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L’Arche Végétale, une banque destiné e à assurer la survie des principales semences de la planète

Publie le jeudi 22 juin 2006 par Open-Publishing
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Certains scientifiques et spécialistes se sont réunis pour un projet commun, digne d’un roman de science-fiction, autour d’une réalisation futuriste assez fantasque.

En pleine région de l’Arctique, près du pôle Nord,
sur une petite île, à été posé e la première pierre d’un édifice qui sera la plus grande chambre forte de la biodiversité, uniquement, pour les plantes.

Dommage, que cela a été réalisé, sans penser que les espèces en danger sont aussi des animaux.

Donc il s’agira de réaliser un entrepôt international pour la sauvegarde de toutes les plantes que l’on peut trouver à notre époque sur la planète.

Il sera creusé dans le permafrost (sol gelé en permanence) et grâce à la roche, les échantillons, tels que le blé ou la pomme de terre, seront maintenus à une température de -18 degrés , sous les glaces de l’Arctique le tout renforcé de béton armé.
Décrit e comme la « chambre forte du jugement dernier » cette sorte de banque de la biodiversité aura le rôle en quelque sorte de l’Arche de Noé végétal.

Y seront conservé des échantillons génétiques congelés des principales cultures vivrières de la planète.
Celles si pouvant être conservées ainsi, dit ton, plusieurs centaines voir plusieurs milliers d’années, je présume selon les espèces les plus résistantes.
Le bien fondé de ce projet est, de protéger l’approvisionnement agroalimentaire mondial en cas de catastrophe naturelle ou de guerre nucléaire.

J’ai lu une phrase dans le « Figaro » sur ce sujet qui a frappé ma curiosité. Je site :

« .... Car même en cas de défaillance du système de réfrigération, la température ne dépassera pas - 3° Celsius. »

Dans leurs scénarios ils oublient juste un détail et qui, je pense a son importance !

Si le système tombe en panne comme ils le disent, il disent aussi que dans une centaine d’année, où plus, la température sera toujours la même sur ce secteur.

Et encore si le tout n’est pas susceptible d’être inondé.
On ne sait déjà pas s’il restera un flocon de glace en Arctique dans 30 ans !
Il fera peut être + 20°C en 2050 à cet endroit !

Et selon Jean-Marie Prosperi, professeur à l’Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier (sud de la France) et coordinateur des collections végétales de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) :

« On ne peut pas congeler des semences en espérant les faire germer mille ans plus tard. Les plus aptes peuvent se conserver jusqu’à 30, 40 ou 50 ans. Au delà, les semences sont mortes. Il faut donc renouveler régulièrement les collections. »

Le plus simple serais évidement d’éviter la dispararition des espèces par nos actes irréfléchis .

Je me pose donc la question si tout cet argent englouti dans un si grand projet, si noble soit-il était suffisamment pensé, parce que trop vite conçu ?

Il n’est pas moins vrai que cette banque ouvrira en septembre 2007, et on n’attend pas moins de
3 millions d’échantillons.

L’initiative a été lancée conjointement par le Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures (FFMDC) et le gouvernement norvégien, ce dernier ayant financé les 3 millions d’euros nécessaires à ce projet sans vraiment penser au temps qui passe.

Et encore une autre question pourquoi ne mettent-ils que des espèces végétales et pas une seule animale ?
Par exemple des cellules congelées.
Puisqu’on sait à peu près tout cloner maintenant.

http://evolutionnaire.free.fr

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