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Les fauchages OGM reconnus comme légitimes par 55,6%

Publie le dimanche 30 juillet 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

Les fauchages OGM reconnus comme légitimes par 55,6% (sondage Terre-net)

Le résultat du sondage de Terre-net sur la popularité de l’action des faucheurs volontaires ne laisse pas de doute : les fauchages ne sont pas des actes que la population perçoit comme des actes criminels, mais RECONNUS comme LEGITIMES par 55,6% des personnes interrogées.

Cela doit fortement embarrasser les auteurs de ce site car pour retrouver les résultats de ce sondage, il faut d’abord savoir qu’il a existé pour pouvoir faire la recherche. Aucune annonce ni sur la page d’accueil, ni sur la page politique-syndicale. Heureusement, nous sommes bien informés.

Bien entendu le site se fait par contre le relais du contentement de l’AGPM (Association Générale des Producteurs de Maïs) à l’annonce de la condamnation de Greenpeace pour avoir mis en ligne des données concernant deux agriculteurs cultivant des OGM.

Cette décision qui nous prive du droit de savoir où sont cultivés les OGM soulève en même temps la question de l’attitude à avoir face à ces agriculteurs qui s’obstinent dans la voie des OGM. Il y a encore trois ans, nous pouvions leur accorder le bénéfice de l’ignorance ou de la manipulation par les firmes. Aujourd’hui, ces agriculteurs sont INFORMES. S’ils persistent dans leur comportement irresponsable vis à vis de tous les êtres vivants, devons-nous continuer à subir leur décision ?

Plus que jamais, nous devons savoir où sont cultivés les OGM et continuer à interpeller les agriculteurs qui s’adonnent à ces cultures.

Aujourd’hui, Greenpeace a marqué un champde maïs transgénique afin de poursuivre le travail d’information des consommateurs et des agriculteurs soucieux de se préserver.

Si maintenant le Tribunal de Grande Instance de Paris, en condamnant Greenpeace, nous condamne tous à l’ignorance de la localisation des OGM, nous constatons " l’existence d’un danger imminent pour (notre) propre sécurité ainsi que pour celle de (nos) famille et de (nos) biens ".

Le moyen le plus convainquant d’inciter ces agriculteurs à changer de pratique (en dehors des fauchages/semis nécessaires) est de leur assurer directement qu’en tant que consommateurs, nous n’achèterons PAS de produits contenant même une infime proportion d’OGM et que nous n’achèterons nos produits qu’aux filières offrant des garanties réelles tant au niveau européen qu’au niveau international.

Messages

  • Ca manque un bout, le voilà :
    Selon le Journal Le Monde du 29 Juin :

    Après 500 hectares en 2005, 4 000 à 5 000 hectares de maïs BT devraient être cultivés en 2006, selon les estimations de l’AGPM. Si ces cultures sont autorisées, leur déclaration n’est pour l’instant pas obligatoire. La totalité a pour destination l’alimentation du bétail en Espagne, pays où 60 000 hectares devraient être cultivés cette année.

    Après 7 hectares OGM en 2005, Claude Ménara, maïsiculteur en Lot-et-Garonne, est passé à 100 en 2006, plus 20 hectares de maïs conventionnel en guise de zone tampon. Sa future récolte est prévendue à un courtier espagnol".

    Plus que jamais, la solidarité internationale doit être activée pour que tous les consommateurs de tous les pays sachent comment transitent les OGM d’un pays à l’autre, qui assure ces transferts, comment est écoulée la marchandise et dans quels produits on les retrouve.

    Toutes les informations que vous pouvez recueillir (en citant vos sources précises) sont bienvennues.

    collectifantiogm66@voila.fr

    • Merci de nous informer, d’échanger les infos, avec au bout le boycott des produits OGM.
      Le bio en Espagne est en ruine, par terre. C’est devenu le pays de la mal-bouffe et si vous n’êtes pas convaincus, allez faire un petit tour en Andalousie, entre Alicante et Malaga, vous verrez un véritable océan de toiles blanches (inimaginable !) qui recouvrent des serres géantes de légumes et de fruits, à perte de vue. Les Espagnols qui savent encore réfléchir sont catastrophés et nous aussi, parce que trouver des courgettes, des aubergines ou des concombres en plein hiver, avec les problèmes d’eau auxquels est confronté l’Espagne ça interpelle !

