à un train d’enfer sans qu’aucun des gouvernements de cette Europe des instances ne s’émeuvent. Partout en Europe, les services publics : santé, éducation, énergie, transport, etc ... sont attaqués par des directives, pillés, vendus au privé. La dernière avanie : la mise en concurrence des systèmes de sécu.
      Ainsi, cette Europe n’existe que dans ce but précis, n’a pas d’autres ambitions, la loi de la concurrence libre et non faussée en est sa colonne vertébrale. Vouloir lui faire prendre un tournant social relève plus de la propagande, mais une propagande criminelle puisqu’elle détourne nos yeux, nos forces des véritables enjeux et des véritables combats.
      Alors un rassemblement, non ... mais un front unique sur des revendications précises, non négociables ... oui !

      - RUPTURE AVEC L’UNION EUROPEENNE
      - ASSEMBLEE CONSTITUANTE SOUVERAINE
      - RENATIONALISATION

      Voilà un échantillon de quelques revendications concrètes, quantifiables !

    • soit tu es un provocateur , soit tu es un fou !
      il n’a jamais été question de rupture de l’union européenne !
      et il n’en sera pas question ,
      pendant toute le bataille contre le TCE , je n’ai jamais entendu cette revendication chez un partisan du non .

      claude de toulouse .

    • Soit tu es sourd, soit tu es aveugle et pour t’en convaincre, vas donc faire un tour sur le site web de la LCR et jettes un coup d’oeil sur ce document "10 mesures d’urgence pour une politique anticapitaliste" article 10 et petit aperçu : "... ce qui implique d’ores et déjà le rejet de tous les traités européens, à commencer par celui de Maastricht et des directives anti-sociales comme la directive Bolkestein ..."
      Ce discours me convient parfaitement, mais je regrette que cette urgence ne soit pas jamais évoquée dans les interventions des militants et responsables LCR.
      De plus, derrière ce NON eu référendum, pourquoi ne pas accepter que la rupture avec l’Union Européenne puisse s’y dissimuler dans l’esprit de nos concitoyens ?
      Qu’y-a-t’il de mal à vouloir s’affranchir d’un cadre réactionnaire, contraire aux intérêts des peuples, des prolétaires, un cadre fait par et pour les millieux de la finance et du patronnat, autrement dit des ennemis de classe.
      Où est la folie dans cette revendication ?
      Et toi comment t’y prendrais tu pour obliger l’UE à respecter la volonté des masses ? En la caressant dans le sens du poil ? En priant le bon dieu pour qu’un jour cette UE se réforme naturellement, n’obeissant plus à la sacro sainte loi de la concurrence libre et non faussée ?
      Si tu me démontres ce fait, déposes un brevet, sort un bouquin, ta fortune est faite.

    • Tout à fait d’accord avec ça. Vouloir changer l’Europe actuelle c’est ce que tu dis ou vouloir que l’hiver soit l’été. Que fait Chavez ? Il se place ailleurs, fait du totalement nouveau, ne s’inscrit pas dans les structures libérales existantes mais en crée d’autres. Bien sûr il y aura toujours les peureux, les "réalistes" qui ne réalisent jamais rien sauf à contester qu’on puisse se passer des exploiteurs.
      GL

  • Depuis Bové a rectifié ses propos, il est en effet tendencieux de la part de la presse d’avoir déformé ce qu’il avait dit.
    Il existe donc un appel national dans lequel deux personnes pour l’instant se déclarent disponibles pour ...
    MGB et BOVE.
    En prolongeant sur le sujet, MGB a indiqué qu’il faudrait que ce soit une campagne à plusieurs voix.
    De toute évidence ce chemin est pavé de chausses trappes, alors n’en inventons pas à l’avance et jouons cette carte qui dans le paysage antilibéral rassemble ceux qui ont fait la campagne contre LE TCE..
    La LCR est observatrice pour l’heure, souhaitons que ça évolue là aussi.

    RAHC

  • Une fois de plus, chaque parti veut défendre sa boutique et ira à la bataille présidentielle en ordre dispersé.C’est minable et lamentable. Cela montre le degré de sectarisme des appareils politiques et leur incapacité à s’unir entre eux. S’il en va ainsi, c’est la droite de Sarkosy et le PS de Hollande qui vont se frotter les mains de satisfaction. Des milliers de gens, déçus et écoeurés, s’abstiendront de voter. Eh bien, on n’est pas sorti de la merde !

    Le candidat qui me paraît le plus crédible et le mieux placé pour incarner le changement, d’autres mondes possibles et une vraie rupture avec le capitalisme, c’est José Bové. Il a en plus l’avantage de ne pas représenté un parti politique, d’être au-dessus des querelles boutiquières qui ne peuvent que nuire à notre unité. C’est donc lui seul qui peut être le rassembleur. Aux partis de gauche alors de le choisir comme leur candidat commun. Ils éviteront du même coup l’accusation de vouloir tirer la couverture à eux.

    Si la candidature Bové n’est pas mis en avant, alors c’est l’impasse et le déchirement qui nous attendent. Si nous voulons battre la droite et entrevoir une alternative au système actuel, c’est ensemble que nous y arriveront et pas autrement.

    William

  • Je suis militant communiste, et pour beaucoup de camarades que je connais, l’absence d’un candidat communiste à la présidentielle constituerait un recul de plus pour un parti auxquels ils ont un attachement quasi charnel. C’est une avancée que le congrès du PCF ai conclu à ce qu’il faille aller vers une candidature unitaire. C’est une autre avancée qu’une majorité de communiste accepte que le principe d’une candidature issue du PCF soit mise en débat dans la société, dans les collectifs. Qu’on ne s’attende pas à ce qu’une majorité de militants décident d’emblée que cette candidature ne soit pas issue du PCF.

    Je peux comprendre que certains parmi nous estiment qu’une candidature non rattachée à un parti politique soit meilleure. Mais en même temps, reconnaissons qu’on n’avancera pas sans organisation politique. Personnellement, je considère que la forme partidaire n’est pas morte, et qu’au contraire, cela reste encore la meilleure manière de créer démocratiquement des majorités d’idées et d’action. On ne lèvera pas cet obstacle en le contournant artificiellement par une candidature "hors politique".

    A titre personnel, mes priorités s’établissent ainsi :

    1°) D’abord se mettre d’accord sur le principe d’une candidature anti-libérale de rassemblement le plus large (s’adressant à tous les électeurs ou ex-électeurs de gauche).

    2°) Affirmer le principe que cette candidature doit être la plus collégiale possible, permettant à toutes d’en être pleinement partie prenante (partage du temps médiatique, etc...)

    3°) Ne pas perdre de vue que les additions (B+B+B+ XYZ) ne sont jamais que des additions et que cela véhicule une vision en chapelle du pluralisme : en bref, si l’on parle d’union populaire, n’oublions le peuple.

    4°) Personnellement, je considère que MGB a les meilleurs atouts pour rassembler (quoi de plus normal me direz-vous pour un militant coco, mais en même temps pourquoi ne donnerai-je pas mes arguments). Il y a d’autres candidats potentiels et intéressants mais :

     j’ai le sentiment qu’elle bénéficie d’un réel courant de sympathie et qu’on lui reconnait un certain courage et une capacité à affronter l’adversité. Cela comptera, même s’il faut dans le même temps que l’on sache "déprésidentialiser" le débat.

     le PCF est encore aujourd’hui, malgré les reculs, malgré les 3% de 2002, la principale force organisée, en nombre de militants, d’élus, de presse, de réseau en tout genre. Cela comptera dans une campagne longue et difficile, de pouvoir compter sur l’enthousiasme de ces dizaines de milliers de personnes.

     le PCF est porteur à la fois d’exigence de fond et d’union, deux ingrédients indispensables pour rassembler le plus largement possible et faire autre chose qu’une candidature anti-libérale de témoignage.

     le PCF d’aujourd’hui est me semble-t-il mûr pour rendre possible ce travaille dans la diversité que l’on se propose de faire. Ce n’était pas le cas forcément il y a quelques années, mais c’est aussi un acquis du référendum et des luttes récentes que le "tous ensemble" ne veut plus dire pour nous "tous derrière".

