Accueil > POUR L’ABOLITION DE L’ANIMAL ESCLAVE

POUR L’ABOLITION DE L’ANIMAL ESCLAVE

Publie le jeudi 31 août 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

LES ANIMAUX NE SONT PAS UNE MARCHANDISE

POUR L’ABOLITION DE L’ANIMAL ESCLAVE

(Monde diplomatique - août 2006)

NOUS ADORONS NOS CHIENS ET NOS CHATS DOMESTIQUES, RAFFOLONS DES DESSINS ANIMÉS OU DES FILMS ANIMALIERS, ET CEPENDANT NOTRE COMPORTEMENT À L’ÉGARD DES ANIMAUX EN GÉNÉRAL PROUVE NOTRE INSENSIBILITÉ ET NOTRE COMPLICITÉ PASSIVE DEVANT LEUR IMMENSE SOUFFRANCE. TANT QUE L’ANIMAL CONTINUERA D’ÊTRE UNE PROPRIÉTÉ ET QU’IL SERA CONSIDÉRÉ COMME UN BIEN MARCHAND, SES SUPPLICES SE POURSUIVRONT.

Par Gary L. FRANCIONE

Selon le ministère américain de l’agriculture, les États-Unis, à eux seuls, abattent plus de huit milliards d’animaux par an destinés à l’alimentation. Chaque jour, plus de vingt-deux millions d’entre eux sont sacrifiés dans les abattoirs américains, c’est-à-dire plus de neuf cent cinquante mille par heure, seize mille par minute ! Malgré les progrès effectués ces dernières années, ils continuent d’être maintenus dans des conditions d’élevage intensif effrayantes, mutilés de diverses manières, sans produit antidouleur, transportés sur de longues distances tassés dans des conteneurs exigus et insalubres, pour être finalement exécutés dans les cris, la puanteur et la saleté d’un abattoir.

Les animaux sauvages ne sont guère mieux lotis. Aux États-Unis, environ deux cents millions d’entre eux sont, chaque année, victimes de la chasse. Des millions d’autres sont utilisés pour la recherche biomédicale et l’essai de nouveaux produits. On mesure sur eux l’effet des toxines, des maladies rares, des molécules expérimentales, des radiations, des tirs d’armes à feu, et ils sont soumis à de multiples formes physiques ou psychologiques de privation. S’ils survivent aux expérimentations, ils sont presque toujours tués ensuite, ou recyclés pour d’autres expériences qui, cette fois, auront raison de leur résistance.

Cirques, zoos, carnavals, parcs d’attractions, spectacles de dauphins et autres utilisent les animaux à seule fin de divertir. Près de quarante millions d’animaux à fourrure sont abattus chaque année pour la mode ... Avant le XIXe siècle, les animaux étaient considérés comme des objets. Même pour Descartes, le gémissement d’un chien était semblable au crissement d’un mécanisme ayant besoin d’huile (1). Parler de nos obligations morales envers les animaux, « machines créées par Dieu », n’avait, pour l’auteur du Discours de la méthode, pas plus de sens que de parler de nos obligations morales envers les horloges, machines créées par l’homme.

Cent mille litres d’eau pour un kilo de viande

Le principe humaniste du traitement médical des bêtes souffrantes et l’application des lois sur le bien-être animal qui en résulte supposent que nous acceptions de nous demander si la souffrance animale est inévitable. Si le fait de ne pas utiliser des animaux pour notre confort nous cause plus de préjudices que la souffrance n’en cause aux animaux. En général, l’intérêt de l’homme l’emporte, et la souffrance animale est considérée comme un « mal nécessaire ». Par exemple, la loi britannique régulant l’utilisation des animaux de laboratoire exige, avant qu’une expérience soit engagée, une évaluation des « possibles effets nocifs sur les animaux concernés par rapport au bénéfice pouvant en découler (2) ».

Pour qu’une interdiction de la souffrance animale ait une portée minimale, il faut qu’elle condamne toute douleur infligée uniquement par plaisir, amusement ou convenance (3). Porter un manteau de fourrure, imposer aux cobayes de multiples tests pour les produits ménagers ou pour de nouvelles marques de rouges à lèvres ne relève pas d’intérêts vitaux pour l’être humain. De même, manger de la viande est considéré par la plupart des nutritionnistes comme nuisible pour la santé. Par ailleurs, des experts écologistes ont souligné les dégâts de l’élevage intensif sur notre environnement. Pour chaque kilogramme de protéines animales fourni, la bête d’élevage doit consommer environ six kilogrammes de protéines végétales et de fourrage. De surcroît, produire un kilogramme de viande requiert plus de cent mille litres d’eau. Alors que la production d’un kilogramme de blé en exige à peine neuf cents ...