  • Il y plusieurs manières d’informer.
    La première est de faire passer une idéologie qui peut être respectable dans la mesure ou elle respecte les avis et opinion des autres .
    La seconde est de rechercher en dehors de toutes émotions ou passions la réalité des faits.
    Je ne suis pas surpris de trouver un partri pris sur votre site, mais sans grand espoir d’être entendu, je vous transmets si dessous le résultats de 10 années de recherche de documentations

    Blog sur les OGM

    Régler la question des OGM par un slogan simpliste « 80 % des français n’en veulent pas » est faire preuve d’une grande désinvolture face à un problème aussi important pour l’avenir de la planète .Sur les 4 questions posées par BVA à 1003 personnes en janvier ; aucune ne concerne les connaissances des sondés sur les avantages ou inconvénients que présente cette technique ! ….Comme le signale Jean Paul OURY dans son excellent livre « La Querelle des OGM » Comment le consommateur pourrait prendre position puisqu’il ne peut pas juger directement du sujet ; mais est obligé de construire son jugement à partir de ce qu’il lit ou ce qu’il entend sur le sujet . La plupart ne connaissent des OGM que les prises de positions de certains groupuscules aux motivations suspectes affichées complaisamment à la une des journaux

    Henri Poincaré le mathématicien 1854-1912 disait « Douter de tout ou tout croire ce sont deux solutions également commodes qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir »

    Ce sont des motivations idéologiques qui sont les moteurs de la contestation anti-OGM menées par les partis du refus. Ces groupes réclament haut et fort un débat sur le sujet, et fuient la confrontation lorsque les chercheurs les y invitent .Par contre, avec la complicité des médias ils monopolisent la communication pour diffuser des peurs virtuelles a partir d’exploitation d’expérimentations que les auteurs eux mêmes se refusent à interpréter ( expérience Losey sur le papillon Monarque)
    Roger-Gérard Schwartzenberg ministre de la recherche sous le gouvernement Jospin déclara notamment : « Le discours des militants anti-OGM est partiel et fragmentaire quand il fait silence sur les perspectives ouvertes par les cultures transgéniques... On ne peut comprendre le refus de savoir, le refus de l’acquisition des connaissances. Cette attitude anti-rationaliste doit être déplorée...

    Pour les personnes plus intéressées par l’évolution des techniques que par les considérations politiques et qui acceptent de réfléchir sur ce que PGM peuvent apporter à l’humanité, il est très facile d’obtenir les informations de ceux qui les détiennent . En premier un site www.ogm-debat.fr répond de manière objective à la plupart des interrogations des internautes . Sur le site : www.pseudo-sciences.org consultez le texte de Louis-Marie Houdeline ( SPS n° 272 ) « Les OGM en douze questions . Il y a aussi une littérature importante des pro et des anti OGM . Citons au hasard un livre anti « OGM Le vrai débat » par Gilles-Eric Séralini professeur en Biologie moléculaire La référence scientifique des anti …qui reconnaît des caractères positifs aux OGM .Il dit page 10 ; « Il serait irrationnel de penser qu’une technique aussi puissante que la transgénèse ne présente aucun avantage ou au contraire aucun risque » Plus loin page 55 « le transfert d’un gène de riz sauvage résistant par nature à une maladie ( la nielle bactérienne) dans une variété de riz plus goûteuse et productive, mais sensible à la maladie est un exemple d’OGM les plus utiles et les plus propre sur le plan génétique »

    Les perspectives de contribution des PGM à l’améliorations de conditions de vie de chacun qu’il soit Consommateur , Citoyen, ou Agriculteur sont immenses.