    Mais qu’on se comprenne bien : pour moi 1°) est plus important que 4°)

  • Chère Marie-Georges,

    Permettez que je m’adresse à vous personnellement puisque c’est en votre nom que cette déclaration est présentée

    Tout d’abord, je tiens à vous à quel point je partage votre analyse des dégats du libéralisme et de la nécessité d’une autre politique ,ainsi que de la possibilité d’en convaincre une majorité de nos concitoyens si nous sommes unis

    Là où j’aurai respectueusement quelques remarques à vous faire, c’est dans votre prétention à croire que vous êtes à l’initiative du rassemblement et que vous vous estimez là mieux placée pour le conduire à la victoire (car, j’ai bien compris, vous pensez comme moi que la victoire est possible ?)
    Cela me fait penser, pardonnez mon audace, au coq Chanteclair qui croyait que son chant faisait lever le soleil
    Car en fait, si personne ne nie le rôle déterminant du PCF dans la victoire du non, il est loin d’être le seul : les collectifs de l’appel des 200, les militants d’Attac, les socialistes du non, les militants CGT qui se sont élevés contre la neutralité de leurs dirigeants et tant d’autres citoyens anonymes ont été tout autant déterminants

    Par contre nul n’oublie que l’orientation ultralibérale de l’Europe, comdamnée par le référendum, a été renforcée dans les 5 ans du gouvernement Jospin auquel vous avez particuipé loyalement jusqu’à la catastrophe poutrtant prévisible. D’autres ont eu plus de courage et ont quitté la garèle quand ils ont vu que le capitaine n’écoutait pas leurs alarmes
    J’entend bien que depuis, vous avez fait amende honorable. Mais ça ne vous donne pas automatiquement un brevet de lucidité politique

    Lorsqu’après le 29 mai, les collectifs se sont réunis pour préparer une alternative, qui a mis les cales pour que ça ne débouche pas sur un rassemblement politique : pas seulement le PCF, mais tous ceux qui pensaient pouvoir tirer la couverture sur leur petite chapelle, au désespoir des simples citoyens qui esperaient une autre dynamique
    Le PCF a manqué une superbe occasion d’être à l’initiative de ce rassemblement sans a priori. Au contraire, ses appels au rassemblement derriere la banière d’une candidature communiste, autoproclamée comme étant la meilleure, a refroidi tous ceux qui ont partagé le même combat sans avoir jamais voté communiste ni avoir l’intention de le faire (au vu de l’histoire, on ne peut pas leur donner entierement tort !)

    Il a fallu entre autre l’appel pour des candidatures unitaires, lancé le 22novembre, auquel vous n’avez pas daigné vous associer, pour maintenir l’espoir d’un rassemblement non partisan, seul porteur d’une dynamique unitaire pouvant devenir majoritaire, le formidable mouvement contre le CPE, l’invitation provocatrice de Besancenot, les coups de gueule de quelques personnalités du non dans la presse pour que l’appel du 11mai puisse être signé
    Ne dites pas je vous prie que c’est gràce à vous, même si la signature du PCF est unélément déterminant pour que cet Appel prenne la dimension qu’il mérite

    Maintenant, votre égo dût-il en souffrir, acceptez que, si c’est votre droit de vous déclarer disponible pour conduire ce rassemblement, d’autres puissent faire de même, en des termes dailleurs très mesurés

    Acceptez que les collectifs unitaires qui se mettent en place dans tout le pays (et nonles comités d’union populaires qui sentent bon les années 30) puisent choisir, à la date qu’ils décideront, celle ou celui qui leur apparaitra le mieux place pour porter le projet qui reste à construire, le plus rassembleur, le plus apte à recueillir une majorité de suffrages

    Si vous ou quelqu’un du PCF n’était pas choisi, cela serait-il si important, dans la mesure où la campagne sera à plusieurs voix, dans la mesure où dans la nouvelle république vous voulez, que nous voulons, le Président de la République ne détiendra pas le pouvoir éxécutif ?

    En cas de victoire ’et j’y crois) ou même de fort succés électoral, ne croyez-vous pas que le PCF, avec les autres forces rassemblées, peut esperer un résulat aux législatives bien supérieur à ce qu’il pourrait attendre d’un seul accord électoral avec un PS dominateur ?
    En cas de majorité électorale clairement antilibérale ( car, nous sommes bien d’accord, dans le cas contraire, on ne fait pas comme en 82 et en 98, on ne fait pas parie de la majorité si elle est sociale-libérale) ne pensez-vous pas que le PCF pourra prétendre, à juste titre, aux postes ministériels les plus élevés
    Tout le monde a à gagner à une démarche unitaire sans arrieres pensées boutiquières, et surtout le Peuple qui ne pardonnera pas aux diviseurs

    Alors, chère Marie-Georges, faites nous réver, les yeux grands ouverts et la mémoire bien éveillée, à une page inédite de l’Histoire de France, qui fermerait définitivement la porte sur un XX° siecle catastrophique, dans laquelle le PCF se mettrait à l’écoute et au service du Peuple, pour une politique de justice sociale, de fraternité, de sauvergarde de la Planète, à la hauteur des enjeux du XXI° siècjle

    Daniel, des bords du Léman, qui a voté le 21 avril pour Robert Hue du bout des doigts, qui à voté Blanc au deuxième tour et qui souhaite de tout coeur ne pas être obligé de le refaire en 2007

  • Chère Marie-Georges,

    Je suis très content de lire votre article et de pouvoir vous répondre.

    Evidemment, comme de nombreux citoyens de ce pays, je partage votre analyse sur le libéralisme.

    S’agissant de l’attitude à adopter pour 2007, ma décision est prise depuis longtemps, à l’instar d’un certain nombre de gens de gauche que je connais :

    Si la gauche qui a gagné le 29 mai 2005 n’est pas RASSEMBLEE derrière une candidature unique et crédible, je voterai PS dès le premier tour SANS ETAT D’AME, car il est hors de question de se faire avoir comme en 2002.

    En revanche, si comme je l’espère (mais est-ce crédible du point de vue des partis ?), la gauche qui se retrouve dans les collectifs (des citoyens qui veulent se réapproprier l’espace public plus que des partis institutionnels) est incarnée par un ou une seul(e) candidat(e), alors je voterai UTILE pour ce candidat là, et je lui prédis entre 25 et 30 % au 1er tour.

    Bonne chance donc à toi, Marie-Georges.
    Te voilà prévenue.

  • Jose Bove a reprécisé qu’il était uniquement disponible de même que MGB.
    Or la presse a indiqué qu’il était candidat, façon de mettre des bâtons dans les roues du processus unitaire lancé par l’appel du 10 mai.
    c’est plus simple en effet de jouer les Cassandre ou de faire comme s’il ne se passait rien suite à cet appel.
    Or en réalité dans plusieurs départements cet appel a déjà donné lieu à des renconrtres très suivies (Toulouse Seine saint denis, Manche, Avignon...).
    La LCR a choisi pour l’instant d’être observatrice mais une partie de la majorité et des minoritaires participent en tant que tel.

    Bref les choses bougent et je ne vois pas de raison à priori d’être sceptique.
    On verra en marchant.

    Hugues.

  • Pour moi, le plan B tant attendu pourrait être une équipe de portes paroles pour la campagne de la présidentielle regroupant : Buffet - Bové - Bavay - Besencenot - Belanchon (Mélanchon si vous vous voulez !). Avec un porte parole constitutionnel : Buffet (parcequ’il faut bien un nom sur le bulletin).

