Accueil > Que se passe-t-il à Athènes ?

Que se passe-t-il à Athènes ?

Publie le jeudi 8 juin 2006 par Open-Publishing
32 commentaires

de Copas

Le pouvoir grec, déjà accusé de complicité de torture et de violations graves des droits de l’homme, vient de s’illustrer, il y a quelques heures dans la repression extremement violente d’une manifestation dans laquelle un manifestant aurait été tué.

Que ce passe-t-il à Athènes ?

Les étudiants , en lutte contre le liberalisme d’un pouvoir corrompu, ont été victimes de la rage de l’état et de sa classe dirgeante.

Que ce passe-t-il à Athènes ?

Les étudiants, dont le prix versé pour le rétablissement de la démocratie en 1973 contre la junte militaire pro-americaine est connu et reconnu et donne lieu à une journée de commémoration le 17 novembre, semblent à nouveau en but à un pouvoir qui les hait et ne dialogue que par ses hordes policières.

Que ce passe-t-il à Athènes ?

La solidarité semble essentielle, de même que toutes les pressions possibles sur l’UE et les gouvernements afin que la violence de l’état grec soit dénoncée et arrêtée.

Cette Europe de la violence d’état contre sa jeunesse, cette Europe qui joue de tout pour contraindre ses populations à courber l’echine face au liberalisme, cette Europe qui nous vient de la contre-reforme, anti-democratique dans son essence, dont le fleuron du TCE prévoyait ce droit des états a tuer et réprimer (*), cette Europe qui se tait dans les grands médias sur ce qui souleve les jeunes et les travailleurs en Europe (nous allons les obliger à en parler), cette Europe là n’est pas la notre.

Que ce passe-t-il à Athènes ?

La notre est celle de la liberté des hommes et des femmes , celle qui protege les faibles de la rapacité des puissants, celle qui est contre l’ultra-liberalisme anti-democratique, contre la violence d’état .

Solidarité avec la jeunesse grecque !

Copas

(*) TCE :

L’article II.62. indique que « Toute personne a droit à la vie » (inspiré d’ailleurs directement par les lobbies anti-avortement pour leurs combats futurs) et que « Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté » mais les explications du Præsidium indiquent que « La mort n’est pas infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu nécessaire :

a) Pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale,

b) Pour effectuer une arrestation régulière.,

c) Pour réprimer conformément à la loi, une émeute ou une insurrection » « Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions... ».

http://www.liberation.fr/page.php?A...

Messages

  • Vrai ? Faux ?

    Nous avons besoin d’infos .

    Copas

  • En attendant, un jeune est mort. Avec ses mains de poète il risquait pas de faire grand mal aux policiers.

    Ce qui est terrible c’est que la bête immonde "capitaliste" envoie ses griffes de tous les côtés, car un vaste mouvement antilibéral est en train de se lever partout dans le monde.

    Il faudra bien un jour ou l’autre que tous ces cris de désespoir soient entendus par les gouvernants, car les peuples crèvent à petit feu y compris sur le sol européen. C’est un comble !!!

  • intéressant, à part le fil dans libé, rien sur les médias "officiels"

  • Silence et blackout des médias non démocratiques (télés, radios de concession d’état,....)...

    Complémentarités d’Indymédia et de Bellaciao comme sites aidant à briser les chappes de plomb de la parole "officielle".

    Sur le fait que le gouvernement grec et son appareil militaro-policier sont mouillés dans la complicité avec des enlevements illegaux, des prisons clandestines et l’assistance a des actes criminels , aller sur le site du conseil de l’Europe, http://www.coe.int/ , vous verrez tout expliquer par le menu d’états de l’UE, mouillés dans cette saloperie.

    Ceci ne fait pas culpabilité pour celà, mais il y a là, pour l’appareil d’état grec (que je ne mélange pas avec la population grecque) un continum commun dans le mépris des droits de l’homme, la servilité criminelle vis à vis de l’impérialisme americain et maltraîter sa population.

    Mais que se passe-t-il à Athènes ?

    Continuons à chercher de l’info,
    Continuons à resserrer les liens entre les jeunesses d’Europe, les peuples d’Europe, les travailleurs d’Europe, à monter le volume des informations et de l’échange.