L’incohérence entre nos actes et nos pensées au sujet des animaux vient de leur statut de propriété (4). Selon la loi, « les animaux sont des propriétés, au même titre que des objets inanimés comme les voitures ou les meubles (5) ». Les animaux sauvages sont considérés comme appartenant au patrimoine de l’Etat, qui les met à la disposition du peuple ; mais ils peuvent devenir la propriété d’individus, en particulier par le biais de la chasse, du dressage ou du confinement. La « souffrance » des propriétaires de ne pouvoir jouir de leur « propriété » à leur gré compte plus que la douleur de l’animal. Dès lors qu’il s’agit d’intérêts économiques, il n’existe plus de limite à l’utilisation ou au traitement abusifs des bêtes. L’ élevage intensif, par exemple, est autorisé parce qu’il s’agit d’une exploitation institutionnalisée et acceptée. Les industriels de la viande estiment que les pratiques consistant à mutiler les animaux, quelles que soient les souffrances endurées par ceux-ci, sont normales et nécessaires. Les tribunaux présument que les propriétaires n’infligeront pas intentionnellement à leurs bêtes des sévices inutiles qui diminueraient leur valeur marchande (6). Les lois sur le bien-être animal visent à protéger les animaux dans la mesure ou ceux-ci demeurent des biens monnayables. Les évolutions de l’industrie agroalimentaire en leur faveur répondent généralement à des critères de rendement économique, les animaux ayant valeur marchande (7).

Pour faire évoluer le statut de l’animal dans nos sociétés, nous devons appliquer le principe d’ « égalité de considération ») (selon lequel il faut traiter de façon égale des cas semblables), une notion essentielle à toute théorie morale. Même s’il existe un grand nombre de différences entre les humains et les animaux, une chose fondamentale au moins nous rapproche : notre capacité à souffrir. Si notre désir de ne pas faire souffrir inutilement les animaux revêt quelque signification, nous devrions alors leur accorder une égalité de considération. Le problème est que l’application de ce principe a déjà échoué du temps de l’esclavage, qui autorisait des hommes à exercer un droit de propriété sur leurs semblables. L’esclave étant considéré comme un bien, son propriétaire pouvait ne pas tenir compte de ses intérêts si cela ne lui était pas économiquement profitable. On admettait, certes, que l’esclave pouvait ressentir de la souffrance. Toutefois, les lois pour le respect de son bien-être n’ont pas abouti, pour les mêmes raisons qu’échouent de nos jours celles pour le respect du bien-être animal. Aucune véritable limite n’est fixée à notre droit de propriété. Les intérêts des esclaves n’étaient préservés que lorsqu’ils généraient du profit pour les propriétaires ou servaient leurs caprices.

À l’heure actuelle, l’intérêt d’un être humain à ne pas être considéré comme propriété est protégé par un droit. Avoir le droit fondamental de ne pas être traité comme une propriété est une condition minimale pour exister en tant que personne. Nous devons étendre aux animaux ce droit que nous avons décidé d’appliquer à tous les hommes. Cela n’éradiquerait pas toute forme de souffrance, mais cela signifierait que les animaux ne pourraient plus être utilisés comme source de profit. Pourquoi jugeons-nous acceptable de chasser des animaux, de les emprisonner dans des cirques et des zoos, de les utiliser dans des expérimentations et de les manger, autrement dit de leur faire subir ce que nous n’oserions jamais infliger à aucun être humain ?

La thèse selon laquelle les hommes sont pourvus de caractéristiques mentales complètement absentes chez les animaux est contradictoire avec la théorie de l’évolution. Darwin affirmait qu’il n’existait pas de caractéristiques exclusivement humaines : « La différence d’intelligence entre l’homme et l’animal le plus évolué est une question de degrés et non d’espèce. » Les animaux sont capables de penser, de sentir et de produire des réponses émotionnelles semblables à celles des humains. Darwin notait qu’ « un animal vivant en collectivité éprouve des sentiments d’amour envers les autres » et que les animaux sont réceptifs à la détresse de leurs congénères. Même si nous ne sommes pas en mesure d’évaluer la nature précise de la conscience animale, il semble évident que tout être doué de perception est conscient et possède une existence mentale continue. Le professeur Antonio Damasio, un neurologue travaillant avec des personnes victimes d’infarctus cérébraux et de graves dommaages au cerveau, atteste que ces malades possèdent ce qu’il nomme une « conscience noyau ». Les sujets souffrant d’amnésie transitoire n’ont aucune notion du passé ou du futur mais conservent une conscience de leur corps par rapport aux objets et aux événements présents. Darnasio affirme que de nombreuses espèces animales détiennent cette même conscience noyau (8). Le fait qu’ils n’aient pas de notion autobiographique de leur vie (du moins, à notre connaissance) ne signifie pas qu’ils n’aient pas une existence mentale continue, ni qu’ils n’éprouvent nul intérêt à vivre, ni qu’être tué leur soit indifférent.