    Pourquoi Buffet ? Si l’on veut gagner, faire bouger la gauche, il est important de mettre toute les forces dans l’action. Je pense que les communistes ne seront pleinement mobilisés qu’avec une MG Buffet sur le bulletin. Et les communistes, c’est quand même 130 000 militants, plusieurs milliers d’élus locaux, des structures capables de rassembler plusieurs centaines de milliers de personnes (voir la fête de l’huma au Bourget). Donc ce n’est pas rien et c’est même beaucoup car cela peut être un élément indispensable pour faire gagner le non, excuser moi, l’antilibéralisme plutot ! Imaginons un déploiment de cette force militante avec les forces syndicales, associatives, etc...ainsi plusieurs centaines de milliers de personnes seront sur le terrain au plus près des électeurs.

    Pourquoi Buffet ? Des millions de personnes ont déjà votés PCF ces trentes dernières années. Elles ne se retrouvent plus dans le PC, c’est un fait. Mais, elles ont connus un rêve d’espoir traduit par leurs votes antérieur (espoirs déçus et je le comprend vraiment). Elles ont été déçus, ne votent plus, ou votent autre chose. Avec une candidature Buffet (mais pas PCF bien sur, une candidature de rassemblement avec de multiples portes paroles), il y a certainement la possibilité de regagner le vote de millions de personnes ayant déjà votées PC (et comme l’on sait un vote ça marque et peut donc revenir). Le vote pour une personnalité, même sympathique et serieuse comme Bové n’a pas la même force et peut même avoir un effet mode (comme le vote Tapie ou même Besencenot, excuser moi camarades dela LCR mais c’est une réalité). Et cela n’est pas efficace pour ancrer durablement une politique de chagement dans notre pays.

    Pourquoi Buffet ? Parceque cela représente des outils indispensables pour gagner. Par exemple, le journal l’Humanité, ne pourrait-il pas être le support une ou deux fois par semaine d’un journal de campagne pour faire gagner les candidatures antilibérales (présidentielles et législatives) ? Un journal indépendant de l’Huma, mais utilisant la structure Humanité (comme les Lettres Française utilisant l’Huma ou comme le supplément Communistes, tous les mercredis).

    Vous l’avez compris, Buffet, pour moi, représente le meilleur atout, le meilleur outil pour gagner.

    C’était quelques reflexions sur cette future campagne qui sera je l’espère unitaire, populaire et qui permettra de gagner !
    Tom du 63

    • Tom,
      L’Huma n’est plus l’organe officiel du PCF,et je ne vois pas pourquoi il ne défendrai pas le,la,candidat commun.C’est un journal qui ouvre largement ses colonnes à tout les antilibéraux,y compris sur les choses qui fachent.
      Une page spéciale sur les élections ça se fait déjà,et cela c’est fait pour le référendum.
      Jean Claude des Landes

    • Je pense au contraire que si l’on veut un vrai rassemblement antilibéral, il faut un candidat hors des partis de façon à éliminer les arrières pensées politiciennes.

      José Bové me parait le plus charismatique.

      RC31

  • J’hésite,

    Alors je me récite un poème de Prevert :

    Moi je joue du piano
    disait l’un
    moi je joue du violon
    disait l’autre
    moi de la harpe moi du banjo
    moi du violoncelle
    moi du biniou... moi de la flûte
    et moi de la crécelle.
    Et les uns et les autres parlaient parlaient
    parlaient de ce qu’ils jouaient
    On n’entendait pas la musique
    tout le monde parlait
    parlait parlait
    personne ne jouait
    mais dans un coin un homme se taisait :
    "Et de quel instrument jouez-vous Monsieur
    qui vous taisez et qui ne dites rien ?"
    lui demandèrent les musiciens
    "Moi je joue de l’orgue de Barbarie
    et je joue du couteau aussi"
    dit l’homme qui jusqu’ici
    n’avait absolument rien dit
    et puis il s’avança le couteau à la main
    et il tua tous les musiciens
    et il joua de l’orgue de Barbarie
    et sa musique était si vraie
    et si vivante et si jolie
    que la petite fille du maître de la maison
    sortit de dessous le piano
    où elle était couchée
    endormie par ennui
    et elle dit :
    "Moi je jouais au cerceau
    à la balle au chasseur
    je jouais à la marelle
    je jouais avec un seau
    je jouais avec une pelle
    je jouais au papa et à la maman
    je jouais à chat perché
    je jouais avec mes poupées
    je jouais avec une ombrelle
    je jouais avec mon petit frère
    avec ma petite soeur
    je jouais au gendarme
    et au voleur
    mais c’est fini fini fini
    je veux jouer à l’assassin
    je veux jouer de l’orgue de Barbarie."
    Et l’homme prit la petite fille par la main
    et ils s’en allèrent dans les villes
    dans les maisons dans les jardins
    et puis ils tuèrent le plus de monde possible
    après quoi ils se marièrent
    et ils eurent beaucoup d’enfants.
    Mais
    l’aîné apprit le piano
    le second le violon
    le troisième la harpe
    le quatrième la crécelle
    le cinquième le violoncelle
    et puis ils se mirent à parler parler
    parler parler parler
    on n’entendit plus la musique
    et tout fut à recommencer !

    Jacques Prévert (Paroles).

    Copas

    • j’aime Prévert mais c’est pas lui qui fera avancer le smilblick !

      écouter ou lire de la poésie, soit.

      entendre les cris du peuple, les souffrances, les frustrations, la désespérance...c’est le moment ou jamais d’ENTENDRE que nous n’en pouvons plus !

      Ne pas prendre d’échappatoires, fussent-elles poétiques, et aller mettre les mains dans le cambouis ! trop facile de siffloter au bord de la route en regardant ailleurs !

      il faut aller dans les "Collectifs" au plus vite pour construire ensemble ICI ET MAINTENANT du REEL POSSIBLE...

      Pourquoi tergiverser plus longtemps : "fou, qui sous la grèle, fait le difficile" disais à peu près ARAGON !

      Arlequin

    • les poêtes parfois disent les choses bien mieux que nous
      La citation exacte d’Aragon est :

      "quand les blés sont sous la grèle
      Fou qui fait le délicat
      Fou qui pense à ses querelles
      au coeur du commun combat"

      D.

    • Vlan voilà qu’il nous la remet avec son cambouis....

      Dis Arlequin !
      Tu sembles estimer que les interrogations empechent de fonctionner et d’aller de l’avant ? T’es où ? Maintenant c’est la poésie .....

      Prevert a été un militant imposant à tous le respect par la puissance de son travail, il a recruté plus de gens à la necessité d’un monde plus humain et meilleur, avec un crayon et une plume, que toi et moi, même au cube, n’en recruterons jamais (et pourtant.... ).

      Prevert a mit les mains dans le cambouis, sans se compromettre, du bon cambouis donc, avec des mots et des paroles, des poèmes.... Merci Prevert....
      Je nous souhaite à tous le plus de Preverts possibles.

      L’utilisation de ce poème que je faisais, c’était que, si (les musiciens qui ne jouent pas mais parlent) les maneuvres continuent, le flou reste de mise, il y aura d’autres chemins alors à emprunter,
      Un noeud gordien à trancher . Et surtout un bon ménage à faire....

      Ce poème est magnifique....