    Copas

  • Lipon, Copa mou, endiaferesai me ti Ellada ?
    C’est bien les liens d’un des messages, l’une des manifs a lieu à Salonique, pas à Athènes, dans un second, c’est sympa, on voit des types balancer des pavés et des coktails molotov et des flics essayer de sortir des flammes. C’est bien de lutter contre la privatisation des facs, c’est déjà moins bien de cramer des types, même des flics. Il y a une tradition anarchiste assez violente en Grèce et le 17 novembre est effectivement une occasion pour celle-ci de s’exprimer. En dehors du petit groupe d’aficionados qui participe régulièrement à des empoignades avec la police à cette occasion, ces manifs régulières n’attirent pas tant de monde.
    Kolokotronis

    • "C’est bien les liens d’un des messages, l’une des manifs a lieu à Salonique, pas à Athènes,"

      « uring the clashes which erupted between police and demonstrating students in Athens. »

      Pour le reste, j’attendrai d’être au moins sur que le type décédé ait bien fait ce dont tu semble l’accuser.

    • Un flic : personne usant de l’autorité de l’état capitaliste, au service des patrons (faut voir comment il protège les locaux du MEDEF à chaque Manif), agissant armé et de manière souvent brutale et irrespectueuse, qui est le garant de ta non liberté, de ta résignation à accepter ce système pourri sous peine de matraquage.

      Alors vivent les étudiants Grec, vivent les anarchistes
      A bas l’Etat les flics et les patrons !!!

      sc_marcos94

    • Bien, et bien tu vas nous renseigner hein ?
      Le titre sur Athènes était du figuré, pour signifier un état.

      Sur les manips et les comportements policiers, l’Europe du FSE l’a vu à Athènes.. Sur le soutien et la complicité à des actes criminels , nous l’avons vu sur les largesses accordées à la CIA (vieille tradition).

      Oui bien sûr il y a certains manifestants durs dans les manifs, mais celà donne-t-il droit de tuer ?

      Reste la question de l’assassinat d’un manifestant.

      Alors, il s’est jeté sous les matraques des policiers ? C’est celà ? D’ailleurs il semble avoir tout d’un de ces dangereux extremistes.

      D’où vient cette propension d’une série d’états européens de ne plus fonctionner qu’avec d’énormes déploiements policiers surarmés ? Provocateurs et hyperviolents ?

      Les questions à poser, pour ceux du moins qui n’ont pas abdiqué un sens humain minimal, sont les mêmes que celles auxquelles nous avons été confrontés dans plusieurs états européens, à Gènes par exemple ou en Tchéquie (2morts à l’issue d’un déploiement policier géant et agressif), en France où nous avons frolé le drame lors du mouvement de jeunesse du printemps : D’énormes moyens policiers déployés qui, fatalement, à chaque fois, sont aux limites de tourner au drame.

      C’est la logique permanente d’un pouvoir qui ne sait plus dialoguer avec des composantes de sa population.

      Etablir les faits est important. Et l’info , les infos sont importantes.

    • Dommage pour le type qui est mort (sûr ?) que cela arrive le jour du début du mondial.
      Le sujet sera relégué loin derrière les exploits des crétins en short.
      j’ai rien vu sur le libé de vendredi 06/09 à ce sujet, ce qui semble indiquer que soit personne ne sait rien, soit l’info à été passée sous silence...

      Au sujet du type qui parlait de la tradition anarchiste en grèce, je dois lui répondre qu’il y a aussi une tradition militariste et fasciste (voir la dictature dans les années 70).

      Que ceux qui en savent à ce sujet plus se manifestent...
      Plus interessant que Allemagne-Costa-Rica , isn’t it ?