Les animaux possèdent une intelligence considérable et sont capables de traiter une information de façon sophistiquée. Comme les humains, ils communiquent avec les membres de leur propre espèce. Il est prouvé, par exemple, que les grands singes utilisent un langage symbolique. Aucune créature, à part l’homme, n’est peut-être capable de se reconnaître dans un miroir, mais aucun humain n’a non plus l’aptitude de voler, ou de respirer sous l’eau sans assistance. Pourquoi la capacité de se reconnaître dans un miroir ou d’utiliser le langage articulé serait-elle supérieure, au sens moral du terme, au pouvoir de voler ou de respirer sous l’eau ? La réponse, bien entendu, est que nous le proclamons. Mais il n’existe aucune raison de conclure que les caractéristiques prétendument humaines justifient le fait que nous traitions l’animal comme une propriété marchande. Certains hommes sont privés de ces caractéristiques, et pourtant nous ne les considérons pas comme des objets. Par conséquent, la question centrale n’est pas : " Les animaux peuvent-ils raisonner ? Ou peuvent-ils parler ? Mais bien : peuvent-ils souffrir ? " (Bentham).

Si nous voulons que leurs intérêts soient respectés, nous n’avons qu’un droit à leur accorder : celui de ne plus être assimilés à de simples marchandises.

Notes :

(1) René Descartes, Discours de la méthode, Ve partie (sur l’animal-machine) (1637).

(2) Cf. Animals (Scientific Procedures) Act, Londres, 1986. Cf. pour l’Union européenne, la directive 86/609/CEE du 24 novembre 1986, relative à la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques.

(3) Lire les entretiens avec Gary L Francione : www.friendsofanimals.org/programs/animal-rights/interview... et http://veganrevolutlon.free.fr/documents/itwfrancionefran...

(4) La conception occidentale moderne de la propriété, selon laquelle les ressources sont des biens définis qui appartiennent ou sont assignés à des individus particuliers à l’exclusion de tout autre, trouve son origine, selon la Bible, dans la décision de Dieu d’accorder aux hommes le pouvoir de régner sur le monde animal (Genèse, I, 26, et I, 28).

(5) Godfrey Sandys·Winsch. Animal Law, Shaw, Londres, 1978.

(6) En ce qui concerne la protection de l’animal de ferme en Europe, le 30 mars 2006 s’est tenue à Bruxelles la première conférence de l’Union européenne sur le bien-être animal :
http://ec.europa.eu/food/animal/welfare/index_en.htm

(7) Par exemple, un conseiller de la chaîne de restauration rapide McDonald’s a déclaré : « Des animaux en bonne santé, bien soignés, permettent à l’industrie de la viande de fonctionner efficacement, sans problème et avec un bon rendement. » Cf. Temple Grandin, Recommended animal handling guidelines for meat packers, American Meat Institute Foundation, Washington DC, 2005.

(8) Cf. Antonio R. Damasio, Spinoza avait raison, Odile Jacob, Paris, 2004 ; et « Oui, il y a une biologie des sentiments », (entretien avec Antonio Damasio), L’Express, Paris, 7 juin 2004

*Gary L. Francione : Professeur à la Rutgers University School of Law, Newark, (New Jersey, États-Unis) où il dirige un enseignement consacré au droit des animaux ( http://www.animal.org ). Auteur entre autres de : Introduction to Animals Rights, Temple University Press, Philadelphie 2000. Ce texte est tiré de son intervention au colloque " Théories sur les droits des animaux et le bien-être animal " qui s’est tenu à l’Université de Valence (Espagne) du 15 au 19 mai 2006.