      Copas

    • pour copas à méditer ???
      Le 30 mai a eu lieu une rencontre antre le PCF et la LCR, également au siège du PCF. Cette réunion faisait suite à une lettre que la LCR avait adressée au PCF le 12 mai.
      Dans ce courrier, la LCR affirme qu’elle est “ favorable à des candidatures unitaires de rassemblement antilibéral et anticapitaliste ” et que “ ce qui est prioritaire, avant la question du candidat à la présidentielle, est : quel programme nous devons défendre dans ces élections et dans quel cadre d’alliance politique ”. Selon elle, un tel rassemblement est incompatible avec le fait d’“ envisager la préparation d’une alternance avec la direction du PS ”, comme le PCF “ semble vouloir le faire ”. Sa lettre posait plusieurs questions à ce propos en demandant des réponses qui ne se réduisent pas à des “ formules elliptiques ”.
      Notre délégation a répondu à toutes les questions factuelles posées dans cette lettre (voulez-vous faire comme en Italie, conclure une alliance avec le PS pour les législatives, etc.) en rappelant simplement la réalité de notre politique et a élargi le débat. La vraie question est celle de l’objectif, de l’ambition que nous nous donnons : alors que le 29 mai ou le mouvement anti-CPE, par exemple, ont montré que le refus des politiques libérales est majoritaire chez les salariés, les électeurs de gauche, voulons-nous ou non travailler à une dynamique populaire donnant leur expression politique à ces exigences de rupture avec le libéralisme. Dire au départ : “ Nous ne gouvernerons pas avec le PS ” (c’est-à-dire : “ Quoi qu’il arrive, nous ne gouvernerons pas ”), c’est expliquer que, de toute façon, ces exigences ne prévaudront pas et que le pouvoir doit revenir de droit au social-libéralisme, ce qui est le meilleur service à rendre au “ vote utile ” et à la biporalisation. Autre chose est de préciser dans quelles conditions (quelle politique et quel rapport des forces) une telle hypothèse pourrait se présenter. Le PCF n’a plus pour stratégie de “ faire pression ” sur le PS : il s’inscrirait dans une construction majoritaire et gouvernementale dès lors qu’elle permettrait la mise en œuvre d’une politique faisant droit aux exigences antilibérales.
      La délégation de la LCR a affirmé jusqu’au bout qu’“ on ne peut pas inverser le rapport des forces ”. Mais cette discussion l’a conduite à reconnaître qu’il faut préciser ce que nous entendons par “ politique de rupture avec le libéralisme, être dans une dynamique majoritaire et la porter ” (Pierre-François Grond, représentant la majorité de la direction). Pour Christian Picquet (minorité), “ il faut proposer une politique et affirmer que nous serons d’un gouvernement qui ira dans ce sens, mais pas d’un gouvernement qui ira à l’encontre ”.
      Le fait que cette question n’est pas insurmontable met d’autant plus en évidence la contradiction entre la volonté proclamée de la LCR de parvenir à des candidatures unitaires antilibérales et le choix de la majorité de sa direction de ne pas être partie prenante de la construction d’un rassemblement le permettant et de présenter la candidature d’Olivier Besancenot à la présidentielle en juin. Notre délégation a insisté sur la lourde responsabilité que prendrait la LCR si cette décision de rompre avec ce rassemblement de toutes les forces antilibérales de gauche était confirmée

  • n’oublions pas que le résultat du non est aussi le fruit des votes de droite extrème ! ce qui compte à mes yeux lors de la présidentielle c’est de créer un rapport de force (au premier tour) pour obliger le candidat ps (fabius de préférence) au second tour à inclure des orientations clairement de gauche dans son mandat présidentiel et pour les législatives à suivre... autre objectif : fliguer la candidature imbécile des verts (quels ânes d’essayer de montrer leur nombril au lieu de se grouper avec tel ou tel)
    côté réalisme d’une candidature :
    besancenot...la LCR est bien pour les jeunes et (comme moi) les déçus du pcf...mais repoussoir pour l’envisager en "homme d’Etat"
    buffet...crédible (ancienne ministre, femme et de gauche)...mais comme tout pcf repoussoir pour l’extrème gauche
    bové...crédible pour les intellos et les écolos...repoussoir pour ceux qui aime la politique pépère...

    trouvez nous quelqu’un d’autre !

  • Allons copas : ne soyons pas « surréalistes » !
    Notre humour noir et la forte présence de négation à tout ce que l’on impose
    Pourrait être incompris
    Et n’oublie pas que
    Parmi les grands de ce courant on retrouve les Boris Vian, Prévert…. Et l’affreux « coco » Aragon qui aurait voté pour Marie-Georges Buffet, …Horreur !
    Tiens un autre poème !

    Le cancre

    Il dit non avec la tête

    mais il dit oui avec le cœur

    il dit oui à ce qu’il aime

    il dit non au professeur

    il est debout

    on le questionne

    et tous les problèmes sont posés

    soudain le fou rire le prend

    et il efface tout

    les chiffres et les mots

    les dates et les noms
    les phrases et les pièges

    et malgré les menaces du maître

    sous les huées des enfants prodige
    s
    avec des craies de toutes les couleurs

    sur le tableau noir du malheur

    il dessine le visage du bonheur.

    Arlequin :

    Il efface les mots inutiles

    Ceux qui rutilent

    Se rapproche de l’Autre

    Pour construire un avenir

    Et dessine des paniers de fleurs

    A la bouche des hommes !

    Salut Copas : faut mettre les pieds dans le plat,
    Se goinfrer, s’abreuver, déguster les repas
    Et rajouter les ingrédients manquants.

    Si tu reste à côté des agapes,
    Tu risques d’être traité de satrape !
    RASSEMBLONS NOUS et NOUS GAGNERONS

    arlequin

  • ENFIN, ENFIN, ENFIN !!!

    Enfin on se parle avec les paroles des poètes et on ne s’envoie plus d’invectives !
    Enfin, on se souvient que les poètes entendaient les cris des humains sur leurs chemins de misère !

    "Longtemps, longtemps, longtemps,
    après que les poètes ont disparu,
    leurs paroles chantent encore dans les rues..."

    Enfin, le doute et l’espoir se libèrent...

    Continuons et avançons dans les Comités d’Union Populaire !

    NOSE DE CHAMPAGNE

    • le sectarisme anti-PCF est d’un confort inoui pour ceux qui le pratiquent à gauche en menant leur vie pépère dans leur confort matériel tout provisoire ( car la Droite et le PS pensent à eux quand ils gouvernent, c’est à dire en leur grignotant ce qu’ils appellent les "privilèges liés à la rigidité des acquis sur lesquels ils se figent et qui sont le signe évident de cet espèce de conservatisme qui nous livre pieds et poings liés aux assauts de la concurrence , dynamique qui court et qui n’attend pas, engendrée par la mondialisation, ou pour faire plus totalitaire, la globalisation...")
      Ce confort matériel, c’est tout simplement les conquêtes sociales arrachées par les luttes qui nous est disputé chaque jour, pour améliorer le quotidiendes actionnaires de tous les pays.
      Ce scepticisme vient de loin et il rejoint l’éducation bourgeoise revancharde de la Collaboration, hier les Allemands, aujourd’hui les Américains, la haine tenace de la Commune et du Front Populaire, la haine du CNR, de l’ouvrier qui ne reste pas à sa place.
      Ne nous y trompons pas l’idéologie de la France c’est celle des classes moyennes, celle que construisaient les USA avec le plan Marshall face à l’URSS, dont on ne peut parler encore aujourd’hui sereinement sous peine de se faire traiter de stalinien si on dit qu’il y a eu du positif et du porteur d’avenir dans cette tentative qui a échoué, de sortir de la tyranie du Marché capitaliste.
      La peur du Bolchévisme chez des gens jeunes ou moins jeunes qui survivent avec le RMI, fruit d’une longue éducation, qui font de la difficulté de leur existence une manière "branchée" de se démarquer, cela me peine et me révolte.
      Que les vieux briscards du Gauchisme, revenus de tout se rassurent, ils ont pour beaucoup transmis ces "valeurs" d’une Révolution qui nourrit ses mythes de l’échec et de la répression qu’elle subit chaque fois que le Peuple dresse des échelles pour partir "à l’assaut du ciel".
      Le PCF est parmi les héritiers des bâtisseurs de ces idéaux de justice sociale et d’humanité, ses militants et ses représentants y compris au gouvernement n’ont jamais touché aux droits des salariés. Les électeurs ont surtout sanctionné son impuissance dû à sa faiblesse dans une époque des années 80, où chacun pouvait jouer en bourse et écraser les autres en se mettant du côté des "winners" ;
      Avez vous oublié cette triste émission de télé : "vive la crise" où j’ai appris moi facteur que j’étais un privilégié responsable du déclin de la France, avec ma sécu, ma retraite, mon salaire,ma sécurité d’emploi ; Avez-vous oublié Tapie et les restucturatios et licenciement boursiers PS et alliés ?
      La Gauche, la vraie peut enfin percer dans ce pays, le PCF est dedans, ces élections ont besoin de la naissance d’un nouveau rapport de forces ; La mieux placée c’est Buffet comme candidate sur cette élection que nous n’emporterons pas, parce comme je l’ai déjà dit sur BELLA CIAO elle est la plus représentative. Le PCF ne peut pas nous la jouer comme CHIRAC, "je prends les voix et je vous emmerde"" : ce serait le coup fatal et contradictoire avec ce que ses militants défendent chaque jour...
      Luttons contre le déterminisme social et politique : arrêtons avec l’anti-communisme. JdesP