    • Je suis ahurie que nous n’arrivions pas à obtenir plus d’infos fiables rapidement ! On est tous commes des analphabètes à essayer de déchiffrer indymedia en grec !
      L’esperanto c’était quand même une bonne idée.
      Alina

    • Que se passe-t-il donc à Atheneai ? à 1h20 (ooh20 gmt), le samedi 10 juin 2006 ?
      sans doute encore quelques émotions populaires se préparent. En risposte aux violentes agressions politiques armées ont été victimes les cortèges étudiants. La lutte est là-bas frontale : c’est la lutte contre la privatisation/marchandisation totale de l’enseignement universitaire en Grèce. les Grecs savent de quoi ils retournent. La lutte est donc total, capitale, décisive, "à la grecque", comme en 1948, 1967, 1974. L’impact européen de la lutte actuelle des étudiants grecs sera considérable. Et l’est déjà. Déjà plusieurs universités européennes (notamment des "Balkans"), ont décidé de se joindre au mouvement grec. A Belgrade, à Tirana, à Sofia... des étudiants réfléchissent et sont solidaires des étudiants grecs, dans leur dénonciation des méfaits de l’ultra-libéralisme, et du "tout privé". A Athènes, donc , c’est peut-être calme à cette heure, mais ailleurs cà se prépare...
      SOLIDARITE TOTALE AVEC LES ETUDIANTS D’ATHENES. VIVE LA LUTTE.

    • LE MERCREDI 14, A 12:00, DEVANT LE PARLEMENT EUROPEEN (Strasbourg) UNE MANIFESTATION DE SOLIDARITE AU MOUVEMENT DES ETUDIANTS GRECS AURA LIEU.

      NOTRE PRESENCE ET NECESSAIRE !

      LA SOLIDARITE ET NOTRE SEULE ARME
      L’EDUCATION N’EST PAS A VENDRE !

    • Que se passe t-il à Athens ? C’est la revenche des neo-fascistes neo-libérale, contre les mouvements des jeunes en Europe et dans le monde, la jeunesse qui se révolte contre la précarité capitaliste qui exclu partout la jeunesse des prolétaires à une vie sans future et sans espoir ! La jeunesse des prolétaires et des banlieues ou des biddons-ville ou des favella, n’a plus rien à perdre except la repression croissante des états capitaliste-impérialiste de faux crédits ( boursière, gouvernementau ou bancaire ! ) La repression contre les manifestations des anti-globalization sont fait des centaines de blessés parmi la jeunesse de Ciatelle USA, aux morts en Amérique Latine, Afrique ou à Gène ! Ce n’est pas en reculant devant les fascistes que nous pouvons gagner ! La repression policière augmente partout dans le monde avec la nouvelle resistance plus déterminé des jeunes prolétaire au pied de mur d’un capitalisme-impérialiste de "Guerre permanente", et ne peut que se dégenerer dans le sang des jeunes innocent ! Mais il faut se rappeler aussi des assassins , afin que le jour venu ils paierons tous, des ministres corrompus, des juges complices et corrompus, des cadres haut placés des administrations neo-libérale neo-fascisante, des chefs d’états et alliés etc... Reculer devant ces betes fascisante c’est d’attiser leurs ferocité , tel que l’histoire du Deuxième Guerre mondiale l’a montrer , que reculer devant Hitler et Moussolini , c’était de s’attirer plus de 60 Millions morts, génocides et trois fois plus blessés et paralizés ou des centaines de millions physiquement et psychiquement dégradés ! Prêcher la non-violence aux exclus et aux opprimés et ceux sous repression des états fascisante, c’est la culture des ignards , des retardés mentales et des bourgeois profiteurs du système de faux crédits et les tueurs des impérialistes criminels !
      La logique d’un intervenant sur ce site est clairement tordu, quand il croit que parce que dans une manifestation il n’y a pas assez de monde que la police peut attaquer et tuer , il est claire que des gens qui pense que c’est la faute aux jeunes qui sont violents, ou qui évoquent l’organization du 17 septembre, etc.. ces gens là sont clairement du coté du système de fausses crédits, du système capitalistes impérialiste des génocides et du coté de la police de ce système criminelle ; et ces gens qui ne savent pas ce qu’il se passe partout encore 10 fois pire que à Athens tous les jours dans le monde, parceque ils sont trop occupés de compter leurs faux crédits "gagnés" à la bourse ou au fonctions super-privilègié, tel que travaillant par exemple 10 mois à penne, et si on pourrait le définir par travail normale, une fonctionnaire privilègié de banque ou d’état bureaucratique touche 16 mois de salaire pleine ! Si c’est pas ca de voler les travailleurs et leurs retraite durement gagné , alors il faut changer la language normale !
      La révolution contre ce système des criminelles c’est le moindre mal et ne ferrait pas autant de morts que nous sommes habitués tous les jours et d’une manière pervère , et en conséquence d’une bombardement médiatique d’une fausse culture pérvère , de passer à coté de nos con-citoyens nos militants, des journalistes etc... qui tombent sous les coups des policiers et des assassins sur-payés ou envoyés en prison par des juges corrompus pour des fausses accusations, tel que pratiqués en europe et en France contre plus de milliers de prisonniers politique depuis plus de dix ans, et surtout depuis Novembre 2005, la révolte des jeunes de banlieues à Paris et en europe !
      Si les états impérialistes coopérent contre les citoyens qui sont dans leurs droits démocratique de demander leurs revendications légitimes contre un système de "guerre permanente" impérialiste , contre les politiciens voleurs, tel que révelé plus de mille fois et comme dans l’Affaire du Clear Stream, pour les détournements d’argent publique et les restrictions imposés contre les services demandés par les citoyens etc... les prolétaires et les peuples opprimés, génocidés et les femmes pauvre et les jeunes devront s’unir éventuellement leurs force pour en finir une fois pour toute contre ce système des faussaires et des criminelles confirmés ! Par exemple en appelant d’une date fixer depuis plus de Deux mois à une réunion et un camp de rassemblement de masse peut être appelée par les partis politique dans une des pays de centre d’europe et plus de 10 millions peut se réunir ainsi pour décider démocratiquement de prendre le pouvoir légitime aux peuples pour créer l’europe libre , et abolir la misère et la pauvreté aujourd’hui devenu criminelle ! Ca serait le moindre mal et la fin des mauvaise nouvelle tous les jours qui rends foux des millions de prolétaire qui ne peut plus supporter ces nouvelles !
      C.L.P.O. France abraamaa@hotmail.com