    Citons deux exemples de sociétés Françaises
    L’agriculture est accusée d’utiliser beaucoup d’eau pour l’irrigation . La société Biogemma avait implanté a Antoing dans le Puy de Dôme une parcelle d’essai sur la tolérance à la sécheresse d’un maïs après introduction d’un gène de Sorgho . Ce protocole d’essai pourrait déboucher sur une solution bénéfique pour l’ensemble des populations et pour les agriculteurs dans une meilleure gestion de l’eau . Comme les autres, cet essai qui ne faisait prendre aucun risque à l’environnement à été détruit le 2 juillet par des irresponsables

    Depuis 7 ans la société Meristem Thérapeutics étudie la production de lipase gastrique à partir de maïs transgénique. afin de limiter les effets secondaires des traitements contre la mucoviscidose. Après les attaques régulières de forcenés irresponsables la société est au bord du dépôt de bilan ( JDD du 16/07)

    Presque certains que les sanctions judiciaires ne seront jamais exécutées ; les vandales qui s’identifient en « Faucheurs Volontaires » sont chaque années de plus en plus actifs Ils revendiquaient 6100 adhérents lors de leur Assemblée générale à Cournon dans le Puy de Dôme le 16 juillet 2006. Pourtant, leurs méthodes sont très condamnables En 2003, un grand éditorialiste Laurent JOFFRIN dans le Nouvel Observateur peu suspect de sympathies libérales expliquait :José Bové applique en France des techniques de désobéissance civile venues d’ailleurs . Dans la ligne des Gandhi, de Luther King et de certains théoriciens américains . Il viole la légalité consciemment au nom d’une légitimité qu’il juge supérieure. Ses provocations sont soigneusement calculées pour obtenir l’écho médiatique maximal, et organiser sa propre victimisation. L’ennui, c’est que cet usage de l’illégalité a été imaginé pour lutter contre des pouvoir tyranniques – l’apartheid, le pouvoir colonial ou les lois discriminatoires . Est-il justifié dans un état comme la France ? On en doute

    Malgré cela partout dans le monde de plus en plus d’agriculteurs CHOISISENT de cultiver des PGM sur des millions d’hectares .De nombreux pays se sont joints aux Etats Unis au Canada, à l’Argentine, au Honduras à l’Afrique du Sud à l’Espagne ( 80.000 ha) etc ….

    En Chine, en 2002, soit 5 ans après la première commercialisation du coton Bt, cette culture représentait 51 % de la surface totale de coton1. En 2001, l’augmentation de revenu net était estimée à 500 dollars US par hectare, avec un gain de rendement de 10 % et une diminution de la quantité d’insecticide utilisée de 62 %.

    Février 2005 Le Mexique le berceau du maïs légalise les cultures trangéniques en adoptant une « Loi de Biosécurité » La loi assure que cette nouvelle technologie utilisée de manière responsable pouvait être bénéfique au pays.

    Mars 2005 Le congrès Brésilien a adopte un projet de loi dite de « bio-sécurité » qui autorise et réglemente la recherche, la culture et la commercialisation des OGM

    Juin 2006 Au Burkina Faso, le gouvernement du pays « des hommes intègres » a adopté les biotechnologies, parce que, estime-t-il, elles peuvent contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable. Cette adoption s’est concrétisée en 2003 par les expérimentations sur le coton transgénique en raison non seulement des dégâts causés par les parasites qui s’attaquent aux capsules et aux feuilles du cotonnier mais surtout, de l’utilisation de plus en plus croissante des pesticides pour lutter contre ces ravageurs.

    En France malgré une pression terroriste ,pour la première année 5000 hectares ont été ensemencés en maïs par des agriculteurs voulant se protéger de la Pyrale

    Monsieur André CHASSAIGNE député communiste du Puy de Dôme secrétaire de la mission parlementaire sur les OGM dans un interview le 12 juillet 2006 déclarait :Nous sommes obligés de constater que la culture des OGM augmente partout dans le monde. Ni la France et ni l’Europe pourront arrêter ce processus . Notre responsabilité politique exige donc, plutôt que de suivre la politique de l’autruche de contrôler cette évolution .

    Parlons des peurs largement et politiquement exploitées que suscitent cette technologie :

    1°) des risques pour la SANTE :
    Ce type de risque existe avec d’autres technologies utilisées pour améliorer les plantes. Cela signifie que ces risques ne sont pas liés particulièrement à cette technologie des PGM.