    • BIEN D’ACCORD AVEC TOI, J DES P !

      Ce que tu dis est juste... C’est ce que nous pensons, nous "communistes de la base trahis par nos dirigeants" (sic !).
      Mais on ne va pas convaincre tout le monde de devenir communiste. Nos adversaires et certains de nos "amis" ne nous envient pas, surtout de la manière dont ils nous perçoivent...

      Pourtant, les Comités d’Union Populaire (ou autres appellations) contre le libéralisme et pour réussir à gauche sont le moyen de travailler ensemble et de battre les libéraux à gauche et de déboucher en 2007.
      C’est sur cet enjeu que nous devons tendre toutes nos forces.

      Rater 2007, c’est en prendre pour 5 ans du libéralisme le plus débridé et au quotidien, mains libres et programme totalitaire.
      Donc, notre seul perspective c’est de jouer la gagne !

      NOSE

    • A JdesP,
      On retrouve dans votre texte, les relents de la pensée stalinienne qui voulait que pour tous combats perdus, toutes causes entendues, touts echecs, la seule responsabilité émanait des prolétaires mal dégrossis, âpres au gain, veules en face d’une organisation dévouée à la cause inattaquable tant sur le plan théorique que sur le plan pratique : le PC. Dédain, mépris, arrogance pour ceux que vous défendiez, telles sont entre autres choses les raisons de la déchéance d’un parti qui comptait après guerre des millions de sympathisants.
      Je ne m’aventurerai pas sur le terrain des convictions du PC postérieures à Lénine, de peur d’engendrer un tournis dévastateur pour l’organisme.
      Le PCF considère maintenant comme clos cette période et n’utilise d’ailleurs plus le vocable "lutte des classes", "prolétariat", etc ... On n’entend plus que forum social, anti-libéralisme, ... et puis un Gayssot dans un gouvernement Jospin, c’est tout aussi nuisible pour les services publics qu’un bon réactionnaire.
      Alors, si l’unité de lutte vous convient, revenez donc sur le terrain des revendications et pas de quelconques autres fariboles !!!

    • A 82 14
      Dommage cette réaction qui me semble venir d’une grosse déception personnelle . "Relents de pensée stalinienne", non pas du tout, je ne sais pas ce que cela veut dire moi qui n’ai jamais supporté être aux ordres d’un dirigeant infaillible, ancien militant "gauchiste", j’ai dénoncé les dérives de ce PCF qui a certes existé et je l’ai rejoint non par amitié avec ses dirigeants mais pour la nécessité de maintenir ( je le crois encore) un courant révolutionnaire dans notre pays (après la faillite des organisations issues de mai 68)
      Ce que j’ai rencontré aussi au PCF c’est une profonde amitié, une sincérité, une disponibilité, du respect, beaucoup de solidarité d’humanité, de dévouement et d’humilité de la part de militants dont la préoccupation première n’était pas les dernières petites phrases du Secrétaire Général.
      Il y a toujours des arrivistes au PCF, des ambitieux,dirigistes à l’ego "surdimentionné" comme dans toute société. Mais le temps est passé du suivisme aveugle : la participation au gouvernement Jospin a failli provoquer la fin d’un Parti qui ne pouvait garder la direction qui nous y mena, sans procès de "Moscou"
      Les mots employés aujourd’hui sont je suis d’accord quelque peu édulcorés, il fut un temps où on n’osait plus chanter l’Internationale après la chute de l’URSS, dans les manifs, tellement les Camarades se sentaient coupables d’une politique qui n’était pas la leur et qui les dépassait.
      Aujourd’hui, après le 29 mai, nous avons retrouvé le goût de la lutte et nous ne lâcherons pas, tout en étant lucides sur les pièges qui nous sont tendus dans cette campagne pré-électorale... Nous voulons construire avec d’autres une nouvelle alternative et non l’alternance. JdesP

  • Besançenot avait invité Bové, Buffet et Laguiller a discuter d’une candidature collecitve antilibérale. Buffet l’a poliment refusée.
    Il y a quelques semaines, Buffet invite les partis de gauche à se rassembler en vue de 2007, la LCR balaie l’invitation d’un revers de main.
    Je vais vous dire, peu m’importe qui sera le candidat antilibéral en 2007, ce que je souhaite par-dessus tout, c’est qu’il y ait un candidat antilibéral. Et là, j’ai l’impression que la querelle porte sur le parti qui sera l’initiateur de l’appel au rassemblement et qui se placerait de facto en première position pour proposer un candidat.
    Les vrais partis de gauche décevraient tous les espoirs de changement s’ils tombaient eux aussi dans les querelles de personnes.

    Shinshiro.

    • entre une invitation au fond d’un café,
      et l’appel de COLLECTIFS PUBLICS il y a plus qu’une différence !!
      et JdP le dit fort bien : les discussions autour d’un nom (ou de trois) pour une élection présidentielle faite pour laisser face à face la droite et la pseudo-göche montre bien que la "pédagogie du renoncement" à bien fonctionner.
      C’est à nous électeurs, hommes et femmes d’inventer une nouvelle démocratie et de la faire gagner en 2007 et pour cela il faut bien que l’on nous écoute, que l’on nous entende dans les COLLECTIFS auxquels un maximum de citoyens doivent participer.
      et je propose de lancer des "cahiers de doléances" partout, dans chaque commune...ce sera aux citoyen(ne)s d’élire leurs représentants à une Assemblée Constituante.
      Les Partis sont des OUTILS à notre disposition,

      aujourd’hui seul le PCF a entendu les cris de souffrances et de désespoirs et ce n’est pas avec lui seul, fûsse-t-il de la meilleure volonté, que nous proposerons des possibles pour sortir de la "crise" dont il est bon effectivement de rappeler que la "gôche-caviar" vantait ses effets bénéfiques !!

      A nous d’inventer une VI° république ! il faut rappeler que ces institutions ont été dénoncées par un seul parti représenté au Parlement : le PCF !

      Et le dernier exemple de justice de classe qui amnistié Guy Drut (condamné à 15 mois de prison avec sursis et 50.000 € d’amende pour avoir -bénéficié- d’un salaire fictif de 775.000 f)
      alors qu’aujourd’hui, sans vergogne, le 23 mai la Chancellerie demande aux parquets d’être particulièrement sévère à l’encontre des personnes "bénéficiant" du RMI !

      775.000 f çà fait combien de mois de RMI,

      et cette jeunesse victime de la répression : des jeunes obligés de révisés leur bac en prison, d’autres condamnés à de la prison ferme...