    • La dictature en Grèce a débuté le 21 avril 1967 par un coup d’Etat militaire et s’est prolongée jusqu’en juillet 1974. C’est le coup d’Etat manqué contre Makarios à Chypre et la tentative "d’Enosis", de réunification de Chypre à la Grèce, qui, en provoquant l’intervention turque armée à Chypre, a précipité la chute des Colonels à la satisfaction générale. La Grèce connaît la démocratie depuis cette date, même, et cela est hélas vrai, si la police n’a pas vraiment fait son mea culpa. En revanche, les colonels ont été condamnés à la perpétuité, jamais amnistiés, l’un déjà est mort en prison.
      Il faut savoir pour autant que le coup d’Etat militaire de 1967 n’était pas le premier et que la Grèce a connu une histoire politique très mouvementée au XXe siècle. Ella a connu une première dictature en 36, celle de Metaxas, laquelle pourtant n’a pas fait allégeance aux Nazis lors de l’occupation de la Grèce en 41. L’entrée de la Grèce dans la seconde guerre mondiale a commencé par l’invasion italienne, repoussée sans ménagement par l’armée grecque, qui a refusé de se soumettre (le gouvernement grec a répondu non, "ochi", à l’ultimatum italien) . C’est la branlée prise par les forces italiennes qui a décidé les nazis à intervenir en Grèce, le gouvernement, pourtant fasciste, est alors parti en exil en Egypte. La résistance à l’occupation nazie a toujours été en Grèce, et cela contrairement à la France, extrêmement vigoureuse, et comme elle était divisée entre communistes et forces royalistes, elle a donné lieu à une très violente guerre civile après la guerre qui a duré jusqu’en 49 et s’est achevée par la victoire des royalistes contre les communistes. Durant toutes les années cinquante et soixante, le pays a oscillé entre deux forces politiques principales, les communistes d’un côté, dont les militants faisaient de fréquents séjours en prison, et des forces gouvernementales, menacées d’être débordées sur leur (extrême) droite de l’autre. Finalement la démocratie née en 1974 après la débacle chypriote doit beaucoup à la famille Papandreou, en effet, Georges, le père d’Andreas et grand-père du Georges actuel, ancien ministre des Affaires étrangères, chef de fil du Pasok (parti socialiste grec), a fondé un parti de centre-droit, démocratique, qui a obtenu le pouvoir en 74, puis son fils, le Georges qui a défrayé la chronique dans les 80’s a fondé le Pasok, parti de la gauche démocratique qui a connu une longue période de pouvoir dans les années 80 et 90.
      En revanche, la Grèce a conservé une tradition violente de gauche à travers son fameux groupe terrorriste, 17 novembre, en référence à la révolte des étudiants de l’Ecole polytechnique le 17 novembre 73 et une tradition anar qui s’exprime tous les 17 novembre en tout cas par des manifs un peu violentes aux alentours de l’Ecole polytechnique.
      Voilà un bref résumé de l’histoire politique de la Grèce et je vais vous lire les sites en grec et les journeaux. Je pourrai alors vous dire ce qu’il en est de ce manifestant.
      Kolokotronis