Messages

  • Je suis d’accord avec l’auteur de l’article en ce que le fait de considérer l’animal comme une chose, ce qui est le cas en droit français, est scandaleux. Cela procède d’une prétention injustifiée des Hommes et d’un mépris complet vis à vis des autres êtres vivants.Il suffit d’être un peu observateur pour constater que les animaux peuvent ressentir de la souffrance, du plaisir, de la tristesse ou exprimer de l’affection. Comment dans ces conditions peut on les ramener au rang d’objets. C’est inacceptable.
    En outre, il est évident que les animaux élévés pour l’alimentation des hommes doivent être bien traités. Il va de soit également que les animaux sauvages ne doivent pas être poursuivis et tués pour le plaisir de personnes qui se voient comme des "sportifs" tel est le cas notamment de la chasse à courre, interdite en angleterre mais toujours autorisée en France ce qui est déplorable. Cette méthode de chasse cruelle consiste à poursuivre des animaux , pour le plaisir, jusqu’à épuisement de la proie, à l’aide de chiens qui arrivent parfois à blesser l’animal effrayé avant l’arrivée du chasseur qui donnera le coup de grâce...On imagine le stress, l’angoisse et la souffrance de l’animal dans ces moments là.
    Enfin, dans notre comportement de tous les jours nous ne respectons pas les animaux. On a déjà vu des automobilistes faire des écarts pour être surs d’écraser un chat ou un lapin traversant la route...On voit souvent des automobilistes blesser involontairement un chien qui s’en va boitant, sans pour autant s’arrêter voire même ralentir...Pas de compassion, pas d’aide , pas de remords..
    Peu de gens sont sensibles au sort de l’animal. La reflexion frequemment entendue est : "il y a déjà tant de souffrance dans le monde, qu’il faut d’abord s’occupper des hommes avant les animaux". C’est un raisonnement qui se veut intelligent mais qui est stupide en ce qu’il confine à l’immobilisme. En effet, ce système hiérarchisé, outre le fait qu’il démontre la force du sentiment de supériorité de l’homme vis à vis de l’animal, a pour résultat l’inaction. Il faut au contraire agir sur tous les fronts. On peut donner pour les enfants qui souffrent dans les pays pauvres et militer en même temps pour le respect des animaux. L’un n’exlut pas l’autre. D’ailleurs à poursuivre ce raisonnement hiérarchisé délétaire, on pourrait dire : Occupons nous d’abord des enfants avant les personnes agées. La protection des enfants étant malheureusement une tâche immense jamais terminée, on ne s’occuperait jamais des personnes agées... Voilà en quoi on ne peut accepter ce type de raisonnement qui se croit pourtant pertinent.
    Les animaux ont suffisamment souffert jusqu’à ce jour. Il est temps de prendre conscience que nous partageons la planête avec eux et que nous leur devons le respect attaché à leur qualité d’êtres vivants.
    Je ne suis pas membre d’une association même si je trouve qu’elles font du bon travail. Je n’exprime ici qu’un avis personnel.

    Bertrand Wambeke
    Avocat au Barreau de Lille
    bwambeke@nordnet.fr

    • Bravo maître, pour ce beau plaidoyer.
      Je m’incline devant la façon dont vous avez su balayer l’argument des priorités.

      Cependant je ne peux pas croire que le sens moral soit l’apanage de notre espèce...immorale.
      signé Jo benchetrit.

      J’en profite pour donner mon avis sur le texte de Francione :
      Je suis bien-sûr d’accord et contente que nos idées commencent à pouvoir se lire dans les journaux "sérieux".
      Mais on peut chercher "la petite bête" pour parfaire une oeuvre.
      Aussi, juste une précision sur ce qui est dit là :
      "Aucune créature, à part l’homme, n’est peut-être capable de se reconnaître dans un miroir".
      C’est faux. on a de plus en plus d’animaux qui sont ... reconnus comme se reconnaissant, les singes et les dauphins mais moi, je peux vous assurer que c’est le cas de ma pigeonne et de mon chat comme ce l’était de ma chienne.
      Ce qui prouve qu’on a encore trop tendance à prendre les animaux pour des idiots et je trouve que c’est très bête.
      Comme pour cette histoire de la conscience dans le temps. Qu’en savons nous, d’abord ? Sommes nous dans leur tête pour mesurer leur conscience ?
      De plus, croire ainsi qu’ils n’ont pas la mémoire d’eux dans le passé ni de capacités à se prévoir dans le futur est à mon sens une preuve de plus de notre suffisance. Il faudrait cesser un jour d’affirmer sur eux des choses...improbables comme des vérités avérées.
      Alors quid des propres de l’homme ?