      çà suffit ! ! comment peut-on rester au bord des chemins ou s’entassent les victimes ?

      Lourde serait la responsabilité de ceux qui trainent les pieds pour favoriser le RASSEMBLEMENT et l’UNION POPULAIRE loin des petits intérêts des "états-majors" !!

      ce sera difficile ? oh oui !

      Mais non Nicolas la "Commune" n’est pas morte elle bouge encore !!

      arlequin

    • Si c’est le cas, il ne méritent pas plus de 2% chacun au 1er tour, alors qu’ensemble, ils pourraient froler les 30%.

      Et ce serait bien fait pour eux.

      Le peuple dit aux dirigeants des partis de gauche : "Soyez adultes !"

    • Des collectifs faisant suite à l’appel pour des candidatures unitaires du 10 mai ont été crées en SEINE SANT DENIS dans la Manche, à Avignon, à Toulouse, avez vous connaissance d’autres créations semblables ?
      Merci.

      PHLAR.

  • Madame Buffet,

    Je soutiens votre appel au rassemblement. Mais il existe encore et toujours un probleme : peu d’hommes politiques actuels restent honnetes et droits, et la plupart aspirent au pouvoir pour le pouvoir.
    C’est un bete sentiment humain : on aspire toujours a plus !

    Une grosse voiture. Une grosse moto. Une grosse maison. Un gros bateau. Un gros compte en banque. Un gros chien, ou deux, qui zieutent le gros poisson rouge engraisse par les grosses cultures de graine qui poussent ailleur que sur le sol.
    Deux beaux enfants, aussi...
    Et un(e) "fin(e)" top-model en guise d’epou(x/se).

    Certains de ces dits-representants fussent-ils, eux meme, anti-liberaux.

    Question : on fait quoi, alors ?

    Bref, nous sommes beaucoup a "rever" de cette gauche unitaire et tolerante des differences (ce qu’est la gauche en fait). Nous sommes trop a ne pas avoir les memes reves d’ "escloides" fabriquer par l’escroquerie du capital. Nous sommes enormement a ne pas repeter "avoir plus, toujours un peu plus", ou "c’est a moi, rien qu’a moi".
    Ce systeme ne marche pas car il est liberticide, et nous voulons marcher sans etre enchaines, debouts et dignes.

    Alors, s’il vous plait, ne faites pas qu’appeler au rassemblement, rassemblez simplement !...
    ... Et nous serons (enfin !) beaucoup a vous suivre.

    En vous attendant en 2007,
    Cedric

    P.S. : je suis jeune (post-scriptum qui s’adresse a une de vos declarations sur France Inter ces dernieres semaines ou vous decriviez les jeunes un brin "degoutes" de la politique). Mais au contraire de mes congeneres, je reve... toujours et encore.

    P.P.S. : Copas, merci pour le poeme de Prevert qui montre que l’action est a faire.

  • Nous avons devant les yeux la preuve flagrante que la Gauche est incapable et incompétente pour diriger le pays. Pourquoi ?
    Parce que diriger le pays, c’est être capble de considérer les priorités.
    Par exemple, renoncer à son intérêt personnel en faveur de l’intérêt du peuple.

    Les différents courant de la Gauche actuels pensent leur condition dans un esprit capitaliste, c’est à dire "comment gagner plus" (de voix).
    Le jour où cette gauche aura compris que c’est cet environnement (institutions, organisation, mentalité, acquis, etc.) qui conditionne notre pensée et notre volonté, elle adoptera une vraie stratégie de gagnant.
    C’est aussi en partie l’incapacité de cette Gauche à concrétiser une vraie stratégie qui déçoit une bonne partie de l’électorat.

    Une candidature unique avec un candidat qui a voté NON à la TCE

    (Premières priorités ensuite, dissoudre le Sénat et redessiner la carte électorale)

  • lundi j’étais à un rassemblement pour " fêter" la victoire du non dans une ville près de Bordeaux,Cenon. Elle porte bien sont non Cenon, mais que c’était triste très peu de monde et surtout beaucoup de discours pour parler expliquer le esns de la victoire du non.Quand est venu le tour du représenatant du PCF il n’a pas fait dans la dentelle et il a carrément affirmé qu’il fallait une candidature unitaire et que seule celle du PCF était la meilleure pour participer à un gouvernement réellement de Gauche ( comme la camarade Buffet ci dessus)
    Et là tout me revient en mémoire la participation des ministres Communistes et notamment ceux des transports Fiterman et Gayssot qui à eux deux ont contribué à privatiser la SNCF l’un en la transformant en EPIC( Etablissement public industriel et commercial et l’autre en Créant ( RFF) Réseau Férré de France qui dépossède la SNCF des infrastructures et des bâtiments. On en voit le résultat aujourd’hui.
    Alors quand j’entends ou je lis ci dessus qu’il faut lutter contre le libéralisme ou la privatisation des services publics j’ai un doute la volonté politique du PCF de ne pas profiter de la vague du non pour mieux négocier sa participation au gouvernement avec la social démocratie responsable des nombreux dégats largement amplifiés par la droite aujourd’hui. Privatisation, précarisation,CSG, retraite sécu, même la loi sur les 35 heures a été pour beaucoup de travailleurs,augmentation de la productivité, détérioration des conditions de travail , flexibilité et très peu d’embauches correspondantes( sans parler du privé on connait les résultats à la SNCF la Santé,EDF).
    Le PCF n’est pas pour moi le garant d’une véritable rupture avec le libéralisme et son père fondateur le capitalisme c’est la raison pour laquelle je ne suis pas pour une candidature unique quoique séduisante mais à 55 ans je n’ai pas envie de de me faire balader par le discours du tous ensemblepour le tous ensemble ( on a vu d’ailleurs le résultat pour le CPE que le retrait a permis à la gauche et à ses alliés syndicaux d’en oublier le CNE et la loi sur l’égalité des chances).Alors oui à une candidature révolutionnaire anti-capitaliste ,anti libérale écolo qui me permettra d’espèrer de lutter de voter pour changer cette putain de société

    Nota : je ne suis dans aucun parti politique

    Jusqu’à la victoire toujours

    Christian Remoiville retraité de la SNCF qui a totalisé 180 jours de grève(non payés) pendant son activité de conducteur

    • Le PCF a le droit de proposer MGB, la LCR Besancenot , ou Bové, bref une candidature antilibérale , il peut aussi en accepter une meilleure qui s’imposerait pour obtenir un meilleur rapport de forces, rien n’est tranché, tout est discutable (lire les textes et les tracts)
      Ce n’étaient pas les ministres communistes qui décidaient dans les gouvernements PS, ni à l’Assemblée : rares sont les lois qui sont passées sur proposition des Communistes. Les militants du PCF ont fait la critique et l’autocritique de la participation ultra-minoritaire et défensive aux gouvernements PS et ses résultats, sans compter que nous avons frôlé la disparition pure et simple de notre parti à cause de la surdité et un certain manque d’honnêteté intellectuele de certains responsables notamment en 1997 .
      N’oubliez pas que le PCF a donné une partie de son court temps de parole dans les médias aux autres NON de Gauche et va le faire pour les autres campagnes dans un cadre unitaire.
      De toute façon, nous n’y arriverons pas seuls chacun dans son coin JdesP

    • un des "outils" du MEDEF c’est l’anti-communisme : et çà marche tout seul, autoalimenté par des citoyens respectables, d’anciens cheminots contre Gayssot, alors que sous son "règne" les effectifs augmentaient et qu’ils recommencent à diminuer.
      Mais ce sont les communistes qui étaient responsables de la gauche ! même s’ils n’étaient que 4 sur 40 et que le Président s’appelait MITTERRAND !

      Aujourd’hui cet anti-communisme primaire empèche certains de lutter pour leurs propres intérêts, ce ne serait que leurs problèmes s’il n’y avait pas de répercussion sur l’ensemble de la société.