    • C’est pas 17 septembre mais 17 novembre, vre chaso !

    • Je n’accuse personne, mais j’ai trouvé peu "rhétorique" de dénoncer des violences policières (avérées, j’ai pris mes renseignements à Athènes) et de présenter des photographies où l’on voit des flics se prendre un coktail molotov sur la tronche et essayer de s’extirper des flammes, ce qui est très violent. Ce sont les photos présentées sur le site qui le montrent, pas moi. et pour ceux qui ne comprennent pas bien, quand je dis que les manifs des autonomes chaque 17 novembre attirent peu de monde, je ne dis pas que les manifs étudiantes attirent peu de monde, mais je suppose (peut-être à tort) que les types encagoulés qui balancent des coktails molotov sur les flics ne sont pas des étudiants mais les mêmes zigs qui manifestent chaque 17 novembre.
      Il faut aussi savoir que la flicaille n’a pas le droit d’entrer dans les facs en Grèce et qu’à chaque pet de travers les facs sont occupées, pas nécessairement par des étudiants, mais parce qu’elles sont des sanctuaires.
      Quant aux facs privées, petite leçon, les Grecs envoient après l’école, leurs gosses étudier dans des cours privés, les frondistiria, très prisés notamment pour ce qui est de l’enseignement des langues étrangères (si les jeunes Grecs parlent les langues étrangères plutôt bien, c’est grâce à ce système et au sacrifice financier des parents). Donc, s’il y a des facs privées, pour eux, elles risquent d’être synonymes de qualité (les parents voudront les y envoyer) et de signer la dévalorisation de l’université publique, qui a encore ses lettres de noblesse et de la considération, contrairement à l’enseignement secondaire. Voilà !
      Kolokotronis

  • C’EST "Z" QUI RECOMMENCE ?

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • D’après mes informateurs à Athènes, il n’y a pas eu de mort mais un matraquage violent et disproportionné.
    Kolokotronis

  • Il s’y passe exactement la même chose qu’en France durant le CPE. Les directives européennes anti-démocratiques installent avec l’engagement de nos zélites politiques, chaque jour un peu plus nos nations dans le totalitarisme. Nos peuples, nos classes ouvrières avaient réussi bon gré mal gré à hisser nos conditions de vie et celles de nos enfants à un niveau acceptable en matière d’éducation, de santé, de transport ; et tous ces acquits sont en train de voler en éclat sous l’injonction de la finance et du patronat européen et mondial.
    A qulle réaction s’attendre devant ce vol manifeste de nos patrimoines, de nos démocraties respectives.
    Ainsi, au Chilli, le peuple exige le respect du mandat confié à la nouvelle présidente Bachelet (une copine à Ségolène). et pour toute réponse à l’éxigence d’une éducation de qualité, publique et pour tous, elle fait donner la charge, blessant et arretant des étudiants.
    Voilà quelque chose d’édifiant pour les présidentielles de 2007 quand à la candidature de Ségolène : la social-démocratie n’a pas plus l’ambition de remettre en question la structure même des institutions et pas davantage le modèle économique qui nous conduit droit vers une catastrophe, que les autres crapules qui se sont succédées au pouvoir.