    Même avec des aliments conventionnels non transgéniques, il y eu dans le passé des accidents. Les plus anciens se souviendront du « Pain Maudit » de PONT SAINT ESPRIT en Août 1951 ou plus de 300 personnes étaient atteints d’hallucinations .On suppose que c’était dû à l’Ergot de seigle ….( produit naturel)

    Depuis les contrôles sanitaires avant mise sur le marché ce sont considérablement améliorés ; et Marc Mennessier le 5 septembre 2005 relatant un article SCIENCES & SANTE pouvait dire : « A ce jour aucun problème de santé, qu’il s’agisse de toxicité ou d’allergénicité, n’a pu être spécifiquement attribué à un OGM sur le marché » Conclusions rendue par les experts de l’AFSSA , et aussi en 2002 par les Académie de Médecine et de Pharmacie
    « Un fait mérite d’être souligné : cela fait une dizaine d’années que des aliments issus de végétaux transgénique sont régulièrement consommés aux Etats Unis( ou 45 % des Maïs et 85 % des soja sont OGM ) ainsi qu’ au Canada, en Argentine ou en Espagne. Or aucun effet négatif sur la santé humaine ou animale n’a été signalé à ce jour »

    2°) Les risques de propagation des pollens …et irréversibilité
    L’annonce de situations apocalyptiques sur les éventuelles « Pollutions ou Contaminations » des cultures conventionnelles ou biologiques par le pollen des plantes OGM et l’irréversibilité de la situation fait partie de la panoplie du contestataire naïf ou de mauvaise foi anti OGM .. Suivant une dialectique très au point, le pollen des plantes OGM serait conquérant, fécondant , colonisateur de toute végétation de sa parenté .
    Les productions de PGM sont soumis aux règles adoptées avec succès par les producteurs de semences et qui leurs permettent d’obtenir des lignées pures. : Isolation des ilôts de production par des cultures de protection, éloignement des cultures et différenciation des dates de floraison . Heureusement aussi , la nature est bien organisée, et a établi de nombreuses barrières pour protéger la multitude d’espèces qui si trouve de relation adultérine. En suivant l’odyssée d’un grain de pollen, l’on s’aperçoit qu’il est par lui même peu mobile, surtout pour le maïs dont les panicules mâles ne sont pas visitées par les pollénisateurs, que son pouvoir fécondant est très limité dans le temps ( quelques heures et beaucoup moins par forte chaleur) Que pour une fécondation accidentelle il doit y avoir : corrélation de floraison avec la plante hôte, que celle-ci ne dispose pas dans sa famille de pollen suffisamment fertile ; et qu’enfin le phénomène physiologique d’auto incompatibilité n’ait pas fonctionné .
    Pour reprendre l’interview de Monsieur Chassain, secrétaire de la mission parlementaire sur les OGM : « Le risque écologique de la culture d’OGM serait faible et maitrisable « 
    L’irréversibilité d’un croisement accidentel était l’argument choc des opposants aux PGM ,. Celui-ci vient d’être contredit par deux constatations ;
    Au Mexique dans la province Oaxaca , sur une variété locale de maïs une signature transgènique avait été trouvée. Cette découverte avait fait l’objet de publication ( controversée d’ailleurs) dans la revue de référence Nature . ( affaire Quist et Chapela) Mais l’année dernière, et toujours dans la revue Nature est paru un nouvel article qui relate une étude sur deux années portant sur les maïs de la région incriminée, et qui a analysé 153.000 grains de maïs. Les résultats sont tous négatifs, il n’a pas été possible de retrouver cette signature de maïs transgènique
    Le Colza peut accidentellement se croiser avec des plantes très apparentées telle la ravenelle Une étude de l’INRA a montré que le nouveau gène d’un colza transgènique qui avait été transmis à la ravenelle, avait disparu de ces populations de ravenelles au bout de 4 années …