      Josette Benchetrit.
      Pédo-psychologue
      http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/

    • Tant que l’opinion publique ne fera pas entendre sa voix pour s’insurger contre les massacres perpétrés sur les animaux, cette planète continuera à être pour eux ce que nous pourrions nommer l’enfer .
      Nous sommes trop peu nombreux à considérer que nous devons partager la planète avec eux . Cette industrialisation du vivant est la faillite de l’humanité . Il ne faut plus se contenter de dire : < comme c’est affreux > mais agir, jusqu’à ce que cessent ces crimes et ces tortures, car c’est bien de cela dont il s’agit .

      Michèle Scharapan

  • Tout à fait en accord avec l’article et les 2 réactions qui suivent.
    De tout coeur avec vous.
    JP

  • Si seulement les gens prenaient enfin conscience de tout le mal qu’ils font subir aux animaux !!

    C’est terrible tout ce qu’ils supportent pour le plaisir des soi disants "humains" !!

    je ne vois pas ce qu’il y a d’humain à torturer des taureaux, à tester des produits alors qu’il y a des alternatives, à prendre ou acheter des animaux et les mettre à la rue où ils prolifèrent dans la douleur sous prétexte qu’on part en vacances ou qu’ils "gênent", à manger de la viande alors que les gens sont de plus en plus malades à force d’avaler toute cette agonie, à tuer des animaux qui n’ont plus rien de sauvage juste pour apprécier la nature (???) pourquoi ne pas aller se promener et prendre un appareil photo plutôt qu’un fusil, à aller dans les cirques voir des animaux qui tournent en rond dans leurs minuscules cages, pareil pour les zoos, à envoyer à l’abattoir des chevaux qui sont âgés sous prétexte qu’ils ne servent plus à rien, à faire des élevages en batterie alors que les magasins jettent plus de la moitié de ces animaux morts qui ont tant souffert de leur vivant, à étouffer des oiseaux qui sont tellement beaux lorqu’ils volent dans les airs, à massacrer des animaux pour leur prendre leur peaux parce que c’est agréable au toucher ?????, à massacrer la nature en déboisant et en construisant toujours plus, les animaux n’ont plus de territoire, après on les accuse de piétiner des maisons mais ils étaient chez eux avant toutes ces constructions !! c’est lamentable !!

    Mr Wambeke a très bien écrit, je l’en remercie !!

    Quand est ce que les gens vont se réveiller et devenir bons ????????, je rêve .............

    Marie-Rose HECKNANN

  • Je trouve l’humanitée répugnante ce ne sont pas des etres inférieurs ils ne l’ont jamais étés et je pense que l’humanitée n’est rien d’autre qu’un suppot de satan nous n’avons pas étés créés par Dieu mais par le diable
    Commençons par l’élevage en géneral , le fait qu’un animal naisse pour être bouffé n’est pas la chaine alimentaire comme certains pensent car dans la nature un animal a des chances de survie meme ci celles ci sont parfois infimes .C’est une totale injustice .Ensuite parlons du fait qu’il ne s’agit que de produits lorsque j’entends les fiers éleveurs et leurs propos répugnants : il faut autant de kg de ci pour produire autant de proteines animales mais ou va t’on ?Et lorsque qu’on parle de leur bien etre on pense à la viande qui est meilleure lorsqu’ils vivent bien donc si je comprends bien si on arrive à prouver que la viande est meilleure lorsqu’on les torturent on le fera ? Comme chez les chinois ?Ensuite venons en à leurs abominables conditions de vie de leur naissance jusqu’a leur mort les poussins naissent dans des sortes de cajettes
    puis on les balançent sur des tapis roulants et ainsi de suite on connait leur vie dans le noir serrés à bouffer des saloperies puis le trajet et l’abbatoir suspendus la tete en bas et égorgés et ce n’est qu’un exemple et que dire des poissons il en est exactement de meme pour l’élevage et pour la peche c’est pareil écrasés les uns les autres . Et les huitres avalées vivantes ?Et tant et tant d’autres choses ...les chinois qui dépècent vivants les animaux et prennent le temps de les faire souffrir le plus et le plus longtemps possible (je ne parle pas de tous bien sur)Et la chos la plus horrible de tous : l’expèrimentation ! La place me manque mais je tiens à dire que ce ne sont pas nos choses ou des etres inférieurs ils sont nos égals sauf qu’ils ne pourront jamais etre aussi mauvais et à tous ceux qui pensent que j’ai tort et qui ne sont pas d’accord une chose : METTEZ VOUS A LEUR PLACE AU MOINS UNE FOIS DANS VOTRE VIE !