    Rupture avec l’Union Européenne et assemblée constituante souveraine !!!!

    Article du Monde sur les manifestations au Chili : http://www.lemonde.fr/web/article/0...

    Les lycéens ont paralysé, lundi 5 juin, les établissements scolaires du Chili, pour la deuxième fois en moins d’une semaine, dans le cadre d’une journée de grève nationale organisée pour obtenir une réforme de l’éducation.

    Malgré l’appel à une "mobilisation pacifique" lancé par les lycéens, de nombreux incidents ont été signalés dans le centre de Santiago, la capitale du Chili. Des radicaux ont érigé des barricades avec des pneus enflammés ; des groupes incontrôlés ont saccagé une librairie, une pharmacie et un magasin d’électronique où ils ont volé des téléviseurs et des lecteurs DVD ; des escarmouches ont opposé des manifestants lançant des pierres sur les bus et voitures de police et les forces de l’ordre qui tentaient de les disperser avec des lances à eau et des gaz lacrymogènes dans le centre.

    Au total, des dizaines de personnes ont été blessées, dont 17 carabiniers, et 254 personnes ont été arrêtées, selon la mairie de l’agglomération de Santiago. Mais des experts ont noté qu’ils allaient pour la plupart être relâchés après un simple contrôle d’identité.

    Les jeunes ont lancé pour la nuit un mot d’ordre de "tapage national", appelant à défiler en klaxonnant, en tapant sur des casseroles et d’autres objets métalliques.

    FOSSÉ SOCIAL

    Les étudiants, qui jugent insuffisantes les mesures proposées jusqu’à présent par la présidente chilienne, Michelle Bachelet, dénoncent le fossé social entre les élèves de l’enseignement public et ceux du privé. Ils réclament la gratuité du transport public et de l’examen d’entrée à l’enseignement supérieur.

    Le syndicat des professeurs (100 000 adhérents) et la fédération des étudiants universitaires ainsi que des organisations sociales comme le syndicat des travailleurs portuaires et celui des fonctionnaires du ministère de l’éducation, se sont joints au mouvement qui secoue le pays depuis un mois. Lundi, des marches ont été organisées à Valparaiso, Iquique, San Antonio et Puerto Montt.

    La présidente chilienne, Michelle Bachelet, confrontée à sa première crise depuis son arrivée au pouvoir il y a près de trois mois, a annoncé, lundi, le dépôt imminent d’un projet de loi pour réformer la Constitution et "consacrer le droit de tout citoyen à une éducation de qualité". "Les étudiants ont fait sentir leurs revendications, que j’ai qualifiées de justes et légitimes, pour une éducation de meilleure qualité et ils l’ont fait de manière pacifique", a déclaré Mme Bachelet, jugeant toutefois la grève "inutile".

    Fortement décriée par ce mouvement, la loi constitutionnelle promulguée sous la dictature de Pinochet (1973-1990) confie la gestion des établissements publics aux municipalités, qui sont cependant dépourvues de moyens, ce qui a aggravé l’écart avec l’enseignement privé.

    Voilà une semaine, les lycéens avaient déjà mobilisé un million de grévistes et des manifestations s’étaient soldées par 800 interpellations et des dizaines de blessés, notamment des journalistes. La violente répression des carabiniers avait suscité une polémique, conduisant au renvoi du chef des forces spéciales.

    Michelle Bachelet avait promis alors, sans convaincre les étudiants, un aménagement plus favorable du tarif des transports et des bourses pour les plus démunis, comme le prévoyait son programme électoral.