    3°) Les Brevets sur le vivant
    I l serait dangereux de laisser s’établir un monopole de la production d’OGM du même type que celui de Microsoft dans l’informatique . Malheureusement, les énormes préjudices subis par la destruction de leurs parcelles d’essais ont découragé la plupart des semenciers européens qui ont abandonné cette recherche coûteuse les uns après les autres ; Les anti-OGM ont ainsi favorisé une situation néfaste de non concurrence et de confiscation des ressources génétiques.
    Il sera souhaitable que les états européens se dotent d’une législation pour éviter une telle dérive
    Espérons que la recherche public qui avait si bien réussi à assurer la mutation dans les années 1970 avec la création des maïs hybrides Français puisse en collaboration avec la recherche Européenne bénéficier des ressources pour s’imposer dans cette discipline afin d’affiner nos connaissances Si la recherche s’interrompait sur un domaine en évolution aussi rapide, il est à craindre que la France prendrait un retard impossible à rattraper et qu’elle devienne alors totalement dépendante des autres pays De nombreux chercheurs formés dans les universités et les laboratoires français pourraient alors être conduits à poursuivre leurs travaux à l’étranger.
    Pour conclure un passage du livre de Dominique Bodin-Rodier « La Guerre alimentaire à commencé édition 2000 : « La France ne doit pas entrer dans le siècle biothech avec des idées romantiques d’avant l’électricité et des peurs médiévales qui ne peuvent qu’accroître son retard et sa vulnérabilité »

    • La caricature scientiste est aussi nocive que celle de l’écologisme intégriste.

      Fait : Pour "protéger" ses inventions, l’agroindustrie doit stériliser ses plantes. Cela s’appelle le TPS (Technology Protection System, connu surtout sous le qualificatif de Terminator).
      Belles inventions en effet, qui nécessitent pour être commercialisables la stérilisation du vivant.

      Evidemment, on peut dire que ce n’est pas cela la biotechnologie, mais juste l’amélioration des plantes.
      Sauf que pour commercialiser, il faut des entreprises de vente, qui entendent utiliser la science pour faire du commerce. MAIS A QUEL PRIX ? Même si cette stérilité n’est pas transmissible ( ! ) le PRINCIPE lui-même relève de la maladie mentale.

      Plus important. Les alternatives aux OGM existent. Les techniques culturales peu invasives, la sélection de plantes classique, qui peut même être accélérée (par Sélection Assistée par Marqueurs : SAM) etc.

      Être anti-OGM n’est pas DU TOUT être anti-science : il y a toujours PLUSIEURS possibilités pour résoudre le même problème. les OGM ne sont certainement pas la plus sûre, et probablement pas la plus efficace.

      Faut-il tripoter l’ADN d’un maïs
       à chaque fois qu’une nouvelle maladie apparaît,
       pour "résister" à un parasite,
       puis à un autre,
       puis pour consommer moins d’eau,
       puis pour consommer moins de NPK
      ...
      C’est un processus aussi infini qu’aberrant, car fondamentalement réductionniste : pour chaque problème, un tripatouillage, sans compter les tests à chaque fois. Cette technique est une IMPASSE en terme de science VRAIMENT efficace.

       midier.net

    • "Heureusement aussi , la nature est bien organisée, et a établi de nombreuses barrières pour protéger la multitude d’espèces qui si trouve de relation adultérine"

      c’est bien dit .La Nature est bien organisée .Dans ce cas ,pourquoi ne pas laisser la Nature faire ,pourquoi faut il toujours jouer aux apprentis sorciers ?

      de toute façon , quand nous aurons reduit La Nature à un monde sterile, elle nous rendra au centuple tout ce qu’on lui aura fait.
      J’esperes seulement que l’Humanité aura entre temps fait marche arriere mais vu ce qui se passe partout dans le monde (guerres, conflits , famines, miseres , epidemies ) et vu que ceux qui pourraient y remedier grace à leur argent ,leur connaissances scientifiques..sont ceux qui sont à l’origine des problemes , on est mal barrés.