      Les capitalistes ont encore du grain à moudre avec le recul de la conscience de classe parmi les plus humbles.

      Eux les patrons ont compris qu’il fallait un syndicat unique, le MEDEF, envoyer ses représentants aux gouvernements l’UMP, ou agiter des leurres -la sociale-démocratie-,
      A travers leurs lansquenets ils tiennent tout les pouvoirs.

      Et certains nous grattent encore, nous militants communistes, sur Staline et autres conneries !
      L’Histoire effacée des manuels ne leur a rien appris, 3 à 4 heures de télé quotidienne ou ils s’abreuvent de bassesses et de mensonge, restant l’arme aux pieds et pleurnichant...

      Ceux qui, aujourd’hui, pensent que le Pouvoir populaire est à portée de main, sans rien faire, se gourre et vont être déçus : pas grave -ce sera la faute des "communistes" !! yaka, foque, ils se placent sur le même terrain que les tauliers : Ségolène ou Nicolas ? non José + marie-georges+besancenot....ils croient avec çà toucher le ticket gagnant sans se rassembler et lutter et faire émerger parmi eux les candidats qu’ils souhaiteront, après discussion dans la transparence et la démocratie, loin des salons parisiens...

      Ils sont dans le piège, et certains y barbotent avec complaisance...çà geint mais quand les occasions de lutte pour leur avenir se présentent...çà discutaille sur le sexe des anges et des démons...

      Vieux militant je ne regrette rien mais j’avoue que j’en ai un peu marre, heureusement que la Jeunesse à réchauffé nos poumons : elle ne se pose pas de question de savoir si Gayssot en 1983, ou ma tante en 1920...elle a saisit à pleine mains son combat contre le CPE...ELLE A GAGNE ! pendant ce temps....les "discutallions" continuent et la Parisont peut cogner !

      arlequin

    • Arlequin, elle est un peu courte votre explication par l’anti-communisme. D’ailleurs l’ "anti-communisme" ne concerne pas que le PCF, mais concerne le "communisme" en général, dont le PCF n’a pas le monopole (il faudrait tout de même finir par vous y habituer). Sans remonter aux années 20 ou aux années 50 ou 60, depuis 25 ans, le PCF a conduit une certaine politique. Beaucoup de cadres et de dirigeants actuels du PCF étaient au Parti durant cette période. Que beaucoup de gens ne fassent pas a priori confiance à MGB dans cette affaire de "candidature unitaire", c’est un fait, qui se traduit ici même dans ces fils de commentaires. Donner comme explication que c’est le produit des
      3 ou 4 heures par jour de propagande télévisuelle, encore une fois c’est un peu court. Mon opinion est que la masse de "la gauche du non" attend un rassemblement et une candidature unitaire, avec plusieurs porte-paroles qui permettraient aux diverses sensibilités de ce "Non de gauche" de pouvoir s’exprimer. Maintenant, il faut être clair, à lire dans de nombreux endroits ce qui s’écrit, je ne crois pas que ces diverses sensibilités s’accorderont sur le nom de MG Buffet ! 1) membre du gouvernement de Jospin pendant 5 ans, elle apparaitra trop proche des "socialistes" 2) le parti communiste est de loin la force politique la plus "organisée" (élus locaux, mairies, un quotidien, relais associatifs et syndicaux...) d’un cartel éventuel : le risque est que la coalition ne soit trop dominé par lui. 3) la solution aurait pu être une démarche innovante de type candidature de rupture à 3 ou 4, mais il ne faut pas rêver, personne ne prendra ce risque, l’audace est un mot et surtout une attitude inconnue ici en france 4) dans la foulée des présidentielles, aux législatives, c’est surtout le PCF qui emportera un grand nombre de députés, du fait de son implantation, de ses élus locaux, et de son savoir-faire en matière de désistement avec le PS/ PRG, les autres sensibilités auront beaucoup plus de mal. 5) Même si c’est un autre candidat qu’un candidat issu du PCF, ce dernier peut imposer la présence de son ou sa porte-parole dans la campagne officielle, sur les plateaux de TV etc., le PCF est incontournable dans cette affaire, l’inverse, non.
      Ce n’est qu’une opinion personnelle.
      Mais il y a une solution pour sortir des querelles d’opinions personnelles ! et elle est très simple, elle a déjà été suggéré par beaucoup (dont MG Buffet, disant que ce seront aux comités d’union populaire de décider). Rien ne sert en effet de courir, il faut partir à temps :
      Organiser une "primaire" lors d’états-généraux de la gauche anti-libérale et sociale en septembre ou octobre prochain : les gens s’inscrivent en s’acquittant d’une cotisation indexée sur leurs revenus, par exemple (de 0,1 à 0,5 % du revenu imposable, avec un plancher de 15 euros pour les non imposables, et 5 ou 10 euros pour les bénéficiaires des minima sociaux) ; un comité unitaire des candidatures sélectionne celles qui auront recueillis x milliers de signatures (pour éviter la foire d’empoigne de 200 candidats autoproclamés). Une campagne d’un mois, et on vote !
      Le mois de juin pourrait être l’occasion de se mettre d’accord là-dessus.
      Une dernière chose : les Verts sont en train d’imploser (cf. les derniers imbroglio Conet/voychet, et le toujours si subtile Benhamias - qui avait déjà fait abbattre en vol la candidature Lipietz en 2001, par ses révélations corses - a lâché le morceau : se prépare une candidature unique des écolos avec lepage et hulot, prête à rallier le "centre", puisque l’écologie c’est "central" n’est-ce pas, et "cà transcende tous les clivages"), il semble donc inutile de discuter avec ce parti.

    • L’ECOLOGIE, L’ECHO-LOGIE, OU L’EGO-LOGIE ...

      L’écologie c’est central, si bien que çà peut jouer un rôle charnière comme en Allemagne, en jouant tantôt la coalition avec le SPD, tantôt avec la CDU-CSU...
      Mais l’écologie en tant que courant politique qu’est-ce que c’est ?

      À mon sens, il n’y a pas besoin d’un parti "écologiste" car çà réduit l’écologie à une secte, mais il y a bien plutôt besoin d’écologistes dans tous les partis. Ce serait lui donner tout son sens : veiller à cadrer l’activité humaine de sorte qu’elle prenne en compte le caractère "fini" de notre planète, avec ses ressources et ses espèces vivantes, nous compris.

      Au lieu de cela on a les querelles bouffonnes des deus ex machina des "verts" qui stérilisent la réflexion pour la définition d’un développement soutenable lorsqu’ils sont dans l’opposition, et les efforts des gouvernements auxquels ils participent, comme par exemple sur le canal à grand gabarit Rhin-Rhône, etc.

      Alors, Voynet, Cochet, Pocrain, etc. tout cela c’est leur droit et leur égo, mais c’est petit et çà ne fait rien avancer, et surtout pas l’idée d’une écologie réellement efficace parce que partagée.
      Pour finir, les écologistes associatifs dont je suis (avec le MNLE - Mouvement National de Lutte pour l’Environnement) sont plus utiles à l’écologie que les partis écologistes car c’est eux qui font avancer les choses sur le terrain au quotidien.