    • Les ZELOTES contre les Z’ELITES. La lutte des classes (dont il faut "n finir" selon M. Bernard Kouchner) réapparaît partout. Je ne suis pas d’accord avec le discours par trop "catatrophiste" anti-fasciste d’un des commentaires. La "montée aux extrêmes" sur le plan de la violence, de notre part, à nous le parti des Zélotes, n’est pas une bonne stratégie. certes il faut s’y préparer à cette "montée aux extrêmes", que préparent elle-mêmes les Z’Elites empêtrées dans leurs contradictions et faillites (les "faux-crédits" est cependant une expression originale et bien trouvée, pour définir la phase actuelle du capitalisme financier à l’agonie/ décadence/ décomposition)). Le déclenchement de la Guerre en Irak a été le signal définitif que les choix de guerre ont été fait par les dirigeants impérialistes de la planète. Mais du côté des masses l’heure est surtout à la prise de conscience et à la repolitisation en profondeur. Au moment de réappropriation de consciences collectives antagoniques, qui ne peuvent que se déployer dans une certaine durée de dialogues, de pratiques coopératives de classe autonome, durée qui est contradictoire avec les nécessités de la lutte armée. L’heure est donc aux grèves avec occupation, manifestations quotidiennes micro-syndicales, harcèlement des foreces armées ennemies dans les interstices, les no man’sland, les périphéries (ici la guerrilla y est déjà quotidienne), mobilisations médiaco-électorales, désertion culturelle des consommations culturelles, occupation économique de territoires déjà dévastés par le capitalisme, luttes mineures et quotidennes sur le front de la survie...La préparation armée des masses requiert cette longue première période de "réarmement moral" du prolétariat antagoniste sur une base communiste (mais libertaire au sens de respect des principes les plus génréraux et généreux du mouvement d’auto-émancipation appelé communiste).

  • Il se passe à Athènes comme en France il y a peu et demain peut être encore pour des raisons différentes dans l’image mais qui se rejoignent dans le fond

    Cela fait 3 semaines que les étudiants Grecs disent NON à la réforme constitutionnelle qui ouvrirait la voie vers la création d’université privé

    De la violence faite par des élements incontrolés mais à cet heure aucun mort "connnu ou répertorié" par contre énormément d’arrestations

    Le Ministre de l’Education doit s’expliquer mais déjà il recule au sujet de cette réforme en promettant plus de moyens pour le laïque

    Source : des amis Grecs

    Nicole

    • Rassemblement de soutien au mouvement étudiant en Grèce
      mardi 14 h 30 métro Kleber (pour aller à l’ambassade)

      A l’appel de : AL, CGA, FA, Kara kizil Paris, OCL, OLS, et d’autres travailleurs-euses, chômeurs-euses et étudiant-e-s.

    • Merci à tous pour ces infos et réactions qui me permettent de me faire une opinion sur ce qui se passe en Grèce. Cela me rappelle avec encore plus d’acuité le degré de soumission des médias qui ne voient l’actualité qu’en fonction de la "légitimité indiscutable des décisions" qu’ils reconnaissent aux pouvoirs qui les dirigent. Nous sommes toujours obligés de traduire leur "information’ qui n’est que de la Communication d’entreprise ; merci à Bella Ciao qui montre que sans être journalistes professionnels, on peut être des Citoyens acteurs, témoins, et informateurs critiques et critiqués, dans la Diversité de nos regards, sur des évènements. Le site nous permet de "recouper" les témoignages et de varier les sources. Restons vigilants par rapport à une profession qui travaille davantage sur la psychologie des masses afin de passer le message des puissants plutôt que d’informer honnêtement.
      Solidarité avec les étudiants grecs (et Chiliens en Amérique latine) qui démontrent encore que notre NON était légitime, et qu’il n’est qu’un jalon sur la voie d’une véritable libération des peuples soumis à la Dictature de la Marchandise, par leurs gouvernements OUISTES.

    • On ne peut que soutenir inconditionnellement les" étudiants-manifestants ".A voir autant de répression on se croirait en France avec comme ministre de la police N.Sarkosy !!!
      François.

  • Les événements qui sont en train de se produire en Grèce, nous donnent raison d’avoir voté pour le NON, comme d’avoir rejeté le CPE après deux mois de manif.
    Mais ne baissons pas la garde, car il se profile à l’horizon, dans un premier temps, une sérieuse augmentation du montant des inscriptions universitaires, et un monitorat généralisé des doctorants vers les entreprises privées, laissant entrer du coup les entreprises par la grande porte dans les facs. Ils y feront la loi. Des facs à l’américaine, privées, sélectives, pour les riches, et des facs publiques mais pauvres pour les pauvres. Voilà ce qui nous attend.
    Ce n’est donc pas fini en France.