      Je sais, je ne suis pas tres optimiste mais difficile de l’etre à l’heure actuelle.
      "

    • J’apprécie le message très nuancé en faveur du progrès , de la recherche en général sans tabou .
      Y compris sur les OGM bien entendu.
      Pourquoi "LA FRANCE" se priverait de cette science récente. J’allais dire nouvelle, mais elle date déjà de 30 ans . Le monde entier accepte de consommer des céréales dites OGM et jusqu’à présent personne n’a pu prouver qu’une personne ait été affectée d’une quelconque maladie ou infirmité du fait de la culture de soja ou de maïs transgénique. Je dis bien personne, contrairement à ce qu’a voulu faire croire un reportage tendancieux sur l’Argentine.
      Je me demande quels sont les intérêts qui sont derrière les "faucheurs d’OGM" sinon de vouloir faire parler d’eux dans l’espoir de gagner une élection . . .
      Je vis en Argentine dans la pampa. J’y fait de l’élevage en extensif. Mes voisins sont des agriculteurs. Ils gagnent leur vie en offrant de la nourriture à la multitude de citadins que nous sommes tous. L’ETAT Argentin prélève 23 % sur toutes céréales qui sont vendues à l’export. Donc c’est l’envers des pratiques EUROPEENNES avec les subventions de la PAC . Que veulent ces soit disant 55,5% qui se disent en faveur des faucheurs d’OGM ? Le résultat qui risque d’arriver à terme c’est que l’agriculture EUROPEENNE soit rayée de la carte dès que la PAC sera supprimée.
      C’est ce que veut Mr BOVE et consorts ?
      Je ne demande qu’à être contredit et informé avec des raisonnements justes , des preuves.
      On disait que les tubes à néon donnaient le cancer .... on dit quoi au sujet des OGM ? où est la vérité ?

    • Tel Jose BOVE avec sa bouffarde qui sème le cancer,il y a de faux Christ... qui cherchent par tous les moyens à émarger au budget de la Nation par divers cordons électifs ou des associations subventionnées. La solution : convaincre les mentalités maléables , par la peur , la terreur des suiveurs ou moutons de panurge qui seraient ,à en croire ce sondage ,plus de 50% . Hélas !
      Et ses lieutenants sont autant de "mauvais compagnons" qui se liguent pour TUER Hiram , celui de la légende :le bon Architecte , leur "maître" qui a en charge de construire "notre monde de demain" . Par bon Architecte , j’entends "la raison " celle de l’intérêt général bien entendu...

      Même cet architecte plein de bonnes intentions peut faire quelques erreurs ,nous devons les assumer comme risques colatéraux . Le monde de demain ,"de nos enfants ", si nous les aimons "le vaut bien".
      mirand.

    • En réponse à ceux qui voient dans les OGM un « progrès ».

      Invoquer le respect d’autrui et la « réalité des faits » comme préalable à un argumentaire pro-OGM est particulièrement pathétique si l’on considère que les OGM, les biotechnologies, les nanotechnologies, l’intelligence artificielle, etc…nous sont imposés depuis deux décennies sans aucun débat et que toute tentative d’en discuter est immédiatement réduite à un procès d’intention. Sans exception, les pro-OGM considèrent que les idées des opposants aux OGM sont toujours « préconçues » tandis que celles en faveur des biotechnologies ne peuvent qu’être fondées !

      Il est intéressant de noter comment ils entendent faire parler « les faits ». Un scientifique, et non des moindres, David Bohm, écrivait à ce propos : « D’une certaine façon, dire « Ceci est un fait » implique que le contenu de l’assertion en question est vrai. Pourtant, le sens originel du mot ‘fait’ est ‘ce qui a été fabriqué’. Ce sens a tout son poids ici, comme on le voit, parce que d’une certaine façon nous ‘fabriquons’ vraiment le fait : car ce fait ne dépend pas seulement du contexte qui est observé et de notre perception immédiate, il dépend également de comment notre perception est modelé par nos pensées, ainsi que de ce que nous faisons pour tester nos conclusions et les appliquer à des activités pratiques. » La vision du monde qui sous-tend l’inclination en faveur des biotechnologies est une vision réductrice qui n’a pas conscience de sa propre activité interprétative : les « faits » sont censés exister indépendamment de l’observateur/interprète de la réalité. Le langage(et donc la pensée) qui unit les termes de la relation entre observé et observateur n’est pas pris en compte. Il résulte de cette vision fragmentaire la possibilité de manipuler le vivant à loisir comme un « objet » séparé.

