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OGM : Vaste opération de fauchage d’OGM

Publie le lundi 31 juillet 2006 par Open-Publishing
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OGM : Vaste opération de fauchage d’OGM
Cinq personnes sont gardées à vue après une opération dans la
région toulousaine.

José Bové s’explique.

Depuis dimanche 30 juillet après-midi, plusieurs opérations de
fauchage de champs de maïs OGM ont eu lieu aux environs de Toulouse.

"Une destruction d’un essai de maïs OGM a eu lieu cette nuit dans la
périphérie toulousaine, cinq personnes ont été interpellées et
sont en garde-à-vue", a indiqué, lundi 31 juillet, le procureur de
la République de Toulouse, Paul Michel. Il n’a pas précisé les
circonstances de l’interpellation ou le lieu de la garde-à-vue.

Jean-Michel Clavel, un des porte-parole des faucheurs volontaires en
Haute-Garonne, a indiqué que la parcelle détruite dans la nuit,
déjà visitée en juin par les faucheurs, se situe à Daux, au nord-
ouest de Toulouse. Une autre parcelle aurait aussi été détruite
dans le Tarn-et-Garonne, près de Montauban, dans la nuit de dimanche
à lundi.

José Bové à Saint-Hilaire

Une enquête est "également en cours sur le fauchage intervenu
dimanche après-midi" contre le maïs OGM destiné à être exporté
vers l’Espagne, a indiqué Paul Michel, "une enquête qui pourrait
donner lieu à des interpellations dans l’avenir".

Dimanche, quelque 200 militants de la Confédération paysanne,
emmenés par José Bové, ont détruit un champ de "maïs commercial
OGM" situé sur la commune de Saint-Hilaire (Haute-Garonne).

"Il s’agit de la première action sur du maïs OGM commercial", a
précisé José Bové, l’un des membres du Collectif des faucheurs
volontaires, peu avant le départ du convoi du parking d’un
supermarché de l’agglomération toulousaine vers l’exploitation
agricole de Saint-Hilaire située à une trentaine de kilomètres au
sud de Toulouse.

Selon des militants participant à cette opération, le champ visé
est cultivé de maïs OGM destiné à la commercialisation à
l’étranger.

L’opération a commencé aux alentours de 17 h 45 Aucune force de
gendarmerie n’était présente au départ, si ce n’est un
hélicoptère de la gendarmerie qui a survolé le champ à basse
altitude en prenant des photos des faucheurs.

Vers 18 h 00, un colonel de gendarmerie est arrivé avec plusieurs
hommes qui ont pris des photographies des faucheurs. Il a tenté
d’empêcher José Bové de poursuivre la destruction des plans de maïs.

Il a fallu une quinzaine de minutes à José Bové et ses compagnons
pour détruire 2.000 à 3.000 m2 de ce champ de maïs irrigué dont la
superficie est estimée, par la Confédération paysanne, à une
dizaine d’hectares.

Bové s’explique

"Ces champs sont plantés en dehors de tout cadre légal puisqu’il n’y
a pas de loi française sur la dissémination des OGM en plein champ",
a déclaré lundi José Bové, l’ancien porte-parole de la
Confédération paysanne, pour justifier cette destruction.

"Ces derniers jours, les tribunaux administratifs ont dit que les
essais de Monsanto, notamment, étaient illégaux, soit dans le Gers,
soit en Moselle, et Monsanto a été contrainte de détruire ses
essais", a rappelé José Bové sur France Info.

"Or, ici, le gouvernement français laisse faire des cultures
commerciales sans aucune réglementation, ce qui fait que les autres
agriculteurs environnants peuvent se retrouver contaminés sans le
savoir, s’ils se retrouvent à côté d’un champ OGM", a-t-il
expliqué, qualifiant cette situation d"’inacceptable".

"C’est pour ça que nous avons décidé de mener cette action non
violente, à visage découvert, des faucheurs volontaires", a-t-il
ajouté.

D’autres fauchages annoncés

Les faucheurs volontaires ont quitté les lieux vers 19 h 30, laissant
un champ quasiment entièrement détruit. Ils ont regagné à pied
leurs véhicules.

L’ancien porte-parole de la Confédération paysanne a dénoncé "une
situation de non-droit". "Le problème de fond, c’est qu’il n’y a pas
de législation, pas de cartographie, pas d’information du public. Ce
maïs est semé par les firmes pour être exporté vers l’Espagne", a
ajouté le leader paysan.

Pour lui, "le discours dominant a fait état de milliers d’hectares de
ce type de maïs, mais selon la Confédération paysanne, seules trois
exploitations pratiquent cette culture OGM commerciale dans les
régions Midi-Pyrénées et Aquitaine".

"Ce n’est qu’un début, il y aura d’autres rendez-vous", a conclu
José Bové avant de quitter les lieux de ce qu’il a qualifié de
"première action importante de fauchage de 2006".

Messages

  • il faut bien sûr continuer a détruire les ogm et se poser la question suivante :
    en cas d’empoisonnement futur des humains de la faune etr de la flore QUI VA REPONDRE DE CE FAIT ?

    moi je dis les producteurs de semences y compris leurs descendants
    les politiques : deputes senateurs , , les prefets v, les maires ,y compris les descendants puisque sce sera les memes
    les agriculteurs qui se moquent éperduement des autres et qui ne regardent qu’a breve echeance que le fric cela va rapporter

    le destruction des ogm est un combat de premier ordre pour qu’il n’y ait pas de catastrophe planetaire

    la lutte contre les multinationales est ses sbires capitalistes est une priorite absolue