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Tu as raison, mille fois raison, je le sais bien, moi, ancien "gauchiste", militant toujours révolutionnaire au PCF depuis 20 ans, toujours insatisfait, mais dans la lutte, j’ai traversé toutes ces divisions, ces diversions, qui permirent si souvent à la Droite et à la social-démocratie de remporter des victoires en exigeant du Peuple le sacrifice de ses conquêtes ; Quel risque supplémentaire courent-ils donc ces camarades à peser sur l’avenir ? Nous subissons tous les reculs sociaux dans l’éclatement politique et syndical de la Gauche, alors que la jeunesse unie se rebelle et force l’unité avec des idées claires, donc sans calculs possibles de confiscation ou de détournement de la part des organisations qui l’ont suivie ... Elle a gagné, et la mobilisation massive malgré les échecs passés a montré la voie à suivre qu’impose majoritairement notre Peuple pour avancer. Ceux qui craignent le plus "2002" sont ceux qui font tout pour nous conduire dans l’impasse. Ne renonçons pas à l’unité de la vraie gauche et guérissons-la de cette vieille maladie qui peut être mortelle : l’anticommunisme que nous ne percevons pourtant pas quand nous sommes au contact des salariés dans les entreprises sur les marchés ou dans les manifs ou les reproches se focalisent surtout sur notre faiblesse et notre désunion politiques face aux privatiseurs et prédateurs financiers qui tuent l’emploi avec nos acquis sociaux. Dépêchons-nous avant que ce coin de ciel bleu historique ne se voile par la faute de nos sectarisme : on ne peut se tromper davantage qu’en laissant PS et Droite dans un faux tête à tête car ils ne sont aujourd’hui que les deux faces de la même médaille : ils ont assuré jusqu’à aujourd’hui le renforcement , la radicalisation, du système capitaliste à notre détriment. Le PS ne cesse de lui donner des gages de bonne volonté nationalement et internationalement : n’oublions pas non plus que le socialiste LAMY préside l’OMC gardien du temple de la globalisation du MARCHÉ et de ses règles et je n’ai jamais entendu ou lu des déclarations du MEDEF à son encontre. JdesP

    • Trouver un candidat qui rassemble toutes les revendications de la gauche anti-libérale (au niveau social, économique, environnemental, etc..), qui n’est pas apparenté à un parti (car aujourd’hui quand on évoque le ’parti’, nous sommes renvoyés aux idées de pouvoir et de manipulation) et qui a déjà démontré sa détermination, selon moi il n’y en a qu’un, et c’est José Bové.

      Shinshiro

    • mon but n’était pas d’analyser l’anticommunisme ! mais de donner quelques éléments !
      mais toi : tu décides. Et si nous laissions la parole au peuple ? dans les collectifs ? qu’est-ce-qui te gène ? qu’éventuellement les collectifs proposent d’autres solutions que les nôtres ? et alors !

      déjà tu décris le chemin que les citoyens devront suivre, tu les tiens par la main comme s’ils étaient infantiles !

      ce que tu n’as pas compris -et tu n’es pas tout seul- c’est que pour l’instant la grande majorité se fout de savoir si ce sera MGB, BOVE ou BESANCENOT ou les trois à la fois !

      Dans un pays ou plus d’un million de salariés sont obligés d’avoir deux patrons pour survivre, il y a des URGENCES et ce n’est pas à nous d’en décider !

      DONNONS LA PAROLE, ne soyons que des OUTILS pour favoriser le RASSEMBLEMENT et l’UNION POPULAIRE c’est déjà une haute ambition et un travail suffisant !!

      arlequin

  • La question du rassemblement est non seulement : pourquoi faire ? mais encore désoramais la question clé : comment faire ? Parce que maintenant nous savons que la fin ne justifie pas les moyens et réciproquement.

    La question est sans doute sociale mais surtout métapolitique : quoi de la souveraineté populaire ? J’entends non pas la souveraineté populaire comme unité nationale, mais la souveraineté comme communauté électorale sous une loi de droit traditionnel. Et par là une seconde question : quoi du pouvoir populaire et de ses libertés individuelles et critiques ? C’est la question de la crédibilité même des représentatns élus qui en dépend. Car même un régime de droite (par exemple catho) pourrait prétendre s’occuper de lutter contre la misère ou la pauvreté. L’égalité économique n’est pas un projet aujourd’hui suffisant, parce que personne n’y croit sans les fondements souverains du peuple qui est l’objet de ce pari.

    Quoi des nationalisations engageant la santé teritoriale des citoyens ? ex : le nucléaire et notamment la grande centrale expérimentale conte laquelle nous nous battons. Quoi des services (poste, santé) ?

    Quoi du suffrage direct et ddu respect éthique de ses engagements ? Après tant de votes bafoués depuis 2002, et d’autant plus au moment de l’anniversaire du Non à la constitution européenne, nous voudrions une réponse claire sur la façon de réhabiliter notre vote de 2005, (loi adoptée à l’assemblée nationale avant même la consultation populaire pour uniformiser la constitution locale avec la constituione globale : cete loi n’a pas été révoquée à l’issue du referendum ; singature de l’executif suprême continuant à circuler sur le document de ratification)... La question de la dissolution des chambres etc... Quoi de la république et de la démocratie ? Et si démocratie il y a : le dispositif déquilibre des minorités sera-il encore et seulement celui des communautés idéologiques, professionnelles, ou autres ? et non l’individu seul ou assemblé en eux-mêmes ? etc ...

    Enfin, quoi de la révocationde la loi de justice et des ses annexes depuis Perben ? de l’autonomie retrouvée du Parquet ? La réforme envisagée depuis Outreau ne suffit pas.

    Et pour conclure : quoi du refuge politique (Battisti et les italiens) ? Et quoi de l’amnistie (Action directe) ?

    je voudrais bien que madame Buffet réponde sur ces points. Ou je ne voterai qu’en blanc bonnet et bonnet blanc.

    Et si moi je réagis comme ça autant dire s’il y en aura d’autre, n’étant qu’un ion de mon environnement. Si la gauche ne comprend pas qu’elle doive répondre là-dessus se rassembler nela mènera pas pour autant à la victoire.

    O.

    • Pour chacune de ces préoccupations d’ordre institutionnel(organisation des pouvoirs, souveraineté nationale, démocratie, élections...) ou législatif, il y a des propositions qui ont été faites , mais très souvent censurées par les votes socialistes quand ils étaient majoritaires, et plus tard, la Droite et les médias, propositions du goupe communiste faites à l’assemblée durant ces dernières années.
      C’est un travail titanesque parti des préoccupations des citoyens qui porte sur des années, qu’il doit être facile de consulter, et qui doit inspirer le respect pour le peu de moyens dont ces députés disposent vu leur faible nombre ;
      Nous ne partons pas de rien, et il faudrait aussi se pencher sur les travaux du CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE (60 ans déjà) qui a insufflé un tel vent de démocratie, d’une telle portée que la Droite toujours revancharde, n’a de cesse encore aujourd’hui de tenter d’en supprimer les effets dans la législation, par exemple sur les Nationalisations, ou sur la Jeunesse en difficulté, sur la liberté de la presse qu’on voulait sortir des mains du pouvoir de l’Argent, etc.
      Cette oeuvre est à étudier selon ses préoccupations,à poursuivre, à enrichir, à rendre immédiatement opérationnelle, car l’oppression et l’exploitation capitaliste ne datent pas d’hier. JdesP

    • Quant au CNR, pour le programme, c’est notre programme. Il n’a pas changé. Maintenant ce n’est pas le programme , ni les membres du " CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE" (CNR), qui vont nous dire qui choisir (Ils sont tous morts, les membres du Conseil National de la Résistance).
      Alors maintenant : POUR LES PRIMAIRES DEMOCRATIQUES A GAUCHE LA VRAIE
      Les "3 B", passent par les Etats généraux de la gauche anti-néolibérale sociale, pour le dépassement civilisationnel du capitalisme. Ainsi les soviets états généraux désigneront leurs candidats(es). Exactement, finalement, comme l’a annoncé la Tavarchicha Maria Geog Buffet (elle est pour le pouvoir de décision des "comit"s d’union populaire"). Yo, je suis d’accord avec le basisme soviétique de la camarade Buffet ! Au moins, mainteant, aplliquons pour une fois, notre programme, nous qui sommes réellememnt communistes !
      Communistes un jour, communistes toujours ! WIR SIND KOMMUNISTEN !