      Alors en matière de « faits » on peut évidemment citer les performances médiocres des OGM sur le long terme, leur instabilité génétique qui induit la perte des caractéristiques censés produire un résultat concret (résistance à une maladie, etc…), les recombinaisons aléatoires dont on ne sait ce qu’elles vont produire, on peut citer les cas d’allergie sévère aux Philippines, les études sur les rats qui montrent des lésions, etc…mais effectivement, les faits s’interprètent dans le contexte d’une pensée qui lit d’abord dans la réalité ce qu’elle souhaite y trouver. Ces données sont donc simplement NIEES par ceux qui veulent croire aux OGM pour des raisons totalement irrationnelles.

      Les biotechnologies incarnent le pouvoir de l’homme sur la matière : le voilà devenu le grand bricoleur capable de faire « mieux » que la nature. Elles incarnent aussi le triomphe d’une idéologie qui voudrait que la techno-science soit le remède à tous nos problèmes. Maladies, Famine dans le monde ? La techno-science va régler cela. Elle va s’occuper de TOUT pour vous. Finalement c’est très commode et très consolant de penser que quelque part des hommes s’occupent de tout. Ca évite de se sentir responsable. Alors, on croit facilement au « miracle ». La techno-science aujourd’hui est ce qu’était la religion officielle à une autre époque : elle prend en charge les destins. Les médias se font les relais de l’embellissement, pour ne pas dire du mensonge des soit-disant avancées extraordinaires des biotechnologies. D’autant que ces médias sont maintenant financées par des industriels dont l’intérêt est de voir se développer une techno-science entièrement à leur service. Il faut trouver une énergie de rechange au pétrole ? La biotechnologie est là pour rendre RENTABLE l’exploitation industrielle de la cellulose.La biotechnologie est l’outil parfait qui va permettre de réduire le vivant à l’aune des besoins des industriels.

      Là où la question de la pénurie de pétrole et des pollutions qu’engendrent son utilisation devraient nous conduire à repenser entièrement notre fonctionnement, la biotechnologie permet de ne rien changer et même d’aller un peu plus loin dans l’asservissement du vivant à notre délire collectif.

      Cette orientation n’est pas une orientation en faveur de la Science. Elle est en train de ruiner la Science plus sûrement que ne pourraient le faire quelques « obscurantistes ». En biologie, il existait une multitude de champs de recherches passionnantes. Depuis l’arrivée des biotechnologies, il n’en reste presque aucun au profit de celles-ci. A la perte de la biodiversité engendrée par les applications des biotechnologies en agriculture s’ajoute une perte dramatique de diversité intellectuelle, celle dont nous aurions précisément le plus besoin aujourd’hui.

      Les motivations idéologiques qui sont le moteur de la promotion des OGM tournent autour de la nécessité de se penser comme un sujet indépendant du reste du vivant : la nécessité de se vivre comme un individu, entité séparée, unique, et donc perpétuellement « menacée » par l’autre et sa différence, par tout ce qu’il ne peut contrôler : la maladie, la mort. Pour l’individu, le monde est peuplé d’objets. L’individu, sans le savoir, vit dans la pauvreté : il n’est relié à rien. Il est par essence impuissant puisqu’il n’est que spectateur d’une vie à laquelle il voudrait pourtant tant participer. Aussi a t’il grand besoin de se fabriquer une intensité- pour se sentir exister- à travers la consommation et l’adhésion à des mythes collectifs tels ceux véhiculés par la techno-science.

      Il est intéressant de constater que les pro-OGM ne recherchent leurs arguments qu’auprès des pro-OGM ou isolent un passage des propos d’un scientifique, GE Séralini, très engagé CONTRE les OGM pour lui faire dire qu’il s’agit d’une technologie merveilleuse. Personne ne conteste la nécessité de faire des recherches dans tous les domaines, y compris les biotechnologies. Mais ces recherches peuvent et doivent être menées en milieu confiné et obéir réellement aux procédures de toute recherche véritable, nécessitant des moyens et du temps.

      Le problème c’est qu’il ne s’agit plus de science mais de techno-science, c’est à dire d’un asservissement de celle-ci à la logique économique : la recherche doit être « rentable ».

      Ensuite, l’autre problème est qu’une poignée de techno-scientifiques, de firmes et de politiques ne peuvent pas décider à eux seuls d’orientations qui engagent l’avenir de tous les êtres vivants sur cette planète.

      Enfin les applications au niveau de l’agriculture constituent une menace sans précédent sur la souveraineté alimentaire, la biodiversité, et les risques de famine ainsi engendrés. Il ne faut vraiment avoir aucune connaissance de la situation géopolitique mondiale pour ne pas saisir le danger que représente l’asservissement des agricultures du monde entier à cinq ou six grandes firmes qui vont contrôler toute la chaîne alimentaire.

      L’exemple donné sur l’irrigation est typique d’une forme de cécité conduisant à répondre à des questions qu’on ne se serait pas posées si les prémisses n’obéissaient pas à une logique erronée. Si l’agriculture consomme trop d’eau c’est d’abord parce qu’il s’agit de monocultures industrielles qui font appel à de très grandes surfaces nues, à une mécanisation lourde entraînant l’érosion des sols. Ensuite parce que le choix des cultures comme le maïs (très exigeant en eau) ne répond pas forcément à une nécessité objective mais aux « besoins » du marché ou à des politiques absurdes. Il existe d’autres systèmes de culture qui tiennent compte des différents facteurs et besoins et n’engendrent pas cette consommation d’eau excessive. Mais là encore, plutôt que de remettre en cause un système absurde et destructeur, on préfère faire appel à la techno-science pour « résoudre le problème ».

      Quant à la lipase gastrique, les Professeurs Christian Vélot et Gilles-Eric Séralini étaient à la barre pour témoigner EN FAVEUR des faucheurs : les risques de dissémination des OGM thérapeutiques sont une hérésie à leurs yeux.

      En Chine en 2004, selon une étude de scientifiques, le développement inattendu d’un parasite secondaire a nécessité l’usage de tant de pesticides que le revenu de la production de coton Bt est revenu exactement à ce qu’il était avant l’usage du Bt !!(publié sur le site http://www.biotrin.cz/enpages/new200607.htm. Bien entendu agrémenté d’un commentaire mettant en doute cette étude, mais curieusement les chinois s’orientent vers d’autres voies).

      Citer les pays qui « adhèrent » aux OGM sans tenir compte de la politique de pression orchestrée par les USA, la Banque Mondiale, le FMI, sans tenir compte du marasme dans lequel se trouvent les agriculteurs américains et canadiens, est tout simplement grotesque. Sans oublier que ce sont les gouvernements qui décident souvent à l’insu ou contre l’avis de leur population.

      Quant au qualificatif de « terroriste », il est assez ignoble de l’appliquer à des citoyens qui sont acculés à devoir faucher pour résister au terrorisme d’Etat et à des groupes reconnus comme ‘voyous’ au sein de la communauté financière internationale, tel Monsanto, lequel entretient une collusion mafieuse d’intérêt avec l’Administration Bush (dont au moins six membres appartiennent à Monsanto) sans précédent dans l’histoire.Finalement, les OGM répondent parfaitement aux aspirations de ceux qui ne désirent surtout rien changer à leurs certitudes et habitudes et c’est pourquoi les anti-OGM les énervent tellement : ils projettent sur les anti-OGM leur peur du changement, leur peur de l’inconnu. Mais lorsque la vérité sur le fiasco des OGM alimentaires apparaîtra au grand jour, lorsque les conséquences redoutables pour l’humanité seront –et cela ne saurait tarder- incontournables, tous ces promoteurs d’OGM refuseront d’assumer la responsabilité de leur aveuglement.

      Aujourd’hui, il leur est facile d’aboyer avec les loups. Mais demain je leur conseille de bien faire attention, car les plus coupables chercheront forcément des boucs émissaires pour leur faire endosser leur responsabilité. Les firmes diront qu’elles n’ont fait que « proposer » un produit, les coupables seront les plus petits…les agriculteurs.

      ANTI-OGM

    • faucheurs et chercheurs de tous les pays unissons nous. YA BASTA ! SCIENTIFIQUES ET NON SCIENTIFIQUES ONT LEURS MOTS A DIRE SURTOUT DANS LE CAS DES OGM